Erwann P
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Réponse postée 11 avril 2025 08:22
Bonjour,
J'ai retrouvé une mission cette semaine, après m'être remis en prospection active fin Aout.
Intensification du travail de prospection en Janvier, environ un entretien avec client final par mois.
Je me targuais d'avoir une conversion de 100% suite aux entretiens avec clients finaux et là j'ai dû attendre le 4ème pour valider.
Ce qui semble finalement assez net est l'importance d'être positionné par LE contact qui est dans les "petits papiers" de la personne qui va valider le profil chez le client final.
Quand vous êtes contactés, n'hésitez pas à poser des questions sur le relationnel de votre interlocuteur avec le client final, s'ils ont déjà des consultants positionnés, etc...
Si ce sont juste des intermédiaires qui ont accès à une plateforme d'AO du client, il y a peu de chance pour que vous soyez pris.
Réponse postée 27 mars 2025 16:01
Hello,
Si ça peut redonner courage à certains j'ai a priori validé une nouvelle mission. J'étais en recherche active depuis fin Aout.
Je confirme le frémissement mais il faut quand même batailler dur et savoir faire quelques concessions en ce moment.
Bon courage.
Réponse postée 24 mars 2025 14:18
Bonjour,
Pour moi le constat est assez simple : la plupart des ESN ont pour but de faire de la marge.
Comment font-elles de la marge? En facturant un maximum à leur client et en minimisant ce que vous leur facturez.
Ce qu'on a en face de nous ce sont la plupart du temps des commerciaux. On peut trouver ça désagréable et moralement condamnable, le fait est que c'est leur boulot (de plus la plupart sont payés avec une part variable, dépendant de leurs résultats). Tant que dans ce pays on déroulera le tapis rouge pour les "intermédiaires" ça restera compliqué. C'est bien beau de tout miser sur le fait de "vendre" mais on voit maintenant où on en est à exploiter continuellement ceux qui "produisent" -> On dépend de pays qui ne nous veulent pas vraiment du bien.
Au final le scénario est simple:
1) L'ESN vous apporte la mission, elle a les cartes en main. En ce moment ils n'ont qu'à se baisser pour trouver des profils donc on n'a pas trop le rapport de force dans cette configuration. Donc notre choix c'est d'accepter les conditions telles qu'elles sont ou refuser la mission, avec le risque de rester x mois sans autre proposition. J'ai déjà essayé de négocier et de faire le malin après validation de mon profil par le client final : le commercial m'a jeté comme une vieille chaussette car il avait d'autres profils sous le coude et le manager avait visiblement un "relationnel privilégié" avec lui.
Mon choix dans cette configuration : j'accepte la mission mais je continue à chercher, car je n'aime pas travailler avec des ESN qui cherchent à m'exploiter. Dès que je trouve quelque chose qui me convient je quitte la mission et je précise bien au client final que c'est à cause de la mentalité de l'ESN, qu'ils ont choisie alors qu'il y a plein d'autres ESN plus respectueuses de leurs salariés (mais bon les sociétés du CAC 40 adorent référencer les grosses ESN qui font le sale boulot pour eux en exploitant leurs employés). Pour le moment je n'ai eu à le faire qu'une seule fois. J'aurais du le faire également lors de ma dernière mission, j'ai été trop gentil, je m'en bouffe les doigts actuellement.
2) Vous trouvez une mission directement chez un client mais ne pouvez le facturer directement et devez passer par les ESN référencées. Dans ce cas pour moi la règle serait 5% max mais de plus d'ESN se mettent d'accord entre elles et arrivent à bloquer ce genre de chose. C'est illégal (récemment les groupes Carrefour et Leclerc ont été épinglés pour ce type d'abus) mais aujourd'hui les ESN peuvent à peu près faire ce qu'elles veulent avec nous (notre état vérifie juste qu'elles paient leurs charges, notre sort c'est pas leur problème).
Réponse postée 19 mars 2025 09:13
Faut vraiment comprendre qu'ici on n'est pas le client, on est le produit (ou une partie du produit).
Ils ne vont pas pénaliser les clients qui paient, ça n'a pas de sens.
La réaction pourrait se faire si le vivier se tarissait, faisant perdre de la valeur à leur produit (moins de freelance dispo dans la base vendue = moins de valeur = moins de clients prêts à payer l'abonnement).
Un bon conseil : arrêtez de croire que vous allez trouver des missions parmi ce qui est proposé ici, autant jouer au loto.
Par contre allez voir du côté des ESN enregistrées et cherchez à entrer en contact avec les BM qui travaillent sur votre domaine et ont peut-être des choses à vous proposer.
Propulse IT ne répond jamais et laisse trainer des offres fictives
Réponse postée 11 mars 2025 15:10
Ca doit être possible en passant du côté turnover-it et en payant l'abonnement pour avoir accès aux profils (il doit y avoir un moteur de recherche).
Sinon envoie un mail mais je doute que ça aboutisse.
Réponse postée 11 mars 2025 15:08
Bonjour,
Très peu de personnes ici ont obtenu des missions en postulant sur celles qui sont affichées.
On ne va pas refaire l'étalage de toutes les théories expliquant cette situation mais en gros il y a beaucoup de missions proposées ici qui n'aboutiront à rien, quelle que soit le niveau du profil.
Ce site a en effet l'effet pervers de se sentir dévalorisé, mais le problème est que les missions présentées :
1) N'existent pas vraiment
2) Sont postées par des ESN qui arrivent après le train
3)Autres
Le marché est très tendu en ce moment, ça va super vite.
J'ai été contacté 6 fois pour une même mission, dont 3 alors que j'avais déjà passé l'entretien avec le client final, qui a eu apparemment 7 très bons profils 2 jours après avoir lancé la consultation.
Il faut également savoir que pas mal de grands comptes utilisent une plateforme pour publier des appels d'offres, et ils ne font pas forcément le ménage.
Il n'est pas rare d'avoir des BM qui arrivent dans une ESN, récupèrent un accès à ces plateformes et envoient leur hameçon. Dans le pire des cas ça leur permet de mettre à jour une base de CV qu'ils récupèrent déjà ici de toute façon.
Ce qui importe c'est que tu sois visible, et c'est l'intérêt de cette plateforme : tu seras contacté par des ESN qui auront trouvé ton profil via le portail Turnover-IT (si tu es contacté et qu'ils te disent qu'ils ont vu ton profil sur Turnover-it c'est que ça vient d'ici).
Un exemple pour illustrer ça : vendredi dernier j'ai vu une mission qui correspondait à 100% avec mon profil (contrairement à toi je n'ai pas 10 missions par semaine sur lesquelles me positionner ;) ). J'ai postulé ici mais je savais pertinemment que mon CV serait noyé dans la masse (il suffit de voir sur Linkedin, en 1h tu as plusieurs dizaines de candidatures, dont une bonne moitié sont à côté de la plaque mais ça noie les CVs qui matchent).
Donc j'ai regardé le nom de l'ESN et j'ai cherché sur Linkedin la personne qui pourrait avoir lancé la mission, j'ai tenté ma chance en poussant une invitation à une BM de cette ESN et coup de bol c'était bien elle (dans le pire des cas j'aurais demandé à être mis en relation avec la personne travaillant dans la BU correspondant à l'offre).
J'ai découvert alors qu'elle avait reçu la notification la veille et que la date limite de dépôt était hier. On va tenter le coup et elle a déposé mon profil sur la plateforme du client mais à mon avis le besoin, s'il existe vraiment, a déjà été staffé.
Dans tous les cas bon courage, quand on est indépendant avoir un bon profil ne suffit pas dans les périodes difficiles.
Réponse postée 10 mars 2025 15:29
Complètement d'accord avec vous, mais pour cela il faut tomber sur des personnes ouvertes d'esprits qui accepteront que vous participiez au redressement et ne croiront pas avoir la science infuse et mieux savoir que tout le monde.
Conclusion : il faut tenter et voir in situ ce que ça donne ;)
Hello
Pour répondre à la question pour moi il te faut lister tes exigeances négociables de celles qui ne le sont pas.
Ces petites boites peuvent être autant un tremplin / une expérience enrichissante qu'une période scabreuse et ennuyante
Je retiens au final : Ce ne sont pas dans les grands groupes ou organisations déjà bien établies que je me suis le plus éclaté. J'ai vraiment pris du plaisir quand c'était le bordel et j'ai pu contribuer à redresser la barre + mettre en place des processus de tout ordre (informatique, métier, voire même au niveau Entreprise dont juridique)
Réponse postée 10 mars 2025 09:22
Hello,
J'ai travaillé avec deux sociétés de ce genre avec un feedback très différent.
La première était sympa mais un peu désorganisée, avec un CDP qui était un peu au four et au moulin (à la fois commercial et gérant la partie MOE / cadrage) avec pour conséquence un cadrage pas au top avec les conséquence pour les devs qui vont avec. Ils m'ont dégagés rapidement quand leur client a eu le malheur de dire que ça se serait mieux passé si j'avais géré la conduite du projet :/ (Spoiler : ne jamais mettre en porte à faux la personne qui peut mettre fin à votre mission).
Le deuxième était moins sympa, avec un système basé sur le respect du supérieur et du business quoi qu'il arrive, accepter de ne pas trop être trop transparent avec leur client, ni trop performant. Si le projet traine c'est bon pour le business car c'est un contrat en régie. Niveau qualité on était niveau 0 (système pervers dans lequel la performance se révèle mauvaise pour le business), le but était surtout d'obtenir du contrat et de le garder, pas de faire de la qualité. Ambiance nauséabonde basée sur la corruption et la manipulation.
Je ne suis pas sur que tu trouves quelque chose de plus "personnalisé" dans ce genre de structure mais ça dépend surtout des "vrais" objectifs de la boite (Faire un max de pognon? Proposer une vraie expertise dans un domaine précis?). Je pense que comme ce sont justement des entreprises à taille humaine, tu vas avoir autant de boites différentes qu'il y a d'humains différents, donc un sacré paquet.
Sur les différentes expériences que j'ai eues, j'ai le sentiment que le top se situe au niveau intermédiaire. La société SII par exemple m'a donné une bonne impression dans ce qu'elle met en avant et son exigence au niveau du staffing et des règles de qualité, tout en étant soucieux du bien-être des salariés (bon après niveau salaire proposé ce n'était pas top, mais on ne peut pas tout avoir).
Réponse postée 7 mars 2025 10:12
Bonjour,
je rebondis sur ce sujet car je ne vois pas l'intérêt d'ouvrir un autre pour cela.
J'ai l'impression qu'en ce moment un peu difficile c'est une solution trouvée par certaines ESN pour avoir le beurre et l'argent du beurre :
Proposer une mission mais avec leur solution de portage uniquement.
-> Avantage d'avoir quelqu'un en CDI et qui donc ne peut pas s'en aller si facilement (pré-avis de 3 mois pour démissionner) : ça rassure le client.
-> Aucun cout pour l'intercontrat, si le presta n'accepte pas la rupture à la fin de la mission, salaire à 0€.
-> L'ESN peut même alors pousser le vice jusqu'à obliger le presta à démissionner pour éviter de payer les frais de rupture, ou faire trainer les choses : perte des droits chômages qui sont quand même un des principaux intérêts du portage.
Selon moi on n'est clairement plus dans un logique de freelance, mais ce n'est pas du salariat non plus, c'est juste exploiter des gens en situation difficile et c'est honteux.
La société portify a l'air d'être très friande de ce système.
Au delà de l'aspect complètement immoral, je me pose vraiment des questions sur les aspects légaux de cette démarche. Pour moi il est évident que le choix du portage doit être un choix du freelance et non imposé. Là on entre clairement dans du faux salariat déguisé.
Réponse postée 21 février 2025 14:10
Sans être aussi cash et parler d'esclavagisme j'avoue que la démarche est assez étonnante.
Si vous captez une opportunité directement chez un client final mais que vous devez passer par une entreprise référencée vis à vis de leurs achats (problématiques des appels d'offre, CA minimum à avoir pour se positionner sur les lots etc...) il vaut mieux voir avec une ESN partenaire et respectueuse que Malt. Je pense qu'il y a bien plus d'intérêts à fonctionner comme cela, surtout en négociant bien les conditions (par exemple de bien sécuriser qu'il s'agit de votre client, et que l'ESN doit passer par vous, moyennant un %, pour répondre à d'autres besoins de ce client).
Bonjour Zahir, effectivement Malt semble en perte de vitesse mais un conseil est de forcer un peu la chance. [post modéré]
Réponse postée 17 février 2025 15:57
Hello,
j'ai l'impression de revivre 2020 où il n'y avait pas de missions car tout était gelé.
Le pire c'est que j'ai des échos de projets qui ne s'arrêtent pas alors que ce qui est produit ne sert à rien ou presque (par contre le fric lui il sort bel et bien). Les boites ont un mal fou à driver les projets par la valeur et à poser les indicateurs qu'il faut pour vérifier si leurs dépenses sont couvertes par des gains supérieurs.
Pour moi ça entraine de facto cette attitude de repli sur soi dès qu'il y a un truc un peu flippant qui se passe, et en ce moment il y en a plusieurs.
Après concrètement le contexte est assez différent donc je ne saurais dire comment ça va évoluer. J'ai le sentiment qu'il y a tellement de mouvement en ce moment un peu partout que les sociétés ont du mal à savoir sur quoi partir, sur quoi se positionner, sur quoi investir. On se fait bouffer par le rythme imposé par les américains qui se sont démerdés pour créer le besoin de demain (et donc savoir y répondre avant tout le monde), et le discours "soumettez-vous ou crever" ne rassure pas. J'ai le sentiment qu'après l'attente du budget français on passe dans une phase de "comment l'Europe va réagir vis à vis de l'attitude agressive de l'Amérique trumpiste à notre égard?".
J'ai "une" question sérieuse aux anciens :
Vous avez connu des périodes très difficiles, avec une politique nationale et internationale compliquée, comment était le marché de l'emploi à ce moment la ? Aviez vous les mêmes inquiétudes que celle que l'on as aujourd'hui ? Le climat social était aussi tendu ?
Réponse postée 17 février 2025 15:44
Je me suis inscrit sur Malt à mes débuts comme freelance.
Déjà le chantage en mode : "Demandez à vos références (si possible managers donc) de venir mettre des recommandations sinon vous croupirez au fond de la boite et ne serez jamais visible" ça pose le décor.
Le business plan c'est avant tout de choper grâce à nous des contacts dans les boites et de les faire venir sur leur plateforme sans avoir même à démarcher. En gros vous bossez pour eux, vous leur apportez de la valeur, et vous n'avez rien en retour. C'est donc le top de l'arnaque.
Leur idée c'est de vendre des abonnements avec le minimum d'effort, et s'ils sont toujours là et que d'autres s'y mettent il faut croire que c'est un business juteux et que ça fonctionne. (si vous vous posez la question turnover-it c'est 412€ / mois par utilisateur, mais ils n'obligent pas à fournir des infos contacts pour être "visibles").
Réponse postée 17 février 2025 15:32
Bonjour,
Sujet très sensible.
Vous parlez de stats de l'APEC. Pouvez-vous fournir la source?
Après que les sociétés françaises fassent venir ou délocalisent à l'étranger pour avoir de la main d'œuvre la moins couteuse possible, ça n'a rien de nouveau. A croire que la baisse des couts est le principal moyen qu'elles connaissent pour faire du dividende :/.
Réponse postée 14 février 2025 13:55
Hello,
Alors il y a quelques missions pour les juniors qui trainent mais honnêtement pour moi ce n'est vraiment pas le meilleur moment pour se lancer Freelance quand je pense qu'environ 50% mini ne trouvent pas de missions, même avec un gros CV.
On est dans une phase où les TJM sont baissés à 450-500€ pour des profils seniors et les clients ont ENORMEMENT de choix donc ils vont prendre les meilleurs CVs (ou bien ceux qui sont gonflés +++ mais c'est une autre histoire).
C'est le même scénario qu'en 2020 en pire.
Tout ça pour dire que dans ta situation le mieux est d'être ouvert à toutes les propositions mais surtout de ne pas accepter n'importe quoi.
Comme tu le dis un freelance doit apporter surtout une expertise (bon après tu as les profils bouche-trous salaria déguisé qui se débrouillent pour trouver des missions en partenariat avec les ESN en n'étant pas trop gourmand sur le tjm et acceptant un peu tout).
Si ton objectif est d'être indépendant tu dois bien définir l'expertise que tu voudras vendre, et vérifier qu'elle se vend bien.
L'important dans un premier temps est de trouver des opportunités qui vont te faire monter en compétence sur cette expertise que tu auras définie. Et j'ai un peu envie de te dire quelque soit le tarif.
Si tu as fait de l'alternance et que tu viens d'une école d'ingénieur, je pense que les ESN doivent ou vont rapidement chercher à te récupérer en interne car ton profil est vendeur auprès de grosse boites qui cherchent des profils assez juniors qu'ils vont payer 400€ HT (je parle bien du TJM client final oui oui) car ils ont un système de turn-over de jeunes chapotés par des MOA - MOE en interne. Ca peut être une bonne opportunité mais il ne faut pas accepter n'importe quoi (la mission doit valoriser ton CV).
Dans tous les cas l'important est de construire un réseaux et donc aller vers les autres, savoir ce qu'ils font, ce qu'ils cherchent, trouver les opportunités de missions même si ça ne te correspond pas, les proposer à d'autres freelance car le donnant-donnant ça fonctionne et c'est aussi comme ça qu'on construit son réseaux, le tout en cherchant toujours à affiner ton domaine d'expertise.
Réponse postée 13 février 2025 07:37
Hello,
Du portage "classique" permet d'obtenir aux alentours de 50% de ton CA. Dans ton exemple donc on sera plutôt vers 60k€ de revenus.
Maintenant la concurrence devient de plus en plus dure pour les sociétés de portage. Comme nous il y a eu une recrudescence et ils doivent donc proposer "mieux" pour attirer, donc la plupart proposent maintenant des optimisations, plus ou moins risquées : partie du CA "envoyée" à l'étranger, partie du revenu versée via dividendes, etc... Dans tous les cas le but est d'éviter les cotisations qui plombent le revenu (on pourra faire la morale sur le fait que c'est pas bien de pas cotiser, chacun se fera son avis en fonction de ce qu'il a vécu).
Avec optimisation il est donc possible de monter à 60-70% du CA capté en revenu mais il faut voir les conséquences : baisse importante dans le calcul du chômage (qui est quand même un des intérêts du portage, perso j'ai fait le choix de faire 2 ans de portage "classique" pour accumuler des droits intéressants avant de passer sur un portage optimisé) et dans celui de la retraite (de toute façon je pense personnellement qu'on a tout intérêt à préparer notre retraite nous même avec des placements sûrs).
Par ailleurs il y a souvent une différence entre les simulations présentées et la réalité. Il faut quand même se renseigner avant de signer, ne pas oublier qu'officiellement on signe quand même un CDD/CDI, et dans le cas du CDI si on veut toucher le chômage il faut avoir confiance pour que la société engage la procédure de rupture conventionnelle. Une société mal intentionnée pourra tout à fait faire du blocage à ce niveau. Il faut vraiment pouvoir faire confiance donc prudence.
Dans tous les cas le piège à éviter est de prendre la société de portage "conseillée" par un porteur d'affaire. Déjà parce que c'est refiler un bon +3% de marge alors qu'il s'en prend déjà une conséquente sur la mission, et en plus la boite ira dans son sens et non le votre s'il y a un souci.
Réponse postée 12 février 2025 13:45
Hello,
Alors il y a des experts sur le sujet et ça a peut être changé depuis l'époque où je l'ai fait, mais pour moi :
1) Inscription à France travail
2) Rencontre avec un conseiller
3) Présentation du projet de création d'entreprise -> si tu tombes sur un bon conseiller il te dira les démarches à suivre et dans quel ordre mais basiquement c'est :
a) Créer la société (statut à choisir permettant de ne pas compter le résultat comme ton revenu, d'autres que moi te conseilleront mieux à ce sujet).
b) Demander l'acre auprès de l'Urssaf -> FT le demande pour que tu puisses continuer à toucher tes droits au chômage après la création de ton entreprise.
c) Validation de FT pour l'ARE.
Une fois cela fait à l'époque (2018) il y avait deux choix :
1) Toucher ses droits au chômage comme un chômeur lambda jusqu'à épuisement des droits ou arrêt volontaire.
2) Toucher la moitié des droits payés en deux fois -> perte de la moitié des droits accumulés mais permet de toucher un bon petit pactole assez rapidement si besoin de faire des investissements (Exemple perso : en 2018 création de la société en janvier, 8k€ versés en avril et de nouveau 8k€ en Aout).
La base reste de ne pas créer l'entreprise avant l'accord de projet avec FT, sinon ils peuvent refuser.
Réponse postée 7 février 2025 08:26
Bon finalement il semble que cette décision ait été annulée vu la levée de boucliers que ça a généré.
Réponse postée 6 février 2025 15:47
Bonjour,
Décision hallucinante et sans trop rentrer dans les aspects politiques on continue en France sur la logique de pomper les petits revenus jusqu'à plus soif pendant que les grands actionnaires se gavent toujours plus.
Ca ne changera rien à l'état de la dette, car à un moment prendre 10% de plus sur 0€ bah ça fait 0€, donc l'argent il faut aller le prendre là où il est et ce n'est pas dans la poche des petits revenus.
La conséquence pour moi va être d'aggraver le phénomène d'évasion fiscale et franchement s'il y a quelque années je trouvais ça scandaleux, après être passé moi et ma société à la lessiveuse je vous dis "allez-y!".
Il y a des boites de portage qui gèrent très bien cela, pensez-y. Peut-être que quand il n'y aura plus personne qui créera d'entreprise en France ils comprendront, mais je ne crois même pas. On fera toujours tapis rouge pour les GAFA et autres Uber pour satisfaire ceux qui veulent se gaver de dividendes...
Réponse postée 4 février 2025 08:21
Allez hop j'ajoute du concret:
Une proposition que je viens de recevoir (PS : j'ai toutes les qualifications demandées et je ne pense pas qu'il y ait 500 profils qui match sur le marché, même en ce moment).
Description du besoin:
Poste : Product Owner
Expérience : min 8 ans
TJM : 480€
Localisation : IDF
Mobilité : 2 jours de TT par semaine
Démarrage : 01/04/2025
Durée de la prestation : 5 ans
Outre le TJM ridicule, et vu le client final et le secteur d'activité je pense qu'il doit mettre minimum 700-800 sur la table, on peut noter la durée de 5 ans de la mission :'D.
Réponse postée 3 février 2025 09:25
Bonjour,
Je pense que vous n'avez pas compris ce que j'entendais par indicateurs.
Je parlais d'indicateurs de performances tels que les estimations de charges, les burn-down charts, la planification de sprint.
Un Excel répertoriant le travail fait n'est pas ce que j'appelle un indicateur.
Le management en France est une vraie problématique.
La plupart du temps on tombe sur des personnes avides de promotion qui ont cherché à monter les échelons le plus vite possible, sont imbus d'eux-mêmes à un niveau incommensurable (c'est certainement d'ailleurs le seul domaine dans lequel ils excellent ^^) et surtout ne sont absolument pas formés au poste : ce sont souvent d'anciens chefs de projets un peu touche-à-tout qui ont poussé pour monter dans la hiérarchie et adorent donner des ordres et se prétendent experts dans tous les domaines.
Mais je ne suis pas d'accord sur le fait que le multi-contrat n'a rien à voir, je pense que c'est justement ce genre d'éléments qu'utilisent ces managers pour se donner raison et justifier ce qu'ils imposent.
Le problème de fond est que ces personnes sont en général très peu compétentes et imposent des process et des contraintes qui font perdre une valeur incroyable à l'organisation.
Le rapport avec les US est intéressant car, comme ils sont obnubilés par l'argent, je suppose que ça doit les pousser à privilégier la performance (notamment dans l'optimisation organisationnelle) plutôt que leur égo, et ils ne doivent pas hésiter à mettre en place des indicateurs, là où en France on va agiter très rapidement le gros mot "flicage" pour pouvoir continuer à faire sa tambouille en sous-marin entre potes.
Cet article remonte à 2012 : https://www.lesechos.fr/2012/12/le-teletravail-rebute-les-managers-368640
Je maintiens que les multi-contrats ne sont pas la raison... Les indépendants en multi-contrat sont assez peu nombreux, et les clients qui se plaignent que leurs presta sont en multi-contrat et s'en plaignent sont encore moins nombreux.
Je pense donc (mais je me trompe peut être?) qu'il s'agit d'un phénomène insignifiant qui ne peut absolument pas justifier le fait que la grande majorité des managers français sont hostiles aux télétravail.
Ni moi, ni mon meilleur ami qui vit encore en amérique du nord n'avons entendu parler de soit disant indicateurs ou de flicage. Par contre, comme je l'ai déjà dit, en France, j'ai expérimenté le flicage en ayant un fichier excel quotidien de l'ensemble de mes tâches (heure par heure) à remplir durant le confinement. Fichier qui n'était d'ailleurs par lu.
Je pense que vous vous méprenez en ce qui concerne la culture nord américaine au travail.
Réponse postée 3 février 2025 09:11
Je rejoins tout le monde sur le fait qu'on ne saura jamais la vérité sur ce qui s'est passé.
Par contre cet exemple met en lumière la problématique de la gestion de la prestation de service et des intermédiaires, car il est tout à fait possible que le profil ait été gonflé par le premier intermédiaire.
C'est quelque chose que j'ai déjà pu constater et qui permet de faire beaucoup de marge : on trouve un profil 2-3 ans d'xp qui demande un TJM junior et on tente de le positionner sur un poste senior en espérant que ça passe en mythonant le client (mais en facturant un TJM prix final senior). Et dans le pire des cas on met tout sur le dos du prestataire. Je pense que dans certains cas ça permet de facturer 700-800€ le client final et payer le dev 300-400€. Un petit 50% de marge, on est bien tintin.
J'ai au moins deux exemples de prestataires qui sont arrivés sur un poste sans connaitre le stack technique demandé. Le premier avait carrément le bouquin d'apprentissage sur son bureau dans les locaux du client et il ne s'est jamais fait virer. Il se ventait même de ça en disant que pour lui c'est comme ça que ça marche et les personnes honnêtes sont celles qui se retrouvent dans la m***.
A un moment il va falloir que les client finaux reprennent un peu la main là-dessus et arrêtent de confier leurs projets à des boites noires qui sont surtout là pour faire du chiffre et en plus ne savent pas faire du conseil et par exemple dire au client que ce qu'ils veulent ne s'appelle par X mais Y (je n'en peux plus des postes BA qui sont des postes QA ou des postes PO qui sont des postes tech lead+scrum master).
Un freelance va vouloir vraisemblablement faire du bon travail et satisfaire le client avant tout. Un commercial va surtout vouloir faire du business. Que les clients aillent chercher directement les free et arrêtent de passer par des commerciaux qui vont exploiter tout le monde et ça ira mieux.
Bonjour,
on voie le vrai visage des gens, n'est-ce pas @ced-972972
Cela ne change rien à mon premier post, MAIS tu racontes TA VERITE, qui n'est pas le reflet de la vrai vie.
SI ce que dit @Free-Worker-803006 est la réalité, tu prends TOUTE la communauté FREEWORK pour des billes !
Nombres de novices s'inventent consultant expert, alors qu'ils ne savent même pas faire une règle de 3 (je suis gentil, hein)
Venir chouiner alors que tu es à l'origine de tes problèmes, c'est comme la foultitude des FREE qui viennent pleurer, et nous sortir des accords, dont la date est inférieure à leur naissance.
On va éviter de faire un forum CALCUTA.
Si vous n'êtes pas dans les clous, passez votre chemin !
Réponse postée 3 février 2025 08:34
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé les modules Trailhead pour Salesforce avec les défis pratiques sur des Sandbox.
Je regrette que ces défis semblent limités aux parcours techniques et qu'on ne les retrouve pas sur les parcours fonctionnels.
Selon moi une bonne formation doit être un mix d'écoute et de pratique.
Réponse postée 31 janvier 2025 14:29
Hum la magie des référencements.
Si tu commences à t'intéresser au sujet et à ouvrir cette boite, prépares toi aux mauvaises odeurs :).
C'est vraiment un milieu qui est très mal contrôlé, et à mon avis volontairement.
C'est le revers selon moi de l'économie de marché : on ne touche pas au business, donc très peu de règlementation et de contrôles. La loi qui prime est celle du silence et de l'opacité. Beaucoup de commerciaux estiment que sans eux on ne peut pas trouver de missions (ce qui n'est pas tout à fait faux pour beaucoup d'entre nous, car 95% des boites délèguent la recherche de ressources externes aux ESN et ne veulent pas s'en occuper) et certains pensent qu'on leur doit allégeance et accepter aveuglément toutes leurs conditions. Pour eux nous sommes un produit sur lequel il faut marger un maximum, comme le lait ou les céréales.
J'en ai vu des vertes et des pas mures dans ce domaine.
Déjà tu as le marché public où les boites sont presque obligées de prendre la proposition la moins chère, ouvrant la porte à un paquet de scélérats peu scrupuleux.
Ensuite le marché privé pour moi c'est copinage et compagnie, et peu importe la taille de la société, c'est une question de personnes et de manque de contrôles.
La loi impose de lancer des appels d'offre à un minimum de sociétés quand un poste doit être staffé, mais c'est tout. Si après tu as un "relationnel" (pour être politiquement correct) entre la personne qui va valider un CV et le porteur d'affaire d'une des sociétés référencées, ça met tout ça par terre.
Pour te donner une idée de jusqu'où ça peut aller : lors de ma dernière mission le DSI du client final a confié le staffing de tous les prestataires techniques (devs, archi, BA, admin) à une seule personne elle même externe et portée par une des sociétés référencées. C'est elle qui valide, toute seule, tous les profils. Et je peux te dire que vu l'attitude de cette personne, si j'étais DSI ce serait la dernière à qui je confierais ce genre de responsabilités.
Sur une autre opportunité pendant la période Covid, j'avais essayé de contacter directement la personne en interne qui m'avait pourtant dit que c'était ok (entretien final validé), car l'intermédiaire m'avait fait vraiment un sale truc (mensonges sur le budget du client pour me faire baisser mon TJM, et envoyé balader car j'avais osé poser des questions à "son" client lors de l'entretien, avouant que de toute façon le manager prendrait le profil qu'il lui présenterait). J'ai alors compris qu'il y avait connivence entre les deux (et certainement des petits cadeaux au manager). Ca faisait 10 mois que j'étais en galère pour trouver une mission et le type me bazarde parce que j'avais "posé des questions". C'était ma dernière chance de sauver ma société que j'ai du radier un mois après.
C'est le monde aujourd'hui du freelancing : quelques personnes honnêtes qui cherchent à proposer une vraie expertise et tentent d'en récolter les fruits pour eux, guettés par une meute de requins uniquement motivés par l'appât du gain.
Hello,
J'avoue que je me suis un peu perdu dans tout ça.
Déjà c'est très étrange que ta société de portage ait accepté une modification de TJM avec l'intermédiaire sans t'en parler. La société de portage doit travailler pour toi, pas pour ton client (c'est toi qui les paies sur une partie de ton TJM quand même).
La question que je me pose c'est est-ce que cette société de portage t'a été proposée par la personne qui t'a proposé la mission?
J'ai en effet eu le même souci sur une mission où je ne voulais pas me prendre la tête et voulais tester le portage. L'apporteur d'affaire, en grand seigneur (je découvrirais plus tard qu'il était plus du genre saigneur) m'a gentiment mis en relation avec une société de portage (moyennement certainement une belle commission en plus de l'énorme marge qu'il se faisait sur mon dos).
Quand j'ai découvert que je m'étais fait rouler dans la farine, j'ai décidé de quitter la mission et j'ai eu à la fois le porteur d'affaire et la boite de portage sur le dos, en mode menaces XXL (le client final était lui ok car le plus gros du travail avait été fait).
Si ce n'est pas ton cas c'est normalement à la boite de portage de te défendre. Ils doivent logiquement avoir une assistance juridique pour assurer le recouvrement.
Sinon malheureusement la multiplication des intermédiaires me semble de plus en plus la norme. Je retrouve souvent le schéma :
-Intermédiaire 1 : société qui gère la prospection pour trouver les contacts client et gagner des contrats de prestation.
-Intermédiaire 2 : Gère la prospection de profils (chasseurs de tête).
Et il peut même y avoir encore une intermédiaire 3 si le 2 ne trouve pas assez vite... (je n'invente rien, c'est du vécu avec TJM client final : 765, TJM perçu : 515)
Avec évidemment en conséquence une baisse notable de nos TJMs.
Mais il y a potentiellement un avantage dans tout cela : on nous demande souvent de respecter une clause de non concurrence (donc ne pas démarcher directement le client de notre client). Mais dans ce genre de montage le client du client c'est le premier intermédiaire. (de toute façon les contrats sont en général très mal faits et ne protègent pas grand monde en cas de problème).
Donc logiquement rien ne nous interdit de créer des contacts quand on travaille chez un client final pour trouver nous même des opportunités et être moins dépendants de tous ces intermédiaires (c'est d'ailleurs pour moi la finalité d'un indépendant : finir par trouver soi-même directement ses missions chez les clients finaux).
Réponse postée 31 janvier 2025 09:02
A titre personnel je pars du principe que la transparence est à privilégier (donc oui demander autorisation / amendement au contrat), mais l'expérience m'a montré que ça se retourne souvent contre nous.
En l'occurrence ici ça peut faire peur à l'employeur et ne pas obtenir le CDI à cause de ça (j'ai déjà loupé des opportunités juste pour avoir posé des questions qu'il ne fallait pas poser).
Si tu es déjà en CDI tu peux en discuter avec les RHs de la société afin de voir ce qui peut être fait.
Généralement, un contrat CDI contient une clause d’exclusivité, qui m'interdit d’exercer toute autre activité professionnelle, qu’elle soit salariée ou indépendante.
Si cette clause est présente, je dois demander une autorisation à mon employeur ? ou négocier sa suppression ?
Merci
Réponse postée 31 janvier 2025 08:52
Hello,
J'avoue que je me suis un peu perdu dans tout ça.
Déjà c'est très étrange que ta société de portage ait accepté une modification de TJM avec l'intermédiaire sans t'en parler. La société de portage doit travailler pour toi, pas pour ton client (c'est toi qui les paies sur une partie de ton TJM quand même).
La question que je me pose c'est est-ce que cette société de portage t'a été proposée par la personne qui t'a proposé la mission?
J'ai en effet eu le même souci sur une mission où je ne voulais pas me prendre la tête et voulais tester le portage. L'apporteur d'affaire, en grand seigneur (je découvrirais plus tard qu'il était plus du genre saigneur) m'a gentiment mis en relation avec une société de portage (moyennement certainement une belle commission en plus de l'énorme marge qu'il se faisait sur mon dos).
Quand j'ai découvert que je m'étais fait rouler dans la farine, j'ai décidé de quitter la mission et j'ai eu à la fois le porteur d'affaire et la boite de portage sur le dos, en mode menaces XXL (le client final était lui ok car le plus gros du travail avait été fait).
Si ce n'est pas ton cas c'est normalement à la boite de portage de te défendre. Ils doivent logiquement avoir une assistance juridique pour assurer le recouvrement.
Sinon malheureusement la multiplication des intermédiaires me semble de plus en plus la norme. Je retrouve souvent le schéma :
-Intermédiaire 1 : société qui gère la prospection pour trouver les contacts client et gagner des contrats de prestation.
-Intermédiaire 2 : Gère la prospection de profils (chasseurs de tête).
Et il peut même y avoir encore une intermédiaire 3 si le 2 ne trouve pas assez vite... (je n'invente rien, c'est du vécu avec TJM client final : 765, TJM perçu : 515)
Avec évidemment en conséquence une baisse notable de nos TJMs.
Mais il y a potentiellement un avantage dans tout cela : on nous demande souvent de respecter une clause de non concurrence (donc ne pas démarcher directement le client de notre client). Mais dans ce genre de montage le client du client c'est le premier intermédiaire. (de toute façon les contrats sont en général très mal faits et ne protègent pas grand monde en cas de problème).
Donc logiquement rien ne nous interdit de créer des contacts quand on travaille chez un client final pour trouver nous même des opportunités et être moins dépendants de tous ces intermédiaires (c'est d'ailleurs pour moi la finalité d'un indépendant : finir par trouver soi-même directement ses missions chez les clients finaux).
Réponse postée 31 janvier 2025 08:18
Le management en France est une vraie problématique.
La plupart du temps on tombe sur des personnes avides de promotion qui ont cherché à monter les échelons le plus vite possible, sont imbus d'eux-mêmes à un niveau incommensurable (c'est certainement d'ailleurs le seul domaine dans lequel ils excellent ^^) et surtout ne sont absolument pas formés au poste : ce sont souvent d'anciens chefs de projets un peu touche-à-tout qui ont poussé pour monter dans la hiérarchie et adorent donner des ordres et se prétendent experts dans tous les domaines.
Mais je ne suis pas d'accord sur le fait que le multi-contrat n'a rien à voir, je pense que c'est justement ce genre d'éléments qu'utilisent ces managers pour se donner raison et justifier ce qu'ils imposent.
Le problème de fond est que ces personnes sont en général très peu compétentes et imposent des process et des contraintes qui font perdre une valeur incroyable à l'organisation.
Le rapport avec les US est intéressant car, comme ils sont obnubilés par l'argent, je suppose que ça doit les pousser à privilégier la performance (notamment dans l'optimisation organisationnelle) plutôt que leur égo, et ils ne doivent pas hésiter à mettre en place des indicateurs, là où en France on va agiter très rapidement le gros mot "flicage" pour pouvoir continuer à faire sa tambouille en sous-marin entre potes.
Le multi contrat n'a rien à voir la dedans.... C'est une question de culture bien française... En amérique du nord (Canada et US) le télétravail est rependu depuis des lustres.
Des années avant le COVID j'étais tombé sur des articles disant que les managers français sont à plus de 90% contre l'idée de télétravail car ils n'ont pas confiance en leurs salariés (et prestataires) et qu'ils se sentent inutiles.
J'ai moi même fait fasse au début du confinement à un client qui nous demandait de faire, chaque jour, un fichier excel listant nos tâches, heure par heure. Et un second client qui nous avez demandé de revenir sur site, sans raison, en plein confinement.... Et qui m'avais personnellement dit (quand j'ai rouspété) qu'il préférait m'avoir dans son champs de vision même si ma productivité sur site tombait à 30%, plutôt que je sois chez moi avec une productivité à 100%. La semaine suivante je lui annonçais que je mettais fin à ma mission.
A l'époque ou je vivais en Amérique du nord (y a plus de 10 ans) , c'est le manager qui me reprochait de ne pas être en télétravail.
Réponse postée 30 janvier 2025 09:16
Bonjour,
Cela dépend de l'activité de ton entreprise. Normalement tu ne dois pas faire concurrence à l'ESN avec qui tu es en CDI.
Après honnêtement j'ai déjà vu des personnes ne pas se poser de questions et simplement être discret sur leur activité parallèle.
Réponse postée 29 janvier 2025 14:47
Le multi-contrat est peut être d'ailleurs une des principales raisons qui poussent les clients à demander de la présence.
A force de tirer sur la corde la confiance se retrouve entamée et on a à faire à des êtres humains en face, qui peuvent avoir comme tout le monde une tendance à la généralisation. Il suffit donc de 2-3 cas qui abusent pour que des managers internes aux clients fassent une généralité sur les freelances, surtout s'ils avaient déjà des préjugés au départ.
Ca a été le cas lors de ma dernière mission où c'était hallucinant la mentalité des free : ça devait bosser 2-3h par jour en distanciel et les jours où ils venaient sur site comme par hasard il y avait toujours un problème de transport et les pauses café se multipliaient pour que le delta de prod ne soit pas trop important. La palme à la BA qui décidait carrément des livrables qu'elle faisait (cad aucun en fait) mais bon couverte par un responsable équipe lui-même en free qui retournait la tête du DSI.
Bref à un moment faut pas s'étonner si les boites ne veulent plus prendre de freelance, et on remercie les profiteurs de participer aux difficultés que nous rencontrons actuellement XD.
Perso, je laisse les gens s'énerver sur le présentiel, car c'est souvent dans le cas de multi-contrats full time.
Comme certains le précise, il y a l'onboarding, donc du full time présentiel durant la période.
Certaines entreprises demande un minimum de présentiel (à faire correspondre avec vos correspondants, on peut négocier des périodes full semaines, mais les entreprises préfèrent l'alternance des équipes)
Il y a les entreprises qui veulent du full présentiel; logique en fonction de votre position et du projet :
DEV avec un projet short time
Directeur de projet pour une conduite de changement
Rien n'interdit d'avoir plusieurs mission full time, mais venir demander une martingale légale pour rester en distanciel, c'est moyen
Après rien ne vous empêche de travailler votre client avec l'histoire de salariat déguisé..
Y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes
Réponse postée 23 janvier 2025 14:19
La problématique que je soulève est celle de l'imposition IR ou IS.
La personne qui rédige précise que la structure existe depuis plusieurs années.
L'EIRL n'existe plus depuis février 2022 (hou là là oui en effet ça fait "plusieurs années"), désolé de ne pas avoir le nez sur les statuts juridiques, ce n'est pas mon job.
Par contre encore une fois j'essaie d'aider les gens, là où vous semblez surtout motivé par faire des commentaires néfastes et toxiques. Vous avez un problème dans votre vie? Vous avez pensé à consulter?
Dans tous les cas merci d'arrêter vos commentaires hautins svp, et de contribuer de façon positive au débat, notamment en lisant réellement les commentaires des autres et non en cherchant le premier mot sur lequel sauter pour faire un commentaire négatif.
J'ai bien écrit que je ne parlais pas de l'aspect juridique mais de mon retour d'expérience. Car que ça vous plaise ou non nous sommes sur un forum d'indépendants et non d'experts juridiques, qui sert entre autres à s'entre-aider entre indépendants, et non de terrain de jeu pour vous qui semblez prendre un malin plaisir à enchainer les remarques désobligeantes.
Si vous n'êtes pas capable de comprendre ça merci au moins de garder vos commentaires.
Bonjour,
je ne peux pas directement vous aider sur le sujet mais juste vous mettre en garde sur le statut EI (et non EIRL donc) qui m'a personnellement couté très cher.
Ce statut est intéressant au début si on ne dépasse pas un certain palier de revenu, mais après ça fait très mal (le fameux palier à 41%). Ce statut ne comprend en effet pas le concept de trésorerie et part du principe que tout le delta entre le CA et les charges est du "revenu" imposé à l'IR (mais je pense que vous savez tout ça).
Je n'ai pas fait la bascule une année où je suis passé à 450€ de TJM et lors de laquelle, à cause d'un retard (ou parce que ça arrangeait la société que je facturais...) j'ai touché 13 factures et non 12. Résultat : 24k€ d'impôts (et c'est tombé comme par hasard en 2020 quand je n'avais plus de mission et donc où j'aurais préféré utiliser ma trésorerie pour rester à flot et non tout filer à l'état qui nous avait en partie mis dans cette situation).
Bon maintenant le plafond en question est passé à 82k€ mais tout même, ce serait peut être mieux de passer a minima en EIRL.
Réponse postée 23 janvier 2025 11:15
Bonjour, je ne suis pas expert juridique mais j'ai quelques pistes par rapport à vos questions.
Déjà vous affichez que, comme moi, vous n'avez pas forcément de compétences techniques qui vous permettraient de juger si on vous mène en bateau ou non. Dans ce cas il vaut mieux essayer de partir avec quelqu'un en qui vous pouvez avoir confiance, limite les yeux fermés.
Ne pas récupérer les droits du travail effectué,
C'est en effet un risque à partir du moment où vous ne semblez pas avoir d'aide juridique. Pour moi ce serait le point de départ. La première idée qui me vient à l'esprit c'est un dépôt de brevet et nom de domaine du site.
Être abandonné en cours de route après avoir engagé un paiement,
Plusieurs solutions pour cela :
1) En régie : Payer la ressource au jour travaillé, en ayant cadré au préalable le projet un minimum avec des estimations et des incréments. Définir dans le contrat l'écart acceptable entre l'estimé et le réalisé ainsi que les formalités de correction des anomalies (si vous ne prenez pas en compte ce dernier point, il y a le risque que le travail soit fait dans les temps mais avec beaucoup d'anomalies).
2) Au forfait : Définir les jalons avec les résultats attendus (par exemple vous pouvez cadrer votre plateforme sous forme d'EPIC / US avec les critères d'acceptation et choisir en commun accord de facturer chaque EPIC ou US avec des critères d'acceptation bien définis).
3) Un mix des deux, par exemple une base de 100€ par jour et des "primes" de réalisation.
Dans tous les cas payer après le travail réalisé.
Ne pas avoir la possibilité de continuer ou d’évoluer en cas de changement de prestataire.
Pour cela vous devez être propriétaire des environnements et repository sur lesquels sera construite votre plateforme.
Quel que soit l'outil choisi, une petite montée en compétence de votre part me semble utile, ne serait-ce que pour la MCO / administration / petites maj / gestion des versions.
Je ne connais pas Wordpress, mais je me pose la question par rapport à l'aspect "vendre et promouvoir leurs produits". WordPress semble proposer de gérer des boutiques virtuelles où vous pouvez configurer vos produits, mais si vous voulez que les usagers puissent vendre leurs produits sur un espace dédié ça veut dire création (automatique?) de boutiques virtuelles en BO avec un accès qu'il leur sera donné (et également un accompagnement parce que les BO de commerce ne sont pas toujours hyper intuitifs), ou alors vous vendez à leur place (les produits sont créés dans une boutique unique, vous récupérez les paiements et payez les personnes qui ont proposé les produits). Bref c'est loin d'être simple et pas sûr que Wordpress permette de faire quelque chose de si ambitieux. Attention de bien vérifier que la solution répond vraiment à vos exigences, sinon bonjour les compromis.
Autre point d'attention: aspect juridique en terme de responsabilité : vous ne vendez pas directement les produits des membres (et encore ça dépend de la façon dont vous gérez la boutique virtuelle) mais ça se fait via votre plateforme donc dans tous les cas les clients pourront se retourner contre vous (ce sera à vous de gérer les problèmes de livraison et autres). Votre projet est 100% thématique culinaire mais c'est du type Le bon coin ou Vinted, ça peut être intéressant de vous renseigner sur ces aspects de responsabilité face aux clients.