Comment être référencé chez une ESN

Bonsoir,

Il n'y a pas de référencement à proprement parlé chez les ESN.
Beaucoup vont enregistrer votre CV, mais malheureusement, j'ai pu constater qu'il n'y avait que très rarement de rappels passer quelques semaines (jours). Il faut les relancer régulièrement pour leur rappeler que vous êtes là et près à bosser pour eux.

En ce qui concerne le réseau, c'est effectivement très important, et LinkedIn reste une source importante de contacts.

Multiplié votre visibilité sur les sites de CV (ici, monster, crème de la crème, freelance Republik, Malt ...) permet aussi aux ESN de vous trouver pour leurs besoins.
Il faut également voir votre positionnement et votre TJM. Sont-ils bien en adéquation avec le marché ?
Et le marché est-il porteur ? S'il y a une offre pour 10 consultants, ça peut être compliqué.
Qu'est-ce qui vous fait sortir du lot ? Est-ce que vous le mettez bien en avant ?

Je vous donne quelques axes de réflexions, en dehors de votre contexte personnel que je ne connais pas.

Vous avez raison sur le fait que ce qui vous permettra de trouver une mission sera votre réseau. Et cela passe par des contacts noués avec des ESN.

La difficulté dans votre cas c'est que vous avez commencé par vous lancer sans réel réseau et sans savoir visiblement à ce moment là son importance. Ne comptez pas seulement sur la réponse aux candidatures sur ce site, qui représente une faible part des opportunités ... et pas toujours les plus directes.

Comme toujours, j'aime comprendre le contexte, qui est primordial. Vous dites ne pas vouloir retourner en CDI. Qu'est-ce qui vous déplaît ? Ou dit autrement, qu'est-ce qui a motivé votre passage en freelance ? Votre dernier CDI s'est peut-être mal passé ? Est-ce cela qui a fait que vous avez souhaiter faire un break avant de vous mettre en recherche ?

Concernant le réseau, je dirais qu'il se crée au fur et à mesure de vos différentes expériences, salariées ou en prestation. Je comprends votre découragement et j'espère que cette nouvelle année va vous donner un nouvel élan car ... il va falloir poursuivre et même accentuer vos efforts ... en étant vraiment actif. Quand vous dites "J'ai essayé de contacter quelques connaissances… on verra ce que ça donne", ça donne l'impression que vous posez des lignes et attendez que ça morde. Il va falloir cibler ce que vous voulez, qui vous voulez solliciter et ... appâter.

Passez en revue les offres d'emploi, voyez celles qui retiennent votre attention et si vous pouvez répondre en totalité ou en partie, pour vous positionner, même si une offre n'est pas spécifiquement proposée en freelance. Identifiez les besoins.

Pour les ESN, il y en a sans doute de nombreuses là où vous êtes. Les connaissez-vous ? Certaines sont-elles spécialisées sur des domaines qui vous plaisent ? Connaissez-vous des personnes qui travaillent dans ces ESN ? Cela peut faciliter. Dans tous les cas, trouvez la personne à contacter ou répondez aux offres des ESN. Si ça leur permet de proposer une candidature à un client et qu'elles n'ont pas les ressources en interne, elles préfèreront travailler avec un freelance que laisser passer une opportunité.

Merci pour vos retours, lors de ma dernière expérience, j'ai pu constitué un bon réseau pro. Mais je vous avoue ne pas savoir comment approcher ce réseau. J'ai contacté quelques-uns, j'ai fait hier un poste sur Linked'In, j'ai même eu il y a quelque temps via une amie le contact d'un gérant d'une ESN... Mais rien pour le moment (la fin d'année n'aide pas non plus).

Concernant le salariat, c'est vraiment un plan B pour moi, en effet, mon expérience en CDI s'est mal passée. Mais globalement je ne me vois pas dans ce type de fonctionnement. La flexibilité qu'offre le Freelance me plait assez bien et l'idée de base qui m'a attiré vers le freelance, c'était plutôt le contexte de la covid et la démocratisation du remote.
La raison de base était que je ne me voyais plus vivre sur Paris et même en France et donc je voulais partir m'installer à l'étranger et donc freelance + full remote me donnait théoriquement la possibilité d'être libre de m'installer où je veux et bien gagner ma vie.
Mais la réalité a été autre : quasiment pas d'offre en remote.
Maintenant je souhaite quand même faire du freelance même depuis Paris et partir à l'étranger après.
Mais là je ne trouve quasiment rien, j'ai une piste, mais comme j'ai dit la fin d'année n'aide pas.
Concernèrent mon TJM. Je suis à 400 euros, et j'ai eu un retour d'une ESN que mon taux est très correct.

Bonjour
400 dans quelle ville ? Et combien d'années d'XP ?

machahine a écrit : Merci pour vos retours, lors de ma dernière expérience, j'ai pu constitué un bon réseau pro. Mais je vous avoue ne pas savoir comment approcher ce réseau. J'ai contacté quelques-uns, j'ai fait hier un poste sur Linked'In, j'ai même eu il y a quelque temps via une amie le contact d'un gérant d'une ESN... Mais rien pour le moment (la fin d'année n'aide pas non plus).

Concernant le salariat, c'est vraiment un plan B pour moi, en effet, mon expérience en CDI s'est mal passée. Mais globalement je ne me vois pas dans ce type de fonctionnement. La flexibilité qu'offre le Freelance me plait assez bien et l'idée de base qui m'a attiré vers le freelance, c'était plutôt le contexte de la covid et la démocratisation du remote.
La raison de base était que je ne me voyais plus vivre sur Paris et même en France et donc je voulais partir m'installer à l'étranger et donc freelance + full remote me donnait théoriquement la possibilité d'être libre de m'installer où je veux et bien gagner ma vie.
Mais la réalité a été autre : quasiment pas d'offre en remote.
Maintenant je souhaite quand même faire du freelance même depuis Paris et partir à l'étranger après.
Mais là je ne trouve quasiment rien, j'ai une piste, mais comme j'ai dit la fin d'année n'aide pas.
Concernèrent mon TJM. Je suis à 400 euros, et j'ai eu un retour d'une ESN que mon taux est très correct.

400 € à Paris ? Ca me semble bas... Pour le full remote j'ai trouvé mais exclusivement avec des boites étrangères et j'ai eu ma seconde mission en full remote (donc j'avais moins d'1 an d'expérience en presta). Trouvé via mon réseau LinkedIn, la situation sanitaire a bien aidé aussi.

On le répète souvent ici,il est préférable de ne créer son entreprise que lorsqu'on a une mission,ça évite des frais inutiles.
Concernant le remote,vous avez bien plus de chances d'en avoir si vous êtes salarié grace aux accords d'entreprise qu'en étant prestataire où ça ne repose que sur la négo.
Enfin les missions de cdp digital ou de CRM manager n'ont clairement pas le vent en poupe...A la rigueur CRM manager en tant que salarié mais comme prestataire,vous ne trouverez pas grand chose.Et 400€,c'est vraiment très faible surtout si vous êtes en RP,un TJM trop bas n'est pas crédible,ça ne m'etonne pas que les ESN vous disent que votre tarif est très correct 🙂

400 euros pour des missions longues et 450 euros missions courtes. C'est bas ? Je n'ai que 4 ans d'expériences.
Je suis à Paris

En effet, le Full-remote est beaucoup plus démocratisé à l'étranger et donc j'ai essayé de postuler à certaines offres à l'UK et ailleurs en Europe, via Upwork aussi. Mais pas de retour.
J'ai eu un retour pour une boite à Bruxelles via LinkedIn, mais après l'entretien plus aucun retour (mais c'est un mal pour un bien, je n'étais pas convaincu du poste)

Steph12 a écrit : On le répète souvent ici,il est préférable de ne créer son entreprise que lorsqu'on a une mission,ça évite des frais inutiles.
Concernant le remote,vous avez bien plus de chances d'en avoir si vous êtes salarié grace aux accords d'entreprise qu'en étant prestataire où ça ne repose que sur la négo.
Enfin les missions de cdp digital ou de CRM manager n'ont clairement pas le vent en poupe...A la rigueur CRM manager en tant que salarié mais comme prestataire,vous ne trouverez pas grand chose.Et 400€,c'est vraiment très faible surtout si vous êtes en RP,un TJM trop bas n'est pas crédible,ça ne m'etonne pas que les ESN vous disent que votre tarif est très correct :)

Quand j'ai eu l'idée de faire du Freelance tous ces postes étaient en poupe à mon étonnement en un an ça a totalement changé ! Malheureusement, revenir en CDI à Paris, c'est vraiment quelque chose que je souhaite éviter voir ne même pas y penser. Je préfère à la limite partir au Canada ou en Suisse. Mais encore aucun de ces plans ne m'arrangent 🙁

400€ pour un Chef de projet digital sur Paris avec 4 ans d'XP, c'est très faible.
Il faudrait plus partir sur du 500/550. Ca me paraitrait plus crédible.

A noter que la période des vacances de Noël est clairement une période creuse. Tout le monde a autre chose en tête que recruter.
Il suffit de voir le nombre d'offre sur ce site qui est passé de près de 10 000 mi-décembre à 8320 au moment ou j'écrit.
Ca devrait remonter sur les prochaines semaines.

En ce qui concerne votre réseau, n'hésitez pas à cibler vos anciennes relations professionnelles avec un pitch simple sur ce que vous recherchez.
Certains ne répondrons pas, d'autres répondrons à côté ou qu'ils n'ont rien, mais il suffit d'une personne pour avoir votre mission 😉 Et plus vous contactez de personnes, plus le nombre d'opportunité augmente.

Droopyann a écrit : 400€ pour un Chef de projet digital sur Paris avec 4 ans d'XP, c'est très faible.
Il faudrait plus partir sur du 500/550. Ca me paraitrait plus crédible.

A noter que la période des vacances de Noël est clairement une période creuse. Tout le monde a autre chose en tête que recruter.
Il suffit de voir le nombre d'offre sur ce site qui est passé de près de 10 000 mi-décembre à 8320 au moment ou j'écrit.
Ca devrait remonter sur les prochaines semaines.

En ce qui concerne votre réseau, n'hésitez pas à cibler vos anciennes relations professionnelles avec un pitch simple sur ce que vous recherchez.
Certains ne répondrons pas, d'autres répondrons à côté ou qu'ils n'ont rien, mais il suffit d'une personne pour avoir votre mission 😉 Et plus vous contactez de personnes, plus le nombre d'opportunité augmente.

Ah oui quand même en effet je suis en dessous de la moyenne !
Ça marche je vais faire ça ! Merci pour vos conseils !

+1 pour le TJM très faible. Toutefois, si on n'a pas d'offre / d'entretien client, le TJM n'est jamais le problème.

L'objectif de départ est trop ambitieux: Tenter de trouver des missions rares (en remote) sans le moyen de les trouver. C'est peut-être la faute des plateformes qui vendent un peu du rêve alors qu'ils ont des missions pour peut-être 5-10% des freelances présents.

Mon conseil: Linked reste le meilleur moyen pour la visibilité à court terme, il faut investir sur son profil et patienter.

oui pour Paris c'est très faible, je dirais même plus trop faible et vous déservez deux causes: la vôtre en premier lieu car à ce tj on peut douter de vos compétences, et celle des freelances de manière générale en tirant les prix vers le bas et en faisant croire que l'it c'est comme du lavage de surface.

honnêtement sur Paris, un débutant c'est entre 450 (grand minimum) et 550 pour un poste tel que vous le visez avec 4 ans d'XP.

Une bonne métrique est de prendre un salaire cdi brut annuel en référence et diviser par 100. 400 correspondrait à 40k€ en CDI. Ce qui est faible à Paris.

Droopyann a écrit : 400€ pour un Chef de projet digital sur Paris avec 4 ans d'XP, c'est très faible.
Il faudrait plus partir sur du 500/550. Ca me paraitrait plus crédible.

ATTENTION aux histoires de missions longues qui devraient justifier de baisser votre TJM. Personnellement, et ce n'est que mon avis, je pense que c'est à prendre avec des pincettes. Pourquoi ? Parce que la durée d'une mission n'a AUCUNE valeur juridique.


Par exemple, une SSII vous vend une mission de 12 mois et vous demande par conséquent de passer votre TJM de 400€ à 350€. Vous acceptez la mission à 350€ pensant y faire 12 mois et votre mission s'arrète au bout de 3 mois (parce que le besoin réel n'était que de 3 mois et la SSII vous a volontairement menti pour obtenir une plus grosse marge, ou parce que le client trouve que vous ne faites pas l'affaire, ou parce que vous trouvez que la mission ne vous plait pas ou n'importe quelle autre raison)... Et bien vous êtes perdant.


La parade à celà, c'est d'accepter de baisser votre TJM dans la durée, mais uniquement quand la durée est effectuée et pas avant. Par exemple, vous vous engager à diminuer votre TJM de X euros tous les Y mois de mission effectuée.... Exemple concret : Vous accepter de passer de 400€ à 390€ à la fin des 6 premiers mois.... puis à 380€ 6 mois plus tard....etc.... De cette manière vous accepter une dégressivité de votre TJM contre une durée de mission longue en vous prévenant du risque et ça poussera aussi la SSII à vous garder dans la mission longtemps pour pouvoir améliorer sa marge.

Quand on est indépendant, on peut diviser les ESN en deux catégories : celles qui sont freelance-friendly, et celles qui ne le sont pas. Quand elles le sont, elles maintienennt globalement un effectif de 50-50 entre les indépendants et les CDI internes. Elles connaissent l'avantage de conserver un viver actif de freelances et savent faire appel à eux là où c'est pertinent, alors que les autres ESN privilégieront systématiquement leurs salariés et ne verront les indépendants que comme une solution de dernier recours, temporaire, afin de répondre à un besoin urgent pour se faire bien voir par un client... et en espérant vite le remplacer par un interne.

Si ton objectif est de rester freelance, alors oui les ESN sont une bonne idée (pour trouver les missions mais également pour s'épargner des étapes lourdes de négociation contractuelle), mais à condition de filtrer : en général, celles qui sont freelance-friendly communiquent sur le sujet, donc essaye de repérer ça sur leur site web, voire pose carrément la question de leur effectifs quand tu leur parles. Avec le temps, tu finiras par sentir assez vite quelles ESN voient les indépendants comme des partenaires ou comme des pions, et ça t'aidera à avoir des missions plus longues.

@da23ad : Vous avez tout à fait raison, en général, rien ne garantit la durée de la mission, et beaucoup de facteurs peuvent intervenir qui vont raccourcir la mission.

Mon raisonnement à titre personnel est qu'une mission longue m'assure un CA sans nécessité de prévoir d'intercontrat.
N'ayant pas d'intercontrat, pendant potentiellement 2 ou 3 ans, je peux me permettre de baisser un peu le TJM car moins de travail de recherche d'une autre mission.
Mais effectivement, cela représente une certaine prise de risque quand on accepte. Mais qui vient dans l'acceptation globale ou non d'une mission.
Je trouve que l'entretien client donne aussi une tendance sur la potentialité de durée de la mission (mais encore une fois, même si le client part sur une mission longue, il peut vous remercier car vous ne collez pas au projet, il y a une crise sanitaire, il a un problème budgétaire ...).

Votre proposition de baisser le TJM dans la durée est originale. Ce serait effectivement une garantie.
Mais je dois avouer que psychologiquement, j'ai du mal. En avançant dans le temps de la mission, on devient plus efficace, on est plus intégré et je trouve ça contre intuitif de baisser le tarif. De plus, le travail de l'ESN se fait principalement en amont, et plus le temps passe, plus le freelance est rentable pour l'ESN. Rajouter à cela une baisse de TJM, j'ai du mal à l'accepter.
Votre proposition me semble pourtant logique.
Je suis preneur d'autres avis (argumenté bien sûr 😉).

Intéressante l'astuce d'accepter une baisse du TJM après quelques mois !

Une autre astuce pour mettre la pression sur l'ESN : Chercher une autre mission mieux rémunérée peu avant l'approche de la date fatidique entraînant la baisse contractuelle du TJ...

Si vous présentez une autre offre meilleure ils auront le choix de s'aligner sur votre nouveau tarif ou bien de perdre le client...

C'est une méthode à double tranchant (surtout vis à vis du client qui peut se retrouver dans la m***), elle est donc à utiliser avec sagesse et discernement, mais face à un commercial peu scrupuleux je pense que ça peut faire son effet 😉

Bonjour,

Je n'ai pas du tout ce raisonnement, je pars du principe que je n'ai qu'un seul TJM (A négocier éventuellement).
Il n'y a pas de mission longue avec certitude (promesse de commerciaux), les commandes sont généralement de 3 mois renouvelables entre le client et l'ESN avec 1 mois de préavis.

Au contraire de la dégressivité, j'indique que tous les ans, mon TJM augmentera en justifiant que la durée de la prestation chez le client est due à ton boulot et pas à celui du commercial (souvent l'ESN applique un réajustement annuel du TJM avec le client)
La marge prise par l'ESN couvre largement l'apport d'affaire et la gestion de la facturation.

Pour le remote, sauf si tu travailles directement sur les machines (exploitation,etc...), tu suivras les accords du client...soit en ce moment 3 jours minimum en télétravail.