Situtation du marché en fervier 2024

https://www.trueup.io/job-trend un peu mieux que le mois dernier, mais toujours vraiment mauvais. Je pense que cela va prendre des années et les TJM resteront bas a moins d'avoir des compétences sur des sujets spécifiques. Devenir indépendant n'est pas financièrement rentable.

Ce qui m'alerte ce sont les nouvelles annonces qui demandent un peu moins d'expérience, ce qui est d'après moi est signe que le marché du freelancing se porte bien dans ce secteur. Je pense que comme ton indicateur l'indique on va continuer sur cette dynamique jusqu'en septembre (augmenter petit à petit) et si les conditions macro sont bonnes (taux d'intérêt BCE, etc ...) tous s'envolera et début 2025 on sera très bon ;)

Bonjour,

En ce qui me concerne, je ne vois aucune amélioration dans mon domaine d'activité (infra / prod).

Tous les indicateurs sont au rouge (croissance, carnets de commande, dette, etc...), je ne vois pas de quelle manière, à court et moyen terme, nous allons pouvoir remonter la pente, à part relancer la planche à billets et ramener les taux directeurs à 0,5%... voire négatif. Avec des conséquences sur la monnaie.

S'il y a une légère reprise actuellement, ce n'est peut-être que le rebond du chat mort?

J'espère avoir tout faux, car ma vision pour 2024 n'est pas jojo. En tout cas, je m'appuie sur les chiffres officiels. La réalité (ma réalité ?) devient compliquée à masquer.

Bonne journée.

Je pense que ça dépend vraiment des technos sur lesquelles on travaille.

Je suis en mission, mais je suis passée à temps partiel. Et en parallèle, j'ai reçu pas mal d'offre pour des postes similaires.

d'anciens responsables/contacts m'ont demandé si j'étais dispo aussi.

Je reste là où je suis parce que je suis en télétravail à 100%. Mais j'ai l'impression qu'il y a une légère amélioration dans les technos SAP.

Hello à tous,

Je ne voies aucune amélioration chez les clients. Les sujets qui sont financés sont ceux qui sont actuellement indispensables car il y a une nécessité à le faire (réglementaire...). Les projets qui peuvent attendre sont mis de côté ou reportés. Bref le 1er trimestre est morose et pas de belles perspectives sur l'année.

Je confirme. Je suis en mission et j'ai tout désactivé mais j'ai à la fois plus de contenu dans le emails bidons de jobboards et plus de rappel de recontact à la fois sur email, SMS et messagerie ( secteur infra)

Bonjour,

C'est le chaos généralisé.

Cordialement,

Mon retour perso.

Quelques appels en plus mais rien de concret, il y a toujours des opportunités publiés mais c’est à se demander si les RH ou commerciaux ne le font pas juste pour faire le boulot.

Les clients derrières ne font rien ou trouvent des solutions intermédiaires ou en interne.

Les 2-3 commerciaux que je connais me confirment que la situation est très tendue et ne voit pas d’amélioration.

une galère on est passer de 5-10 à 40-50 sur les mêmes postes et avec des prix très bas...

Bonjour "Free-Worker-666329",

Si l'on en croit cet article, https://www.solutions-numeriques.com/les-projets-big-data-en-manque-de-competences/, il semblerait que le secteur rencontre effectivement quelques aléas de compétences.

Le terme "big data" est un tantinet galvaudé en ce moment car beaucoup de concepts originels de ces technologies ont été dépecés pour être incorporés dans la grande "marmite des données" (tout le melting pot des datas quelque chose, auquel on rajoutera la data IA, ML, DL, LLM etc,) de quoi faire une bonne soupe et alimenter les affamés.

Quelques-uns de mes clients (principalement des assurances et des mutuelles, et quelques industries / centres de R&D) ressortent des projets "big data", sans que cela en soit vraiment, même si un bout d'ELK (Elasticsearch Logstash Kibana) ou de Grafana pointe son museau pour de la "Dataviz"(ualisation) : on ressort les infocentres, les DataWareHouse, les DataLakes, les DataHubs, les migrations de BO (Business Objects) vers d'autres produiits plus reluisants (histoire de sortir du piège SAP), les puits de données et de logs (histoire de sortir aussi les loups de la "cyber"sécurité), on ajoute de l'IA et du quantic et avec cela, un bon coup de "shaker" ... il ne reste plus qu'à servir frais et rapide car la data, une fois dans la nature, a souvent tendance à être considérée comme de la "viade froide".

J'ai été, parmi les premiers en France, dans les grands groupes industriels et dans beaucoup d'assurances et de mutuelles, à inaugurer le phénomène "BigData", à l'époque où les "Hadoop", "Hortonworks", "MapR", Cloudera" se "tiraient la bourre" : les TJM pouvaient s'envoler à 4 chiffres sans aucun problème, aujourd'hui c'est plus délicat, le nombre de vrais acteurs des "BigDatas" a nettement diminué et se sont réfugiés dans la manne cloudesque (puissance de calculs et coûts de revient amoindris obligent).

En espérant avoir fait avancer le schmilblick.

Bien à vous

Yanolezard

+100 avec l'avis de Yanolezard, les clients se perdent dans les technos, et ne savent plus vers quoi se tourner. Je fais encore de la data "à l'ancienne" (décisionnel : DWH, Datamart .. etc) et rien que dans ce domaine, certains clients sont encore en retard (voire très en retard) sur la centralisation et la cohérence de leur données mais parle d'IA et de BigData à longueur de journée sans en connaître la pertinence. Le manque de compétences est, je pense, dans les postes entre les deux mondes, la technique et le fonctionnel (métier) et dans la data cela va de paire pour moi. Faut pas se le cacher, la techno data (en tous cas tradi) n'est pas ce qu'il y a de plus dur, pas vraiment d'interface, d'entrée/sorties de flux temps réel tendus, on est le plus souvent sur du backoffice. La difficulté réside dans le cadrage et la bonne formulation et l'interprétation du besoin, puis une réalisation flexible et évolutive

Je remonte le sujet pour vous donner mon point de vue.

Beaucoup moins d'offre que 2022 et 2023. Juste une remontée en début d'année lorsque les budgets s'ouvrent. A ma surprise, sur LinkedIn dans ma spécialité (expertise) et sur la plupart des expertises, beaucoup de jobs ont plus de 100 candidats alors qu'avant c'était très peu (10 candidats environs).