facturation jours passage de connaissance.

Il peut y avoir un accord entre l'ESN et le client final sur des jours de gratuité (démarrage, tests, transfert de compétences, ...).

Mais ce n'est pas vraiment le problème du free. C'est à l'ESN de prendre ces frais en charge.

C'est aussi un rapport de force, ou la loi de l'offre et la demande.

Si vous cherchez depuis 6 mois, bossez 3 jours gratos c'est tolérable.

Si c'est le client idéal, à coté de chez vous, ou dans un domaine que vous adorez, ou une techno qui vous intéresse fortement, idem.

Si vous commencez à chercher, c'est loin de chez vous, la techno est classique voire pas top, là aucun intéret..

Perso, si on me propose de baisser de 50% mon TJM pendant 1 ou 2 mois pour me faire bosser et monter en compétence sur Yocto (que je ne maitrise pas aujourd'hui), ca me va tres bien. C'est une sorte de formation en partie payée par la boite, et au lieu que je paye la formation sans garantie d'utiliser la techno derriere, là j'ai une boite qui a déjà payé donc qui a intéret à ne pas tout stopper ensuite (théorie du pied dans la porte).

alors perso que la techno me plaise ou pas, que ça soit à coté de chez moi ou pas, que je sois en recherche depuis 6 mois ou pas, je n'accepterai jamais de bosser 3j gratos ou même 1jours.

J'estime que du moment que je mobilise mon temps et ma personne pour un client, et que je me réveille le matin pour aller travailler, il doit me payer, qu'il ait besoin de me former ou pas.

Et puis quoi encore ?!

je dois remplacer un autre indépendant, et le client veut que la moitié est supporté par lui, l'autre par ESN.

C'est très clair, et c'est le sujet de l'ESN, pas le vôtre.

Ou alors, jouez le jeu de l'ESN, mais retournez le sujet :

• Le client prend la moitié de la formation à sa charge et l'ESN l'autre moitié. Vous partagé les frais en 2 avec l'ESN : Elle vous paye la moitié de ce que le client ne paye pas + tout ce que le client paye. Ils vont faire une drôle de tête.
  Par exemple : TJM 500 pour vous mais 600 pour le client final. Si le client final prend la moitié du TJM en charge, cela fait 300 €. Il reste 300 € à couper en 2, soit 150. L'ESN vous paye 450.

• Autre idée : L'ESN prévoit dans sa marge le coût des transferts de compétences. Vous accepter de n'être payé que ce que paye le client (300€ si je reprends mon exemple précédent) mais vous demandez à l'ESN de réduire sa marge de 10% (initialement de 100€, vous lui demandez de passer à 90€, les 10€ de différence étant pour vous). Vous passez donc votre TJM à 510.
  Pour 3 jours, puisque vous touchez les 300 euros du client, vous avez un manque à gagner de 600€ (3*200€). Mais avec 10€ de plus de TJM, vous êtes remboursé au bout de 3 mois. Tout le monde à fait un effort et vous êtes gagnant si la mission dure plus de 3 mois.

Avec les 2 solutions précédentes, vous montrez une ouverture d'esprit (pas juste un refus) sur le principe mais finalement, vous n'êtes pas le dindon de la farce.

Ça équivaut à une période d'intégration en binôme : explications de l'organisation, des technos, de l'historique. Ça permet de gagner du temps et d'éviter que le prestataire (qui débarque dans une entreprise qu'il ne connait pas) ne perde du temps au démarrage.

Dans un bon process de départ (on parle aussi en anglicisme d'offboarding), chaque personne devrait avoir du temps pour faire un passage de connaissance / transfert de compétences pour son remplaçant (ou l'équipe qui va reprendre son sujet dans le cas par exemple du passage au run d'un projet).

• Il faut laisser du temps au partant pour le faire

• Il faut laisser du temps à l'arrivant pour prendre cette connaissance

• Le mieux est d'anticiper est organisant correctement ses tâches et ses documents et en documentant (doc, explications, process ...) son travail.

Dans mes missions, j'essaye de faire au mieux cette partie, mais beaucoup de clients la sous estime et n'investisse pas dessus.
Il faut aussi faire attention au partant qui n'est déjà plus là dans sa tête et ne s'occupe donc pas de la suite.

Merki !