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Le freelance: quels atouts concurrentiels ?
archirainbow
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archirainbow
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21 mai 2011
Bonjour,
Une idée m'est passée par l'esprit aujourd'hui: le freelance doit se vendre (oui, je sais, tout le monde fait «Ouais…» devant l'évidence). Sauf que n'est pas un commercial qui veut et n'est pas "marchand de tapis" qui veut. Il y a différents caractères et différentes personnalités en ce bas monde.
Dans la réflexion qui a suivi, je me suis demandé quelles étaient les qualités que recherchait un client final (ou les SSII, puisqu'elles sont incontournables) chez un freelance en info, sans restriction au profil de chef de projet technique qui est le mien.
Je me doute que "Pas cher" va être mentionné, voire brandi!, et je préfère l'évacuer en précisant que je parle de qualités/atouts/caractéristiques désirables/avantages/etc. non pécuniaires.
En vous basant sur votre expérience de freelance et votre ressenti, quels sont les éléments que vous avez pu identifier, si une telle réflexion a jamais causé des tourbillons sous votre crâne ? Autrement dit, qu'est-ce qui (toujours hors tarifs/prix et toujours d'un point de vue subjectif) forme l'avantage concurrentiel d'un freelance par rapport à un autre dans les phases initiales d'une collaboration ?
Merci.
Une idée m'est passée par l'esprit aujourd'hui: le freelance doit se vendre (oui, je sais, tout le monde fait «Ouais…» devant l'évidence). Sauf que n'est pas un commercial qui veut et n'est pas "marchand de tapis" qui veut. Il y a différents caractères et différentes personnalités en ce bas monde.
Dans la réflexion qui a suivi, je me suis demandé quelles étaient les qualités que recherchait un client final (ou les SSII, puisqu'elles sont incontournables) chez un freelance en info, sans restriction au profil de chef de projet technique qui est le mien.
Je me doute que "Pas cher" va être mentionné, voire brandi!, et je préfère l'évacuer en précisant que je parle de qualités/atouts/caractéristiques désirables/avantages/etc. non pécuniaires.
En vous basant sur votre expérience de freelance et votre ressenti, quels sont les éléments que vous avez pu identifier, si une telle réflexion a jamais causé des tourbillons sous votre crâne ? Autrement dit, qu'est-ce qui (toujours hors tarifs/prix et toujours d'un point de vue subjectif) forme l'avantage concurrentiel d'un freelance par rapport à un autre dans les phases initiales d'une collaboration ?
Merci.
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jmolive
Nombre de posts : 2199Nombre de likes : 8Inscrit : 24 mars 2012Cultiver la qualité: chaque client est une nouvelle pousse dont il faut prendre extrêmement soin avant de pouvoir récolter les fruits en toute sérennité.
Participer à la stratégie d'entreprise. S'inclure dans le business, monter aux niveaux des besoins métiers, et y apporter conseils et valeur, sans relacher l'atteinte des objectifs de tous les jours.Gérant maj. EURL IS clot 30/09 -
Aurelien
Nombre de posts : 4594Nombre de likes : 4Inscrit : 22 mai 2012Une des qualités attendues est la "confiance". Le client aime sentir qu'il peut compter sur toi jusqu'à la fin du projet, de la mission. Si tu fais le choix de l'abandonner en cours de route, quelqu'en soit les raisons, il y a un risque important pour que ce client ne fasse plus appel à tes services par la suite.
Au cours de cette phase de "vente", il est donc important de rassurer le client sur ton engagement jusqu'à la fin du projet. -
archirainbow
Nombre de posts : 96Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mai 2011Merci à vous. J'avais aussi pensé à la qualité, l'ayant nommée "compétence" dans mes petites notes, mais pas aux points que vous mentionnez. -
mariliza
Nombre de posts : 2Nombre de likes : 0Inscrit : 7 août 2013compétence, confiance et qualité du service voilà ce que recherche un client et s'il est satisfait à la fin de la réalisation du projet. Le freelance aura mille chance de se voir confier d'autres projets plus intéressants de la part du client mais aussi une publicité de bouche à oreille.[url=http://www.mon-chomage.ch]assurance chômage privée[/url] -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Bonjour,archirainbow a écrit : En vous basant sur votre expérience de freelance et votre ressenti, quels sont les éléments que vous avez pu identifier, si une telle réflexion a jamais causé des tourbillons sous votre crâne ? Autrement dit, qu'est-ce qui (toujours hors tarifs/prix et toujours d'un point de vue subjectif) forme l'avantage concurrentiel d'un freelance par rapport à un autre dans les phases initiales d'une collaboration ?
Merci.
Je ne sais pas si le terme est bien choisi : freelance après tout ce n'est qu'un statut, si on s'en tient là on peut tout à fait envisager qu'un freelance offre exactement le même service qu'un salarié, mais sous une forme contractuelle différente. On parle là simplement d'une capacité de travail.
En revanche, si vous parlez du rôle de consultant donc d'une réelle prestation de conseil, alors oui dans ce cas on peut parler de compétences spécifiques que l'on peut (doit) apporter, et d'un rôle particulier, au delà des compétences techniques.
Au delà d'une capacité de travail, le consultant doit à mon sens apporter soit un point de vue externe et objectif sur l'organisation, soit une expertise spécialisée, qu'elle soit technique ou fonctionnelle.
(voire les deux : cas d'une refonte d'un SI dédié à une activité très spécifique, ayant de forts impacts organisationnels, tant au niveau des SI qu'au niveau humain, etc.)
Les compétences clés sont pour moi l'écoute, la communication, la diplomatie, l'intégrité et le sens des priorités. -
Freelance75015
Nombre de posts : 9Nombre de likes : 0Inscrit : 26 avril 2007Il est bon de faire la distinction entre qualité et compétence.
Si il y a quelques années, les clients recherchaient encore des qualités chez les consultants, afin d'établir des relations sur le moyen long terme (à la place d'un salarié ou d'une SSII par exemple), il faut bien avouer que ces derniers temps, ils ne recherchent plus que des compétence techniques ponctuelles jetables. Il suffit de lire les offres de missions de type "Cherche ressource Windev x années d'expérience pour mission de 3 mois".
C'est très dommage, parce que ce qui fait en partie la force des freelances/indépendants/consultants, c'est leur expérience acquise au cours des différentes missions, souvent dans des entreprises et des secteurs d'activités différents (où les normes, standards, méthodes, us et coutumes sont différents et spécifiques) et la capacité à transposer et adapter des solutions acquises ailleurs au profit de son client, l'aidant ainsi avec une vision nouvelle à résoudre des problèmes concrets sur le moyen et long terme.
On paye un consultant non seulement pour sa compétence technique à un instant T, mais aussi et surtout pour son expérience passée qu'il va mettre au profit de l'entreprise. -
archirainbow
Nombre de posts : 96Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mai 2011@kzg: oui, effectivement, il y a une différence entre le statut et la fonction. je parlais plus du consultant qui se vend en tant que ressource contrôlée par lui-même que du statut de freelance même si les deux vont de pair. J'avais aussi l'aspect commercial/développement de business en tête, c'est pour ça que je n'ai pas utilisé "consultant".
Tout à fait d'accord. Je n'ai pas connu "l'avant" et je ne m'exprimerai donc pas sur le sujet.[…] ils ne recherchent plus que des compétence techniques ponctuelles jetables. Il suffit de lire les offres de missions de type "Cherche ressource Windev x années d'expérience pour mission de 3 mois".
C'est très dommage, parce que ce qui fait en partie la force des freelances/indépendants/consultants, c'est leur expérience acquise au cours des différentes missions, souvent dans des entreprises et des secteurs d'activités différents (où les normes, standards, méthodes, us et coutumes sont différents et spécifiques) et la capacité à transposer et adapter des solutions acquises ailleurs au profit de son client, l'aidant ainsi avec une vision nouvelle à résoudre des problèmes concrets sur le moyen et long terme.
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on cherche des gens qui savent faire exactement X, sans savoir si la compétence Y permet de faire X avec certes quelques jours d'adaptation mais finalement mieux. J'ai même tellement souvent eu le sentiment qu'il est préjudiciable de faire part de compétences annexes (qui pourtant servent dans ce métier de consultant) que je ne parle plus de mon expérience en langues ou en tant que formateur sur mon CV; j'en parle mon site web, mais il faut vraiment tout lire pour en trouver mention.
Merci pour vos contributions. -
ledust
Nombre de posts : 113Nombre de likes : 2Inscrit : 3 août 2010Réactivité
Mes clients aiment bien que lorsqu'ils me demandent quelque chose (de simple), ils reçoivent la réponse en moins d'une/deux heures ou demi journée.
Il n'y a rien de plus insupportable lorsque je suis moi même le client, de devoir relancer quelqu'un.
Il me fait perdre mon temps...dédié à mon business (dans ce cas, le temps c'est de l'argent) ou alors mon temps personnel et la c'est encore pire car le temps dédié à ses proches est quelque chose de précieux. -
hmg
Nombre de posts : 26942Nombre de likes : 438Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Petite précision sur le sujet du prix bien qu'évacué plus haut. Un prix est aussi une question de confiance. Payeriez vous votre chirurgien moins que le smic horaire ? Auriez vous confiance en son travail si un chirurgien vous proposait ce tarif ? Ceci indiqué, intéressons nous aux clients.
Vous confondez peut-être besoins du client et analyse de client pour savoir qui est compétent pour répondre à ses besoins. Ce n'est que par tâtonnement et expérience que le client finira par déterminer ce dont il a besoin exactement. Un client ignare dans un domaine fera de nombreuses erreurs (virer un senior pour le remplacer par un junior car moins cher. Moins cher ok, mais à l'unité...).
Une étape importante des entretiens ou des lettres de motivations doit être tournée vers la démonstration de l'adéquation de vos compétences avec les besoins exprimés du client.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
archirainbow
Nombre de posts : 96Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mai 2011
Peut-être bien car ma motivation pour l'ouverture de ce fil de discussion, c'était le constat que, de toute évidence, je ne comprenais pas ce que veulent, en particulier, les SSII. Et là, il s'agit des premiers contacts, avant que je n'aie eu une chance de véritablement entendre le client exprimer ses besoins.hmg a écrit : Vous confondez peut-être besoins du client et analyse de client pour savoir qui est compétent pour répondre à ses besoins.
Rdv téléphoniques non honorés, actions à faire non faites, documents non envoyés, etc. Je me disais qu'il y avait à un moment une décision consciente de ne pas poursuivre le contact car j'avais peine à croire qu'elles travaillent toutes comme ça avec tout le monde.
D'un autre côté, je l'avais peut-être mentionné, je suis dans une démarche commerciale et je m'interroge sur les qualités à mettre en avant ou à développer pour faire de ma société un business qui marche. Là, c'est de la pure prospection commerciale pour une offre de services, même si elle passe par des rencontres physiques avec des décideurs à la CCI du coin ou à une rencontre de jeunes entrepreneurs. À ce niveau-là, je ne pense pas (mais l'avenir le dira) qu'on parle déjà du prix.
Pour finir, je complète la réponse de @ledust et les autres réponses en rajoutant un élément pas encore mentionné je crois: les références (clients, travaux précédents). -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Les ssii, il ne faut pas les voir comme des clients mais comme des partenaires (d'ailleurs, considérez que vous construisez la relation avec la ou les personnes - commercial, etc. - plutôt qu'avec la ssii elle-même, pour qui vous n'êtes qu'un sous-traitant).archirainbow a écrit :
Peut-être bien car ma motivation pour l'ouverture de ce fil de discussion, c'était le constat que, de toute évidence, je ne comprenais pas ce que veulent, en particulier, les SSII.hmg a écrit : Vous confondez peut-être besoins du client et analyse de client pour savoir qui est compétent pour répondre à ses besoins.
Qu'est-ce qu'un partenaire ? Quelqu'un avec qui vous pouvez construire une relation de confiance et équilibrée. Si vous sentez que ce n'est pas possible :
placez le contact en question dans votre liste 'contacts à éviter'Rdv téléphoniques non honorés, actions à faire non faites, documents non envoyés, etc.
Si en revanche un vrai échange s'installe, suivi et ouvert (même s'il n'y a pas forcément une mission tout de suite en vue) alors placez le contact dans votre liste 'contacts à privilégier' -
archirainbow
Nombre de posts : 96Nombre de likes : 0Inscrit : 21 mai 2011@kzg: oui, ces divers contacts ont été classés dans une liste spécifique, ne serait-ce pour pour mon égo.
Mais puisqu'on parle de partenariat, y en a-t-il beaucoup ici qui ont travaillé avec la même SSII deux fois ? Je veux dire sur deux missions différentes en un laps de temps raisonnable, disons deux ans, et bien sûr hors missions dont le cadre impose la SSII en question à cause du fait qu'elle est référencée par/chez le client. -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010
Depuis 2001, j'ai travaillé avec 2 SSII différentes seulement (4 ans avec l'une, 3 ans avec l'autre). Aujourd'hui, nous sommes 2 dans la SARL et mon associé travaille avec cette seconde SSII.archirainbow a écrit : Mais puisqu'on parle de partenariat, y en a-t-il beaucoup ici qui ont travaillé avec la même SSII deux fois ? Je veux dire sur deux missions différentes en un laps de temps raisonnable, disons deux ans, et bien sûr hors missions dont le cadre impose la SSII en question à cause du fait qu'elle est référencée par/chez le client.
Depuis peu, nous bossons également avec une 3ème SSII, mais clairement l'expérience n'est pas concluante.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS