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Comment commission exhorbitante ..
lbrun791
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lbrun791
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22 juillet 2008
Bonjour,
Je suis prestataire de Services Informatiques indépendant.
En 2008, J'étais en mission chez un client final par le biais de deux intermédiaires : une grosse SSII référencée chez le client et une autre SSII qui était mon interlocuteur et avec laquelle j'étais en contrat.
J'avais bien entendu avec cette dernière SSII une clause de non concurrence de 12 mois assortie d'une amende de 20000€ si je ne respectais pas cette clause.
Fin 2008, le client final décide de mettre fin à cette mission : le contrat s'arrête normalement.
Il y a quelque jours, le client final me rappelle directement pour me proposer de me ré engager : je précise que c'est pour un autre service , un autre type d'activité et que c'est le client qui m'a appelé directement.
Etant par nature assez respectueux de mes engagements, j'informe mes deux anciennes SSII que le client veut à nouveau travailler avec moi et leur propose de contractualiser à nouveau même si cela doit ma coûter un peu cher (2 intermédaires)
Le problème : le tarif qui m'est proposé par les SSII est en deçà de celui que je demande et en gros je dois m'en satisfaire sinon l'affaire se fera avec quelqu'un de moins exigeant que moi ce qui est un comble alors que c'est moi qui apporte l'affaire dans le cas présent : le client final qui ne souhaite pas que je sois lésé dans cette affaire m'a fait part de son tarif et là j'ai fait un bond : la part des intermédiaires représenterait 72% de mon prix de vente à moi ce que je trouve proprement honteux... en fait le problème vient essentiellement de la SSII référencée qui prend 50 % : c'était déjà comme cela en 2008 sauf qu'à cette époque je ne connaissais pas le tarif final client.
Le problème me semble insoluble : le client ne peut travailler directement avec moi et si je met une autre SSII référencée dans la course, je devrais payer un dédit énorme aux deux autres SSII et je crains que tout ce battage ne finisse par lasser le client final.
Je me refuse pour le moment à informer le client final du problème de façon à ce qu'il fasse pression par la SSII référencée mais j'ai beau chercher je ne vois pas d'autre alternative : il m'est impossible, voir interdit de communiquer avec le SSII référencée pour tenter de la faire infléchir : c'est de toute façon c'est une structure internationale qui est bien connue pour être inflexible aux arguments de ses sous-traitants.
Quel recours ais-je pour imposer que l'on revienne dans la norme et que tout le monde y trouve son compte ? un service juridique pourrait-il m'aider ? si je portais l'affaire au Tribunal en exigeant des arriérés sur 2008 pourrais-je avoir gain de cause ?
Une dernière question .. Le client me demande de débuter dès lundi prochain : quel risque j'encourre si je débute lundi sans que tous les contrats ne soient figés ?
Merci pour vos réponses et suggestions.
Je suis prestataire de Services Informatiques indépendant.
En 2008, J'étais en mission chez un client final par le biais de deux intermédiaires : une grosse SSII référencée chez le client et une autre SSII qui était mon interlocuteur et avec laquelle j'étais en contrat.
J'avais bien entendu avec cette dernière SSII une clause de non concurrence de 12 mois assortie d'une amende de 20000€ si je ne respectais pas cette clause.
Fin 2008, le client final décide de mettre fin à cette mission : le contrat s'arrête normalement.
Il y a quelque jours, le client final me rappelle directement pour me proposer de me ré engager : je précise que c'est pour un autre service , un autre type d'activité et que c'est le client qui m'a appelé directement.
Etant par nature assez respectueux de mes engagements, j'informe mes deux anciennes SSII que le client veut à nouveau travailler avec moi et leur propose de contractualiser à nouveau même si cela doit ma coûter un peu cher (2 intermédaires)
Le problème : le tarif qui m'est proposé par les SSII est en deçà de celui que je demande et en gros je dois m'en satisfaire sinon l'affaire se fera avec quelqu'un de moins exigeant que moi ce qui est un comble alors que c'est moi qui apporte l'affaire dans le cas présent : le client final qui ne souhaite pas que je sois lésé dans cette affaire m'a fait part de son tarif et là j'ai fait un bond : la part des intermédiaires représenterait 72% de mon prix de vente à moi ce que je trouve proprement honteux... en fait le problème vient essentiellement de la SSII référencée qui prend 50 % : c'était déjà comme cela en 2008 sauf qu'à cette époque je ne connaissais pas le tarif final client.
Le problème me semble insoluble : le client ne peut travailler directement avec moi et si je met une autre SSII référencée dans la course, je devrais payer un dédit énorme aux deux autres SSII et je crains que tout ce battage ne finisse par lasser le client final.
Je me refuse pour le moment à informer le client final du problème de façon à ce qu'il fasse pression par la SSII référencée mais j'ai beau chercher je ne vois pas d'autre alternative : il m'est impossible, voir interdit de communiquer avec le SSII référencée pour tenter de la faire infléchir : c'est de toute façon c'est une structure internationale qui est bien connue pour être inflexible aux arguments de ses sous-traitants.
Quel recours ais-je pour imposer que l'on revienne dans la norme et que tout le monde y trouve son compte ? un service juridique pourrait-il m'aider ? si je portais l'affaire au Tribunal en exigeant des arriérés sur 2008 pourrais-je avoir gain de cause ?
Une dernière question .. Le client me demande de débuter dès lundi prochain : quel risque j'encourre si je débute lundi sans que tous les contrats ne soient figés ?
Merci pour vos réponses et suggestions.
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Rodney
Nombre de posts : 85Nombre de likes : 0Inscrit : 16 avril 2008A priori, dès qu'un intermediaire ou une SSII vous a trouver un client, vous ne pourrez plus traiter en directe avec ce client ou être embaucher par ce dernier sauf accord avec l'intermediaire, même pour une mission différente et même si c'est le client qui vous appel. (c'est points la sont rarement oubliés dans le contrat).
En fonction de votre situation, vous pourriez répondre par mail au client en copie les intermediaires que vous remerciez le client de souhaiter a nouveau faire appel a vos services, mais que votre tarif c'est ... et que c'est ce qu'il vous faut pour exercer votre activité profitez en pour indiquer que vous êtes disposé a reprendre dès que les contrats sont signés. Si le client a choisi de référencer des requins, c'est le problème du client.
Si vous perdez la mission, vous restez aux yeux du clients quelqu'un qui a bien travaillé et qui est réglo.
Un bon client mettrait la pression sur les intermédiaires et s'il devait prendre quelqu'un d'autre, pourquoi passerait-il a nouveau par ces SSII?
Cordialement, -
rzeitoun
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 7 janvier 2009Désolé, mais on en revient toujours au même problème. Celui des régles de la sous-traitance et de la transparence.
Dans votre cas, le client final verrait qu'il se fait "prélever" + de 70% sur le tarif de sa presta.
Si transparence, il y avait:
Le client final prendrait enfin conscience que les SSII exagérent !!!
Les indépendants pourraient mieux négocier leur tarif
Comment faire ? On en a parlé plusieurs fois. Je suis persuadé qu'il faudrait un texte de loi qui permet d'encadrer ce type de sous-traitance.
De même pour la clause de non-concurrence.
Mais savez-vous que pour qu'une clause de non concurrence soit vraiment opposable, il faut qu'elle comporte une indemmnité sinon c'est purement et simplement une interdiction de travailler .... -
Calimero
Nombre de posts : 3610Nombre de likes : 0Inscrit : 1 octobre 2008
1/ Tu annonces ton tarif au client. Il se rendra bien compte de combien il perd en route. Et si 72% du prix final dégagent, on peut espérer une certaine prise de conscience.rzeitoun a écrit : Comment faire ? On en a parlé plusieurs fois. Je suis persuadé qu'il faudrait un texte de loi qui permet d'encadrer ce type de sous-traitance.
De même pour la clause de non-concurrence.
2/ Tu es dans des relations entre professionnels avec des possibilités contractuelles fortes. Des clauses, ca se négocie. Et si l'intermédiaire refuse une modification ou une suppression de certaines clauses, libre à toi de ne pas signer.
A titre perso j'ai une clause de non-concurrence dissuasive sur un an. Ca me choque pas et de toute façon j'envisage rien à terme avec le client final actuel. Par contre il est évident que si je repasse avec la SSII (avec qui j'ai pas de problèmes) sur une mission que j'apporte, la marge sera pas la même et il n'y aura pas de clause de non-concurrence.
C'est évident qu'une bonne partie des intermédiaires sont des parasites inutiles. Maintenant il faut se réveiller: on n'est pas salariés ! On ne peut pas avoir les avantages (taux journalier supérieur à un salarié) sans toutes les obligations qui vont avec (risque accru, responsabilité étendue, renoncement au confort du salariat).
Ca c'est pour un salarié, dans le cadre du code du travail.rzeitoun a écrit : Mais savez-vous que pour qu'une clause de non concurrence soit vraiment opposable, il faut qu'elle comporte une indemmnité sinon c'est purement et simplement une interdiction de travailler ....
Ca ne nous concerne pas nous, professionnels. Donc une clause imposant le versement de X milliers d'€uros ou d'une (fort) pourcentage en cas de non-respect est a priori tout à fait possible. -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008Merci pour vos réponses que je n'espérais pas aussi nombreuses.
Je vois que le problème est récurrent et que c'est un peu la guerre du pôt de terre contre le pôt de fer.
Quelques précisions : le client est au courant de mon prix et du % des commissions.. cela ne le gêne pas trop.. tant qu'il a le budget pour, il paie et derrière il se moque de qui touche .. le problème c'est que le tarif client est complètement déphasé par rappart à ce qui se pratique communément et que cela risque de me porter préjudice à terme (je m'explique mieux pourquoi maintenant, je suis sorti en plein milieu de projet à la fin 2008..)
Même avec ces commissions, cette mission reste attrayante pour moi (boulot sympa, frais minimums, environnement connu, contexte économqie difficile, etc) .. donc je vais la prendre cette mission provisoirement au tarif imposé en attendant mieux .. De toute façon je n'accepterai pas longtemps d'être considéré comme une vache à lait ..qui plus est, quand c'est moi qui fais tout le boulot !! -
titofcasa
Nombre de posts : 109Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mars 2007😲
72%...mais il doit vous rester des chips !?
comment on peut vouloir faire preuve de la moindre honnêteté face à des sagouins pareils ?
Si vous apportez l'affaire à une autre SSII référencée et sous-traitez avec elle, vous pourriez récuperer 60% de marge...
selon le tarif et la durée de la mission, il faudra mettre balance la marge supp pour vous avec les 20K€ que vous risqueriez de devoir payer -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008Bonjour,
Une précision importante : je me suis mal exprimé : En fait c'est 72% de mon prix à moi et en réalité 42% du prix de vente final client : en parcourant les forums, je vois qu'on se rapproche de la normalité avec deux intermédiaires mais cela reste cher quand même..
Peut-être qu'effectivement mettre une autres SSII dans le coup, permettrait d'assainir la situation.. je vais voir ce qu'on me demande de payer sachant que les 20 k € réprésentent le max à payer contractuellement.
Je crains quand même que mettre une autre SSII référencéne dans la coup soit très mal perçu par les requins et comme ils me doivent encore de l'argent, ils ne se priveront pas de ce moyen de pression . -
gui34
Nombre de posts : 79Nombre de likes : 0Inscrit : 4 décembre 2008Il m'est arrivé une mésaventure presque identique il y a quelques temps lorsque je recherchais activement une mission. Recommandé par le client final, je contacte la SS2I référencée pour négocier les modalités du contrat. A l'arrivée, le client final me rappelle la semaine suivante en me qualifiant de "voleur" compte tenu de mes prétentions tarifaires. Je passe les détails mais pour un poste d'admin unix sur lequel je demandais 500/j ( frais de dép inclus en province ), la SS2I me facturait plus du double ! A l'arrivée, non seulement je n'ai pas eu la mission mais en plus, je me suis fait griller chez un grand compte de province. Tout ça pour qu'une SS2I que je ne nommerai pas mais qui commence par B, fini par L et comporte 4 lettres, assure sa main mise sur le business. Je trouve cela scandaleux et complétement révoltant. Une des nombreuses dérives des appels d'offres, qui sont dans le cas d'indeps, une ineptie à mon sens. -
rzeitoun
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 7 janvier 2009Encore une preuve de plus qu'il faudra absolument établir des règles concernant la sous-traitance dans notre secteur.
On parle énormément de moralité avec la crise financière actuelle mais je crains bien que cela ne soit que du vent et que les pratiques ne changeront absolument pas.
Aujourd'hui les SSII affirment que les tarifs ont beaucoup baissé: c'est vrai mais jusqu'à quel point 10-20-30 % ???
Nous les principaux interessés, nous ne le savons pas précisément.
En fait cette opacité arrange bien les SSII référencées qui en profitent pour récupérer de la marge sur notre dos en nous faisant croire que c'est le client qui décide.
Concernant votre cas avec B**L, cela ne m'étonne pas (et encore vous n'aviez qu'un seul intermédiaire !!!) -
François1
Nombre de posts : 2527Nombre de likes : 10Inscrit : 4 avril 2008Bonjour,
À vouloir à tout prix des règles, ce qui vous pend au nez c'est le retour à la case départ: obligation pour les SSII d'établir des contrats de travail et non des contrats de sous-traitance (quelquefois limites...).
Je suis 100% d'accord avec Caliméro, l'indépendance se paye. Il faut une bonne pugnacité commerciale, de la pertinence, de la stratégie, savoir se battre sur tous les fronts, voire choisir ses clients. Bref, tout ce qui distingue le travail du chef d'entreprise de celui de l'employé salarié.
Cordialement
--
FrançoisFrançois -
gui34
Nombre de posts : 79Nombre de likes : 0Inscrit : 4 décembre 2008OK avec tout ça, dans la mesure où tout le monde "joue" le jeu.
Ca ne me pose pas de problème de passer par un intermédiaire pour travailler. Mais si celui ci plombe le business délibérément, là, pas d'accord. D'autant plus que je n'avais aucune chance de pouvoir le contrer et renverser la situation en ma faveur sur ce contrat.
Les appels d'offres ne nous sont pas accessibles parce qu'ils sont "orientés" et très limitatifs, notamment sur le pourcentage du CA à faire avec le client. Seuls des SS2I ayant pignon sur rue peuvent postuler. Et ensuite, c'est un choix entre peste et choléra, puisque quelquesoit le gagnant, l'indep sera dans la majorité des cas traité de cette façon. On ne parle pas là de compétences commerciales, de négociation, de stratégie ou de quoique ce soit, on parle juste du pot de fer qui empêche délibérément le pot de terre de travailler.
Ce sont ces pratiques qui ne sont pas "justes" et, je ne remets pas en cause l'existence de l'intermédiaire, qui peut dans certains cas se révéler un véritable partenaire pour l'indep.
Personne ne demande de règle je pense, à mon sens, et au risque de passer pour un idiot, que les contrats de sous traitance devraient être négociés et signés à 3 en présence de tous les intervenants : l'indep qui réalisera, l'intermédiaire et le client. Au moins, tout serait extrêmement clair pour tout le monde. -
fproudho
Nombre de posts : 316Nombre de likes : 0Inscrit : 13 juillet 2007
c'est clair, mais qu'est-ce qui vous a bien pris de mettre le nez dans le plat en allant informer vos précédentes SSII !!!François1 a écrit : À vouloir à tout prix des règles, ce qui vous pend au nez c'est le retour à la case départ: obligation pour les SSII d'établir des contrats de travail et non des contrats de sous-traitance (quelquefois limites...).
Je suis 100% d'accord avec Caliméro, l'indépendance se paye. Il faut une bonne pugnacité commerciale, de la pertinence, de la stratégie, savoir se battre sur tous les fronts, voire choisir ses clients. Bref, tout ce qui distingue le travail du chef d'entreprise de celui de l'employé salarié.
vous aimez vous faire fis.ter ou quoi ?
maintenant vous êtes obligé de passer par elles à nouveau...
Ce que vous pouvez négocier c'est la rétrocession. Puisque d'une certaine façon c'est vous qui avez trouvé la mission, réduisez la marge de chacun.
Mais franchement vous avez demandé le fouet pour vous faire battre ! -
Calimero
Nombre de posts : 3610Nombre de likes : 0Inscrit : 1 octobre 2008
C'était la seule SSII référencée par le client ?gui34 a écrit : OK avec tout ça, dans la mesure où tout le monde "joue" le jeu.
Ca ne me pose pas de problème de passer par un intermédiaire pour travailler. Mais si celui ci plombe le business délibérément, là, pas d'accord. D'autant plus que je n'avais aucune chance de pouvoir le contrer et renverser la situation en ma faveur sur ce contrat.
Tu avais laissé la SSII négocier son tarif / te "présenter" après avoir eu un contact client? Pourquoi n'avoir pas négocié le tarif final client en laissant la marge de 20% habituelle, puis ensuite démarcher les SSII en leur laissant une marge sur ce tarif final client ?
Enfin bon, en partageant nos expériences on pourra plus facilement se prémunir face à certains comportements. -
rzeitoun
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 7 janvier 2009
Désolé, mais on se comprend pas. Par règles, j'entends des règles de sous-traitance concernant la transparence de tous les intermédiaires.François1 a écrit : Bonjour,
À vouloir à tout prix des règles, ce qui vous pend au nez c'est le retour à la case départ: obligation pour les SSII d'établir des contrats de travail et non des contrats de sous-traitance (quelquefois limites...).
Je suis 100% d'accord avec Caliméro, l'indépendance se paye. Il faut une bonne pugnacité commerciale, de la pertinence, de la stratégie, savoir se battre sur tous les fronts, voire choisir ses clients. Bref, tout ce qui distingue le travail du chef d'entreprise de celui de l'employé salarié.
C'est tout.
Et dans votre cas, il se peut que B**L a volontairement plombé votre tarif pour proposer un de ses profils en intercontrat. -
gui34
Nombre de posts : 79Nombre de likes : 0Inscrit : 4 décembre 2008En fait, la responsable du service chez le client m'a appelé parce qu'on a longuement travaillé ensemble à une époque. Elle me parle du job, et on se met d'accord ensemble sur le bon tarif à appliquer et me donne le contact de la SS2I référencée en n°1. Je contacte et eux me positionnent au double de tarif en prétextant que je demandais très cher.
Au final, je n'ai pas eu le contrat ( 36 mois à 500/j, les boules... ), la mission est sortie dans le cadre de l'appel d'offre et la société référencée l'a de toute façon décrochée...
J'ai la chance d'avoir rebondi ensuite avec un intermédiaire extrêmement correct, mais je pense néanmoins que la discussion du contrat devrait inclure tous les intervenants. -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008La seule façon de s'en sortir c'est de jouer franc jeu avec le client final quand on l'a dans le poche de façon à ce qu'il fasse presssion sur la SSII en la menaçant si nécessaire .. c'est la seule méthode qui puisse marcher.. dommage qu'il faille en arriver à ce genre d'extrémités mais certains intermédiaires n'ont absolument aucun scrupules.. moi en ce qui me concerne c'est avec une SSII qui commence par un I et finit par un M en trois lettre que j'ai un problème aujourd'hui.. et j'attends toujours qu'elle veuille bien me donner mon tarif et mon contrat.. alors que je sais que le client final est d'accord avec le tarif qu'elle a demandé.. je la vois bien me raconter des bobards en me disant que le client final à baissé ses tarifs histire que je baisse les miens.. -
titofcasa
Nombre de posts : 109Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mars 2007faut toujours être sur ses gardes avec nos chères ssii
oui le relationnel avec le client est primordial mais pour se prémunir de tout coup tordu, l'idéal est de tenir son client par les co****es (se rendre "indispensable"), ça te prémunira efficacement lors des renouvellements par exemple :
"au sujet du prolongement de Mr X, je vous propose plutôt Mr Y qui est 20% cher et expert blablabla.." -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008Bonjour,
Je m'étais laissé dire qu'une clause de non concurrence pour être valable devait être assortie d'un dédomagement.
Pensez-vous que le fait qu'une SSII traine pour produire un contrat alors que le prestataire est en mission depuis plusieurs jours, soit un argument suffisant pour justifier l'éviction de cette SSII au profit d'une autre SSII référencée plus réactive et plus honnête.
Quelqu'un à t-il les coordonnées ou site de juristes pouvant répondre précisément à ce genre de questions ? -
gui34
Nombre de posts : 79Nombre de likes : 0Inscrit : 4 décembre 2008Je ne suis pas juriste mais d'expérience, le client se fiche pas mal de savoir si tout est en règle sur une partie qui ne le concerne pas.
Maintenant, si le freelance est suffisamment connu et impliqué chez le client final, remonter une info de pb de contrat de travail peut valoir à la SS2I une petite réprimande. Mais à mon avis, ça ne va pas plus loin, d'autant plus si la SS2I en question est référencée. -
Calimero
Nombre de posts : 3610Nombre de likes : 0Inscrit : 1 octobre 2008
Ca c'est pour un salarié. Ce qui n'est pas notre cas.lbrun791 a écrit : Je m'étais laissé dire qu'une clause de non concurrence pour être valable devait être assortie d'un dédomagement.
Exit le Code du Travail.
Bonjour le Code du Commerce. -
fproudho
Nombre de posts : 316Nombre de likes : 0Inscrit : 13 juillet 2007J'aimerais quand même bien avoir l'avis d'un avocat quand il s'agit de sous-traitance en cascade.
Est-ce que la clause ne s'applique qu'au n+1 ou à toute la chaine.
On invoque souvent sur ce forum la clause de non concurrence, mais j'aimerais bien savoir quel est le vrai risque.
Souvent les SSII sont aussi hors la loi car le client final impose de connaitre si le prestataire est sous-traitant ou non. Dans la grande majorité des cas, la sous-traitance n'est pas dite au client final !
Ca se trouve on s'embarrasse de scrupules qui n'ont pas lieu d'être.
De toute façon, comme il a été dit, c'est en étant indispensable au client que l'on met toutes les chances de son coté. -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008
Cela dépend du degré d'implication du client.. j'ai en face de moi aujourd'hui un client, ancien indépendant, qui est au courant des problèmes de ce genre et qui ne se fera pas prier pour taper sur un intermédiaire verreux, si je lui demande mais j'aimerais éviter d'en arriver là. .. pourtant on y va tout droit ..gui34 a écrit : Je ne suis pas juriste mais d'expérience, le client se fiche pas mal de savoir si tout est en règle sur une partie qui ne le concerne pas.
Maintenant, si le freelance est suffisamment connu et impliqué chez le client final, remonter une info de pb de contrat de travail peut valoir à la SS2I une petite réprimande. Mais à mon avis, ça ne va pas plus loin, d'autant plus si la SS2I en question est référencée. -
lbrun791
Nombre de posts : 48Nombre de likes : 0Inscrit : 22 juillet 2008
Pas si sûr : récemment j'ai été sorti parceque le grand chef client estimait que ce n'était pas normal qu'un "externe" tienne la barraque. résultat : 3 mois de transfert de compétence à des internes et une sortie à la clé.. au grand malheur de mon petit chef client .. chaque cas est particulier..fproudho a écrit :
De toute façon, comme il a été dit, c'est en étant indispensable au client que l'on met toutes les chances de son coté. -
François1
Nombre de posts : 2527Nombre de likes : 10Inscrit : 4 avril 2008
Le vrai risque est de ne pas respecter un contrat commercial. Des clauses de toutes natures existent entre entreprises:fproudho a écrit : On invoque souvent sur ce forum la clause de non concurrence, mais j'aimerais bien savoir quel est le vrai risque.
- un industriel demandera à son sous-traitant fabricant de machines spéciales une non-concurrence pendant une période donnée (ça se monnaye),
- d'autres demanderont l'exclusivité d'une prestation (ça aussi, ça se vend très cher),
- dans d'autres cas ce seront des garanties, une obligation de moyens, un engagement des résultats, des pénalités de retard, une traçabilité,...
Je ne connais pas de meilleur moyen de contourner une clause que de refuser qu'elle soit inscrite dans un contrat.
Les seules clauses qui ne sont pas valables sont celles qui sortent du cadre de la loi. Demander à un fournisseur son exclusivité n'est pas illégal. Par contre, là ou je vous rejoins, c'est que ça n'est pas forcément inutile de faire lire - voire rédiger - un contrat commercial par un cabinet de juristes. C'est ce que font d'ailleurs les SSII...
Cordialement
--
FrançoisFrançois