Fin de mission forcée
Free-Worker-471033
Bonjour, je suis salarié en portage salarial, mon client souhaite mettre fin à la mission, il a informé le commercial (l’intermédiaire apporteur de la mission) qu'il y aura un mois de préavis, jusque là tout se passe normalement.
La première semaine du préavis j'ai pris 3 jours de congés, le client l'a mal pris (le mot qu'à utilisé mon commercial) et il souhaite mettre fin à la mission sur le champs, le jour même.
A-t-il le droit de le faire ? J'ai refusé et j'ai insisté à ce qu'on aille au bout de la durée du préavis.
C'est un risque pour moi car j'aurais pas de revenue jusqu'à ce que je trouve une nouvelle mission, un mois ça aurait pu être jouable, mais là sur le coup c'est difficile.
Comment devrais-je agir à votre avis ? Pour l'instant j'insiste au fait que je veux aller jusqu'à la fin du mois, mon commercial me force à accepter sous prétexte que dans tout les cas le clients ne va pas régler les jours restants.
Une idée ? Merci d'avance !
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Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Votre client prend mal que vous preniez 3 jours de congé, alors qu'il souhaite vous faire partir sur le champ. J'ai vraiment du mal avec la logique de certaines personnes🙄.
Le commercial a sans doute raison, mieux vaut ne pas perdre plus de temps avec des clients qui ne vous respectent pas.
Droopyann
Nombre de posts : 3729Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 2018Ne serait-ce pas une excuse pour faire cesser la mission au plus vite et justement gagner quelques jours de facturation ?
-- Yann EURL IS depuis 2019 - Utilisateur supprimé
Je suis d'accord avec Paul92. Le pire serait que le client refuse tout de même de payer vos jours de prestation, tu vas faire quoi, l'emmener au pénal ? Et au mieux il ferait quoi ? Désactiver votre badge pour t'empêcher de rentrer ?
Sérieux, un client qui met fin à la mission, mais qui sait exactement qu'il faut 20 jours pour terminer les projets ou faire du passage de compétences. J'imagine en plus qu'il a du mal à voir la "valeur" de ces 3 jours. Bref, abrège la mission au plus simple, tournez la page. Par contre, comme tu dis, le plus compliqué c'est qu'on rentre dans une période estivale. C'est déjà compliqué pour les freelances, et en plus c'est la pire période a priori (même si j'ai personnellement déjà eu des missions qui ont commencé en juillet)
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Sérieux, un client qui met fin à la mission, mais qui sait exactement qu'il faut 20 jours pour terminer les projets ou faire du passage de compétences. J'imagine en plus qu'il a du mal à voir la "valeur" de ces 3 jours. Bref, abrège la mission au plus simple, tournez la page. Par contre, comme tu dis, le plus compliqué c'est qu'on rentre dans une période estivale. C'est déjà compliqué pour les freelances, et en plus c'est la pire période a priori (même si j'ai personnellement déjà eu des missions qui ont commencé en juillet)
Il le prend mal car il veut montrer que c'est lui le chef (voir même, si je peux me permettre, pour faire c...). Il n'y a aucune rationalité dans ce comportement, que vont changer ces 3 jours sur un préavis d'un mois, alors que c'est lui qui a décidé de mettre fin à la mission et que vous êtes prêts à rester davantage.
Il y a des clients comme ça, qui veulent se la jouer comme Trump dans "You are fired". Sauf que lorsqu'on veut faire ça, il faut savoir aligner les ronds, sinon on est ridicule.
Ca me fait penser à un client chez qui je suis resté deux mois il y a une dizaine d'années. Le DSI a viré un consultant de façon très cavalière (il lui a même sorti "tu peux partir dès maintenant hein, inutile de rester cet après-midi"). Le pauvre collègue est sorti tout blanc ... sauf que 2 jours plus tard on l'a revu au bureau😲. En fait son commercial, un courageux pour une fois, n'avait pas apprécié, et a gentiment rappelé au client qu'il leur devait 10 jours de préavis. Au lieu de faire le chèque, ils lui ont donc imposé de revenir pour 2 semaines🤐. Cette attitude lamentable a fini de me convaincre que je ne devais surtout pas rester là ...
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Free-Worker-213060
Nombre de posts : 1Nombre de likes : 1Inscrit : 14 juin 2020Hello Gazole2leretour,
Les conditions de fin de missions sont établies par votre contrat de prestation. Traditionnellement, 15 jours à 1 mois de notice, mais votre commercial doit surement faire le dos rond pour ne pas se perdre le client final et accepter la fin immediate en vous disant que c'est normale... mais c'est faux. Vous pouvez quand même lui facturer les jours manquant sur la prestation equivalent à la période de notice et si il refuse de payer cela se regle tres facilement aux prud'hommes.
- Utilisateur supprimé
Tribunal du commerce plutôt ? Je ne sais pas pour le portage, je pose la question inocemment. Le conflit serait alors entre le freelance et la société de portage ?
Chacun voit où est sa limite. Certaines personnes n'hésitent pas à se battre (et gagner) littéralement des péccadilles par esprit de justice, pourquoi pas. Je donne un exemple que j'ai vu, pas celui de l'OP ici, mais j'ai déjà eu des témoignages de gens qui se battaient pour un mois de salaire, et ça a duré très longtemps.
Perso, ce que je constate c'est que le préavis ne fait pas vraiment de sens. Quand vous résiliez votre contrat téléphonique, votre abonnement à la salle de sport, vous payez tout de même votre mois, que vous utilisez ou pas. Là, la prestation se fait au jour le jour. Cela peut très bien se faire, d'un commun accord, d'avoir un mois de préavis avec 0 facturation dessus. En l'occurrence, le client veut le beurre et l'argent du beurre. Mon flair voudrait qu'il parte tout de suite mais qu'il se retrouve ensuite dans une situation compliquée parce qu'il y a eu 0 passage. C'est quasiment une punition déjà contre lui.
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Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019Absolument pas d'accord avec certains avis précédents qui conseillent de faire une croix sur le préavis et que je lis un peu trop souvent sur le forum ces derniers temps (même si je comprends le souhait de ne pas trop vouloir se prendre la tête car ce sont des situations pénibles et qui consomment du temps).
Donc désolé par avance pour la phrase qui va suivre :) , mais après le refus du remote, la baisse scandaleuse des TJM, il faudrait faire l'impasse sur les contrats maintenant ? c'est quoi la prochaine étape ? payer de notre poche la vaseline en pleurant sur "l'ubérisation de notre métier" ? un peu de combativité quand même ....
Vous avez un contrat avec l'intermédiaire PAS AVEC LE CLIENT FINAL, ce contrat stipule un préavis, vous respectez votre préavis, l'intermédiaire vous paie la mission jusqu'au bout, on est pas dans une république bananière, s'il décide de manière unilatérale de ne pas payer, il y a des tribunaux de commerce, des injonctions de payer qui se font en 5 minutes et un certain nombre de juges de tribunaux de commerce qui défoncent les sociétés qui se comportent de la sorte.
Si après l'intermédiaire veut renegocier quoi que ce soit avec le client final , ça le regarde.
Les intermédiaires sont pour la plupart des structures sans valeur ajoutée qui parasitent le marché français, veulent faire du 20% de marge sans effort en mode bandit manchot/tiroire caisse, pourquoi pas, mais la moindre des choses c'est qu'elles prennent un minimum leurs responsabilités quand les choses sont un peu plus compliquées, les 20% de marge doivent inclure la prise de risque pour ce type de situation ....
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Le plus souvent votre intermédiaire a logiquement prévu dans le contrat de ne pas vous payer si le client final n'a pas validé le CRA et lui-même payé sa facture. Quand bien même vous n'avez rien signé avec le client final, vous subirez donc malgré tout cette situation.
Il faut considérer ce préavis d'un mois comme un "gentleman agreement" entre personnes bien éduquées. Malheureusement il ne constitue pas une protection absolue.
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019Et oui, mais en acceptant de signer de telles clauses, vous déresponsabilisez l'intermédiaire, il ne faut donc pas le faire, il ne faut jamais accepter que votre paiement soit conditionné au fait que l'intermédiaire soit payé.
Et si vraiment vous signez une clause pour le CRA, et là il faudrait l'avis d'un spécialiste, je ne suis même pas sûr que ça tienne dans un tribunal si vous apportez la preuve que vous avez effectivement bossé ces jours là sachant qu'en régie nos métiers sont liés à des obligation de moyens uniquement (le client doit nous payer le temps effectué, s'il n'est pas content du résultat, alors il peut mettre un terme au contrat, en respectant le préavis).
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F.HALEGOI
Nombre de posts : 1Nombre de likes : 0Inscrit : 26 septembre 2011Bonjour,
Le marché est devenu comme cela. Le risque et la précarité sont constants et doivent être pris en compte.
Dans votre cas vous avez choisi le portage salarial. Ce statut couvre en grande partie le risque associé à votre indépendance.
Insister auprès d'un client qui n'est pas en bonne entente cela me semble non constructif.
Je priorise l'écoute et la bienveillance. Pour le reste je fixe mon attention et mes efforts sur le moment présent. Dans votre cas la relance des prospects; les vacances à partir du 15 juillet au 15 septembre.
Je souhaite m'entourer d'un tissu professionnel positif et rationnel.
Garder votre Energie, conserver votre efficacité, ne vous laisser pas envahir par votre ego.
Regarder devant vous et ne vous retourner pas; vous risqueriez l'immobilité.
Cordialement
Franck HALEGOI
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019Merci pour ce moment de zenitude digne d'un post "inspirant" sur LinkedIn :)
Plus sérieusement, je comprends votre point de vue et on rêve tous d'avoir des clients sympas, respectueux, bienveillants, mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement.
Et dans ce cas précis, sachant qu'en plus on sait au fond de nous qu'on ne collaborera plus jamais avec ce client, il n'y pas de raison non plus du coup de lui faire cadeau de l'argent qu'il doit LEGALEMENT, ça n'a rien à voir avec de l'égo, c'est juste une entité commerciale qui défend ses intêrets vis à vis d'une autre entité commerciale indélicate en utilisant les moyens mis à sa disposition.
C'est lourd, ça prend un peu de temps (sachant qu'il existe des sociétés spécialisées dans le recouvrement si vraiment on a la flemme) mais ça n'empêche en rien en parallèle de continuer à prospecter pour trouver le prochain client sympa.
Mais si on ne le fait pas, on raisonne comme un salarié soumis et on contribue à accréditer les mauvaises pratiques qui créent ce que vous appelez "Le marché est devenu comme cela. Le risque et la précarité sont constants et doivent être pris en compte."
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Free-Worker-297865
Nombre de posts : 11Nombre de likes : 6Inscrit : 16 février 2022C'est pas parce que t'es en free que t'as pas droit, ça suffit ce genre d'employeur qui profite qu'ils n'ont pas un interne pour se comporter comme si c'était la jungle.
Je comprends pas sinon quand tu dis "tu n'as pas de revenu" t'es en portage tu peux donc avoir le chômage en fin de mission.
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ErgoSearch
Nombre de posts : 31Nombre de likes : 33Inscrit : 15 octobre 2014Bonjour
Entièrement d'accord avec Spiralis. Il faut montrer les crocs non pas vis à vis du client (plus qu'indélicat ici - doux euphémisme) mais à l'encontre de l'intermédiaire (dans d'autres cas, société de portage ou SSII plus ou moins grande).
A eux d'assumer que leur client final ne respecte pas le préavis.Et effectivement suivre la procédure détaillée plus haut.
"l'écoute et bienveillance" avec un client irrespectueux qui piétine l'usage et le contrat passé avec votre intermédiaire, cela ne sert strictement à rien. Mais après si vous avez envie de tendre l'autre joue. Aucun souci.
Pour la petite anecdote, j'ai eu ce cas de figure. Je me plaignais auprès de mon commercial que j'étais en "rupture de charge". Je lui demandais donc depuis 2 semaines un entretien avec le client final, chef de service. Dialoguer / négocier pour trouver une solution suivant le fameux "écoute, bienvaillance"
Un soir j'ai quitté à 17h la mission, n'ayant rien à faire et ayant le besoin de récupérer des résultats d'analyse médicale.
Dans le bus qui me ramenait chez moi ce soir là, mon commercial m'informait que le client voulait mettre fin à ma mission le lendemain, car j'étais parti trop tôt ! Un comble: le client final ne me donne rien à faire depuis 15 jours (psychologiquement difficile plus les jours avancent) mais ose se plaindre que je quitte tôt!
J'ai dû insister pour que mon lâche de commercial vienne au point organisé le lendemain devant le client. Il enchainait clope sur clope... de stress!
Au bout de 10min en pleine réunion, ce même commercial exprime le souhait de partir ! J'ai dû lui rappeler ses obligations professionnels devant son cher client et le respect du préavis. Ambiance...
Parenthèse:
des SSII s'amusent à ne pas négocier de préavis avec leur client final ou seulement quelques jours. Histoire d'être compétitive.
En parallèle ces mêmes SSII continuent à mettre 1 mois de préavis entre le/la presta et eux.
Sauf que le jour où le client final pète un boulon...Fin de parenthèse
Au final, il a été négocié de faire encore une dernière semaine chez le client final et le reste du mois dans la SSII (pour la refonte de leur site web), celle-ci prenant à son compte la différence.
Mais dès le 1er jour, le patron de la SII m'a mis la pression pour signer un joli papier m'empêchant d'attaquer la SSII.
A l'époque, j'ai appliqué encore le fameux "écoute et bienvaillance"J'ai dû faire à peine 15 jours de l'audit. Ils ont prétendu ne pas être prêts pour les besoins de leur site web.
J'ai eu un manque à gagner de 15 jours soit plus de 5000 euros.Moralité: lisez bien votre contrat, défendez-vous si vous avez bien ce mois de préavis payé , et surtout ne signez rien d'autres.
Si tout le monde défend ses droits, les abus diminueront.
Si personne ne se défend, les pires pratiques continueront et s'amplifieront.
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Dans tous mes contrats il a toujours été stipulé que je ne pouvais envoyer ma facture qu'accompagné de mon CRA signé. Et que ma facture ne serait pas payée si le client final n'avait pas lui-même accepté la sienne.
Droopyann
Nombre de posts : 3729Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 2018La question étant donc, qu'en est-il d'un client qui ne veut plus vous voir.
De fait, il n'y aura pas de CRA, donc comment facturer un préavis sans travailler ?-- Yann EURL IS depuis 2019Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019Bon si des juristes passent sur le forum, ça serait sympa d'avoir un avis éclairé, mais je dirais que si vous n'avez plus jamais l'intention de bosser avec cet intermédiaire et ce client final rien ne vous empêche d'être procédurier, vous n'avez rien à perdre :
1) Si le client ne veut plus voir le freelance, il le notifie à l'intermédiaire (ce qu'il semble avoir fait)
2) L'intermédiaire met du coup un terme au contrat qui le lie au freelance en respectant le préavis et en notifiant le freelance comme indiqué sur le contrat, à savoir par lettre avec accusé de réception la plupart du temps, si l'intermédiaire ne le fait pas vous lui rappelez gentiment ses obligations et vous dites que tant que ce n'est pas notifié par la voie légale, le coup de fil qu'il vous a passé n'a jamais existé, vous l'asticotez gentiment au début.
3) Que l'intermédiaire ai effectué la démarche dans les normes ou pas (un simple coup de fil n'a aucune valeur), le freelance continue sa mission chez le client pour la durée du préavis et notifie donc à l'intermédiaire et qu'il se présentera de toute façon chez le client le lendemain comme le contrat l'indique.
4) Si l'intermédiaire ou le client "interdit" au freelance de se présenter sur site, le freelance indique qu'il fera constater ce refus d'exécuter le contrat par un tiers.
Bref ayez une réponse graduelle puis posez vous et attendez de voir comment ça réagit.
Faites le en mode détaché, faites en sorte que ça ne vous prenne que 5 minutes dans la journée, car mal géré ça peut avoir un léger impact psychologique, consacrez 99% du temps restant à votre mission actuelle (s'ils acceptent de vous laisser bosser sur site) et aussi et surtout à la recherche d'un futur client, à fortiori vu la période estivale qui arrive ....
Mais ne vous assoyez pas sur ce qui est dû, ne cautionnez pas ce type de dérive, montrez de la fermeté, au besoin soyez même extremement ferme (j'ai en tête d'autres mots bien plus durs en mode loi du talion mais je ne les prononcerais pas sur ce site), mais faites l'exercice, c'est dans ce type de situation que l'on voit le vrai visage d'un commercial, d'un client qui n'a aucune considération pour les sous traitants et pour moi le vrai visage aussi d'un indépendant qui est supposé être la personne à la tête d'une entité commerciale, aussi petite soit-elle et qui doit donc la défendre c'est aussi un aspect du statut de freelance (probablement le moins agréable).
Je ne vais rien vous faire miroiter, je ne sais pas si vous arriverez à récupérer les sommes dûes, mais une chose est une certitude absolue avec ce type d'interlocuteurs : SI VOUS NE MONTREZ PAS LES CROCS, vous n'obtiendrez RIEN.
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Droopyann
Nombre de posts : 3729Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 2018Est-ce que vous avez essayé de négocier, par exemple en proposant de payer vous faire payer la moitié du mois ?
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
Karibooo
Nombre de posts : 578Nombre de likes : 8Inscrit : 9 mars 2008Les intermédiaires se prennent 20% de commission, ca n'est pas pour faire assumer au prestataire les aléas qu'ils ont eux-mêmes négociés quand la situation ne tourne pas bien. Si c'est pour prendre 20% uniquement quand y'a pas de problème je ne vois pas la valeur ajoutée ?
Dans une relation commerciale, chacun est tenu par le contrat qu'il signe, mais pas tenu de subir le contrat d'un autre qu'il n'a pas négocié ni signé.
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