Mon plan pour passer du CDI au freelance : besoin de votre avis
Labass-IT
Bonjour à tous,
Je suis dans une grande réflexion concernant mon passage du CDI au freelance. Voici le plan que j'ai imaginé en consultant ici et là les discussions sur le forum en prenant en compte ma situation personnelle.
En résumé, j'ai presque 5ans d'XP en tant que chef de projet (4 MOA et 1 MOE en décembre). Le salariat ne me permet pas de m'épanouir réellement dans ma vie. Je suis épuisé moralement j'ai l'impression de vivre pour travailler au lieu de travailler pour vivre... Mon avant dernière expérience pro ainsi que le covid m'ont cassé le moral. Je travaille actuellement dans une grande entreprise internationale je gagne 52k brut.
Objectif de mon plan : débuter ma première mission en tant que freelance au mois de janvier sur une mission intéressante en minimisant les risques (famille à charge).
Élément de contexte : J'ai discuté avec un CEP de l'APEC et je n'ai pas le droit au dispositif démission-reconversion donc je vais tenter une RC sinon ce sera une démission. Sachant que si je démissionne, il faut que je trouve une mission rapidement compte tenu de ma situation familiale.
Je n'ai pas d'économie mais je compte garder mes congés pour avoir un peu d'argent si je démissionne.
Je déjà essayé de postuler sur free-work, j'ai eu des appels d'ESN mais ce n'ai jamais allé jusqu'au client. Par contre, dès que je le mets sur l'APEC j'ai plusieurs appels dans la journée. Je me dis qu'au pire des cas je pourrais facilement retourner en CDI même si ce n'est pas du tout mon souhait.
Les étapes
Demande de RC fin septembre/début octobre (1 mois de préavis) → Inscription PE mois de novembre → recherche mission Freelance novembre décembre → Création entreprise (EI) début janvier max +demande ACRE
Sinon démission fin septembre/début octobre → 3 mois de préavis octobre novembre décembre + recherche de mission→ Création EI courant janvier + demande de l’ACRE
En parallèle
Je me créé un réseau de freelance et de RH
Je peaufine mon offre commerciale
Je continue de me former sur les technos que je souhaite mettre en avant
J’essaye de passer un certif
Je fais un business plan avec une projection sur les 3 prochaines années
Mes questions :
1) Que pensez-vous de mon plan, ai-je oublié des éléments ?
2) Mon plan est-il trop risqué si je démissionne ?
3) Si je démissionne, en 3 mois, est-ce suffisant pour trouver une mission ?
4)Quel TJM max puis-je espérer pour cette première mission ?
5) Serais-je obligé de passer par une ESN pour commencer ?
Merci d'avance pour vos réponses
- Utilisateur supprimé
Salut,
MOA = métier. Donc, le TJM, les certifs, ton attractivité découlent de ce métier.
Pour mieux comprendre ton activité, peux-tu nous éclairer sur tes 4 ans de MOA ? J'ai compris que c'était dans le milieu automobile, mais peux-tu préciser le métier ?
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Hello
J’ai fait 4 ans de MOA dans une administration publique, j’étais plutôt généraliste sans spécialité. Je faisais le lien entre le métier et les devs. Aujourd’hui je suis côté dev depuis presque un an avec un étiquette data, et cloud. J’ai envie de me spécialiser dans ce domaine.
Labass-ITUtilisateur suppriméPas de spécialité => Dans ce cas, il faut vraiment poser tes savoir-faire lors d'un bilan de compétence. Moi, en tant que manager, je n'engagerais pas un MOA générique. J'engagerais un MOA qui maitrise un métier.
Par exemple, pour une administration :
Passage appel d'offres,
rédaction du Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG)
rédaction de Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)
rédaction du Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
Dialogue compétitif
dépouillement
Commission d'Appel d'Offre (CAO)
etc...
Voila une vraie raison pour laquelle je prendrais un MOA. Il y a un vrai savoir-faire. Le gain de 2 mois sur un appel d'offres, parce que c'est bien fait, ça a de la valeur. C'est un facteur d'agilité à l'échelle de l'administration.
Utilisateur suppriméC'est mal connaître les clients ça. Tu recruterais peut-être quelqu'un qui a une "connaissance technique du métier", mais beaucoup de managers recrutent vraiment au feeling. Nombre de MOA qui passent et disent "J'ai été recruté dans le métier du ferroviaire ou de l'aéronautique, j'y comprenais rien mais on m'a pris quand même et on m'a formé sur le tas".
Idem pour la documentation, ça fait beau, les managers sont contents de savoir qu'il y a des gens qui rédigent mais bon, on travaille "en Agile/Arrache" et la doc est de plus en plus reléguée à la plus basse priorité. Je trouvais déjà que c'était moyen quand j'ai commencé à bosser il y a 15 ans, aujourd'hui si t'as un pauvre Excel t'es content (et dans des grosses boîtes du CAC banque finances assurances).
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hmg
Nombre de posts : 26858Nombre de likes : 415Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Une RC, c'est environ 5 semaines. Pas un mois.
Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas.Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Bonjour
Vous voulez dire que c’est le temps total de le démarche (demande, réponse, préavis )?
Labass-ITUtilisateur suppriméJ'ai fait une rupture conventionnelle il y a un mois : 5 semaines, c'est le délai légal entre le dépôt de la RC à la DIRECCTE et son homologation.
Avant cela, il va falloir négocier avec ton employeur. (Ca peut prendre du temps)
La demande d'homologation passe par le formulaire CERFA 14598.01
Lili22
Nombre de posts : 56Nombre de likes : 9Inscrit : 26 juillet 2022Je plussoie, et ça peut même durer beaucoup plus longtemps si l'employeur veut faire trainer.
Le code du travail n'impose aucun délai pour répondre à une demande de rupture conventionnelle. Convocation obligatoire à au moins un entretien préalable. Ensuite à signature des documents, le salarié et l'employeur disposent d'un délai légal de 15 jours calendaires pour se rétracter. Ensuite seulement la convention peut être transmise, et il faut attendre 15j ouvrables de plus.
Lili22 - Equipe Free-Work -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Si l’on se place du point de vue du freelance qui souhaite développer son activité, à mon avis, il y a plus d’avenir du côté de la MOA que du développement en particulier sur le long terme. Ensuite ce n’est qu’un avis isolé au regard de ce que j’observe dans mon environnement. Il faudrait comparer par rapport aux autres réactions éventuelles qui peuvent être radicalement différentes.
- Utilisateur supprimé
J'entends parler de cloud. Voici une démarche qui te coutera environ 200 euros tout compris et qui va légitimer ta position :
tu t'inscrits sur "a Cloud Guru" pendant 2 mois. (https://acloudguru.com/pricing => 2 fois 47 dollars)
tu suis le cours sur la certification "AWS Cloud Practitioner". C'est le premier niveau de certif.
tu passes la certif. (100$) https://aws.amazon.com/fr/certification/certified-cloud-practitioner/
Si tu passes ça, je te verrais tout de suite différemment. Tu seras alors très légitime pour être leader sur des comités de pilotage, comités de projets, comités produit, etc.
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021J’ai déjà terminé cette formation via le site AWS, il me manque la certification maintenant. Quelle différence avec la « formation officielle » AWS? On nous donne des tips pour réussir la certification ?
Effectivement je pense que ça peut être bénéfique à mon profil.
Merci beaucoup pour le conseil.
Labass-ITUtilisateur suppriméJe n'ai fait que "a cloud guru". C'est très didactique, c'est pour cela que je le recommande régulièrement.
AWS-Enthousiaste
Nombre de posts : 98Nombre de likes : 48Inscrit : 26 septembre 2014Je rejoins @DevAndOps, la connaissance cloud est très demandé à ce moment. Du coups, je te conseille juste de passer le premier niveau avec la certif de cloud practitioner.
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Droopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Bonjour,
Comme on dit, je plussoie les avis déjà exprimé par les autre membres. Ils sont pleins de pertinence.
Quelques réactions et pistes de réflexion complémentaires :
Les délais prévus pour l'ensemble me paraissent très optimiste. C'est un projet de vie important, prenez le temps de faire les bons choix.
Pour négocier une RC, il faut que les 2 parties y voient un intérêt. Avez-vous bien identifié les intérêt de votre employeur actuel à vous accorder cette RC ?
Si vous êtes contraints de démissionner, vous pouvez peut être sécurisé en faisant du portage pendant quelques mois. Ca vous permet de tester l'activité et le mode de fonctionnement. Si ça vous convient, vous pouvez ensuite voir avec la boite de portage pour une RC (à bien cadrer dès le démarrage avec la boite de portage) et ainsi avoir les aides de création d'entreprise.
L'ESN est quasiment obligatoire pour les grands comptes
Il faut en général compter environ 2 mois pour trouver une mission. La difficulté est que beaucoup de sociétés font appel au freelance "à l'arrache", et donc en ont besoin "tout de suite". Si vous indiqué être dispo dans 3 mois, c'est souvent trop tard.
Votre positionnement est très important. Sur quels sujets voulez-vous travailler ? Dans quel type de structure ? Quel sera votre valeur ajouté pour vos clients ...
-- Yann EURL IS depuis 2019Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Hello
Merci pour votre réponse !
Intérêt pour la boîte :
frais faibles car je ne suis pas là depuis longtemps
Je suis sérieux depuis le début
On m’a bien vendu le projet, il y a peu d’adhésion autour
Je suis sur un gros projet donc il vaut mieux pour eux de me laisser et de me remplacer rapidement plutôt de prendre le risque que je leur fasse faux bon
Les sujets sur lesquels je veux travailler:
Data
Cloud
Cyber sécurité (je dois me former)
Valeur ajoutée :
Profil technico fonctionnel
A l’aise avec les interlocuteurs business et techniques
Certification AWS (si je la passe avant janvier)
Labass-ITAWS-Enthousiaste
Nombre de posts : 98Nombre de likes : 48Inscrit : 26 septembre 2014Je pense que c'est rarement les sociétés refusent les ruptures conventionnelles. Mais , il y a une exception lorsque le salarié est en mission.
Un salarié en mission qui est en train de rapporter de l'argent c'est compliqué de le laisser partir sans un remplaçant ;) , si tu trouves un remplaçant , tu peux partir asap.
Droopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Intérêt pour la boîte :
frais faibles car je ne suis pas là depuis longtemps
Je suis sérieux depuis le début
On m’a bien vendu le projet, il y a peu d’adhésion autour
Je suis sur un gros projet donc il vaut mieux pour eux de me laisser et de me remplacer rapidement plutôt de prendre le risque que je leur fasse faux bon
Je me fais l'avocat du diable, mais avec ces arguments, il n'y a pas de RC pour moi :
Point 1 : Frais faibles mais frais quand même. C'est plus cher qu'une démission. Mauvais argument.
Point 2 : Quand bien même c'est vrai que vous êtes sérieux, la boite vous perd. Donc mauvais argument également.
Point 3 : Je n'ai pas compris l'argument, et en quoi c'était un intérêt pour la boite de vous donner une RC sur cet argument
Point 4 : Avec une démission, vous leur fait faux bond, mais vous avez 3 mois de préavis. Contre entre 1 et 1 et demi pour la RC. L4avantage va à la démission. Mauvais argument.
Voici quelques leviers qui pourraient être activé si vous voulez vraiment une RC :
Le projet est complexe et peu de gens veulent travailler dessus. On fait une RC avec un départ négocié dans 6 mois. Je m'engage à aider à trouver mon remplaçant et surtout à le former sur le poste.
Vous pouvez mettre en avant votre sérieux pour rassurer quant à l'exécution du point précédent.
Trouver ce qui leur permet de gagne plus en vous payant la RC qu'en vous laissant partir sur une démission (ça peut d'ailleurs rejoindre le premier point)
Autre chose, je vois qu'il y a plusieurs points qui nécessite un investissement en temps pour vous former et vous faire certifier.
Ca confirme mon premier avis que vous êtes très optimistes sur les délais. Profitez de votre statut actuel pour faire ces formations avec moins de pressions que lorsque vous devrez en plus chercher une mission et créer votre structure.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Merci pour ta réponse !
J’espère qu’ils vont accepter ! A l’APEC la conseillère me disais je justement les grandes entreprises en général refusent de signer une rupture car elles ne veulent pas que ça donne des idées aux autres salariés. Mais je vais tenter dans tous les cas je n’ai rien à perdre. Dans mon cas je suis en CDI pas en freelance. Je ne sais pas si ça change beaucoup de choses.
Labass-ITLabass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Cette réponse étais estimée @AWS-enthousiaste
@Droopyann merci pour ta transparence.
Effectivement, je suis sûrement trop optimiste, c’est pour cela que je demande vos avis. Franchement je ne sais pas si j’ai la capacité de rester encore 6 mois. En vrai, je me dis que le risque n’est pas si grand si je démissionne car dès que je mets mon CV en ligne j’ai des réponses dans la journée. Donc s’ils n’acceptent pas le RC je démissionnerai en négociant une fin de préavis plus courte. Je chercherai ma première mission en parallèle. Si on boit des 3 mois de préavis je ne trouve pas de mission, je postulerai pour un CDI. Au moins je ne n’aurai pas de regrets. Le temps est trop précieux pour le perdre.
Labass-ITDroopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Parfois, c'est bien de perdre 3 mois si ça peut faire gagner 2 ans par ailleurs 😉
Même une démission avec fin de préavis plus courte n'est pas toujours une évidence. Comme pour la RC, qu'y gagne votre employeur actuel ?
6 mois dans une situation pas au top, sans perspective, c'est sûr que c'est long. Mais 6 mois avec en parallèle une formation et tous les sujets qui vont avec la création d'entreprise (choix des statuts, des partenaires EC, banque, mutuelle ...), ça passe en réalité très vite.
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
_Fred_
Nombre de posts : 750Nombre de likes : 321Inscrit : 1 mai 2015Alors, personnellement, je ne vois rien dans ce paragraphe qui justifierait le passage au freelancing :
En résumé, j'ai presque 5ans d'XP en tant que chef de projet (4 MOA et 1 MOE en décembre). Le salariat ne me permet pas de m'épanouir réellement dans ma vie. Je suis épuisé moralement j'ai l'impression de vivre pour travailler au lieu de travailler pour vivre... Mon avant dernière expérience pro ainsi que le covid m'ont cassé le moral. Je travaille actuellement dans une grande entreprise internationale je gagne 52k brut.
Surtout si tu continues avec cette phrase :
Objectif de mon plan : débuter ma première mission en tant que freelance au mois de janvier sur une mission intéressante en minimisant les risques (famille à charge).
Si c'est un problème de relation au travail, lié ou non au covid, un bilan de compétences ou un coach peut être la solution.
Si c'est un problème de charge de travail, une remise en question pro est nécessaire.
Si c'est une question de rémunération, là encore je ne suis pas certain que le freelancing soit la solution – en tout cas pas directement parce que la transition est parfois difficile. Et adieu à tous les avantages du salariat y compris pour ta famille.
Bien entendu, je ne dis pas que ce n'est pas la bonne solution, mais simplement que tes arguments n'apparaissent pas clairement, et que ça ressemble plus à du ras-le-bol qu'une justification rationnelle. Si pour toi freelance = liberté, c'est un peu vrai, mais c'est très souvent complètement faux.
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021En fait j’ai fait un résumé et bien entendu ça va un peu plus loin qu’un simple mal-être au travail. Il y a aussi les témoignages de freelance qui mettent en avant la flexibilité et la liberté de choisir avec qui, sur quel sujet, et quand travailler. Pour la plupart, ils ne souhaitent pas revenir au salariat malgré les « avantages » qu’on nous vend. De plus j’ai déjà été indépendant mais dans un tout autre domaine. Je gagnais moins bien ma vie qu’actuellement mais j’avais plus de liberté. Et ça ça n’a pas de prix. J’ai peut-être une vision trop idéalisée du statut freelance, mais j’ai envie de faire ma propre expérience.
Pour le premier paragraphe, un exemple d’un freelance que je connais. Il gagnait plus que moi en rognant sur son TJM et et travaillant 6 mois dans l’année. Son CA permettait de se dégager 4K de salaire/ mois. Cela peut-être un moyen de s’épanouir personnellement. Travailler une partie de l’année et voyager le restant de l’année par exemple. Cette liberté on ne l’a pas en statut salarié.
Quand je dis minimiser les risques, je parle de trouver une mission dans un domaine que je maîtrise avec un TJM correct pour une période de 6 mois minimum car effectivement j’ai une famille donc je dois bien calculer mon coup pour ne pas les pénaliser.
La plupart des freelances avec qui j’ai abordé le sujet de la rémunération me disent qu’ils gagnent plus voire beaucoup plus qu’en salarié donc on ne va pas se mentir, c’est aussi une chose que je vise.
Labass-IT_Fred_
Nombre de posts : 750Nombre de likes : 321Inscrit : 1 mai 2015OK c'est effectivement plus clair. Par contre attention aux mirages : oui en freelance on gagne plus, mais attention si on prend en compte tous les éléments de cotisation des salariés (complémentaires, provision chômage, mutuelle, CPF, etc) – ce que peu d'entre nous faisons. Et évidemment si on ne cotise pas à tout ça de notre propre chef, il est facile de se dire qu'on gagne si bien après la retenue comptable plancher.
Pour le reste, je te rejoins. Travailler x mois dans l'année et voyager ou concrétiser une seconde carrière en parallèle, ça fonctionne, je l'ai fait pendant 10 ans. C'est épanouissant, mais ce n'est pas le plus facile non plus, michel95 l'a très bien résumé dans sa réponse.
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michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour Free-Worker-547984 et ... autres,
Il y a aussi les témoignages de freelance qui mettent en avant la flexibilité et la liberté de choisir avec qui, sur quel sujet, et quand travailler.
Ce n’est pas du tout évident pour la majorité des freelances. Les témoignages sont-ils majoritaires ?
Comment, par exemple, un freelance qui démarre une mission de 3 ans peut-il disposer d’une liberté de choisir et de flexibilité sachant qu’il sera tributaire d’un seul client pendant la durée de la mission ? Cela peut-être vrai s'il dispose d'un véritable choix le moment venu à des conditions intéressantes et non pas à des conditions qui vont engendrer une frustration à terme.
Dans mon entourage les freelances qui fonctionnent sur ce schéma sont plutôt dans l’attente d’une décision d’un ou plusieurs clients aux conditions dudit client ou de l’intermédiaire sachant qu’ils ne sont pas à l’abri d’inter-contrats non désirés qui plombent leurs revenus.
La liberté dont il est question ici est très relative et peut dépendre de plusieurs paramètres dont notre positionnement. Pour se faire une idée il suffit de parcourir ce forum et il n’est pas évident qu’une majorité de freelances se reconnaissent dans la situation précédente.
Pour le premier paragraphe, un exemple d’un freelance que je connais. Il gagnait plus que moi en rognant sur son TJM et et travaillant 6 mois dans l’année. Son CA permettait de se dégager 4K de salaire/ mois. Cela peut-être un moyen de s’épanouir personnellement. Travailler une partie de l’année et voyager le restant de l’année par exemple. Cette liberté on ne l’a pas en statut salarié.
Pour information, et à titre de témoignage, cela fait des années que je travaille à temps partiel, et désormais presqu’exclusivement en télétravail.
Ce type de fonctionnement est tout d’abord difficilement envisageable en travaillant périodiquement pour un même client pendant 6 mois, car un client qui accepte ce mode de travail doit être difficile à trouver même si ce n’est pas impossible.
Une solution efficace pour fonctionner de la sorte, à priori mais il y en a peut-être d’autres, c’est de multiplier les clients de manière à se rendre indépendant des clients mais également du lieu géographique. Il peut s’agir de missions courtes, si possible variées y compris dans leur nature, ce qui implique aussi d’appliquer des tarif différenciés, naturellement plus élevés et souvent des remises en question de notre stratégie.
Dans ce cas il est envisageable de mener plusieurs missions de front, c’est possible et tout dépend du positionnement, voir la discussion sur un autre fil. Le problème est d’enchainer les missions selon une cadence à régler en fonction du marché, de son mode de vie ainsi que de ses besoins financiers.
Dans un tel schéma toutes les belles théories classiques : Rendez-vous physiques, CV, compétences, certifications, et autres n’interviennent quasiment plus ou de manière très superficielle. Naturellement il faut être capable d'assurer les prestations et de le démontrer. Car si l’on veut développer ce type de modèle ce qui compte c’est essentiellement sa capacité à trouver des clients ce qui devient alors la priorité des priorités et ceci nécessite de développer des " pistes de réflexion complémentaires " comme notamment :
le positionnement (conseil Droopyann no 6), c’est vraiment fondamental,
les délais, car dans ce cas on ne se retrouve plus sur la même échelle de temps que pour un fonctionnement classique (conseil Droopyann no 1, encore lui ! décidément il est partout 😊),
mais aussi la manière de se faire connaitre et de savoir convaincre pour vendre ses prestations.
Pour conclure, sur l' "exemple d’un freelance que je connais" ce n’est pas facile à mettre en place dans un contexte familial sécurisé tel que décrit précédemment. C'est envisageable plutôt à long terme et nécessite beaucoup de préparation et de tests.
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Bonsoir Michel95,
Tout d'abord merci pour ta participation. C'est bénéfique d'avoir d'autres avis avec des angles de vues différents.
un freelance qui démarre une mission de 3 ans peut-il disposer d’une liberté de choisir et de flexibilité sachant qu’il sera tributaire d’un seul client pendant la durée de la mission ?
Honnêtement, je pense privilégier les missions courtes mais de 3 mois minimum. Je n'ai plus envie d'être "enfermé" dans un contrat long. Donc je ne serai pas concerné par les missions longues. J'ai envie de voir des choses différentes et de ne pas entrer dans une routine monotone. Peut-être une première mission de 6 mois pour sécuriser les choses.
Une solution efficace pour fonctionner de la sorte, à priori mais il y en a peut-être d’autres, c’est de multiplier les clients de manière à se rendre indépendant des clients mais également du lieu géographique. Il peut s’agir de missions courtes, si possible variées y compris dans leur nature, ce qui implique aussi d’appliquer des tarif différenciés, naturellement plus élevés et souvent des remises en question de notre stratégie.
Merci beaucoup pour cette proposition de stratégie. J'aimerai bien tendre vers ça. Je pense qu'il faut avoir une certaine expérience et un bon réseau pour arriver à ça.
mais aussi la manière de se faire connaitre et de savoir convaincre pour vendre ses prestations.
C'est le nerf de la guerre ! ça doit être tellement satisfaisant de trouver ses clients! J'ai la fibre commerciale ça ne me fait pas peur mais c'est effectivement à prendre en compte.
Pour conclure, sur l' "exemple d’un freelance que je connais" ce n’est pas facile à mettre en place dans un contexte familial sécurisé tel que décrit précédemment. C'est envisageable plutôt à long terme et nécessite beaucoup de préparation et de tests.
Effectivement nous n'avons pas du tout le même contexte familial, il est toujours chez ses parents. Au boulot j'ai une collègue freelance plus âgée, qui m'a aussi évoqué la liberté que lui apporte son statut.
Labass-IT -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Merci beaucoup pour cette proposition de stratégie. J'aimerai bien tendre vers ça. Je pense qu'il faut avoir une certaine expérience et un bon réseau pour arriver à ça.
Un réseau cela aide beaucoup évidemment et c’est le plus efficace pour certains, mais ce n’est pas indispensable et ce n’est qu’une pièce du puzzle pour la majorité d’entre nous.
En ce qui concerne l’expérience, oui c’est très utile mais il faut bien démarrer un jour et dans ce cas l’expérience on l’acquiert et on la valorise au fur et à mesure.
Dans la situation décrite précédemment une possibilité de stratégie un peu plus détaillée serait de :
1 - Réfléchir à son mode de fonctionnement (portage qui semble peut-être le plus sécurisant ici, entreprise individuelle, société).
2 - Définir un positionnement sur le marché, c’est décisif et il y a du temps à passer
Il est souhaitable de communiquer et c’est le plus important, puis tester, c’est évidemment long mais si l’on s’informe et que l’on y travaille intensément en 3 mois on peut déjà avoir une idée.
Pour la communication qui est le cœur de la prospection, comme nous avons tous des profils analogues il est inutile de s’étendre sur ce sujet central qui, de plus, a déjà été largement abordé sur ce forum les années précédentes.
3 - Trouver une (ou des) mission ce qui permet de survivre et assurer le quotidien.
4 – Rechercher en parallèle des missions courtes ou mieux ponctuelles et cela c’est le plus important selon moi pour un développement ultérieur.
Pour du ponctuel une durée mesurée en mois me semble trop longue il faut plutôt viser des durées en jours. L’idéal est de trouver des missions ponctuelles qui permettent de se spécialiser, d’étoffer ses offres, de multiplier les clients ce qui engendre souvent la vente d’autres types de prestations à ces mêmes clients.
Ceci sous-entend de mener plusieurs missions de front donc il faut pouvoir assurer mais c’est tout à fait gérable et tout dépend du positionnement une fois de plus.
Lorsque les missions ponctuelles deviennent prépondérantes on peut alors abandonner les autres et c’est à partir de ce moment-là que l’on dispose d’une grande liberté par rapport à nos clients. C’est d’ailleurs pourquoi dans nos métiers certains freelances travaillent à temps partiel. Car agréger des missions ponctuelles c’est beaucoup plus rentable, enrichissant professionnellement et humainement que des missions longues, c’est aussi plus sécurisant à terme.Par ailleurs, il est souhaitable de diversifier les prestations et de se spécialiser, ce n’est pas du tout incompatible. L’idée est d’aller dans le sens du vent alors qu’en débutant on a plutôt tendance à avoir des œillères ce qui était clairement mon cas en débutant.
Tout ceci peut se dérouler de manière progressive et sécurisée ce qui semble correspondre à une des solutions envisageables pour répondre à la demande initiale de la discussion.
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Merci beaucoup pour ce retour très détaillé et instructif !
C'est une stratégie dont je vais m'inspirer !
Labass-IT -
Yebor
Nombre de posts : 1572Nombre de likes : 596Inscrit : 9 avril 2021Bonjour,
Vous avez déjà eu beaucoup de réponse mais je me permet de vous apporter également quelques éléments à prendre en compte dans votre transition en indépendant.
Vous indiquez être moralement épuisé par votre travail actuel et avez aussi une famille en charge.
Certes lorsque vous passerez en indépendant vous travaillerez pour vous (et non pas pour une autre société) mais cela ne va pas signifier que vous travaillerez moins!
Il vous faudra alors vous créer votre réseau, faire des entretiens et vous aurez également de nombreuses démarches administrative à réaliser au début puis certaines à maintenir (création entreprise, réalisation des CGV, devis RC pro, comptabilité, TVA, IS, CFE etc.)
Vous indiquez également le cas de votre collègue qui ne travaille que 6mois dans l'année et voyage le reste de l'année.
Prenons du recul sur votre situation : vous commencez en tant qu'indépendant sans droit ARE, sans économie, avec une famille à charge et vous pensez vraiment que vous allez travaillé seulement 6 mois / an?
Pour avoir vécu le même type de situation avec une période de travail déjà intense avant le passage en freelance puis des événements familiaux durant cette transition (vente de maison, déménagement, naissance etc.), je peux vous assurer que votre charge de travail/mentale sera encore plus forte que ce que vous avez actuellement en tant que salarié et vous serez peut-être très proche du burn-out (du fait d'être déjà à la limite)
Vous allez sûrement avoir ensuite la logique suivante qui va arriver : lorsque je travaille pas, que je n'ai pas de mission je n'ai aucun CA qui rentre, je dois donc arriver à me faire des économies au cas où une période d'inter-contrat dure trop longtemps. Du coup sur les premières années, je pense qu'il est plutôt préférable de privilégier la recherche continue de mission plutôt que se dire qu'on va prendre beaucoup de vacances car le TJM est plus important. N'oubliez pas que lorsque vous devrez prendre une journée pour vos enfants malade ou lorsque vous tombez vous-même malade, votre TJM manquant vous rappellera à l'ordre..
Je ne veux pas vous faire peur car c'est ensuite très satisfaisant d'être en indépendant mais prenez bien en compte ces critères au départ pour en être bien conscient.
Après quelques années en tant que freelance, vous aurez ensuite accumuler un peu plus d'économie et je pense que ça sera le bon moment pour souffler un peu en réduisant le nombre de missions mais au départ sans économie et avec une famille à charge ça ne me semble pas être une bonne idée.
Droopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Bonsoir,
C'est très intéressant comme point de vue. Je rejoints beaucoup des points évoqués par Yebor.
Ce n'est cependant pas forcément la seule approche. Vous pouvez aussi profiter de ce changement pour revoir votre mode de travail / de penser. S'abimer la santé et friser avec le burn out pour assurer un "niveau de vie" n'est pas toujours la meilleure option. Vous pouvez aussi réfléchir à comment diminuer vos dépenses pour ainsi pouvoir relâcher la pression niveau travail. Sans aller jusqu'à 6 mois de vacances, vous pouvez commencer par réduire vos horaires, pratiquez une activité externe (sport, culture ... ?), prendre des mercredis avec vos enfants ...
-- Yann EURL IS depuis 2019Yebor
Nombre de posts : 1572Nombre de likes : 596Inscrit : 9 avril 2021De mon côté j'ai aussi réduit mon % d'activité pour profiter un peu plus avec mes enfants et alléger la charge de travail, je rejoint Yann sur ce confort et sur le fait de pouvoir profiter plus facilement de ces possibilités, mais j'ai fait ça seulement après quelques années d'activité. Au départ, je pense qu'il y aura quand même une charge importante à ne pas négliger, vous aurez peut-être aussi des doutes à affronter si vous n'arrivez pas à trouver votre première mission (je ne connais pas l'attractivité de votre profil car je ne suis pas dans l'IT).
Dans mon cas, j'avais eu droit à l'ARE et j'avais également une première mission lorsque j'ai démisionné ce qui permet d'être un peu plus serein pour commencer en indépendant.
J'imagine que ça peut aussi dépendre de votre entourage, si il vous apporte du soutien pour réussir cette conversion, encore une fois c'est simplement pour vous faire prendre conscience des difficultés que vous pourriez rencontrer mais pas pour vous décourager dans votre démarche
Labass-IT
Nombre de posts : 102Nombre de likes : 17Inscrit : 7 août 2021Merci beaucoup pour ce retour !
En fait, lorsque j'ai évoqué l'exemple de ma connaissance qui est freelance et qui travaille 6 mois, c'était juste pour imager le côté "flexibilité" du statut par rapport à un CDI classique. Bien évidemment, je suis conscient qu'être freelance demande un investissement personnel (démarcher les clients, se former, taches administratives etc) mais la grosse différence selon moi est qu'on fait cela pour nous-même et non pour une société. J'envisage aussi le portage au début pour passer en freelance en douceur et pour avoir une sécurité supplémentaire si jamais la mission ne se passe pas bien (droits pole-emploi). Et bien-sûr je compte avoir une mission avant de partir de mon entreprise actuelle.
Après, je pense que dans la vie il faut savoir prendre des risques en les minimisant au maximum pour avancer. En France, j'ai l'impression que nous sommes un peu trop prudents.Labass-IT -
free-work-You
Nombre de posts : 69Nombre de likes : 24Inscrit : 16 septembre 2022Bonsoir à tous,
Vous êtes nombreux sur ce fil à avoir suivi la formation « AWS Cloud Practitioner ».
Cela vous avez pris combien de temps pour préparer et passer la certification svp ?
Bien à vous!
Utilisateur suppriméSalut,
pour passer une AWS cloud practitioner, c'est environ 16 heures de cours en vidéo + de la pratique.
Dans le cas normal, alors que j'ai une mission :
Je prends des notes sur les points que je ne connais pas encore. Et, souvent, je reviens sur les vidéos sur les thèmes que je maitrise le moins. Donc, je compte environ 40 heures de travail que je parviens à dérouler sur 30 ou 40 jours calendaires.
En intermission :
J'ai déjà obtenu une autre certification de même volume en 10 jours, full time, jour et nuit. Pas de TV, pas de sorties, pleine concentration sur ce sujet. Cette méthode permet de ne pas être pollué par les autres technos pendant les 10 jours. Tu te mets sur un Linux en command line, tu déroules tout ce que tu as à dérouler, tu capitalises tes commandes CLI dans des fichiers plats. Ca permet une belle montée en compétence et une bonne énergie pour l'examen.
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free-work-You
Nombre de posts : 69Nombre de likes : 24Inscrit : 16 septembre 2022Bonsoir DevAndOps
Merci beaucoup pour votre retour!
Vous évoquez de se mettre sous Linux pour capitaliser sur des lignes de commandes.
Faut il y avoir absolument Linux pour bien préparer la certification ?
Jadis il y a 20 ans j’avais Linux installé sur mon ordinateur. Là j’ai juste un ordi qui permet de faire un peu de Word ou Excel. Limite quand j’imprime en PDF, je sature la mémoire (je caricature mais j’en suis pas loin :)).
Utilisateur suppriméIl faut vraiment considérer les certifications comme des investissements. La certif, selon son niveau, va rapporter 5%, 10%, 20% de TJM selon ton point de départ et le type de certif.
Il est évident que quelqu'un qui tourne à TJM 500 et passant un AWS Certified Architect Associate sera contacté pour TJM 600. Donc, la vraie question, c'est quel investissement pour quel retour sur investissement (ROI) ?
Partant de ce principe, il y a plusieurs méthodes :
"a cloud guru" propose des plans à 47 euros par mois. Il y a 16000 videos disponibles (attention, full english). Et, il y a l'accès à des sandboxes pour chaque grand fournisseur de cloud (AWS, Azure, GCP). Donc, mettre en route un EC2 linux va te prendre 5 minutes. TIP : je rappelle que les 47 euros par mois, c'est du CA. Donc, ça revient sensiblement à 24 euros net par mois. C'est un très très bon investissement !!
Se doter d'un PC avec 8 coeurs et 16 Go de RAM va permettre de passer en virtualisation. Oracle Virtualbox est gratuit. Monter un linux en machine virtuelle avec 4 coeurs et 8 Go, c'est cool ! Ca permet d'avoir un linux et un windows en paralelle. Donc, plutôt cool.
Si tu ne disposes que d'un PC avec 4 coeurs et 8 Go, je conseille de monter un Docker. Tu installes le moteur docker et tu montes un Alpine Linux. Ce linux va te consommer environ 500Mo de RAM. Donc, tu as un super linux embarqué avec une consommation quasi invisible.
Me concernant, je suis sur a cloud guru et j'utilise également Docker.
AWS-Enthousiaste
Nombre de posts : 98Nombre de likes : 48Inscrit : 26 septembre 2014Bonsoir,
C'est rien à voir avec ton os local. Si tu choisi AWS, il suffit d'installer aws shell.