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Quelques conseils en vrac:
Mais dans le cas du posteur initial qui a 20 ans d'XP dans son domaine, se baser sur la formation initiale n'a plus trop d'intérêt. A part pour les sacro-saintes grilles RH pour définir le statut des employés selon des critères qui n'ont rien à voir avec les compétences (hard ou soft).
P.S. : je suis ingénieur d'une école plutôt connue (mais pas dans la même ligue que l'X, faut pas déconner) donc mon avis n'est pas biaisé à cause de ça.
Généralement, je demande à on EC combien de rémunération je peux prendre pour avoir un bénéfice d'environ 2-4k€.
Une autre possibilité pour renégocier en cours de route est le changement de périmètre de la mission. Par exemple, si vous avez commencé comme concepteur-développeur "lambda" mais qu'au bout d'un an vous avez plutôt basculé sur un rôle d'architecte.
Dans ce cas, cela peut être plus facile de négocier. A condition d'avoir des éléments factuels (mails du client indiquant le changement de périmètre, etc.).
Négocier une baisse de la marge de la SSII est aussi une bonne piste. Surtout pour les missions longues vu que la SSII a eu le temps d'amortir son travail commercial.
L'idéal est de connaître le TJM payé par le client final pour avoir un élément factuel. En cette période de Covid, beaucoup de SSII ont monté leur marge à 30% voire plus en prétextant que les clients paient moins...
Enfin, comme dit plus haut : préparer votre réaction et vos options en cas de refus.
Par contre, les clauses qui stipulent que si le client ne paie pas, le freelance n'est pas payé sont à ne jamais signer à moins d'être desespéré.
Même si la SSII est de bonne foi, le paiement des factures du freelance dépend maintenant de deux acteurs.
Si la SSII est de mauvaise foi, elle peut dire que le client n'a pas encore payé pour jouer la montre ou carrément refuser de payer les dernières factures. Et bonne chance pour aller vérifier et prouver que le client final a payé la SSII si vous voulez monter un dossier pour récupérer l'impayé.
Il y a régulièrement des freelances qui signent ce genre de clauses et ouvrent des sujets ici en demandant des conseils. Le premier conseil est toujours "pour la prochaine, ne signez pas ce genre de clauses".
Et le cas de vacances de 3 semaines pendant le préavis d'un mois est déjà arrivé ici à un consultant ici. Mais il s'agissait de vacances posées depuis longtemps donc le but n'était pas de racourcir le préavis.
Dans tous les cas, le problème est similaire parce que la plupart des contrats n'imposent pas un nombre de jour minimum de prestation par période du contrat.
Dans 95% des contrats, rien n'empêche un freelance d'annoncer qu'il ne sera en prestation que 2 semaines sur 4. En pratique, le contrat serait rapidement rompu par la SSII et le freelance sera blacklisté. Mais la SSII ne pourrait pas demander des dommages et intérêts pour manquement au contrat...
Et concrètement, si vous comptez être rémunéré plus en freelance que le montant de vos ARE, il y a globalement 2 options si vous voulez aussi toucher des aides de Pôle Emploi.
1/ SASU sans salaire (mais avec dividendes) + ARE :
Il y a des tonnes de sujets sur ça le forum mais je ne le recommande pas. C'est douteux et limite d'un point de vue "moral" mais aussi légal (ça correspond globalement à un abus de droits mais pour l'instant je crois que seul un médecin a été condamné pour ça).
Et même d'un point de vue financier ça n'est pas forcément super intéressant, même si tout va bien. Et c'est une catastrophe d'un point de vue social puisque cette solution nécessite de ne pas se verser d'un salaire (ou un micro-salaire bien inférieur au SMIC). Donc pas de cotisations pour la retraite et la sécu donc, en cas de pépin, les indemnités journalières seront ridicules.
2/ EURL IS + ARCE :
Il y a aussi beaucoup de sujets donc je vous laisserai regarder et surtout vérifier les dernières règles car cela évolue de temps en temps. Faites notamment attention aux délais des différentes démarches pour être sûr d'être éligible.
L'avantage dans ce cas est que l'ARCE ne dépend pas de votre rémunération.
Donc même si vous créez une société rachetée par Google dans les trois mois et que votre rémunération passe à 1 million par mois, vous n'aurez rien à justifier ou rembourser à Pôle Emploi.
Si vous avez vraiment de gros problèmes de trésorerie à court terme, essayez de demander l'option juste pour le premier mois.
Mais il y a plus de formalités qu'avec une micro-entreprise.
Je mets de côté la magouille SASU+ARE car comme l'a dit très bien Droopyann :
Et je ne suis pas certain que la proposition d'estimer la quantité de travail réalisée vous aidera ici. Le client ne vous reproche pas d'avoir facturé 54 jours mais d'avoir en réalité livré l'équivalent d'une semaine de boulot fait à l'arrache.
Comme dit plus haut, les points les plus importants sont :
Il faut juste avoir bien préparé tous les documents et avoir les idées claires sur toutes les étapes (dépôt du capital à la banque, etc.)
N'hésitez pas à passer par un courtier. Ça vous simplifiera la tâche et les éventuels futurs échanges avec la société d'assurance. Et ça vous coûtera sûrement un peu moins cher. A minima, les frais de dossier sont généralement gratuits quand on passe par un courtier.
Pour l'attestation de vigilance, ça n'a rien à voir avec vos allocations chômage. C'est un document qui atteste que la société est à jour de ses cotisations sociales.
Le problème est que l'URSSAF ne délivre plus ce document pour les sociétés sans salarié. Si on leur demande (par message via l'espace en ligne), ils renvoient une "attestation de refus de délivrance de l'attestation"...
Par contre, pour un investissement via une société comme les notres, je ne saurais pas dire si les SCPI peuvent être intéressantes par rapport aux SIIC. En tout cas si on veut éviter les montages qui semblent flirter avec l'abus de droits (cf messages plus anciens).
C'est comme l'histoire de cette infirmière qui s'est faire refuser la nationalité française parce qu'elle travaillait trop d'heures par semaine.
Dans notre contexte, c'est un peu comme les critères pour définir les statuts de dépendance économique. C'est censé protéger les petites sociétés. Mais ça peut parfois empêcher ces sociétés d'obtenir des contrats aux montants trop élevés par rapport à leur CA actuel.
Enfin bref, il n'y a pas de solution miracle. Peu importe où on place le curseur, ça ne pourra jamais être bon pour tous les cas.
En résumé : personne ne compare les scénarios suivant :
Alors que le service achats d'un grand groupe est constitué d'un nombre limité de personnes qui n'ont absolument aucun intérêt à se donner du travail supplémentaire.
Une autre raison est que limiter le nombre de fournisseurs permet de négocier des prix de gros.
Quand j'étais en CDI, mon ancienne SSII avait baissé tous ses TJM de 15-20% pour pouvoir devenir une des 3 seules sociétés référencées d'un éditeur.
Par contre, avoir son CV sur freelance-info en notant une dispo sous un mois a été très efficace pour avoir des contacts pour de "vraies" missions. En tout cas jusqu'au premier confinement de mars 2020.
Il peut aussi y avoir éventuellement quelques risques de redressement mais a priori c'est surtout pour le cas où le salarié deviendrait micro-entrepreneur avec pour seul client son ancienne SSII.
Si le client ne paie plus, le freelance a tendance a arrêter la mission et chercher autre chose.
Si les 50k€ correspondent à 2 mois d'impayés, ça fait un TJ d'envion 1250€. En supposant que vos délais de paiement sont très longs et que ça correspond à 3 mois d'impayés, ça fait un TJ de minimum 830€.
Il y a quand même peu de profils qui peuvent facturer autant pour de la régie standard. Mais si c'est votre cas : tant mieux pour vous !
P.S. : avoir des gros impayés au forfait est plus probable mais cela n'est pas possible en portage salarial. Donc ça ne concerne pas la comparaison structure vs portage salarial.
Un des meilleurs conseils que j'ai vu ici est de ne jamais accepter de signer des clauses clairement abusives. Comme par exemple lier le paiement des prestations avec la production de la fameuse attestation de vigilance (qu'on ne peut pas obtenir sans salarié...).
J'en ai vu pas mal qui ont signé ce genre de clauses en connaissance de cause en se disant que "de toutes façons, la clause est abusive, elle ne tiendra pas devant un juge".
Sauf qu'en pratique, aller devant un juge ça coûte de l'argent (il faut absolument un avocat) et beaucoup de temps. Et on peut avoir raison sur le fond mais perdre sur des questions de forme donc c'est loin d'être gagné à tous les coups.
Ceci dit, j'ai déjà eu une visite avec un agent qui m'a dit qu'un CDI était obligatoire. Et quand je lui ai demandé pourquoi il m'a demandé de venir alors que mon statut était clair, il m'a répondu une phrase magique :
"Vous savez je lis même plus les dossiers maintenant. Les gens qui sont pas en CDI n'envoient même plus de candidature ou font de fausses fiches de paie donc pourquoi perdre du temps."
Pour info, mon manque de trésorerie était lié uniquement aux premières charges fixes (EC, prévoyance, etc.) et pas aux appels de cotisations. Comme l'a dit kzg, vous ne devriez pas avoir de problème de trésorerie pour payer vos charges sauf situations exceptionnelles. Par exemple, si vous avez un revenu élevé en 2021 puis très faible en 2022 et que vous ne demandez pas à revoir vos cotisations prévisionnelles à la baisse.
Mais là je ne comprends pas trop l'intérêt de passer en direct avec le client tout en continuant à payer la commission à l'intermédiaire. A quel genre de "pollution" avez-vous eu à faire avec cette SSII ?
La SSII facturait les demi-journées ou journées de repos suite aux astreintes. Sinon, ces période de repos légales seraient à la charge de la SSII.
Donc, les clients préféraient payer ces jours de repos plutôt qu'avoir une SSII qui gonfle les tarifs de toutes les astreintes pour amortir.
Et en tant que freelance, j'ai déjà facturé ces jours de repos à l'intermédiaire vu qu'ils étaient refacturés au client.
Mais comme dit plus haut par beaucoup de personnes : pour les astreintes, il y a très peu de règles générales et encore moins pour les non-salariés.
Mais dans le cas général, oui, on apprend souvent la marge de la SSI bien après le début de la mission. A la pause café ou via un document "budget 2021 final v3.xlsx" qui traîne sur le réseau...
Ozymandias
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Réponse postée 1 juin 2022 19:07
Je compatis, j'avais mis 8 mois à trouver une location décente en RP (métro, pas de rat, pas de moisi, etc.) avec 2 bilans et en gagnant 8x le loyer...nnate340 a écrit : Je pense que nous marchons sur la tête… alors si quelqu'un à une solution pour contourner ce problème… je suis preneur
Quelques conseils en vrac:
- Etre clair sur votre statut, vos revenus et votre nombre d'année en freelance dès la 1ère phrase de votre mail. Ça évite de se déplacer pour rien.
- Avoir un document synthétique en première page de votre de dossier avec votre activité, votre CA et revenus moyens sur les 3 dernières années, etc. Le but est que ce soit clair pour quelqu'un qui ne connaît rien au monde freelance ou aux sociétés. Et afficher le CA aide aussi à afficher des gros chiffres qui pourront être confondus avec votre salaire net par un nombre surprenant de personnes...
- Eventuellement : ajouter 2-3 factures récentes pour montrer que vous gagnez toujours de l'argent.
- Se concentrer sur les offres des particuliers même si ça reste possible en passant par une agence.
- Et conseil à double tranchant : indiquez que vous comptez faire de votre nouveau logement le siège "administratif" de votre société pour passer une partie du loyer en charges pro.
- Certains propriétaires peuvent apprécier (comme le mien qui est aussi profession libérale): ça veut dire que vous comptez rester plusieurs années. Et ça rend le paiement du loyer plus "probable" si une partie est financée par votre structure.
- Ça peut être rhédibitoire pour d'autres propriétaires qui vont imaginer que des dizaines de clients vont faire la queue devant votre porte, peu importe votre activité.
Réponse postée 4 janvier 2022 20:52
Pour ma part, on a 2J de télétravail par semaine sur une mission dans une banque (pour les internes et prestas).
Et on va passer à 3-4 jours comme tout le monde en janvier.
Et on va passer à 3-4 jours comme tout le monde en janvier.
Forum : Café des Freelances
Sujet :
Ingenieur informaticien ou pas?
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Réponse postée 4 janvier 2022 20:42
Avec 0 ou quelques années d'XP, c'est sûr que le diplôme fait une grosse différence. A la fois au niveau de l'obtention d'un poste ou d'une mission et de la rémunération.Enicay a écrit : En clair, on devrait payer le même salaire une personne sans bac et une personne qui a fait 2 ans de prépa + concours payants et 3 ans d'école d'ing parmi les plus sélectifs de France ?
La formation permet de définir les acquis de la personne mais aussi sa façon de travailler, de chercher et de trouver des solutions à différents problèmes.
Mais dans le cas du posteur initial qui a 20 ans d'XP dans son domaine, se baser sur la formation initiale n'a plus trop d'intérêt. A part pour les sacro-saintes grilles RH pour définir le statut des employés selon des critères qui n'ont rien à voir avec les compétences (hard ou soft).
P.S. : je suis ingénieur d'une école plutôt connue (mais pas dans la même ligue que l'X, faut pas déconner) donc mon avis n'est pas biaisé à cause de ça.
Réponse postée 21 décembre 2021 20:06
Comme souvent, il y a beaucoup d'écarts de TJM pour le même type de mission. Notamment à cause de la marge de la SSII qui ne suit aucune règle.
J'ai déjà eu une mission BI (6 ans d'XP à l'époque) où la SSII annonçait 450€ max. Finalement, j'ai négocié à 520€. Et j'ai appris au cours de la mission que même à ce tarif, la SSII faisait 25-30% de marge...
Un autre facteur est l'urgence de la mission. Si votre profil colle et qu'il faut commencer la semaine prochaine, vous aurez forcément beaucoup de plus de marge de négociation (avec la SSII et, indirectement, le client final).
Par contre, si l'appel d'offre est envoyé deux mois à l'avance, la SSII risque d'envoyer le freelance le moins cher qui a quelques bons mots-clés sur son CV.
J'ai déjà eu une mission BI (6 ans d'XP à l'époque) où la SSII annonçait 450€ max. Finalement, j'ai négocié à 520€. Et j'ai appris au cours de la mission que même à ce tarif, la SSII faisait 25-30% de marge...
Un autre facteur est l'urgence de la mission. Si votre profil colle et qu'il faut commencer la semaine prochaine, vous aurez forcément beaucoup de plus de marge de négociation (avec la SSII et, indirectement, le client final).
Par contre, si l'appel d'offre est envoyé deux mois à l'avance, la SSII risque d'envoyer le freelance le moins cher qui a quelques bons mots-clés sur son CV.
Réponse postée 28 août 2021 17:17
Oui, attention à ne pas confondre trésorerie disponible et rémunération brute max.niouzz a écrit : Attention toutefois à bien laisser de quoi payer la régulation de CS qui aura lieu l'année prochaine lorsque tes revenus définitifs seront connus de l'URSSAF.
Généralement, je demande à on EC combien de rémunération je peux prendre pour avoir un bénéfice d'environ 2-4k€.
Réponse postée 14 juin 2021 16:37
Il y a quelques consultants qui ont négocié un contrat avec des TJM différents en fonction de la période. Mais dans la plupart des cas, il s'agissait d'un compromis trouvé parce que le TJM de base était trop faible. Si le TJM est au prix du marché, ça peut être compliqué de contractualiser une augmentation après six mois ou un an.Leos a écrit :Je ne connaissais pas cette possibilité de révision du TJM. En gros vous annoncé un TJM et pouvez le redéfinir avec le client à une date donnée ? Ou alors vous prévoyez qu'il sera à X € pendant X mois et puis à X+10% pour les mois restants ?code38 a écrit : Si vous voulez négocier une hausse de votre tarif, il faut déjà être en mission depuis un certain temps et apporter des arguments comme le fait que le travail effectué est plus conséquent ou exigeant que la description initiale, que la révision du TJM était évoqué lors du démarrage, ...
Une autre possibilité pour renégocier en cours de route est le changement de périmètre de la mission. Par exemple, si vous avez commencé comme concepteur-développeur "lambda" mais qu'au bout d'un an vous avez plutôt basculé sur un rôle d'architecte.
Dans ce cas, cela peut être plus facile de négocier. A condition d'avoir des éléments factuels (mails du client indiquant le changement de périmètre, etc.).
Négocier une baisse de la marge de la SSII est aussi une bonne piste. Surtout pour les missions longues vu que la SSII a eu le temps d'amortir son travail commercial.
L'idéal est de connaître le TJM payé par le client final pour avoir un élément factuel. En cette période de Covid, beaucoup de SSII ont monté leur marge à 30% voire plus en prétextant que les clients paient moins...
Enfin, comme dit plus haut : préparer votre réaction et vos options en cas de refus.
Réponse postée 11 juin 2021 15:58
Pas mal de SSII essaient de négocier un délai de paiement au freelance au moins égal au délai de paiement du client final.Freelance91 a écrit : C'est partout pareil, les SSII ne payent leurs freelances qu'une fois que le client paye, idem pour les sociétés de portage, elles ne vous versent votre salaire que lorsque le client final paye la facture.
Payer une facture avant que le client final ne paie, ça s'appelle de l'affacturage et ça a un coût.
Par contre, les clauses qui stipulent que si le client ne paie pas, le freelance n'est pas payé sont à ne jamais signer à moins d'être desespéré.
Même si la SSII est de bonne foi, le paiement des factures du freelance dépend maintenant de deux acteurs.
Si la SSII est de mauvaise foi, elle peut dire que le client n'a pas encore payé pour jouer la montre ou carrément refuser de payer les dernières factures. Et bonne chance pour aller vérifier et prouver que le client final a payé la SSII si vous voulez monter un dossier pour récupérer l'impayé.
Il y a régulièrement des freelances qui signent ce genre de clauses et ouvrent des sujets ici en demandant des conseils. Le premier conseil est toujours "pour la prochaine, ne signez pas ce genre de clauses".
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Réponse postée 10 juin 2021 16:57
C'est toujours là le coeur du problème. En régie on facture des jours de prestation, généralement sur la base d'un CRA. Pas de CRA, pas de facture.Acant a écrit :Oui ça n'a aucun sens, sinon c'est aussi valable dans l'autre sens.mrhounet a écrit :Dans ce cas, il y a préjudice de 20 jours non prestés car rupture unilatérale de contrat sans préavis, ce qui se défendra bien devant une juridiction.Freelance91 a écrit : La SSII pourrait garder le contrat encore 1 mois ( pour respecter le préavis contractuel ) mais vous demander de ne prester aucun jour.
Dans votre contrat, le préavis d'un mois n'implique pas forcément 20 jours de prestation.
Par exemple j'ai un préavis de 1 mois, et je dis au client que je prends 1 mois de vacances.
Et le cas de vacances de 3 semaines pendant le préavis d'un mois est déjà arrivé ici à un consultant ici. Mais il s'agissait de vacances posées depuis longtemps donc le but n'était pas de racourcir le préavis.
Dans tous les cas, le problème est similaire parce que la plupart des contrats n'imposent pas un nombre de jour minimum de prestation par période du contrat.
Dans 95% des contrats, rien n'empêche un freelance d'annoncer qu'il ne sera en prestation que 2 semaines sur 4. En pratique, le contrat serait rapidement rompu par la SSII et le freelance sera blacklisté. Mais la SSII ne pourrait pas demander des dommages et intérêts pour manquement au contrat...
Réponse postée 29 mai 2021 12:10
Il faudrait préciser quelle structure vous envisagez de créer. Même en micro-entrepreneur, je suppose (j'espère !) que le CA total n'est pas considéré comme une rémunération.Mathiieu a écrit : Bonjour
je suis toujours dans mes calculs entre ARCE et ARE.
J'ai compris que l'ARE était cumulable avec le CA tant que la somme reste inférieure au salaire de référence.
Mais que se passe-t-il si le montant du CA dépasse de beaucoup le salaire de référence (si mes calculs sont bons mon TJM sera baucoup plus élevé que mon ancien salaire). Est ce que ça peut impacter l'ARE du mois suivant ?
Et concrètement, si vous comptez être rémunéré plus en freelance que le montant de vos ARE, il y a globalement 2 options si vous voulez aussi toucher des aides de Pôle Emploi.
1/ SASU sans salaire (mais avec dividendes) + ARE :
Il y a des tonnes de sujets sur ça le forum mais je ne le recommande pas. C'est douteux et limite d'un point de vue "moral" mais aussi légal (ça correspond globalement à un abus de droits mais pour l'instant je crois que seul un médecin a été condamné pour ça).
Et même d'un point de vue financier ça n'est pas forcément super intéressant, même si tout va bien. Et c'est une catastrophe d'un point de vue social puisque cette solution nécessite de ne pas se verser d'un salaire (ou un micro-salaire bien inférieur au SMIC). Donc pas de cotisations pour la retraite et la sécu donc, en cas de pépin, les indemnités journalières seront ridicules.
2/ EURL IS + ARCE :
Il y a aussi beaucoup de sujets donc je vous laisserai regarder et surtout vérifier les dernières règles car cela évolue de temps en temps. Faites notamment attention aux délais des différentes démarches pour être sûr d'être éligible.
L'avantage dans ce cas est que l'ARCE ne dépend pas de votre rémunération.
Donc même si vous créez une société rachetée par Google dans les trois mois et que votre rémunération passe à 1 million par mois, vous n'aurez rien à justifier ou rembourser à Pôle Emploi.
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Réponse postée 27 mai 2021 22:44
10% c'est énorme comme coût pour être payé plus tôt.fullstack_obliged a écrit : Hello,
Merci a tous pour vos reponses.
Effectivement comme j'ai deja de la tresorerie j'hesite a prendre le service puisque bien entendu il n'est pas gratuit et quasi 10% du TJ global ...
Mais d'un autre cote etre paye avec ce delai de plus de 50j ca me parait bien galere...
Si vous avez vraiment de gros problèmes de trésorerie à court terme, essayez de demander l'option juste pour le premier mois.
Réponse postée 20 mai 2021 10:24
Un autre élément à prendre en compte est de savoir s'il veut pouvoir utiliser une partie de ses allocations chômage avec une solution type EURL IS + ARCE. Ce qui évite d'avoir à rembourser Pôle emploi après la première année si ses revenus sont supérieurs à ses allocations (ce que je lui souhaite !).htnfr a écrit : Si les charges autres que les cotisations obligatoires représentent moins de 10% du CA, rien ne bat la micro-entreprise en terme de revenu. Après, la retraite complémentaire pourra être un problème pour certain car on nous a dit récemment que les MEs ne cotisent pas pour la retraite complémentaire ...
Mais il y a plus de formalités qu'avec une micro-entreprise.
Je mets de côté la magouille SASU+ARE car comme l'a dit très bien Droopyann :
Droopyann a écrit : montage discutable pour des raisons éthiques, financières (c'est pas toujours si intéressant) et sociales (vu que vous diminuez vos rémunérations, vous générez moins de droits sociaux)
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Réponse postée 14 mai 2021 15:23
Globalement, le ton est très oral. De plus, je ne pense pas que la dernière phrase soit adaptée : ça donne un côté sarcastique qui n'est pas idéal pour ce genre de courriers.Membre-2544184 a écrit : Vu qu'on n'arrive plus à trouver une solution, je vous propose de réaliser une expertise d'un expert français (société de développement mobile) sur la quantité de travail réalisé. Si l'expert indique plus que 6000 €, vous me payez la différence, sinon je vous paye la différence.
La société ******** reste ouverte à toute autre proposition, sauf travail gratuit ou esclavage...
Et je ne suis pas certain que la proposition d'estimer la quantité de travail réalisée vous aidera ici. Le client ne vous reproche pas d'avoir facturé 54 jours mais d'avoir en réalité livré l'équivalent d'une semaine de boulot fait à l'arrache.
Comme dit plus haut, les points les plus importants sont :
- Les éléments précis du devis. Pour déterminer le cadre : obligation de moyens ou de résultats. Autrement dit : comment valider que la commande a bien été réalisée entièrement ?
- Les documents ou mails du client qui valident l'appli en pré-prod.
- Ce n'est pas rentable même comparé à un poste de développeur junior dans une SSII lambda.
- Les prix bas attirent les clients à problèmes, comme vous avez pu le constater.
Réponse postée 14 mai 2021 15:10
Il y a beaucoup de retours sur ce forum de freelances qui ont signé leur premier contrat avec une société en cours d'immatriculation. Peut-être que certaines SSII refuseraient mais je ne vois pas pourquoi vu qu'il est légal de démarrer une activité même si l'immatriculation n'est pas finalisée.htnfr a écrit : Quel est le problème avec un démarrage rapide? La création de la structure prend 1h en EI / micro entreprise et on peut signer un contrat avec la mention: entreprise en cours d'immatriculation
Il faut juste avoir bien préparé tous les documents et avoir les idées claires sur toutes les étapes (dépôt du capital à la banque, etc.)
Réponse postée 12 mai 2021 17:38
Pour l'assurance pro, Hiscox semble avoir un quasi-monopole pour les consultants freelances. Et vu que c'est extrêmement rare d'en avoir besoin (quand on fait de la régie en tout cas), il n'y a pas trop de retours sur la qualité réelle.Membre-174326 a écrit : Bonjour,
Merci pour vos messages et vos conseils.
C'est bon enfin j'ai trouvé une mission. Un commercial qui a trouvé mon CV sur freelance-infos m'a appelé ça fait quelques mois pour une mission qui correspondait pas à mon profil. il m'a recontacté y'a deux semaines pour une nouvelle mission et c'était bien passé avec le client.
J'ai aussi mis à jour mon profil LinkedIn et j'ai eu quelques contacts ( chose que je donnais pas trop d'importance avant).
Puisque c'est ma première mission depuis la création de m'a société j'ai quelques questions:
• Attestation de vigilance (URSSAF) de moins de 3 mois ( Normalement pas besoin puisque je touche le chômage ?)
• Assurance civile professionnelle avec une couverture à 150.000 euros minimum ( si vous pouvez me conseiller une assurance)
Merci beaucoup .
N'hésitez pas à passer par un courtier. Ça vous simplifiera la tâche et les éventuels futurs échanges avec la société d'assurance. Et ça vous coûtera sûrement un peu moins cher. A minima, les frais de dossier sont généralement gratuits quand on passe par un courtier.
Pour l'attestation de vigilance, ça n'a rien à voir avec vos allocations chômage. C'est un document qui atteste que la société est à jour de ses cotisations sociales.
Le problème est que l'URSSAF ne délivre plus ce document pour les sociétés sans salarié. Si on leur demande (par message via l'espace en ligne), ils renvoient une "attestation de refus de délivrance de l'attestation"...
Réponse postée 12 mai 2021 17:33
En tant que particulier, un gros avantage des SCPI c'est qu'on peut en acheter en faisant un prêt immobilier. Donc pour un investissement long terme ça peut être une alternative ou un complément à l'investissement locatif standard._lael a écrit : C'est vraiment une grosse arnaque les SCPI.
Et je parle même pas des divers frais "annoncés" et ceux "cachés" à l'entrée/sortie qui plombent totalement le rendement annoncé, rendement d'ailleurs largement inférieur à celui versé par la plupart des foncières.
Par contre, pour un investissement via une société comme les notres, je ne saurais pas dire si les SCPI peuvent être intéressantes par rapport aux SIIC. En tout cas si on veut éviter les montages qui semblent flirter avec l'abus de droits (cf messages plus anciens).
Réponse postée 5 mai 2021 16:34
C'est vrai que ce genre de règles est parfois délicat. Les règles qui limitent le temps de travail hebdomadaire (même en cas de cumul d'emplois) sont faites pour protéger les salariés et éviter qu'ils se fassent exploiter. Mais en même temps, les gens qui sont prêts à travailler autant...ont parfois vraiment besoin de travailler autant !fullstack_obliged a écrit : J'aime bien le second point mais dans l'absolu je pense qu'il faut laisser les gens travailler comme bon leur semble et retirer tous les freins.
Je me souviens d'une clause que j'avais sur un de mes contrats en SSII il y a quelques annees qui m'interdisait d'avoir un second employeur... A l'epoque ca ne m'importait pas, aujourd'hui je ne comprends pas ce que ca fout en clause de contrat.
Pareil aucune raison de limiter a 39/40 ou 45h le temps de travail. Si quelqu'un a envie de se faire 100h par semaine, ca ne regarde que cette personne donc je suis desormais totalement contre tous freins lier a un quelconque job.
C'est comme l'histoire de cette infirmière qui s'est faire refuser la nationalité française parce qu'elle travaillait trop d'heures par semaine.
Dans notre contexte, c'est un peu comme les critères pour définir les statuts de dépendance économique. C'est censé protéger les petites sociétés. Mais ça peut parfois empêcher ces sociétés d'obtenir des contrats aux montants trop élevés par rapport à leur CA actuel.
Enfin bref, il n'y a pas de solution miracle. Peu importe où on place le curseur, ça ne pourra jamais être bon pour tous les cas.
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Réponse postée 3 mai 2021 12:45
J'allais répondre à ça mais la réponse de _lael juste en dessous du votre résume bien ce que j'allais dire.da23ad a écrit : Votre premier élément, tout le monde ici le connait...Tout le monde connait le fonctionnement de la chaine client > SSII > indépendant .... Cela ne répond en rien à mon interrogation.
Quand au second point, il n'explique pas non plus grand chose.... Prix de gros ou pas, le simple fait que la SSII prenne une marge ajoute de facto un surcoup par rapport au cas sans SSII....
Exemple avec SSII: le client paie 1000€ jour , la SSII prend 200€ , l'indép prend 800€.
Exemple sans SSII: le client paie 900€ jour , l'indép prend 900€.
On voit assez simplement que sans SSII , le client et l'indép sont tous les deux tout de suite gagnants.
En résumé : personne ne compare les scénarios suivant :
- Equipe achats limitée qui gère peu de SSII référencées pour "rationaliser les coûts", avoir des prix de gros, etc.
- Equipe achats beaucoup plus grosse pour gérer plein de contrats, y compris avec des freelances en direct. Avec pour seul avantage de payer des freelances directement, et donc sans le surcoût lié à la SSII intermédiaire.
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Réponse postée 1 mai 2021 11:31
Un premier élément de réponse est que la SSII prend une bonne marge pour faire ça. Une fois que les coûts de prospection onté été amortis, la SSII continue de prendre la même marge sur le TJM juste pour traiter une facture par mois.da23ad a écrit : Je discutais , comme d'hanitude, cette semaine avec un commercial de SSII... il me disait que la raison pour laquelle les clients finaux passent par les SSII pour trouver des indépendants, c'est pour éviter aux services achat d'avoir à gérer une multitude de contrats avec une multitude d'indépendants....
J'ai un peu de mal avec cet argument pour deux raisons... La première, c'est que " merde, les acheteurs ne sont ils pas payés pour ça ? (gérer de multiple contrats)" .... La seconde c'est que si gérer de multiple contrats est "fatigant" pour les services achat des clients finaux , pourquoi ça ne l'est pas pour les SSII ?
Alors que le service achats d'un grand groupe est constitué d'un nombre limité de personnes qui n'ont absolument aucun intérêt à se donner du travail supplémentaire.
Une autre raison est que limiter le nombre de fournisseurs permet de négocier des prix de gros.
Quand j'étais en CDI, mon ancienne SSII avait baissé tous ses TJM de 15-20% pour pouvoir devenir une des 3 seules sociétés référencées d'un éditeur.
Réponse postée 27 avril 2021 17:16
Les grilles des achats poussent parfois les opérationnels et les boîtes de services à trouver des contournements limites.
Par exemple, j'ai déjà eu un cas où mon vrai TJM payé par le client était de X€.
Mais c'était au-dessus de la grille des achats qui n'acceptait que max (X-150)€ pour mon "profil type". Ce qui était un tarif bien en-dessous du marché évidemment.
Du coup, mon TJM officiel pour le client final était de (X-150)€. Et ce client et la boîte de service s'étaient arrangés pour monter un forfait parallèle fictif pour pouvoir facturer la différence...
Au moins tout le monde est content :
Par exemple, j'ai déjà eu un cas où mon vrai TJM payé par le client était de X€.
Mais c'était au-dessus de la grille des achats qui n'acceptait que max (X-150)€ pour mon "profil type". Ce qui était un tarif bien en-dessous du marché évidemment.
Du coup, mon TJM officiel pour le client final était de (X-150)€. Et ce client et la boîte de service s'étaient arrangés pour monter un forfait parallèle fictif pour pouvoir facturer la différence...
Au moins tout le monde est content :
- Les achats peuvent dire que leur grille a fait baisser le TJ moyen.
- Les opérationnels ont accès aux profils dont ils ont besoin.
- L'ESN (et l'éventuel freelance) peuvent facturer au prix du marché.
- Le tour de passe-passe est transprent pour le freelance qui facture juste des jours à l'ESN comme d'habitude.
Réponse postée 26 avril 2021 17:01
Même hors Covid, 90% des commerciaux/RH ont tendance à dire que "Votre profil est intéressant mais on ne prend que des CDI, on ne travaille pas avec des freelances".
Quand on répond qu'un CDI ne nous intéresse pas, on a généralement deux cas :
Quand on répond qu'un CDI ne nous intéresse pas, on a généralement deux cas :
- Cas 1 : votre profil correspond à la mission et l'ESN n'a pas des tonnes d'autres pistes. Dans ce cas, l'ESN va "faire une exception" mais c'est vraiment juste pour vous.
- Cas 2 : le commercial a d'autres pistes et va essayer de les poursuivre en espérant tomber sur quelqu'un ouvert au CDI.
Réponse postée 20 avril 2021 23:49
Bonjour,
Pour les missions 100% en télétravail ça reste compliqué même en ce moment. Rien que sur freelance-info, beaucoup d'annonces récentes indiquent 50% de télétravail malgré les dernières recommandations aux entreprises.
Globalement, vu votre parcours et vos activités extra-pro, vous pouvez effectivement vous appeler "data scientist" sans abuser du terme. Par contre, les recruteurs et/ou les clients n'hésitent pas utiliser ces termes pour attirer le chaland même quand la mission n'a aucun rapport.
Par exemple, cette annonce dont le titre est "Consultant.e Data Scientist" est très mal nommée. Et au passage le TJM est très faible vu la région (Paris), l'expérience et les compétences demandées.
Pour info, je n'avais aucun problème pour avoir des entretiens pour des postes de data mining en CDI et j'avais pu signer dans un grand groupe. Mais en freelance, je suis retourné vers la BI standard car j'en avais marre de perdre du temps avec des annonces qui annonçaient "data mining" et qui consistaient en fait à maintenir des macros Excel créées avant la naissance d'internet...
Pour les missions 100% en télétravail ça reste compliqué même en ce moment. Rien que sur freelance-info, beaucoup d'annonces récentes indiquent 50% de télétravail malgré les dernières recommandations aux entreprises.
Globalement, vu votre parcours et vos activités extra-pro, vous pouvez effectivement vous appeler "data scientist" sans abuser du terme. Par contre, les recruteurs et/ou les clients n'hésitent pas utiliser ces termes pour attirer le chaland même quand la mission n'a aucun rapport.
Par exemple, cette annonce dont le titre est "Consultant.e Data Scientist" est très mal nommée. Et au passage le TJM est très faible vu la région (Paris), l'expérience et les compétences demandées.
Donc essayez d'anticiper au maximum votre passage en freelance si vous voulez pouvoir choisir une vraie mission de data scientist et pas payée au lance-pierres. Vu votre profil, vous pourrez sûrement obtenir un meilleur package en CDI qu'en bossant sur des missions à 400-450€ comme ce qui est actuellement proposé sur ce site.TJM Maximum est 450€ - aucun dépassement n'est possible.
7 ans d'expérience MINIMUM
Vos missions :
- Rédiger des documentations techniques,
- Participer au dispositif d'astreintes,
- Réaliser des tests unitaires et participer aux recettes,
- La mise en place des processus DevOps,
- Collecte, ingestion et traitement de la donnée sur Hadoop
- Assurer des tâches de support.
Connaissances techniques :
- Connaissances Python, solr, Elastic search
- Connaissance Transact-SLQ
- Expertise sur Hadoop, Hdfs, Hive, Spark, Scala
- Connaissance de la stack HDP et CDP
Pour info, je n'avais aucun problème pour avoir des entretiens pour des postes de data mining en CDI et j'avais pu signer dans un grand groupe. Mais en freelance, je suis retourné vers la BI standard car j'en avais marre de perdre du temps avec des annonces qui annonçaient "data mining" et qui consistaient en fait à maintenir des macros Excel créées avant la naissance d'internet...
Réponse postée 19 avril 2021 15:21
De mon côté, je me sers des annonces pour avoir une idée de la demande (en proportion) entre différentes technos ou secteurs. Ça permet aussi d'avoir une idée de la fourchette basse des TJM même si la majorité des annonces n'ont pas de tarif affiché.Paul92 a écrit :Il faut aussi avouer qu'avant cette crise je perdais rarement mon temps à les regarder.htnfr a écrit : Je pense qu'on arrive à un consensus: postuler sur freelance-info, c'est une perte de temps. Je pense que les ESN s'abonnent à Turnover-IT pour accéder aux CVs en dernier recours quand ils ont un besoin (ou pas), et c'est tout.
Poster son CV, le remonter régulièrement et attendre que ça appelle suffisait pour trouver son bonheur.
Par contre, avoir son CV sur freelance-info en notant une dispo sous un mois a été très efficace pour avoir des contacts pour de "vraies" missions. En tout cas jusqu'au premier confinement de mars 2020.
Réponse postée 13 avril 2021 17:15
Beaucoup de SSII préfèrent perdre le positionnement plutôt que de faire passer un salarié en indép, même en touchant leur marge. Le but est surtout d'éviter de donner la même idée à d'autres salariés._Ulysse431_ a écrit : Pour la procédure: l'élément essentiel c'est le client c'est lui qui a le pouvoir. Pour la SSII si vous leur proposez de vous portez cela peut les intéresser pour pas perdre le contrat car ils sont en 2ième rideau du référencement. J'ajouterais que niveau marge, certes sur un CDI la marge est plus élevée mais vous devez couvrir les inter-contrats ce qui coûte 10-15% du CA. Porter un freelance c'est zéro risque pour la SSII et une marge maîtrisée c'est beaucoup plus confortable et je pense même que c'est plus rentable en réalité même si un peu par égo certaines ESN veulent garder leurs consultants en CDI.
Il peut aussi y avoir éventuellement quelques risques de redressement mais a priori c'est surtout pour le cas où le salarié deviendrait micro-entrepreneur avec pour seul client son ancienne SSII.
J'ajouterai juste une remarque : en régie, avoir 50k€ d'impayés est quand même sacrément exceptionnel._Ulysse431_ a écrit :
Vous avez votre propre structure (EI, EURL, SASU), vous êtes liés à votre ESN par un contrat commercial.
Vous avez donc toute la gestion à faire (comptable, facturation, assurance, impôts, TVA, la démarche de création de l'entreprise un peu lourde) vous portez le risque d'impayé ce qui n'est pas à négliger car cela arrive vraiment, perso j'ai un client qui m'a laissé une ardoise de 50ke en 2018 et ça fait mal. Sur statut non salarié vous n'avez ni droit au chômage ni aux IJ en cas de Maladie. Sur statut salarié (SASU) vous n'avez pas droit au chômage non plus. Egalement, vous devrait attendre 2/3 mois sans revenus avant d'encaisser la première facture.
Si le client ne paie plus, le freelance a tendance a arrêter la mission et chercher autre chose.
Si les 50k€ correspondent à 2 mois d'impayés, ça fait un TJ d'envion 1250€. En supposant que vos délais de paiement sont très longs et que ça correspond à 3 mois d'impayés, ça fait un TJ de minimum 830€.
Il y a quand même peu de profils qui peuvent facturer autant pour de la régie standard. Mais si c'est votre cas : tant mieux pour vous !
P.S. : avoir des gros impayés au forfait est plus probable mais cela n'est pas possible en portage salarial. Donc ça ne concerne pas la comparaison structure vs portage salarial.
Réponse postée 13 avril 2021 16:56
Je n'ai heureusement jamais eu ce genre de problèmes mais je ne peux qu'être d'accord avec Freelance91. Le nombre de freelances qui sont tombés sur des intermédiaires qui se font "justice eux-mêmes" n'est pas négligeable, même en comptant uniquement ceux qui remontent leurs déboires sur ce forum.Freelance91 a écrit :LoLda23ad a écrit : La France est encore un état de droit. Et dans un état de droit c'est aux juges décider des sanctions en cas de non respect des lois (s'il y a plainte). Ce n'est certainement pas à l'intermédiare de se faire justice lui même.
Un des meilleurs conseils que j'ai vu ici est de ne jamais accepter de signer des clauses clairement abusives. Comme par exemple lier le paiement des prestations avec la production de la fameuse attestation de vigilance (qu'on ne peut pas obtenir sans salarié...).
J'en ai vu pas mal qui ont signé ce genre de clauses en connaissance de cause en se disant que "de toutes façons, la clause est abusive, elle ne tiendra pas devant un juge".
Sauf qu'en pratique, aller devant un juge ça coûte de l'argent (il faut absolument un avocat) et beaucoup de temps. Et on peut avoir raison sur le fond mais perdre sur des questions de forme donc c'est loin d'être gagné à tous les coups.
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Réponse postée 30 mars 2021 16:19
Oui, il vaut mieux être clair sur son statut lors de la candidature si on veut éviter de perdre du temps.Freelance91 a écrit : Il vaut mieux avoir affaire à une agence qui vous dit NON dès le départ plutôt qu'une qui fera semblant de vous faire la visite tout en sachant pertinemment que votre dossier sera refusé.
Ceci dit, j'ai déjà eu une visite avec un agent qui m'a dit qu'un CDI était obligatoire. Et quand je lui ai demandé pourquoi il m'a demandé de venir alors que mon statut était clair, il m'a répondu une phrase magique :
"Vous savez je lis même plus les dossiers maintenant. Les gens qui sont pas en CDI n'envoient même plus de candidature ou font de fausses fiches de paie donc pourquoi perdre du temps."
Réponse postée 18 mars 2021 19:13
Entièrement d'accord. Je dirais que le plus gros avantage d'être freelance dans ce cas est de pouvoir choisir des formations et (jusqu'à un certain point) ses missions.__JJ__ a écrit : - Devenir freelance en tant que développeur informatique dans un grand groupe alors qu'on était déjà salarié dans ce même cadre ne changera pas grand chose au quotidien. Les ambiances seront les mêmes, les équipes et façons de travailler également... .
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Réponse postée 11 mars 2021 18:37
Personnellement j'ai commencé avec la solution 1 pour une EURL. Puis j'ai basculé sur la solution 2 en faisant un virement ponctuel à ma société suite à des retards de paiement sur ma première facturation.Olivier_M a écrit : Solution alternative 1 : vous mettez en capital ce qui est nécessaire pour que la société achète le matériel dont elle a besoin, paye ses frais de constitutions, son expert comptable…. Ca n'ira pas cherché bien loin. Vous conservez vos économies pour subvenir à vos besoins le temps que votre société encaisse ses premières factures.
Solution alternative 2 : vous mettez un capital peu élevé (cf. ci-dessus), voir minimal, et vous ouvrez un compte courant d'associé. Cela répond à votre besoin et à votre question : vous prêtez de l'argent à votre société, et vous pouvez le récupérer sans grande contrainte. A mon sens, cette solution est strictement équivalente à la précédente, sauf que vous allez générer des écritures comptables supplémentaires. Par ailleurs, un compte courant d'associé ne peut pas être déficitaire : vous prêtez de l'argent à la société, mais dans l'autre sens elle ne peut pas vous en prêter.
Pour info, mon manque de trésorerie était lié uniquement aux premières charges fixes (EC, prévoyance, etc.) et pas aux appels de cotisations. Comme l'a dit kzg, vous ne devriez pas avoir de problème de trésorerie pour payer vos charges sauf situations exceptionnelles. Par exemple, si vous avez un revenu élevé en 2021 puis très faible en 2022 et que vous ne demandez pas à revoir vos cotisations prévisionnelles à la baisse.
Je ne comprends pas ce qui vous paraît illégal. Et quel rapport avec l'investissement "dans commerce" ?TheresaGr3 a écrit : Vous devez comprendre que de telles actions ne sont pas tout à fait légales et que vous risquez d'être arrêté par le service des impôts, bien sûr cela dépend toujours du montant en question et plus il est, plus les risques sont importants, peut-être avez-vous pensé à investir dans commerce?
Réponse postée 21 février 2021 21:48
Je suis surpris. Souvent ceux qui essaient de passer en direct essaient de partager la commission de l'intermédiaire avec le client final. Comme ça le consultant facture plus cher et le client paie moins.kroval a écrit : Evidement, j'aimerai bien faire de même, mais je n'ai pas envie d'embêter mon client final avec cela.
Ceque j'aimerai faire est de payer l'ntermédiaire sa commission (dans mon cas 18*50€ soit environ 900€ mois) et passer en direct afin de gérer moi même ma relation avec mon client sans être pollué.
Mais là je ne comprends pas trop l'intérêt de passer en direct avec le client tout en continuant à payer la commission à l'intermédiaire. A quel genre de "pollution" avez-vous eu à faire avec cette SSII ?
Réponse postée 16 février 2021 19:36
Personnellement, j'ai connu deux sociétés (banque et grande distrib') qui payaient les journées de repos pour tous les prestas. Le fait que le presta soit salarié ou indépendant n'avait pas d'influence vu qu'il y avait toujours une SSII référencée entre le client et le presta._lael a écrit : Ca se saurait si le service achat des clients grands comptes "offraient" d'eux-même des jours de récup aux prestataires.
S'ils prennent des prestataires c'est pour la flexibilité, pas par bonté d'âme et encore moins pour se retrouver contraints aux mêmes règles qu'avec leurs salariés.
La SSII facturait les demi-journées ou journées de repos suite aux astreintes. Sinon, ces période de repos légales seraient à la charge de la SSII.
Donc, les clients préféraient payer ces jours de repos plutôt qu'avoir une SSII qui gonfle les tarifs de toutes les astreintes pour amortir.
Et en tant que freelance, j'ai déjà facturé ces jours de repos à l'intermédiaire vu qu'ils étaient refacturés au client.
Mais comme dit plus haut par beaucoup de personnes : pour les astreintes, il y a très peu de règles générales et encore moins pour les non-salariés.
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Réponse postée 16 février 2021 19:18
Quand on a trouvé la mission tout seul et qu'on a juste besoin d'une SSII pour le référencement, on connait souvent le TJM payé par le client.htnfr a écrit : Je suis d'accord avec ce qui a été dit, mais il faut quand même arriver à trouver la marge de l'ESN qui refuserait de nous donner dans la plupart des cas.
Mais dans le cas général, oui, on apprend souvent la marge de la SSI bien après le début de la mission. A la pause café ou via un document "budget 2021 final v3.xlsx" qui traîne sur le réseau...