Assurer des revenus lors des inter-contrats
mmokchah
bonjour,
le sujet d'assurer des revenus lors des inter-contrats est un sujet qui est plus ou moins récurrent (selon les profils/les technos/les périodes..) dans le parcours d'un indépendant.
à vos idées donc ! 🙂
pour ma part, je propose cette idée :
faire du support logiciel ( qui peut être progiciel/ERP/CRM...)
faire une étude/enquête préalable pour décider du 1 ou 2 logiciels max à supporter (là où il y a forte demande, autrement dit, logiciel à succès et où l'éditeur est submergé par la demande/bugs etc. remontés par ses clients)
assurer les deux volets : support fonctionnel et support technique
décider après étdue quel niveau de support à assurer (le bas ou le haut ou la totalité..)
aller plus loin par la suite, proposer des interfaces, de la migration, ... car une fois en contact avec le client, et la confiance est établi, d'autres affaires/projets peuvent voir le jour.
donc ceci concernant l'dée
concernant le côté opérationnel/faisabilité, les intéressés se réunissent pour mettre en place :
l'organisation
la démarche générale : il s'agit de travailler (et donc facturer) lors de son inter-contrat, autrement dit, c'est une activité d'appoint (de dépannage), car l'idée est que si l'activité n'est pas "énorme" et plein dans l'équipe sont dans un inter-contrat, est de partager l'activité et que chacun puisse facturer, ne serait-ce un jour par semaine, etc. mais en espère que l'activité sera "super énorme" car nous sommes pro, et nos tarifs sont étudiés et nos clients sont très contents de notre efficacité et qualité du travail 🙂
le plan d'action : prospection et recherche de marchés, processus métier à établir (déroulement d'une prestation de support), gestion des intervants, la facturation (clients ponctuels ou abonné,...)
voilà donc mon idée, à vos remarques/améliorations, etc. et autrement, proposez vos idées, plusieurs idées ça sera top, comme ça chacun trouvera/rejoindra l'idée/l'équipe qui lui correspond le plus.
au fait ça me fait penser aux lanceurs de projets open-source, c'est un bon modèle je pense, "l'idée est lancée par une ou plusieurs personnes, et puis les développeurs intéressés rejoignent la team"
mais là, ça ne sera pas que des développeurs, plusieurs profils peuvent rejoindre le groupe (et même nécessaire pour la réussite de la démarche), je pense aux profils "commerciaux indep" qui nous aiderons à prospecter et démarcher les clients, les profils fonctionnels purs (par exemple compta/finance/RH..). ça ne veut pas dire dispersion non plus, comme j'ai dit au début ça sera 1 ou 2 logiciel max à supporter (car il faut que notre service soit très bon, de qualité et rapide et donc commercialement moins cher que la concurrence)
bon dimanche
- Utilisateur supprimé
Salut et merci pour ce post.
Lorsque tu entres dans une entreprise, il y a :
L'onboarding (ce qui sous entend qu'il y a une barrière d'entrée à franchir)
la confiance (ça ne vient pas dans les 5 minutes après ton entrée. Il y a une période d'observation).
Les sprints, les projets (entrer au milieu d'un sprint de 3 semaines et repartir au milieu du suivant, c'est pas cool).
etc...
Tout ça pour dire qu'à chaque fois que j'ai embauché quelqu'un, il a fallu plusieurs jours pour qu'il deviennent opérationnel/rentable. Et son départ est toujours pénible.
Lors d'une reconduction, j'avais demandé à avoir un préavis de 3 jours avant de pouvoir switcher vers un nouveau client. (Pour pouvoir bénéficier d'une souplesse pour pouvoir me barrer.) Refusé immédiatement. Mon N+2 a préféré me reprendre pour 4 mois en doublon d'un mec que je remplaçais, plutôt qu'avoir un préavis de 3 jours. (80 jours avec un prix d'achat à 1100 euros, soit 88000€ quand même 🤑).
Si je reviens sur ce que tu dis dans ton post, ça sous-entendrait que tu fais une tâche suffisamment banale pour pouvoir entrer dans le dispositif au pied levé et pour pouvoir sortir du dispositif au pied levé. A part les vendeuses en boulangerie - et encore - c'est un mode de fonctionnement assez rare.
Par contre, tu as une assez bonne idée en disant "faire du dépannage". J'ai vu une boutique de micro-ordinateurs où les gens entraient avec des bécanes vieilles de 10 ans et le réparateur les remettaient en fonction. Ce qui m'a fasciné, c'est de voir de ordinateurs portables de 2 cm d'épaisseur. Ce qui m'a interrogé c'est la valeur ajoutée.
Le mec vient avec un HDD de 200 Go. ... Il repart avec un SDD de 500 Go pour un investissement de 30 euros et une heure de main d'œuvre à 40 euros. Bof, bof, bof.L'avantage du dépannage, c'est que chaque opération est courte. Donc, s'il s'agit d'un "terrain connu", comme la réparation de PC, c'est plutôt simple. S'il s'agit d'une assistance utilisateur, c'est nettement plus dur. S'il s'agit de s'intégrer dans un sprint, je pense que c'est quasiment impossible.
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Me concernant, je ne suis pas du tout dans ce modèle. A chaque période d'intercontrat, j'essaie de réévaluer mon positionnement. J'essaie d'aller faire mes armes sur les technos sur lesquelles je ne suis pas à l'aise. J'essaie de me faire un avis rétrospectif sur les technos que j'ai croisées sur la dernière mission, mais que je n'ai pas eu l'opportunité de travailler.
Si on généralise : augmenter la valeur négociable lors de mes périodes de contrats, plutôt que combler le trou financier lors de mes intercontrats.
mmokchah
Nombre de posts : 61Nombre de likes : 27Inscrit : 7 avril 2006merci pour ton retour
alors en effet il y a deux points :
il ne s'agit pas d'intégrer ni sprint projet, ni équipe client, je développe ci-dessous
quand j'ai dit "dépannage" ce n'est pas dans le sens activité (dépannage ordi, ...) mais plutôt dans le sens, le collègue qui est en inter-contrat et que ça devient lent, bosser dans le type d'activité dont je parle, ne doit pas être considéré comme "un avenir pro en soi" (car ce qu'on espère quand même est que chacun retrouve une mission au plutôt, etc.) et d'où le mot dépannage, dans le sens "il dépanne, ou il s'occuppe si tu préfères, dans l'attente d'une mission client" et d'ailleurs j'ai même parlé de comment se partager l'activité pour que chaque collègue en inter-contrat puisse facturer ne serait-ce un jour par semaine en attendant, etc.
alors pour le premier point, t'as tout a fait raison, il ne s'agit pas d'attérir 🙂 dans une équipe de support logiciel, si on ne le connait pas, et même très bien, donc tu vois, il ressemble ( et c'est même exactement) au "support" que tu achètes (ou pas) quand tu achètes une solution logicielle, évidemment c'est l'éditeur qui est le meilleur à choisir, mais en effet, ceux trop demandés/populaires (je pense à Sage, Cegid, sales force, .. mais à titre d'idée et non pas sûr que c'est eux les meilleurs pour l'idée dont je parle..), leur service support devient "souvent" lent à répondre, car débordé, et puis l'éditeur ne souhaite pas forcément augmenter l'équipe support à l'infini car d'une part la demande (des clients) reste malgré tout aléatoire (surtout que lui facture plein pot en tant qu'éditeur) et parfois a du mal à recruter.
donc il s'agit d'avoir une plateforme de test, pour reproduire le bug ou le disfonctionnement (maintenant avec le cloud c'est plus simple) et le solutionner pour le client. la reproduction du bug, tu le sais comme moi que c'est parfois impossible, auquel cas l'accès aux environnments (dev ou carrément prod) serait nécessaire.
ceci dit je n'ai pas dit que c'est l'idée du siècle 😋😊 mais voilà on en discute et on échange et d'autres idées apparaitrons
sinon pour revenir à ta démarche, je pensais pareil, jusqu'à que les périodes d'inter-contrat étaient courtes, mais là je te cache pas, que la période est dure et donc penser à un plan B, devient quasi nécessaire, mais en temps normal, en effet la période d'inter-contrat est celle où il faut augmenter "sa propre valeur ajoutée" suis d'accord, ça m'est même arrivé à engager des dépenses perso pour me former chez Orsys, Axway, etc. sur des domaines que je pensais porteurs etc. (mes investissement n'étaient pas toujours fructueux, mais bon, c'est un autre débat... 🙂 )
Utilisateur suppriméMerci pour ces précisions. Tu as raison : débattons-en.
Si on prend le cas de l'assistance d'un collègue, ça sous entend
un partage de la tâche
un partage de la rémunération.
Le code civil a bien prévu ça : ça s'appelle une association, une société, au sens premier du terme (cf: ordonnance de Moulins de 1566) . On peut choisir la forme d'association (au sens générique) :
Article 1832 - Code civil : La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter.
Article 1101 - Code civil : Le contrat est un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations.
Il y a plein de solutions afférentes : Contrat d'embauche conformément au code du travail, association conformément à la loi du 1er juillet 1901, etc....
Une fois qu'on a dit ça, on remonte sur le "partage de la tâche" et sur "le partage de la rémunération". Ben attends un peu.... relevons un peu la tête du guidon... donner des tâches contre une rémunération, c'est ce qu'un freelance appellerait une "mission", non ?
Ma question : En quoi ce dispositif se distinguerait d'une mission ? 🤔mmokchah
Nombre de posts : 61Nombre de likes : 27Inscrit : 7 avril 2006je t'en prie, merci pour ton intérêt et pour les références légales
alors oui pour la forme juridique c'est à voir en effet, j'ai pensé à un GIE aussi, mais en effet, ce volet sera débattu avec les intéressés, au cas où un groupe se forme autour de l'idée.. nous pourrons aussi avoir les conseil d'un EC, par exemple hmg (fidèle à ce forum 🙂)
la réponse est oui, il s'agit de mission en bon et due uniforme, la structure (associative comme tu dis, ou GIE ou autre) aura pignon sur rue, d'abord car le client, lui, il exige une structure claire (un nom, une marque, .. ) pour le rassurer, un groupe d'indeps sans structure ne rassure pas, et puis la structure en question (comme une entreprise) signe les contrats de supports avec les clients (soit un abonnement annuel de support, ou intervention à la demande, c'est plus cher pour le client etc.) et la même structure paye l'intervenant indep (l'un de nos collègues, s'il est compétent dans le domaine évidemment, et priorité à celui ou celle qui est en inter-contrat)
voilà, sachant que rien n'est tracé ni écrit, j'essaye de te donner une réponse mais c'est le groupe, s'il verra le jour, s'accordera sur toute la démarche de A à Z
mais franchement, nous en sommes, largement capables, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre, c'est grace à nous, indeps, que au moins 20% des activités IT tournent dans ce pays... (bon aller, 30% 😋😊)
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michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Ce type de projet a déjà été évoqué à plusieurs reprises sur le forum et l’idée revient de manière périodique. Dans un premier temps, il serait déjà intéressant de faire une recherche pour demander aux auteurs si l’idée s’est concrétisée, mais de mémoire il me semble qu’ils ont abandonné. Il y avait néanmoins des développements assez longs, donc la consultation des avis serait profitable pour se faire une idée.
Car cela sous-entend de disposer au minimum de deux compétences : 1) Savoir constituer une offre adaptée au marché potentiel 2) Savoir trouver des clients. Chacun de ces points est déjà un chantier lourd à mettre en œuvre à lui tout seul même en ayant recours à des spécialistes.
Si l’on y ajoute la mise en place d’une structure, que ce soit un GIE ou autre forme, à mon avis, on s’oriente vers un montage difficile à faire fonctionner car créer une synergie entre des compétences et des individualités est plus compliqué qu’il n’y parait.
Des structures sur ce modèle existent, mais personnellement je suis sceptique quant à la faisabilité et la viabilité à terme dans un contexte tel que décrit précédemment.
mmokchah
Nombre de posts : 61Nombre de likes : 27Inscrit : 7 avril 2006bonjour,
merci pour votre retour,
à vrai dire rien n'est facile dans notre domaine, et dans la vie en général, mais en effet c'est une question récurrente pour le statut d'indépendant.
c'est sûr qu'elle a été abordée plusieurs fois ici et ailleurs, demander aux auteurs précédents serait utile en effet, et je le ferai volontiers mais pas avant que je sache qu'il y a déjà ne serait-ce quelques intéressés "d'aujourd'hui", si vous voyez ce que je veux dire, autrement dit si elle n'intéresse que ma personne, c'est qu'elle n'est pas aussi intéressante que je l'imagine, car les auteurs en question ils donneront (pour ceux qui répondent) un retour sur ce qui est devenu leurs propositions, mais ce n'est pas forcément eux qui seraient prêts pour agir aujourd'hui ( notamment s'ils sont actuellment en mission, ou si l'idée dont je parle ne les correspond pas)
car à la base il s'agit d'une idée pour bouger/agir en groupe, au bénéficie de nous mêmes (si nous sommes en inter-contrat aujourd'hui) et restera utile pour ceux qui seraient en inter-contrat demain. Évidemment, comme expliqué plus haut, elle ne résoudra ni englobera tous les cas de figure d'inter-contrats, mais c'est une idée parmi d'autres pour pallier à ce risque récurrent de tomber en inter-contrat, qui parfois s'éternise, au bon vouloir du marché, inflation, guerres, etc. bref le risque du marché.
alors il y a la solution du retour au CDI, qui n'est pas la solution pour tous (âge, envie, ..) et surtout qu'elle bloque tout retour en arrière, du moins rapide, avec des démissions, paperasses, etc. c'est juste, "administrativement dramatique" ! ☺️ quand on sait déjà notre lot d'admin/compta etc. en tant qu'indep, alors effacer tout ça, aller en CDI, puis retour en indep, bref, "le massacre" ! 😋😊
pour les points 1 et 2 que vous évoquez, évidemment, on a rien sans rien et il faut se réunir, réfléchir, se partager les tâches et agir (et ça on sait faire, chacun dans son domaine), la structure peut (doit) avoir un permanent ou deux qui assure le commercial, la continuité, car un inter-contrat qui doit démarrer une mission dans une semaine, il faut bien passer les tâches/cases sur lesquelles ils bosse à quelqu'un d'autre (même si il peut les compléter lui même à distance, en travaux de weekend ou soir), juste les compléter, car une fois en mission, il n'aura plus affaire à la structure, car les inter-contrats doivent quand même être prioritaires, mais s'il n y a personne (tout le monde en mission ! et tant mieux !) et bien la structure peut faire appel à leurs services pour qu'elle continue à exister... bref, là je détaille déjà ! alors que c'est juste ma propre vision des choses, car ça sera aux intéressés de définir et détailler tout ça..
pour les synergies et individualités, oui c'est un sujet, un gros sujet même, mais on espère instaurer un climat d'abord de solidarité, ça sera "notre" structure pour le "bénéficie" de tous, et celui ou celle qui casse l'ambiance, on ne fera tout simplement, plus appel à lui ou à elle.. vous savez, c'est comme chez un client, un indep qui "pose problème", pro ou relationnel, le client ne le reprendra plus, voire même (et nous l'avons tous vu), le client arrête tout simplement sa mission en cours de route...
après, vous êtes sceptique, je peux le comprendre, mais au delà de la forme et du concept, car comme indiqué ci-haut il en faut plusieurs, l'essentiel reste quand même de prévoir un plan B pour pallier à ce risque de marché, qui peut survenir à un moment ou un autre dans notre parcours d'indep.
voilà,
bon 1er mai à vous et à tous les indeps 🙂