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Spiralis
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Spiralis
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12 septembre 2019
Bonjour,
Afin de me préparer aux prochains mois où il est possible que nous soyons amenés à aller chercher les missions plutôt qu'à attendre qu'on nous contacte, j'ai pris un peu de temps pour compulser les statistiques de mon CRM concernant mes recherches de mission depuis 20 ans en freelance afin d'avoir des données objectives et affiner cette recherche le mieux possible à l'avenir.
Je vous les partage surtout pour engager une discussion, ça vaut ce que ça vaut, en notant que ces stats ne correspondent qu'à mon cas personnel et mon parcours, ne représentent pas une vérité absolue et sont livrées brutes.
Chiffres d'affaires
Répartition par origine :
- Freelance-info : 69,7 %
- Apec : 15,1 %
- Indeed : 6 %
- Réseau / recommandations : 2,9 %
- Sites d'emploi locaux : 2,8 %
- LinkedIn : 2,5 %
- Plateformes freelance : 1%
Répartition par type de client / contractualisation :
- ESN : 86,2 %
- PME (en direct) : 11,8 %
- Plateformes freelance : 1,2 %
- Startups (en direct) : 0,8%
Répartition par lieu d'exécution :
- Présentiel : 92,4 %
- Télétravail : 7,6%
Conversions :
Les taux de conversions exposés ci-après correspondent au pourcentage où je "gagne" une mission à partir du moment ou j'ai identifié une opportunité.
Par opportunité j'entends : connaissance du détail de la mission, TJM, lieu d'exécution, date de début et mon CV présenté au client (je comptabilise comme une conversion ratée le fait de ne pas décrocher un entretien).
Conversion globale :
- Opportunité "gagnée" : 19,2 %
- Opportunité "perdue" : 80,8 %
Conversion par source :
- Réseau / recommandations : 80 %
- Malt : 28,5 %
- Apec : 25 %
- Freelance-info : 23,8 %
- Indeed : 23 %
- Upwork : 16,6 %
- Linkedin : 4,3 %
- Comet : 0 %
- Cremedelacreme : 0 %
- Alsacreations : 0 %
- 404Works : 0 %
- Angel.co : 0 %
- Welcometothejungle : 0 %
Conversion par lieu d'exécution :
- Présentiel : 21,2 %
- Télétravail : 17,5 %
Conversion par type d'approche :
- via ESN : 25,8 %
- En direct : 16,3 % (dont 42,8% de réussite pour les PME mais uniquement 6,6% pour les startup, 0% pour les grands comptes et 0% pour les web agencies)
- via Plateforme freelance : 8,7 %
Démarrage des missions par trimestre / mois de l'année :
- 1er trimestre : 40 %
* Janvier : 15 %
* Février : 10 %
* Mars : 15 %
- 2eme trimestre : 20 %
* Avril : 5 %
* Mai : 5 %
* Juin : 10 %
- 3eme trimestre : 15 %
* Juillet : 10 %
* Août : 0 %
* Septembre : 5 %
- 4eme trimestre : 25 %
* Octobre : 20 %
* Novembre : 5 %
* Décembre : 0 %
Conclusions à titre personnel :
Ce qui fonctionne pour moi :
- Convertir via un contact de son réseau : même si ça représente une faible proportion de mon chiffres d'affaire, ça marche EXTRÊMEMENT bien, le décideur part avec un à priori positif, j'ai toujours été réticent à développer mon réseau en devant me coltiner le soir des pots/meeting/rencontres avec une ambiance proche parfois du vernissage, mais c'est un tort je l'avoue, à développer quand le contexte sanitaire le permettra.
- Passer par une ESN pour trouver des missions longues chez les grands comptes
- Passer par les sites de freelance "historiques"
- Passer par les sites "CDI" (Apec, Indeed) et parvenir à convaincre en direct des PME que je peux leur apporter quelque chose sous le statut freelance.
- Chercher des missions principalement au début de l'année (1er Trimestre) ou au retour des congés d'été (en particulier Octobre)
- Convertir des opportunités en télétravail : évidemment ces missions sont beaucoup plus rares, mais je convertis à peu près dans les même proportions qu'en présentiel, en espérant que ça se démocratise dans le fameux "monde d'après".
Ce qui ne fonctionne PAS pour moi :
- Les plateformes d'indépendants "modernes" (trop peu de missions par rapport au nombre d'inscrits, TJM parfois tirés vers le bas, missions concentrées quasi exclusivement sur des profils junior/intermédiaire souvent autour des stacks javascript et résident en île de france, si tu es expérimenté et habite en région, bonne chance ....)
- La recherche à froid sur LinkedIn (j'y ai passé pas mal de temps pour un résultat CATASTROPHIQUE, j'ai dû très mal m'y prendre mais il faut dire que le "bullshit" sur cette plateforme est de plus en plus présent, compliqué de trier le vrai du faux, 80% des gens sont CEO ou CTO 😃 )
- Les startups (beaucoup de bonnes intentions au départ, intéressées pour glaner des infos quand tu as un peu d'expérience, par contre quand il s'agit de passer à la caisse c'est beaucoup plus compliqué, beaucoup de temps perdu pour rien)
- La recherche de missions entre le 15/07 et le 15/09 ou entre le 15/11 et le 31/12
En espérant que ça puisse aider.
Afin de me préparer aux prochains mois où il est possible que nous soyons amenés à aller chercher les missions plutôt qu'à attendre qu'on nous contacte, j'ai pris un peu de temps pour compulser les statistiques de mon CRM concernant mes recherches de mission depuis 20 ans en freelance afin d'avoir des données objectives et affiner cette recherche le mieux possible à l'avenir.
Je vous les partage surtout pour engager une discussion, ça vaut ce que ça vaut, en notant que ces stats ne correspondent qu'à mon cas personnel et mon parcours, ne représentent pas une vérité absolue et sont livrées brutes.
Chiffres d'affaires
Répartition par origine :
- Freelance-info : 69,7 %
- Apec : 15,1 %
- Indeed : 6 %
- Réseau / recommandations : 2,9 %
- Sites d'emploi locaux : 2,8 %
- LinkedIn : 2,5 %
- Plateformes freelance : 1%
Répartition par type de client / contractualisation :
- ESN : 86,2 %
- PME (en direct) : 11,8 %
- Plateformes freelance : 1,2 %
- Startups (en direct) : 0,8%
Répartition par lieu d'exécution :
- Présentiel : 92,4 %
- Télétravail : 7,6%
Conversions :
Les taux de conversions exposés ci-après correspondent au pourcentage où je "gagne" une mission à partir du moment ou j'ai identifié une opportunité.
Par opportunité j'entends : connaissance du détail de la mission, TJM, lieu d'exécution, date de début et mon CV présenté au client (je comptabilise comme une conversion ratée le fait de ne pas décrocher un entretien).
Conversion globale :
- Opportunité "gagnée" : 19,2 %
- Opportunité "perdue" : 80,8 %
Conversion par source :
- Réseau / recommandations : 80 %
- Malt : 28,5 %
- Apec : 25 %
- Freelance-info : 23,8 %
- Indeed : 23 %
- Upwork : 16,6 %
- Linkedin : 4,3 %
- Comet : 0 %
- Cremedelacreme : 0 %
- Alsacreations : 0 %
- 404Works : 0 %
- Angel.co : 0 %
- Welcometothejungle : 0 %
Conversion par lieu d'exécution :
- Présentiel : 21,2 %
- Télétravail : 17,5 %
Conversion par type d'approche :
- via ESN : 25,8 %
- En direct : 16,3 % (dont 42,8% de réussite pour les PME mais uniquement 6,6% pour les startup, 0% pour les grands comptes et 0% pour les web agencies)
- via Plateforme freelance : 8,7 %
Démarrage des missions par trimestre / mois de l'année :
- 1er trimestre : 40 %
* Janvier : 15 %
* Février : 10 %
* Mars : 15 %
- 2eme trimestre : 20 %
* Avril : 5 %
* Mai : 5 %
* Juin : 10 %
- 3eme trimestre : 15 %
* Juillet : 10 %
* Août : 0 %
* Septembre : 5 %
- 4eme trimestre : 25 %
* Octobre : 20 %
* Novembre : 5 %
* Décembre : 0 %
Conclusions à titre personnel :
Ce qui fonctionne pour moi :
- Convertir via un contact de son réseau : même si ça représente une faible proportion de mon chiffres d'affaire, ça marche EXTRÊMEMENT bien, le décideur part avec un à priori positif, j'ai toujours été réticent à développer mon réseau en devant me coltiner le soir des pots/meeting/rencontres avec une ambiance proche parfois du vernissage, mais c'est un tort je l'avoue, à développer quand le contexte sanitaire le permettra.
- Passer par une ESN pour trouver des missions longues chez les grands comptes
- Passer par les sites de freelance "historiques"
- Passer par les sites "CDI" (Apec, Indeed) et parvenir à convaincre en direct des PME que je peux leur apporter quelque chose sous le statut freelance.
- Chercher des missions principalement au début de l'année (1er Trimestre) ou au retour des congés d'été (en particulier Octobre)
- Convertir des opportunités en télétravail : évidemment ces missions sont beaucoup plus rares, mais je convertis à peu près dans les même proportions qu'en présentiel, en espérant que ça se démocratise dans le fameux "monde d'après".
Ce qui ne fonctionne PAS pour moi :
- Les plateformes d'indépendants "modernes" (trop peu de missions par rapport au nombre d'inscrits, TJM parfois tirés vers le bas, missions concentrées quasi exclusivement sur des profils junior/intermédiaire souvent autour des stacks javascript et résident en île de france, si tu es expérimenté et habite en région, bonne chance ....)
- La recherche à froid sur LinkedIn (j'y ai passé pas mal de temps pour un résultat CATASTROPHIQUE, j'ai dû très mal m'y prendre mais il faut dire que le "bullshit" sur cette plateforme est de plus en plus présent, compliqué de trier le vrai du faux, 80% des gens sont CEO ou CTO 😃 )
- Les startups (beaucoup de bonnes intentions au départ, intéressées pour glaner des infos quand tu as un peu d'expérience, par contre quand il s'agit de passer à la caisse c'est beaucoup plus compliqué, beaucoup de temps perdu pour rien)
- La recherche de missions entre le 15/07 et le 15/09 ou entre le 15/11 et le 31/12
En espérant que ça puisse aider.
-
Acant
Nombre de posts : 44Nombre de likes : 7Inscrit : 10 février 2020Merci pour les statistiques très intéressantes.
Juste pour mettre un peu plus de poids sur les pourcentages, combien de missions cela représente-t-il au total ? -
Free-Worker-202880
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 23 février 2020Merci pour cette mine d'or de données. Très intéressante pour quelqu'un qui veut se lancer en tant que freelance.
Quand vous parlez de réseau, quel profil ont ces contacts ? Ce sont plutôt des commerciaux d'ESN, des chefs d'équipe qui deviennent vod clients directement, des salariés ou freelances qui vous appuient pour des opportunités chez leur employeur/client ?
Ces questions permetteraient de savoir avec qui il est intéressant de cultiver un réseau.
Merci encore. -
Pragmateek
Nombre de posts : 1246Nombre de likes : 8Inscrit : 10 décembre 2014Bonjour,
merci pour les stats, joli track-record. :)
Même ressenti : déjà niveau réponses le hit-ratio est très bas, et si on parle d'opportunités concrètes walou, tout juste des pistes mais qui reviennent vite à contacter telle ou telle SSII.spiralis a écrit : La recherche à froid sur LinkedIn (j'y ai passé pas mal de temps pour un résultat CATASTROPHIQUE, j'ai dû très mal m'y prendre mais il faut dire que le "bullshit" sur cette plateforme est de plus en plus présent, compliqué de trier le vrai du faux, 80% des gens sont CEO ou CTO 😃 )
Et effectivement il semble que beaucoup d'employés se fassent mousser avec des titres ronflants mais n'ont en réalité aucun pouvoir décisionnel, ni même de vision de l'activité et des besoins éventuels sur leur périmètre.
C'est très criant avec les "DSI"s qui ne semblent souvent pas connaître grand chose des projets et des besoins de l'IT de leurs organisations. -
JSANDIK
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 19 janvier 2020Bonjour,
Merci effectivement pour ces stats.
Hyper intéressant quand on s'est lancé y'a pas longtemps, perso ma première mission s'est décrochée grâce à mon réseau.. ce qui recoupe bien tes pourcentages.
Quelques opportunités qui sont aller assez loin également via des appels d'ESN qui avaient pu récupérer mon CV ici, ou sur les quelques sites où je m'étais inscris et qui font partie de ta liste. -
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019
Je n'ai pas un si grand nombre de missions que ça car je suis resté parfois longtemps chez des grands comptes via ESN.Acant a écrit : Merci pour les statistiques très intéressantes.
Juste pour mettre un peu plus de poids sur les pourcentages, combien de missions cela représente-t-il au total ?
Pour être précis les stats exposées correspondent à 20 missions sur un total de 104 opportunités. -
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019
Bonjour,Tobias a écrit : Merci pour cette mine d'or de données. Très intéressante pour quelqu'un qui veut se lancer en tant que freelance.
Quand vous parlez de réseau, quel profil ont ces contacts ? Ce sont plutôt des commerciaux d'ESN, des chefs d'équipe qui deviennent vod clients directement, des salariés ou freelances qui vous appuient pour des opportunités chez leur employeur/client ?
Ces questions permetteraient de savoir avec qui il est intéressant de cultiver un réseau.
Merci encore.
Comme je le disais mon réseau est finalement assez peu développé, mais dans mon cas lorsqu'une mission a été obtenue par un "contact" ça correspondait uniquement à ces 2 cas de figure :
- recommandation d'un patron de PME qui satisfait de mon travail parle de moi à un autre patron de PME.
- décideurs au sein d'un grand compte (pour être précis des responsables marketing ou chefs de projet AMOA) qui parlent de moi à des startup/PME avec lesquelles le grand compte collabore.
Pour ce qui est des commerciaux d'ESN je ne les considère pas personnellement comme des contacts très fiables, leur vision de la collaboration est trop "court-termiste", j'en ai pas mal qui me contactent, envoient mon CV et pour lesquels je n'ai plus aucune nouvelle (ça fait partie du jeu, mais "ghoster" les candidats est une pratique qui se répand trop , à mon sens ça frise le manque d'éducation et ça ne pose pas les bases d'une collaboration sur le long terme). -
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019
Alors pour être plus précis et tempérer un peu :SeoExpert a écrit : Merci pour ce retour extrêmement intéressant.
Je n'aurais pas cru que freelance info génère autant de leads, c'est superbe !
- freelance-info représente une grande part de mon chiffres d'affaires (69,7%) car les missions chez les grands comptes que j'ai obtenu ici ont duré très longtemps
- freelance-info ne représente par contre que 20% des opportunités que j'ai pu avoir dans ma "carrière" (21 opportunités sur 20 ans pour être précis).
- je convertis à 23% sur freelance-info, c'est dans la moyenne
- je n'ai pas obtenu de mission via freelance-info depuis plus de 3 ans ..
D'une manière générale et pour ceux qui ont un profil technique comme moi et qui ont dépassé l'âge de 40 ans, ne comptez plus trop sur les ESN, on ne représente plus trop le profil "cible".
Les ESN représentent 86% de mon C.A depuis le début de ma carrière, par contre elles ne représentent plus que 39% de mon CA depuis que j'ai dépassé l'âge de 40 ans , il a fallu que je me réinvente en allant chercher moi même des PME/startup en direct pour continuer à pouvoir travailler. -
Free-Worker-485560
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 2 juin 2020Sujte intéressant.
Doit-on réellement "prospecter", ou plutôt se rendre visible ?
J'ai le sentiment que cela va dépendre du profil : s'il s'agit d'un profil demandé sur le marché, ex: Développeur JS ou Chef de project tech', il s'agirait plutôt d'être visible auprès de la cible.
Perso, j'ai toujours travaillé (uniquement) sur la visibilité de mon profil et cela inclut :
- Présence sur les bonnes plateformes (freelance-info en fait parti)
- Un CV bien structuré et régulièrement mis à jour
Sur des métiers à forte demande, un faible taux de conversion est synonyme et la nécéssité de prospecter activement cache quelque-chose... ce qui n'est pas valable pour une expertise plus niche. -
Spiralis
Nombre de posts : 328Nombre de likes : 194Inscrit : 12 septembre 2019
Entendons nous bien sur ma définition du taux de conversion (qui est peut être erronée) qui prend en compte toutes les opportunités (et pas simplement celles où l'on obtient un entretien).Membre-189075 a écrit : Sujte intéressant.
Doit-on réellement "prospecter", ou plutôt se rendre visible ?
J'ai le sentiment que cela va dépendre du profil : s'il s'agit d'un profil demandé sur le marché, ex: Développeur JS ou Chef de project tech', il s'agirait plutôt d'être visible auprès de la cible.
Perso, j'ai toujours travaillé (uniquement) sur la visibilité de mon profil et cela inclut :
- Présence sur les bonnes plateformes (freelance-info en fait parti)
- Un CV bien structuré et régulièrement mis à jour
Sur des métiers à forte demande, un faible taux de conversion est synonyme et la nécéssité de prospecter activement cache quelque-chose... ce qui n'est pas valable pour une expertise plus niche.
je pense que pour beaucoup de freelances ce taux est mécaniquement bas simplement car 90% des annonces de missions sur freelance-info ou sur les plateformes sont bullshit (c'est un fait établi, je ne compte plus les coups de fil de commerciaux attrape-CV où on sent qu'il n'y a rien derrière du moins dans l'immédiat ou le nombre de missions "annulées" sur comet par exemple, LOL).
Je n'ai pas gardé les chiffres de conversion en entretien uniquement , car là je suis d'accord avec vous, si vous ne concluez pas souvent il faut se poser des questions.
Si vous avez un profil de dev sur des technos un peu hype ou chef de projet/scrum master, idéalement que vous êtes en île de france, que vous avez un CV ne serait ce que correct et que vous acceptez de laisser 20% de marge à un intermédiaire ESN ou plateforme et parfois de baisser votre TJM, je suis d'accord à vous, la visibilité seule suffit pour trouver des missions.
Enfin du moins suffisait avant la crise, je ne suis pas économiste et je ne sais pas quel sera l'état du marché dans 3/6/12/24 mois et je ne veux pas céder au catastrophisme, mais peut être que le concept du "dev rockstar" que l'on vient chercher est un peu révolu, peut être que certains dev seront aussi obligés d'apprendre à démarcher un peu maintenant ou du moins d'aller un peu plus vers les recruteurs.
Quand je parle de prospection, je pense surtout au marché "caché" (ça fait super mystérieux), celui que vous ne verrez JAMAIS sur les plateformes et encore moins sur freelance-info avec trop de ESN de niveau 2, pour lequel un CV ou un profil LinkedIn ne suffit plus, on est plus dans une approche "offre de services", missions de conseil/audit/archi , démarchage en direct, avec prospection à froid.
Et là, le taux de conversion chute pour plein de raisons et sans que vous soyez un tocard (client indécis, budget annulé cause réorganisation, startup qui pensait avoir un financement puis qui ne l'a plus, client qui a une vision négative des freelances, client qui rejette le télétravail si vous faites uniquement du full remote, client qui accepte votre offre puis dit qu'il a trouvé moins cher, client qui dès le départ veut le mouton à 5 pattes pour un TJM à 300 EUR, ....).
Je ne dis pas que les plateformes et les ESN c'est le mal (elles m'ont fait manger 90% du temps), mais jouer le rôle du commercial et trouver une mission en direct c'est très gratifiant aussi de temps en temps quand on y parvient 🙂 -
Free-Worker-485560
Nombre de posts : 15Nombre de likes : 0Inscrit : 2 juin 2020100% d'accord.
J'entendai également taux de conversion sur entretiens réels avec client final.
Prospecter reste un exercice intéressant (tant d'un point de vue professionnel que personnel), ne serait-ce que pour prendre conscience de l'effort de tâche des "sales people".
C'est une autre paire de manche : car vous n'avez (la plupart du temps) pas affaire à des hot leads, ayant besoin de vos compétences au moment ou vous les prospectez. A opposer avec la visibilité de votre profil auprès de ceux qui vont aller détecter les besoins..
Côté crise, je vous rejoins, le volume des opportunités risque d'en prendre en coup (et pour un petit moment..) avant, j'espère de reprendre progressivement.
spiralis a écrit :
Entendons nous bien sur ma définition du taux de conversion (qui est peut être erronée) qui prend en compte toutes les opportunités (et pas simplement celles où l'on obtient un entretien).Membre-189075 a écrit : Sujte intéressant.
Doit-on réellement "prospecter", ou plutôt se rendre visible ?
J'ai le sentiment que cela va dépendre du profil : s'il s'agit d'un profil demandé sur le marché, ex: Développeur JS ou Chef de project tech', il s'agirait plutôt d'être visible auprès de la cible.
Perso, j'ai toujours travaillé (uniquement) sur la visibilité de mon profil et cela inclut :
- Présence sur les bonnes plateformes (freelance-info en fait parti)
- Un CV bien structuré et régulièrement mis à jour
Sur des métiers à forte demande, un faible taux de conversion est synonyme et la nécéssité de prospecter activement cache quelque-chose... ce qui n'est pas valable pour une expertise plus niche.
je pense que pour beaucoup de freelances ce taux est mécaniquement bas simplement car 90% des annonces de missions sur freelance-info ou sur les plateformes sont bullshit (c'est un fait établi, je ne compte plus les coups de fil de commerciaux attrape-CV où on sent qu'il n'y a rien derrière du moins dans l'immédiat ou le nombre de missions "annulées" sur comet par exemple, LOL).
Je n'ai pas gardé les chiffres de conversion en entretien uniquement , car là je suis d'accord avec vous, si vous ne concluez pas souvent il faut se poser des questions.
Si vous avez un profil de dev sur des technos un peu hype ou chef de projet/scrum master, idéalement que vous êtes en île de france, que vous avez un CV ne serait ce que correct et que vous acceptez de laisser 20% de marge à un intermédiaire ESN ou plateforme et parfois de baisser votre TJM, je suis d'accord à vous, la visibilité seule suffit pour trouver des missions.
Enfin du moins suffisait avant la crise, je ne suis pas économiste et je ne sais pas quel sera l'état du marché dans 3/6/12/24 mois et je ne veux pas céder au catastrophisme, mais peut être que le concept du "dev rockstar" que l'on vient chercher est un peu révolu, peut être que certains dev seront aussi obligés d'apprendre à démarcher un peu maintenant ou du moins d'aller un peu plus vers les recruteurs.
Quand je parle de prospection, je pense surtout au marché "caché" (ça fait super mystérieux), celui que vous ne verrez JAMAIS sur les plateformes et encore moins sur freelance-info avec trop de ESN de niveau 2, pour lequel un CV ou un profil LinkedIn ne suffit plus, on est plus dans une approche "offre de services", missions de conseil/audit/archi , démarchage en direct, avec prospection à froid.
Et là, le taux de conversion chute pour plein de raisons et sans que vous soyez un tocard (client indécis, budget annulé cause réorganisation, startup qui pensait avoir un financement puis qui ne l'a plus, client qui a une vision négative des freelances, client qui rejette le télétravail si vous faites uniquement du full remote, client qui accepte votre offre puis dit qu'il a trouvé moins cher, client qui dès le départ veut le mouton à 5 pattes pour un TJM à 300 EUR, ....).
Je ne dis pas que les plateformes et les ESN c'est le mal (elles m'ont fait manger 90% du temps), mais jouer le rôle du commercial et trouver une mission en direct c'est très gratifiant aussi de temps en temps quand on y parvient :) -
Freelance&plus
Nombre de posts : 111Nombre de likes : 23Inscrit : 28 janvier 2007Bonjour,
J'imagine que linkedin est rentable pour vous qui y vendez des leads :-)
Membre-195339 a écrit : Bonjour,
Personnellement, j'utilise linkedin. C'est un outil dont la puissance est redoutable.
Si vous voulez en savoir plus, je vous invites à vous rendre sur le lien suivant : https://bit.ly/3fC250N -
fullstack_obliged
Nombre de posts : 110Nombre de likes : 10Inscrit : 1 juin 2020
Bonjour,spiralis a écrit : D'une manière générale et pour ceux qui ont un profil technique comme moi et qui ont dépassé l'âge de 40 ans, ne comptez plus trop sur les ESN, on ne représente plus trop le profil "cible".
Merci pour votre feedback vraiment precis sur ce sujet. Je suis exactement dans le cas que vous decrivez et sincerement depuis la COVID je constate que je ne rentre plus dans les cases des ESN, c'est pour moi maintenant une certitude.
Pour commencer je suis surtout dev PLSQL, aujourd'hui trouver des missions PLSQL c'est mission impossible 🤣
J'ai donc fait le choix de me focuser sur des stacks plus recents python-django / Rect + VueJS/ ethereum. Au final je me positionne en fullstack dev sur ces technos mais les offres ne me motivent meme pas a postuler pour dire la verite.
La je viens de voir une offre sur linkedin a Madrid: Niveau confirme, stack: javascript + blockchain + elastic search + psql = COOL
Objectif: travailler en tete a tete avec le CTO pour livrer la 1ere version du projet.
Donc a priori grosse pression, peut etre quelques heures sup' ==> 26-35ke ...
Et ce n'est pas une SSII, je devine que c'est une startup en direct.
Et des offres aussi basses il y en a tellement comme ca que a titre personnel je ne vois meme pas l'interet que j'ai a me casser la tete sur des problemes pour si peu.
J'ai d'autres activites a cote qui me remunerent deja beaucoup mieux pour beaucoup moins de taf', et pour lesquelles j'utilise moins mon cerveau, et c'est ca qui me fait halluciner. -
Ozymandias
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 25Inscrit : 27 novembre 2017
Si ça n'est pas trop indiscret, est-ce que vous pouvez donner des exemples de ces autre activités ? Même de manière assez générale pour éviter la concurrence :Dfullstack_obliged a écrit : J'ai d'autres activites a cote qui me remunerent deja beaucoup mieux pour beaucoup moins de taf', et pour lesquelles j'utilise moins mon cerveau, et c'est ca qui me fait halluciner.
Je demande ça car on est beaucoup à avoir essayé de monter des petites activités parallèles. Et très souvent, la conclusion est que ça prend trop de temps par rapport au gain.
Donc on se rabat sur les investissements plus classiques... -
fullstack_obliged
Nombre de posts : 110Nombre de likes : 10Inscrit : 1 juin 2020Ozymandias a écrit :
Si ça n'est pas trop indiscret, est-ce que vous pouvez donner des exemples de ces autre activités ? Même de manière assez générale pour éviter la concurrence :Dfullstack_obliged a écrit : J'ai d'autres activites a cote qui me remunerent deja beaucoup mieux pour beaucoup moins de taf', et pour lesquelles j'utilise moins mon cerveau, et c'est ca qui me fait halluciner.
Je demande ça car on est beaucoup à avoir essayé de monter des petites activités parallèles. Et très souvent, la conclusion est que ça prend trop de temps par rapport au gain.
Donc on se rabat sur les investissements plus classiques...
Bah simplement je fais de la photo de mariage (je me greffe a une equipe et devient le 2nd ou le 3eme ou 4eme tog de l'event), donc surtout les weekends, ce qui n'empiete pas sur mon job.
Sinon je suis en train de terminer un SaaS web 3.0, je pense que je vais miser "all-in" sur ce projet une fois qu'il sera live.
Je pense que reellement aujourd'hui entre les passive incomes et les SaaS, toute personne qui a une idee en IT aujourd'hui doit etre en mesure de mettre en marche son projet, et meme si l'idee parait trop simple ou autre il faut essayer. Le probleme c'est de ne jamais essayer et un jour de regretter de ne pas avoir lance une idee qu'on retrouve plus tard en browsant le web. -
Ozymandias
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 25Inscrit : 27 novembre 2017
Merci pour votre retour.fullstack_obliged a écrit : Je pense que reellement aujourd'hui entre les passive incomes et les SaaS, toute personne qui a une idee en IT aujourd'hui doit etre en mesure de mettre en marche son projet, et meme si l'idee parait trop simple ou autre il faut essayer. Le probleme c'est de ne jamais essayer et un jour de regretter de ne pas avoir lance une idee qu'on retrouve plus tard en browsant le web.
Pour ma part, j'avais essayé de me lancer dans les sites de niche pour avoir un passive income justement. Ça rapportait un peu d'argent mais ça me prenait trop de temps même en sous-traitant au maximum.
J'ai finalement décidé d'arrêter quand j'ai vu que mêmes les meilleurs du domaine arrivaient à peine à mon CA de consultant "standard". Et encore, au bout de pas mal d'années, en bossant à temps plein et avec 4 fois plus de frais.
En tout cas, bonne chance pour votre projet !