Pourquoi les Sociétés de conseil (ESN, SSII..) n'aime pas les freelances?

Les SSII n'aiment pas les freelances parce que les freelances n'iament pas les SSII 😆

Les raisons sont évidentes :
- une SSII marge énormément plus sur un salarié en CDI que sur un freelance
- un freelance est moins docile qu'un salarié en CDI
...

Et personnellement je n'ai jamais cherché à inciter des salariés de SSII à devenir freelance, bien au contraire, je préfère qu'ils restent à leur CDI/congés payés/tickets resto : moins il y a de freelance sur le marché et mieux c'est pour nous.

Bonjour,

Je ne suis pas d'accord avec toi blast75, je ne vois pas pourquoi : moins il y a de freelance, mieux c'est pour nous.

Je me dis que plus il y a de freelances moins il y aura de possibilité de privilégier le gars en CDI et plus facile, sera pour nous, de trouver des missions.

Mais ce n'est pas le débat, pour répondre à la question initiale, les ESN se font une plus grosse marge en CDI, c'est aussi simple que ça.

Mourad

mon impression perso c'est pas une question d'amour ou pas envers les freelance, c'est que

- une SSII marge plus (profit) sur un presta qu'un freelance avec pas beaucoup plus de risque, un presta est aussi jetable qu'un freelance. un presta par contre est plus fidele si le marché est favorable aux prestas ou freelance, le freelance est plus volage et il a raison

- certains grands comptes passent par une seule SSII (sole supplier) pour tous leurs besoins pou pousser les tarfis vers le bas en compensation du volume d'affaires , et petites arrangements parfois. comme freelance tu dois passer par cette SSII impertivement meme si tu connais perso le directeur informatique qui t'apprecie et serait pret a t'embaucher ( voila pour les limites du networking)

- certains grands groupes n'aiments pas les freelance car possibilité de requalification en salarié (le risque est réel), oud ifficulté a gerer les DRH toutes sortes de contrats specifiques

- oui il y a de la jalousie des CDI envers les freelance, je l'ai remarqué sur de nombreux contrats. parfois on conseille meme de cacher ta voiture si tu as une plus grosse voiture qu'eux.

en theorie, engager des freelance et le modele freelance a de l'avenir. c'est comme le teletravail qui est maintenant imposé a l'employeur avec la crise covid. mais il y a toujours des problemes de vieiile mentalité, de rigidités , du court termisme, du management qui est dans le controle

@youcef91
J'espère que vous trouvez des missions en direct car vous revenez souvent sur le Mal incarné par les SSII.

Vous parlez de 1000 et un raisons mais finalement elles se résument à 3 dans ce que vous dites :
- La marge est moindre pour elles avec un freelance. C'est un fait dans la majorité des cas (et quand ce n'est pas le cas, les SSII sont taxées de prendre des marges honteuses (ce qui arrive)). Et elles placent logiquement aussi leurs salariés en priorité.
- Un freelance est un commercial redoutable et un businessman avisé (ce que bien des freelances contestent) et même une personne "incontrôlable", très exigeant (capricieux ?) et même un concurrent dangereux, qui contrecarre les plans d'engraissement sauvage de la SSII. Et bien, quel profil du freelance vous faites ! Ce n'est ni la manière dont je vis mon activité, ni l'image majoritaire que j'ai des freelances.
- Un freelance change la société en participant à promouvoir un autre modèle de travail : bon, vous vous sentez investi d'une quête ... vu le profil que vous dressez du freelance (voir point n°2), je ne vois pas en quoi la société serait meilleure. Et je ne vois pas comme un fin en soi d'avoir comme norme modèle où tout le monde serait indépendant (ce n'est pas l'envie de chacun et ça ne convient pas à tous les types d'activité).

Pour reprendre le sujet "pourquoi les ESN n'aiment pas les freelances", je pense que vous certaines, les plus classiques, ça les amènent à intégrer quelque chose qui sort de l'habitude, du process ... difficile à gérer pour des entités qui parlent de manière lissée et identique à chaque client, qui placent leurs salariés de la même manière (réception d'un besoin, recherche de quelqu'un de libre, et hop).
Mais il y a aussi des ESN qui utilisent des freelances quand elles n'ont pas de ressources en interne ... et c'est le jeu. Ce qui est parfois le cas sur des profils expérimentés. Donc il n'y a pas forcément concurrence. D'autant plus sur ce point que les clients n'ont pas envie de gérer tous leurs prestataires en direct et indépendamment.

@code38
ca sent le commercial travesti qui vient défendre la SSii sous couvert d'un membre lambda du forum ... on connaît très bien les velléités et le comportement très versatile et sournois des boite à sardine ( SSii )...Au lieu de fustiger et d'attaquer en frontal , expose tes idées de manière professionnelle et objective ! Je n'ai jamais demandé aux gens y compris toi de prendre ce que j'ai dis comme étant un théorème empirique ... c'est simplement ma vision suite à de longues années d'expérience et de côtoiement de ces boîtes à deux sous ... Et puis pour finir OUI je passe en direct avec pas mal de client vu que je ne suis pas dans le Dev... en fait je suis expert en achat IT ... tu peux voir mon CV sur le forum ...

Sous couvert qu'on se fasse "l'avocat du diable", sachant que vous avez quand même de l'ironie mal perçue, inutile de d'agonir d'insultes et d'accusations les autres intervenants s'ils ne sont pas d'accord avec vous.

Les freelances en info sont, par définition, des SSII : ils-elles sont des sociétés, ils font du conseil, en informatique et en ingénierie. C'est juste une formule trois en un : manager/commercial/consultant dans la même enveloppe, mais bien souvent sous le même code APE 6202.

Et donc comme les SSII, certains freelances sont malveillants entre eux, envers les prestataires de SSII voir les internes. Certains "arnaquent" (question : vous avez terminé votre script shell qui fait un "ls -a", vous avez convaincu le client qu'il faut une astreinte sur un week-end facturé triple. Arnaque ou pas ? Vous avez 4 heures), d'autres manipulent, d'autres mentent carrément. Certains facturent des jours où ils sont chez d'autres clients ou simplement en congés. Hé oui, il y a de tout et de rien, même dans le monde merveilleux des freelances...

En attendant, vous accusez de fustiger et d'attaquer en frontale et demander d'exposer de manière professionnelle et objective, on peut vous rendre la pareille...

Bonjour,

Ayant vu la problématique des deux côtés (Free et petites esn), j'ajouterai les points suivants :
- Un cdi/cdd c'est une sécurité pour l'esn car les ruptures de contrat sont cadrées par la loi et il y a moins de liberté que chez les free.
- Dire qu'un salarié coûte moins qu'un free a une esn est loin d'être toujours vrai. J'ai vu des cas d'esn qui ont monté très haut pour garder un salarié.
- Des clients finaux sont frileux sur les risques (avérés ou non) de requalification des contrats. Ils préfèreront des intervenants salariés de leur esn plutôt que des intervenants en EI. Cela devient moins clair quand on ajoute une strate en plus.
- Les plus grosses esn commencent à raisonner de la même manière (leurs services juridiques ayant identifiés les mêmes risques). Donc plutôt que d'avoir un indépendant et de devoir derrière être redressé comme s'il était salarié, ils préfèrent directement l'avoir en salarié.