Puisqu'il y a une dimension temps (le jour), il faut forcément caser.
Pour faire simple, on reste quand même au format régie (forfait-jour) ou forfait (à la tâche).
Dans tous les cas, même salarié de SSII on n'a pas à se plier aux exigences ni dire "haaaa oui j'ai envie de bosser Super Mega Grosse Banque parce que ça a l'air trop cool chez vous il paraît que vous faites du DevOps", et on envoie bouler le commercial.
Par contre dans tous les cas, même avec une SSII intermédiaire, on évoque bien qu'on n'est pas le larbin et qu'on est là à la prestation...
En tant que consultant externe (freelance ou salarié de SSII) cela passera certainement par le biais de la bascule sur une astreinte à partir d'une certaine heure.
Mais je ne connais pas le poids du développement par les indiens dans le paysage professionnel IT français aujourd'hui.
Il y a plus de dix ans, au doigt levé je voyais presqu'un projet sur deux qui était envoyé en Inde. Tremblez, Français, disait TF1 à 20h, vous allez vous faire piquer vos boulots et vous allez balayer devant des grands datacenters vides où tout sera piloté depuis Bengalore. Puis ça a fait prout, les TMAs sont revenus en France ("On a mis 3 ans pour que ça fonctionne, donc surtout vous faites le minimum pour que ça fonctionne !"), les managers ont été promus, et les commerciaux attendront encore 20 ans afin qu'on ait oublié "L'incident Pondichéry". Mais bon, ça va bientôt revenir...
J'ai même bossé pour un client qui a recruté plein de monde pour faire les évolutions, puis envoyer les évolutions en Inde et faire la maintenance en France (résultat pour la faire court : ça s'est planté, comme tous les projets en fait).
L'Inde ne me fait plus peur à court et moyen-terme.
Un petit sujet "détente", qui par extension parle un peu de notre statut de freelance.
Je termine ma mission fin de mois et je compte prendre quelques temps de repos. Après réflexion, je me suis dit que je me remettrai en dispo qu'en septembre, ce qui fait une pause de 5 mois.
=== Mon "projet" ? ===
Que faire pendant ces cinq mois ?
* Me recentrer. La fin de ma mission est peu intéressante, j'ai l'impression de resombrer dans un bore-out, et c'est une situation dans laquelle je ne veux surtout pas replonger. Oui oui, j'ai déjà vécu ce cas en étant salarié, et ce n'est pas drôle du tout.
* Projets personnels : me retrousser les manches et écrire le bouquin qui traine dans ma tête depuis 10 ans, commencer à mettre à plat une idée de jeu de société, etc.
* Du sport : depuis deux ans, j'ai arrêté le sport. Et même un peu plus. Fin 2019 donc. J'ai largement perdu mon niveau de course à pied (5'00 au km, parfois moins, je courais parfois 20 kms le week-end) et pris du ventre !
* De la cuisine : pour éviter de grignoter et de manger des choses trop peu équilibrées.
* Faire une routine : comme beaucoup de blablateurs formateurs, je voulais voir si les routines fonctionnaient bien. Malheureusement il semblerait que les Youtubeurs qui vendent ça... n'ont que ça à faire de leurs journées (job le plus parasite quoi soit : être coach pour coacher des coachs). La routine intègrerait donc : des bonnes habitudes (petit ménage quotidien, petit administratif), de la lecture (50 pages de livre de poche par jour), de la méditation, et de ce fait sûrement un cycle de sommeil plus stable.
* Me former : si j'arrive à terminer au moins le premier jet de mon roman avant septembre, choisir un autre axe technologique, me former à de nouvelles technos ou à de nouveaux postes (basculer dans le Business Analyst / MOA, la gestion de projet). Je me vois mal la même semaine ou le même jour travailler sur mon roman et passer une heure à me former.
=== Quelques remarques ===
* Chaque fois que j'évoque cette situation, d'autres freelances avec qui je travaille semblent atterés. KWAAA ? Mais tu veux décider volontairement de ne pas facturer pendant des mois ? Mais comment tu vas faire pour ne pas investir dans ton PEA, dans les NFT, dans de l'immobilier, etc. ? On parle souvent du freelance qui profite de "gagner" plus pour avoir plus de temps pour soit, mais dans les faits j'ai bien l'impression que l'argent est encore trop tabou pour dire que le freelance travaille juste comme un forcené pour gagner un max d'argent (ce qui n'est pas un mal en soit, mais je trouve toujours triste d'arriver à 60 ans et d'être en mauvaise santé pour avoir trop bossé et ne plus profiter de ce pour quoi on a travaillé...).
Mais je note que ce sont souvent également les mêmes qui crient "900 euros de TJM ? Mais c'est du viol, en-dessous de 800 j'accepte pas", mais connaissant les politiques tarifaires on sait très bien que chez le client il est bien en-dessous...
* Une chose qui me ralentit est de me dire qu'il vaut peut-être mieux chercher un client qui favorise encore le télétravail alors que je suis à peu près sûr qu'en septembre on va basculer à "quasiment la normale", c'est-à-dire un, peut-être deux jours de TT par semaine, alors qu'à peu près 80% de mon entourage semble s'être fait au TT (surtout depuis que les écoles ont réouverts et accueillent les enfants, je comprends que c'était compliqué de bosser ET gérer la marmaille, ce devait être encore plus stressant).
Cela dit, je me dis que même si je trouve un client grand-compte dès avril avec des "bonnes conditions" (un ou deux jours en présentiel), le contrat va certainement revirer à du "quasi-normal" en septembre. Donc autant en profiter une bonne fois pour toute.
=== Et vous ? ===
*Est-ce que vous avez déjà pris des pauses longue durée ?
*A quel rythme ? Du mi-temps par semaine ? Un quatre cinquième ? Vous vous êtes arrêté 3 mois, 6 mois, un an, plus ?
*Pour quelles raisons (en espérant qu'elles ne sont pas "mauvaises") ?
*Avez-vous atteint vos objectifs ?
*L'avez-vous regretté, vous êtes-vous dit "j'aurai dû être en mission en cette période" ?
Pour ma part, suite aux mesures gouvernementales nous avons eu notre nouvelle circulaire : nous sommes restés à 1j par semaine sur site... Mais avons été grassement "autorisés" puis "conviés" à faire une seconde journée sur site. Etant donné que je suis sur la fin de mission, je vais demander de ne pas faire l'A/R, surtout que j'ai déménagé et que le transport me coûte (certes, cela rentre en frais, mais tout de même).
Mais le baht, c'est pas la devise de la Thaïlande plutôt ?
Et baht, et non bath (comme le bain en anglais, la ville, ou "cool" dans les années 1980)
Et au passage, je suis peut-être déconnecté, mais les devs en Inde c'est pas un peu has-been ? Les industriels ont bien compris dans les années 2000 qu'il fallait pas envoyer leur dev là-bas (à la rigueur, le support niveau 1, le ticketing, peut-être...)
Droopyann a écrit : J'ai dans l'idée de tester un TJM de base au prix du marché, auquel je rajoute des frais de 150€/jour sur site. Ca correspond aux frais de transport, de nounou pour les enfants parceque je rentre plus tard ainsi que le temps passé dans les transports.
Excellent, Droopyann ! Je te donnerai volontiers la palme d'or du prix Nobel de l'inventivité dans le domaine de l'ingénierie, du marketing et du commerce :)
Evidemment méthode à pondérer et fractionner selon les besoins, les exigences et les capacités de chacun !
Mon avis : si tu souhaites passer freelance, rester sur la même mission est un plus, mais pas une nécessité. Si tu exposes la situation à ta SSII, c'est un quitte ou double. Si elle refuse, tu devrais te barrer et te mettre freelance. Si tu n'es pas prêt à cela, alors il ne faut pas envisager d'être freelance... Qui plus est, si tu mentionnes à ta SSII que tu veux te mettre freelance, elle arrêtera de toute manière toute relation de "confiance" (elle ne t'augmentera pas, te fera pas évoluer, te trouvera les missions bouche-trous...).
Selon moi, les meilleurs moments pour passer freelance :
- Tu es en intercontrat, donc une charge pour la SSII, avec peu d'ancienneté, donc une indemnité plus intéressante pour la SSII qu'un préavis de 3 mois où tu serviras à rien en mission. C'est ce que j'ai fait.
- Tu es en période d'essai, déjà en mission : si tu quittes en 48h le client, il aura un apriori négatif pour le client (et pour toi aussi). C'est ce qu'a fait un ex-collègue, qui m'a d'ailleurs invité à faire de même.
Si vous changez "régulièrement" de domiciliation physique, cela vous évitera de multiplier les démarches de changement de domiciliation tous les 2 ans. C'est du moins ce que m'a conseillé mon comptable (rajoutant le fait que ça ne le dérangeait pas de me facturer tous les X ans sinon...)
Merci Droopyann, comme quoi, je dis souvent, les propositions les plus simples et un bon fichier Excel résolvent bien des problèmes avec une solution robuste. C'est simple comme bonjour, effectivement !
J'ai vu avec mon EC, et ce sera sur une solution du genre.
Concernant mon abonnement TGV, je suis un peu l'honnêteté même, je suis du genre à rester immobile devant un portique de métro bloqué ouvert parce que je n'ai pas pu valider mon billet et qu'il n'y a personne derrière le guichet... Du coup l'abonnement TGV pourra servir aussi pour des déplacements purement personnels. On me dira "oui mais rien t'empêche de voir un prospect un dimanche, d'aller sur un lieu de convention la veille etc." mais bon, mon honnêteté est mon propre problème.
Ma mission se terminant bientôt, j'aurai peut-être un mois sans abonnement, ou un mois avec des déplacements purement personnels, d'autres où ils seront pros, d'autres panachés... Même si je pense que les déplacements seront purement professionnels.
Du coup,je pense que la solution qui s'adaptera le mieux est de faire le proprata annuel de déplacement.
Personnellement, je l'ai désactivé car je n'aime pas recevoir, même par mail, des demandes.
Mais je sais que par exemple, des collègues freelances laissent leur CV assez ouverts sur les plate-formes et prennent tous les appels. Souvent d'ailleurs, les recruteurs/intermédiaires demandent s'ils n'ont pas des profils équivalents à recommander. C'est toujours pratique de filer un coup de main et le recruteur/intermédiaire peut être content.
Les remarques désobligeantes, je passe à côté ; il y a des recruteurs / intermédiaires qui prennent très mal certains comportements, mais on pourrait dire du même de certains recruteurs / intermédiaires, et la liste pourrait être longue d'un côté comme dans l'autre.
Tu augmentes ton TJM
Tu augmentes ton NJT
Tu rajoutes des prestations complémentaires (audit)
Tu te proposes pour faire des astreintes de week-end.
Tu réussis à placer quelqu'un, tout en t'assurant que ce gain fait partie d'une manière de ton contrat (en one-shot ou un pourcentage de sa facturation)...
Tu fais comme un des premiers freelances avec qui j'ai bossés et tu factures plus de 30 jours par mois et/ou sur plusieurs lignes de facturation ("projet") différents au sein du même client
Tu bosses pour deux clients le même jour...
Je me permets de déterrer ce topic car, malgré le fait que je sois freelance depuis maintenant plus de six ans, je n'ai toujours pas fait passer les frais "personnels", surtout après deux ans de télétravail sous Covid. Oui, il y a le bon, et le mauvais freelance, et je ne me sens pas toujours du bon côté 🙂 mais je profite d'un futur changement de région pour "faire les choses bien".
Je vais avoir un entretien bientôt avec mon comptable, mais je souhaite préparer ma copie avant de discuter avec lui et confirmer.
J'ai juste une petite question d'ordre pratique : après déménagement, ma société sera domiciliée dans un centre de domiciliation ; je serai locataire de mon logement ; un bureau sera déclaré à hauteur de sa surface.
Une fois tout cela déclaré, comme les frais mensuels sont réglés tels que l'électricité (par exemple 30 euros, ma société prend à charge 15 euros), un abonnement TGV (par exemple 500 euros, ma société prend à charge 250 euros) ou une femme de ménage (par exemple 200 euros pour le logement, ma société prend à charge 50 euros pour le bureau) ?
Qui paie quoi à qui ?
1 - Je paie 30 euros avec ma poche perso
2 - Je fais une note de frais de 15 euros auprès de ma société XXXXXXX consulting
3 - Je fais un virement de 15 euros de mon compte pro à mon compte perso
4 - J'utilise la facture de mon fournisseur d'électricité pour justifier ?
Même fonctionnement pour l'abonnement et le ménage ?
Certes ; je n'ai pas eu de mission par malt (plutôt du web) mais de mauvais retours de la part des développeurs web, à cause de truchements au niveau des factus.
Je dirai bien que d'un autre côté, tout est clair avec le contrat entre une SSII qu'on trouve sur freelance-info.J'ai eu trois missions en tant que freelance, l'actuelle et la précédente par réseau, la première par freelance-info. Globalement, j'ai eu des retours, plus de la moitié (et également des contacts insistants pour envoyer des Parisiens dans l'Oise), mais également des absences de réponse.
Membre-02583233 a écrit : -Je ne suis pas un démarcheur, un commercial, je n'aime pas faire du réseautage. Je suis tout à fait à l'aise dans la communication professionnelle, et la communication "projet", mais je sens qu'un frein qui me retiendrait de lancer une activité freelance serait mon incapacité à me vendre correctement. J'ai vu que des plateformes proposaient de la mise en relation (Malt pour en citer une). S'agit-il d'une bonne option? Ca ne me dérange pas de payer une commission pour un travail (mise en relation) dont je reconnais l'importance mais que je ne souhaite pas faire.
J'ai oublié ce point. Je ne suis pas non plus démarcheur, commercial. Et il faut le dire aussi : beaucoup de sociétés clientes (surtout si vous faites comme moi de la bancassurance ou des grands et moyens comptes) passent toujours pas des ESN/SSII. De ce fait, les plate-formes de mise en relation fonctionnent bien. Tu ne mentionnes tout simplement pas freelance-info (là où tu es !) qui met en contact gratuitement. Les plate-formes comme Malt prennent une petite commission.
Mais par contre, j'ai remarqué très vite que le réseau fonctionne mieux. Si la personne te connaît et qu'elle est bien vue chez le client, elle peut bien mieux te vendre qu'un commercial. Et le TJM se négocie beaucoup mieux. Je suis comme toi : je n'ai pas la fibre commerciale, mais cela s'apprend, tu as toute une vie de freelance pour le faire.
Quoi de mieux qu'un forum sur du freelance pour poser une question sur le freelance ?
Cependant, rien qu'avec votre moteur de recherche favori, vous allez trouver des pour et des contre.
Membre-02583771 a écrit : Après mûres réflexion il serait impossible pour me de travailler en tant que salarié pour toujours,quelques années au départ ne me cause pas de problèmes mais sur le long terme cela ne m'intéresse pas.
Qu'est-ce qui vous fait dire cela ? Tant que vous n'avez pas travaillé un peu en salarié, vous ne pouvez pas dire ce qui vous convient à long terme. Quand j'ai commencé ma carrière, je voulais rentrer en interne rapidement. Puis au bout de presque dix ans je me suis aperçu que j'aimais beaucoup rester seulement quelques années sur un projet, et freelance m'a semblé la meilleure solution, mais ce n'était pas ce que j'envisageais en commençant ma carrière. Vous n'avez pas encore commencé, vous ne pouvez pas vraiment savoir...
Membre-02583771 a écrit : Je voudrais donc à l'avenir me lancer en freelance mais j'aimerais savoir si cela est facilement faisable actuellement?
A la question "créer une société c'est facile/faisable ?", oui c'est faisable et même très très simple au final, que l'on soit accompagné ou pas.
En ce qui concerne "trouver du business, c'est facile/faisable ?", aujourd'hui c'est un peu compliqué avec la crise du Covid même si je vois beaucoup d'offres et mes quelques collègues freelances. Il faut avoir du réseau, de l'expérience, une bonne compréhension du monde du travail et de la vente de services.
Ensuite, il faut que vous visualisiez quels sont les types de service que vous vendrez. La majorité des personnes de ce forum travaillent à la journée sur des projets de plusieurs mois à plusieurs années. Ils doivent donc trouver un client et s'assurer de fournir une prestation convenable à long terme.
Des développeurs web peuvent vendre un site internet clé en main en seulement un mois. Ils travaillent souvent avec plusieurs clients en même temps, ce qui veut dire plein de contraintes (ma compagne reçoit souvent des mails d'entrepreneurs dynamiques qui bossent le dimanche à 19h, ou alors bloque sa journée pour une réunion qui finalement sera annulée).
Membre-02583771 a écrit : Quel sont les inconvénients et avantages ?
Du business => vous gagnerez souvent plus qu'un salarié.
Pas de business => pas d'argent.
Si vous vous ennuyez en salarié, au moins vous avez un salaire. Si vous ne trouvez pas de client, vous ne gagnez pas d'argent, donc c'est un peu précaire... Si vous êtes freelance et que vous avez un client mais que vous vous embêtez un peu (on m'a remis sur un projet tel que je sais faire depuis 15 ans, je vous avoue que mentalement c'est un peu éreintant), bah vous regardez quand même vos factures mensuelles tomber tous les 31...
Vous n'avez pas une hiérarchie pour vous aider, vous orienter. Ne pensez pas que tous les managers sont mauvais. S'ils vous aiment bien, si vous savez ce que vous voulez, si des opportunités se présentent, vous pourrez toujours bouger au sein d'une société... Mais vous pouvez réinvestir vous même votre argent dans votre caisse de retraite, votre mutuelle, votre formation.
Mais vous allez souvent devoir courir derrière les factures (surtout si vous faites du dev très court terme), avoir des conflits avec des intermédiaires. Bizarrement, les boîtes sont très à même de réclamer leur dû mais tarde un peu à payer leurs créances...
Vous avez un devoir de comptabilité et des entrées d'argent en deux temps, ie ne pas dépenser tout votre argent qui rentre. En tant que fournisseurs de services et d'intellectuels, c'est simple, mais c'est plus compliqué si vous vendez des produits.
Membre-02583771 a écrit : Peut on le faire sur le long terme ?
Oui, à vous de décidez ensuite quand vous approchez ce qui pourrait sembler une date limite si vous arriverez à trouver du business jusqu'à votre retraite ou si vous ne voulez pas trouver de la sécurité.
Membre-02583771 a écrit : Durant mes études serait il intéressant que je cible un domaine en particulier pour me lancer sereinement en freelance ?
Le monde change, quand j'étais étudiant la domotique, l'informatique embarquée dans les automobiles avait le vent en poupe. Les télécommunications étaient en pleine mutation avec les évolutions rapides d'internet et de la téléphonie mobile (ADSL, 3G...). Quand je suis sorti de l'école c'était la banque qui recrutait à tour de bras. .NET avait une pris une énorme part de marché. Donc de là, de vous dire que ce que votre école/université vous vend comme une mine d'or soit réellement cela au moment de votre diplôme...
Très honnêtement, les équipes Dataviz et Reporting sont souvent plutôt assimilés à de l'AMOA, Business Analysis, consultant fonctionnel. A mon avis, je pense qu'il faut mettre ça en avant. En tout cas pour les grandes sociétés, c'est compliqué de glisser d'une équipe à une autre. On est vraiment trop compartimentés. Lors de ma première mission j'ai eu de la chance d'avoir eu un super directeur de projets, sur le centre de compétences où j'étais presta. Il a essayé de refiler vraiment de tout à tout le monde. J'avais pu faire du Business Objects, installer l'appli, etc. et je me rendais compte que les MOA n'y connaissaient vraiment que dalle alors qu'ils prétendaient connaître.
Un peu chiant d'avoir le syndrome de l'imposteur, quand on a des réels imposteurs en face 😆
Je pense également qu'il faut baser son travail sur 8h par jour. Cela reste une moyenne, il y a des clients chez qui on fait bien moins, bien plus, d'autres où on peut négocier pour reporter etc.
Membre-02583233 a écrit :
-Quelle est la pratique en terme de possession des logiciels, notamment dans l'hypothèse d'une mission remote en freelance? En l'état je ne possède aucune license (ni version pirate, je le précise) des logiciels utilisés type Qlik, PowerBi, Tableau. Est-ce que le freelancer se voit accorder un accès à distance (via citrix par exemple) au SI et aux applications de l'entreprises, ou doit-il travailler sur ses propres logiciels?
Cela dépend des clients. Je bosse pour des clients bancaires et assurances, ils ont donc leurs propres licenses Qlikview, Power BI ou Tableau (je n'ai personnellement jamais touché à ça, chez les gros clients ont séparent bien les équipes ETL et les équipes restitution), avec des accès à distance ou en SaaS. De toute façon, ce type de client avait déjà amorcé le virage du télétravail bien avant le Covid ; la crise sanitaire n'a été qu'une formalité, modulo les problèmes de réseau que nous avons tous eu en février/mars 2020. Juste que certains ont sifflé entre leurs dents de ne plus avoir tout le monde sur place :p
Par contre, si tu bosses pour des petits clients, il pourrait être bienvenu que tu aies ta propre license pour faire des POC et donner envie qu'ils adhèrent - ils achèteront eux-mêmes les licenses. En tant que freelance, le coût de la license de ton produit devrait faire partie des frais de ta société, surtout qu'en général le coût au moins pour une license en SaaS < 100€. Si ça coûtait 40.000€ on premise par poste de travail, mieux vaut peut-être éviter...
Membre-02583233 a écrit : -Mes compétences sont-elles recherchées? Je me suis formé (comme beaucoup de personnes dans l'IT je suppose) de manière autodidacte. Je suis aujourd'hui capable de faire de la BI et de la visualisation sur les outils leader dans le domaine (Qlik, Tableau, PowerBi), et également de tordre excel ou google sheet si le client veut faire duKPI sans outil adapté. J'ai également des compétences, que je qualifirai de "légères", en SQL, Python. Par léger, j'entends que j'arriverai à faire des choses simples si on m'en laisse le temps. 😛
Si tu es aussi bon que donne envie cette présentation, alors oui ces compétences sont recherchées ! Pas plus ni moins qu'un autre, on a toujours besoin d'outils de reporting. Après, pour être honnête, 80% les utilisateurs veulent le chiffres d'affaires par Business Unit ou Localisation sous forme de tableau... donc les beaux camemberts, les nuages de points, etc. on a du mal à leur faire comprendre que c'est plus joli (ça en général, les utilisateurs le font sous Excel et le collent dans PowerPoint pour le rapport trimestriel pour le DG).
Après, il faut bien le vendre. Je pense que le plus gros problème est qu'on donne trop de pouvoir à un consultant dataviz. La plupart que j'ai rencontrés sont des juniors sortis d'école de commerce. Ils ne savent pas faire de recueil de besoin (personne ne le sait de manière innée, il faut des années à travailler pour monter dedans) et souvent on leur refile les clés de la modélisation de datamarts. Et souvent, c'est la clé de voûte qui fait qu'un projet se plante, ou du moins est extrêmement peu performant.
Très clairement "l'expulsion 😉" sur ce forum - j'imagine, des sources de moqueries - proviendrait moins d'une erreur sur les dividendes sur SASU/EURL que sur un montage à base de SCI/SCOP/EURL/SASU/Auto-entrepreneur/portage tout en recrutant le fermier, la fermière, la crémière et le cul de la crémière, le tout au Liechtenstein.
Vous pouvez très bien avoir un premier exercice beaucoup plus long que les autres, dans ce cas qui couvre tous les mois de vos ARE (24 ?), et à la fin seulement duquel vous vous verserez vos dividendes.
Yebor a écrit : PS : j'en ai profité pour augmenter légèrement mon TJM pour ce nouveau client et au final je m'y retrouve et le client aussi.
C'était également une boite où plusieurs ingé sont déjà à 80% (mais peuvent parfois travailler le week-end en cas de gros problème ou retard imprévu)
code38 a écrit : @Gazole : Un client me demande de réduire à 170 jours par an ? Je prends !!! :-D
Je dis ça, je suis déjà dans une démarche où j'ai obtenu de mon client de passer à 4 jours par semaine ... et même avec un TJM qui ne casse pas la baraque, j'apprécie. Mais après, ça dépend des aspirations et besoins de chacun.
Quand on t'annonce qu'on descend à 170 mais que le TJM n'augmente pas, tu n'es pas très content ^^ justement cette proposition a été faite pour baisser le budget, donc le client ne voulait évidemment pas. Mais bon, je vous passe les petits problèmes politiques, mais notre équipe s'est bien fait enfler. Finalement j'ai fait mon chafouin et facturé 200 jours cette année. Mais d'autres collègues ont été plus malins (à la base, c'est parce qu'ils avaient facturé 100% des jours ouvrés les années précédentes que cette solution a été mise en place).
Cela dit, effectivement un jour off c'est cool. Sans enfant, ça me permettait d'aller au ciné en pleine journée avec des salles quasi vides rien que pour moi. Et même si j'ai des enfants et qu'ils sont à l'école, ça me permettrait d'être tranquille (j'ai un grand besoin de solitude et de tranquillité). Ce sera une option que j'envisagerai.
Mais du coup, comme dit Yebor, si le client est OK pour faire -20% de prestation et +X% sur le TJM, je pense qu'on est gagnant. En plus, on reste plus motivé et concentré les jours travaillés (mais ça peut poser des problèmes pour les suivis de production par exemple).
Idem, je n'ai vu que des contenus LinkedIn ou sponsorisé Facebook pour attirer le chaland sur les facilités de vie.
Concernant les freelances, si le client demande une réduction à 4j/semaine, il va falloir penser à augmenter la factu. Après tout, la majorité des freelances facturent à la journée...
Un client m'a même demandé à réduire à 170 jours à l'année pour alléger l'enveloppe budgétaire !!!
Désolé, mais je ne comprends pas grand-chose 🙂 déjà, tu es sur un site de freelance, donc j'ai l'impression que certains ont compris, d'après votre topic précédent, que tu étais en freelance via une SSII. Ce n'est pas le cas.
Ensuite, je ne comprends pas trop pour les localisations.
- Ton ESN est donc en IDF.
- Ton client, a priori, n'est pas en IDF, mais en région A, à XXX km de là.
- Tu es actuellement en IDF ? Tu es dans une région B ? Tu veux déménager vers la région A pour te rapprocher du client ? Ou vers encore une autre région C puisque tu es en full-remote ?
Nous n'avons pas tous les inputs pour comprendre pourquoi ta SSII refuse. Déjà, tu as avancé un point important : elle veut que tu te rapproches (ou restes proche) d'elle pour te fournir du boulot.
J'ai déjà vu ça : quand j'étais en ESN en IDF, un "collaborateur" comme on dit, qui a négocié avec le client qui était au fin fond du 77, qui a négocié pour du full-remote, et l'ESN a voulu qu'il fasse la mission dans les locaux. Et très logiquement, voulu qu'il fasse le minimum pour ce client en full-remote pour le charger sur des projets en forfait. Ce n'est pas "fair-play" 🙂
Je ne sais pas s'il existe des postes de CP spécialisé dans le DevOps, mais quand j'arrive en mission et qu'on me dit que l'organisation "c'est de l'Agile", je demande s'il y a un coach agile. Et là on me répond "C'est plutôt de l'Agile".
Et évidemment, généralement pas de définition de sprint, pas de User Stories, pas de stand-up meeting. Oui je sais, il y a 3000 méthodes agiles, mais je pense qu'on fait du Scrum en général ?
De même on nous évoque de l'intégration continue mais il ne faut surtout pas que les équipes Dev et Infra (sans que ce soit du DevOps) ne communiquent, il faut surtout continuer à alimenter leur animosité !
Bref, pour du DevOps en poste, ce sera la loterie. Une fois la certif terminée, tu verras rapidement en entretien c'est du DevOps ou du PlutôtDevOps, qui en général va chercher les avantages managériaux de ces équipes et les inconvénients des principaux intéressés.
Si tu veux un contrat de travail en full-remote, alors il faut changer d'ESN voire trouver un employeur direct en full-remote. C'est possible, difficile, mais faisable. Je comprends tout à fait que ton ESN refuse de faire un contrat en full-remote et ne le mette que l'Ordre de Mission (avec le risque que, sans visiter avec le client, il te refile d'autres tâches à faire :D). C'est déjà bien, tu en as un :o) (et dire que j'aurai pu mettre fin à une mission immédatement, je n'avais pas d'OM 😃 )
Concernant ton poste actuel, ce n'est pas normal que ton ESN refuse de payer le transport. Tu n'as pas à "payer" pour travailler. Alors c'est très simple : si ton client demande un déplacement, tu remontes l'information à l'ESN, si elle refuse de te payer le billet de train et l'hôtel, tu réponds à ton client que tu ne peux pas faire l'intervention, et c'est réglé. Ton ESN va se bouger très vite le cul. Par contre, ce sera peut-être un IBIS budget et le premier TGV de la journée qui ne va coûter que 40 euros... Voire il te fera l'A/R
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