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Cat13

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Réponse postée il y a 15 heures

Et je fais aussi les meetups, une occasion de contacter des professionnels.

Sujet intéressant.

Pour ma part, je fais plein de choses, je ne m'ennuie pas :

  • J'essaye d'en profiter pour prendre des vraies vacances où je n'ai pas à penser à tout ce que je vais devoir faire à mon retour.
    Si ça peut tomber pendant l'été ou Noël, c'est pas mal.

  • J'en profite pour faire un peu plus mes autres activités (responsable d'une liste de représentant de parents d'élèves, activité bénévole au conseil de développement de la métropole du Grand Paris, ...)

  • Je prends du temps pour moi (activité culturelle, sport, ...)

  • Je réseaute

  • J'écrie des articles, je me forme et je m'informe

  • Je prépare des cours que je donne en école d'ingé

  • Je fais toutes les activités que je repousse le reste du temps (tri, grand ménage, bricolage, ...)

  • Je prospecte aussi, mais c'est loin d'être mon activité principale

J'ai eu 3 mois d'intercontrat choisi cet été, et je n'ai pas eu le temps de faire tout ce que je voulais 😅 Il m'aurai fallu 2 ou 3 mois de plus.

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Réponse postée il y a 19 heures

Oui, mais quand on travaille 8-10 heures par jour, c'est un peu difficile de voir du monde aussi. Heuresement, même pendant les missions, j'ai généralement des cours à donner sur place, donc j'altèrne le sédéntarisme avec le mouvement et la communication.

Sujet intéressant.

Pour ma part, je fais plein de choses, je ne m'ennuie pas :

  • J'essaye d'en profiter pour prendre des vraies vacances où je n'ai pas à penser à tout ce que je vais devoir faire à mon retour.
    Si ça peut tomber pendant l'été ou Noël, c'est pas mal.

  • J'en profite pour faire un peu plus mes autres activités (responsable d'une liste de représentant de parents d'élèves, activité bénévole au conseil de développement de la métropole du Grand Paris, ...)

  • Je prends du temps pour moi (activité culturelle, sport, ...)

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Réponse postée il y a un jour

+1. Moi aussi, exactement pareille. Depuis 3 ans je n'ai pas eu des vacances dignes de ce nom, car on m'a toujours donné du travail et je n'ai pas eu le coeur de réfuser. Mais la fatigue m'a ratrappée et j'ai profité d'une période un peu creuse pour me ressourcer. J'ajouterai aussi comme activité : sortir et voir du monde pour ceux qui ont fait du full remote.

Sujet intéressant.

Pour ma part, je fais plein de choses, je ne m'ennuie pas :

  • J'essaye d'en profiter pour prendre des vraies vacances où je n'ai pas à penser à tout ce que je vais devoir faire à mon retour.
    Si ça peut tomber pendant l'été ou Noël, c'est pas mal.

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Réponse postée 19 novembre 2024 10:59

Je connais des indépendants qui sont à la retraite et qui ont leur entreprise. Certains donnent des cours dans les universités.

Bonjour,

Merci c'est bon à savoir!

J'ai croisé lors d'une mission un indépendant de plus de 70 ans. Je me suis demandée sur le coup si il avait pris sa retraite ou pas...

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Réponse postée 18 novembre 2024 16:45

Le métier de professeur universitaire n'est pas très valorisant de nos jours, hélas. Au cours des années 80 ou 90 c'était différent. Pour une mission, que j'ai eue six mois après la fin de la dernière, on ma réproché d'avoir donné des cours (même dans mon domaine) et de ne pas avoir travaillé en entreprise. Attendez de trouver un organisme qui paye au moins 60€/heure.

Perso, j'ai trouvé sur linkedin où l'école publie ses recherches d'enseignant vacataire, et j'imagine qu'effectivement à 35€/heure, y'a pas foule. Moi, dans mon esprit, j'assimile ça à du bénévolat 😂, j'y trouve mon intérêt en enrichissant mon expérience et me nourrit en même temps d'un retour à la théorie, ca ne peut pas faire de mal, et j'espère quelque part que les clients n'y sont pas insensibles (en tous cas si j'étais client, je me dis que pour enseigner une matière, il faut réellement la maîtrise, une petite assurance je trouve)

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Réponse postée 18 novembre 2024 09:24

@Yoshifree : Je réponds à votre post pour vous faire un retour d'expérience.

J'ai donné des cours, pour Master ou pour professionnels, et je donne toujours entre deux missions à temps plein, et ce depuis 3 ans. J'ai commencé à en donner puisqu'on m'a proposé, et j'ai voulu avoir cette exprience. Je suis en contact avec plusieurs universités et organismes de formation privées.

Côté tarifs je travaille seulement avec les universités privées qui payent mieux que les universités publiques (en public ils proposent 35€/heure, ça fait moins de 300€/jour 😂😂). Cela permet d'avoir du travail à temps partiel assez pour payer les factures et même mettre quelques centaines d'euros de côté.

Il faut savoir qu'avec les universités on a toujours du travail à temps partiel. Chaque fois que je finis une mission à temps plein je contacte les universités au début du pré-avis pour annoncer ma disponibilité; chaque fois j'ai eu des cours le lendemain de la fin de mission.

Si on trouve une mission à plein temps, dans certains cas on peut transférer les cours à d'autres formateurs (ça depend de l'université), parfois on fini le travail en même temps, mais on est transparent avec les responsables de la mission et on leur dit du départ qu'on a des engagements en cours.

Bonjour

Pour tenter de répondre à la question initialement posée... faites au mieux suivant votre libre arbitre et votre intuition.

Le plus dur dans cette situation ne se pose pas forcément sur l'aspect financier mais sur l'aspect psychologique et physique (votre "biologique" peut être?)

Quand il faut tenir plusieurs mois sans travail, il faut trouver des occupations: Hobbies, Sport, Association, ONG, politique, voyage, voir la famille / amis...

Suivant la météo et le contexte, il faut éviter que votre "chez vous" devienne une assignation en résidence surveillée ;-)

Pour le coté "esclave" du salariat, effectivement dès qu'on commence à discuter une demande, voire pire, à refuser, cela devient vite problématique.
Exemple concret: faire des liens cliquables entre chaque page d'un pdf, sachant que le pdf faisait 140 pages à la fin!

Niveau finance, de notre côté, on avait prévu le coup. On a un "butin de guerre" mais forcément ce n'est pas illimité.

Effectivement l'option donner des cours nous parait une bonne idée pour aussi ne pas trop gamberger tout en restant libre

Nos différents CDI avant même de (re)devenir indépendant étaient pitoyables niveau sérieux, entre l'énoncé du poste et la triste réalité.

Faites des CDD plutôt, vous aurez les 10% de précarité.

Mais cela reste une solution à ne jamais écarter.

D'habitude on aurait fini par "Bon courage" ou "Tenez bon"... mais vu le nouvel épisode qui arrive: "Force et Honneur"

;-)

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Réponse postée 17 novembre 2024 14:25

Vous pouvez aussi opter pour le portage salarial. Vous aurez une bonne mutuelle, meilleure que tout ce que vous pourriez avoir en indépendant. Par contre, en portage salarial ont a un revenu moins important. Il faut faire le calcul, en fonction de votre situation, et voir ce que vous convient le plus.

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Réponse postée 15 novembre 2024 21:03

D'accord avec @Droopyann: Monter une boîte présente des risques, implique un savoir faire, et on peut travailler comme un fou pour finalement ne pas atteindre son but. J'en ai connu des personnes qui sont passées par là. Être en freelance est déjà beaucoup plus confortable.

C'est marrant de se croire "libre" en freelance alors qu'une grande partie ici font du conseil et donc totalement dépendant des pratiques de l'entreprise dans la quelle on est : s'ils changent les heures de réunions, et bien tu l'acceptes, s'ils changent leur politique de télétravail, et bien pareil tu l'acceptes, sinon tu quittes le projet ce qui ne te différencie pas d'un salarié ou d'un presta classique.
ce qui change ce sont peut être les points avec l'hiérarchie mais ce n'est pas être libre.

La seule liberté qu'on a c'est qu'on gagne plus d'argent et donc gain de temps ou on peut se permettre de bosser qu'une partie de l'année, ce que peu de gens font ici.

Les vrais libres à mon sens sont ceux qui montent des projets, des appli, ou un BtoC

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Réponse postée 15 novembre 2024 10:25

Bon article, merci. Intéressant. Un petit bemole, il s'agit des US, une culture différente, il peuvent avoir des différences. Ce qu'il se passe chez eux n'est pas forcement applicable en Europe. Cependant, cet article pourra expliquer beaucoup des situations actuelles, qu'on remarque tous (et dont on parle sur ce forum aussi).

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Réponse postée 15 novembre 2024 09:29

Je vous partage mon expérience : je suis freelance depuis 2000, j'ai eu des missions, actuellement je suis en recherche depuis quelques mois. En attendant, je donne des cours (université, entreprises) et celà me fait vivre. Comme je suis en micro entreprise, j'ai toujours le chômage (j'étais salariée avant), au cas où, mais je ne touche pas trop les allocations. Cependant, c'est mieux d'avoir des expériences en entreprise, pour l'image.

Les CDI en ESN sont conditionnées par les missions, donc je pense que le statut freelance est avantageux pour les deux parties (même pour l'ESN : s'ils ne peuvent plus placer une personne, le contrat de freelance peut être rompu plus facilement).

Je connaissais des devs seniors qui étaient en freelance en 2018-2019 est qui sont salariés maintenant. Apparement à contre coeur, parce qu'ils ont eu du mal à trouver des missions. L'un d'entre eux m'a dit que le statut freelance lui manquait. Mais il avait des obligations, famille avec trois enfants.

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Réponse postée 11 novembre 2024 21:06

J'ai cherché aussi des missions en Europe (hors espace Européen je trouve que c'est trop risqué), mais si jamais j'arriverai à trouver un contrat, je le ferrai avec un avocat français -- je préfère payer quelques bonnes centaines d'euros pour avoir un contrat en régle et qui me protège. Par ailleurs, jusqu'au présent, j'ai eu que des contrats avec des entreprises françaises en France.

Belgique j'ai déjà eu des entretiens il y a 1 an mais les TJM ne sont pas bcp plus élevés qu'en France avec une imposition assez proche. J'ai laissé tombé. Les autres pays tel que les pays-bas j'ai eu quelques offres en CDI. Le marché est globalement mauvais partout.

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Réponse postée 11 novembre 2024 21:00

Bonjour, ce que vous envisagez de faire peut être considéré comme abus. Il y avait une discussion sur le forum où on indiquait justement que si on agit de la sorte, on peut avoir des soucis lors d'un contrôle de URSSAF. Par contre on peut avoir un statut hybride mais pour des clients distincts par exemple freelance pour des missions ponctuelles de formation, et portage salarial pour des missions de dev à plein temps).

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Réponse postée 11 novembre 2024 10:34

J'ai été dans la même situation que vous. J'ai du contacter les impôts et ils ont modifié mon statut de BIC en BNC. Cela a pris un peu de temps et au début j'ai déclaré les revenus en tant que BIC.

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Réponse postée 11 novembre 2024 10:32

Bonjour, si on veut ne pas facturer le TVA on peut le faire en tant que micro-entreprise. Mais on ne peut pas avoir deux micro-entreprises en même temps (i.e. avec duex numéros SIRET différents). Dans votre cas apparement ce n'est pas possible.

Vous trouverez sûrement toutes les informations ci-dessous:

https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F33339#:~:text=Principe%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20%3A%20cumul%20d'activit%C3%A9s%20autoris%C3%A9&text=Seulement%2C%20vous%20devez%20le%20faire,qu'un%20seul%20num%C3%A9ro%20Siren.

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Réponse postée 10 novembre 2024 21:18

Merci, j'ai eu ma réponse, c'est clair. Pas besoin d'entrer dans les details, en effet.

Bonjour.

J'ai envie de dire que la réponse est dans votre question :

j'ai un très grand sens du service mais je suis pas un toutou non plus.

C'est un peu ça. Il faut trouver la solution de compromis.

Par définition je côtoie des personnes parfois "pas facile". Il faut donc que je trouve "la limite", celle à partir de laquelle je ne laisse plus passer. Ce n'est pas facile à trouver et évidemment il faut que je tienne compte du fait que je peux éventuellement être mis en danger physiquement.

Il n'y a pas vraiment de recette miracle quant à l'emplacement du curseur - on est tous différents, notre capacité de résistance varie en outre avec l'âge, l'enjeu financier peut être plus ou moins supportable, etc. - mais il faut qu'il y en ait un.

Quant à savoir si c'est plus facile en indé ou en salarié : je l'ignore. Dans le 1er cas vous êtes seul maître de la décision mais vous assumez seul le risque. Dans le second vous n'êtes pas maître et c'est frustrant mais vous avez un N+1 qui vous couvre...

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Réponse postée 10 novembre 2024 15:28

Est-ce que vous avez montré ce texte de loi au fonctionnaire des impôts? Avec le service public, il faut parfois faire le travail à leur place, mais cela peut nous résoudre le problème : je l'ai déjà fait par le passé, pas avec les impôts mais avec d'autres organismes publiques.

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Réponse postée 10 novembre 2024 15:24

@Droopyann : Concernant les Prudhommes : Il me semble qu'on est bien lottis en France à ce sujet. J'ai parlé avec des personnes qui habitent dans d'autres pays de l'Europe, ils ont été étonnés du fait que lors d'un process aux Prudhommes, les salariés puissent être financés en partie par l'état.

En même temps, je ne trouve pas que c'est une bonne idée d'intenter un procés à une autre entreprise, ça crée une image de "bagarreur". Il vaut mieux ne pas laisser de trace publique de son mecontentement avec une autre entreprise / personne dans le monde du travail.

Lorsqu'on est salarié notre pouvoir de "nuisance", ou plutôt nos possibilités de défense, sont bien plus importantes en réalité (prudhommes, arrêts maladie, alerte à la RH ... voir tout simplement abandon de poste).

Simplement nous ne sommes pas formatés pour y avoir recours.

@Paul92, c'est vrai ce que vous dites.

Mais je constate que ces moyens prennent du temps et sont psychologiquement dévastateurs. Les preuves à apporter sont parfois difficiles à trouver. Les RHs ne sont pas toujours d'un soutien fou, sans compter quand elles sont de connivences.

On en revient à la précarité du statut d'indep. C'est pour moi une des différences fondamentales avec le salarié. C'est souvent un point négatif mais dans ce type de cas, c'est beaucoup plus facile de quitter la mission, que l'on sait empreinte d'une certaine précarité. En tant que salarié, on ne s'attend pas forcément à partir de l'entreprise. Et c'est souvent ça qui est très mal vécu je pense.

Je complète que les prudhommes sont des procédures relativement longue et que là aussi, il faut être prêt à supporter le temps d'attente.
Enfin, je rejoint à 1000% @VincentB sur la honte du plafonnement des indemnités prudhommales.

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Réponse postée 10 novembre 2024 15:13

Moi non plus. Cependant, parfois ça peut s'avérer utile, en tant qu'instinct de conservation.

perso j'arrive pas à emm... le monde. je veux juste faire ma part comme disait Pierre Rabhi.

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Réponse postée 10 novembre 2024 15:12

@Kimbowarior, @Droopyann: Tout à fait d'accord. C'est un des avantages d'être en freelance.

S'il y a réellement harcèlement ou maltraitance, rien ne vous empêche de partir. Au moins un salarié est couvert en cas de burnout (arrêt maladie, prudhommes ...). Vous vous n'aurez rien, c'est donc à vous de vous protéger avant d'arriver à cette extrémité qui peut être très préjudiciable pour la suite de votre carrière.

En tant qu'indépendant, surtout à partir d'un certain tarif, il y a un certain risque pour qu'on vous place dans des missions assez dures, pour lesquelles on ne mettrait ni interne ni salarié de SSII. On le sait, c'est le jeu. Par contre il ne m'est arrivé qu'une fois de tomber sur un(e) responsable qui me réservait clairement un traitement particulier par rapport à mes collègues. J'ai fait comme si ne m'en apercevais pas ... jusqu'au moment où excédé j'ai fini par lui rentrer dedans. Le ton est un peu monté et en une réflexion elle a fini par se trahir, elle était tout simplement jalouse de mon statut et de mes prétendus revenus mirobolants (même si ça revient à comparer des choux et des carottes). Bref, pas grave, l'important c'est votre entreprise.

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Réponse postée 9 novembre 2024 18:38

Si je comprends bien, dans le cas d'un freelance on n'est pas protégé par le droit de travail. Ma crainte était qu'on parle mal de moi dans l'entreprise ou ailleurs.

Bonjour.

J'ai envie de dire que la réponse est dans votre question :

j'ai un très grand sens du service mais je suis pas un toutou non plus.

C'est un peu ça. Il faut trouver la solution de compromis.

Par définition je côtoie des personnes parfois "pas facile". Il faut donc que je trouve "la limite", celle à partir de laquelle je ne laisse plus passer. Ce n'est pas facile à trouver et évidemment il faut que je tienne compte du fait que je peux éventuellement être mis en danger physiquement.

Il n'y a pas vraiment de recette miracle quant à l'emplacement du curseur - on est tous différents, notre capacité de résistance varie en outre avec l'âge, l'enjeu financier peut être plus ou moins supportable, etc. - mais il faut qu'il y en ait un.

Quant à savoir si c'est plus facile en indé ou en salarié : je l'ignore. Dans le 1er cas vous êtes seul maître de la décision mais vous assumez seul le risque. Dans le second vous n'êtes pas maître et c'est frustrant mais vous avez un N+1 qui vous couvre...

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Réponse postée 9 novembre 2024 17:41

Je suis peut-être trop polie. Mais je connais ma valeur. Je suis le genre qui essaie par contre à eviter les conflits. Tous ces soucis je les ai remontés au PDG de l'ESN. D'autre part, ce n'est pas ma faute si de gens font du mauvais management, ce sont ces managers qui font mal leur travail en fin de compte. Et je n'ai pas ni l'envie ni le temps à donner la réplique à tous les idiots, ni de me justifier devant eux.

En même temps, vous avez raison, des choses de ce genre doivent être remontées car des rumeurs de ce genre sur une personne peuvent lui nuire.

Lorsqu'on est salarié notre pouvoir de "nuisance", ou plutôt nos possibilités de défense, sont bien plus importantes en réalité (prudhommes, arrêts maladie, alerte à la RH ... voir tout simplement abandon de poste).

Simplement nous ne sommes pas formatés pour y avoir recours.

@Paul92, c'est vrai ce que vous dites.

Mais je constate que ces moyens prennent du temps et sont psychologiquement dévastateurs. Les preuves à apporter sont parfois difficiles à trouver. Les RHs ne sont pas toujours d'un soutien fou, sans compter quand elles sont de connivences.

On en revient à la précarité du statut d'indep. C'est pour moi une des différences fondamentales avec le salarié. C'est souvent un point négatif mais dans ce type de cas, c'est beaucoup plus facile de quitter la mission, que l'on sait empreinte d'une certaine précarité. En tant que salarié, on ne s'attend pas forcément à partir de l'entreprise. Et c'est souvent ça qui est très mal vécu je pense.

Je complète que les prudhommes sont des procédures relativement longue et que là aussi, il faut être prêt à supporter le temps d'attente.
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Réponse postée 9 novembre 2024 17:06

Je voulais dire : on a aucune manière de se défendre légalement ? Est-ce que ça peut servir de remonter le souci à un chef interne (par exemple dans le cas où un responsable externe harcelle systématiquement quand il n'y a pas de personnes presentes)? Je parle d'une situation où il n'y avait rien de ratinnel dans les propos de la personne, juste un désir d'insulter.

Bonjour.

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j'ai un très grand sens du service mais je suis pas un toutou non plus.

C'est un peu ça. Il faut trouver la solution de compromis.

Par définition je côtoie des personnes parfois "pas facile". Il faut donc que je trouve "la limite", celle à partir de laquelle je ne laisse plus passer. Ce n'est pas facile à trouver et évidemment il faut que je tienne compte du fait que je peux éventuellement être mis en danger physiquement.

Il n'y a pas vraiment de recette miracle quant à l'emplacement du curseur - on est tous différents, notre capacité de résistance varie en outre avec l'âge, l'enjeu financier peut être plus ou moins supportable, etc. - mais il faut qu'il y en ait un.

Quant à savoir si c'est plus facile en indé ou en salarié : je l'ignore. Dans le 1er cas vous êtes seul maître de la décision mais vous assumez seul le risque. Dans le second vous n'êtes pas maître et c'est frustrant mais vous avez un N+1 qui vous couvre...

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Réponse postée 9 novembre 2024 15:59

@Droopyann : Dans une situation pareille, il y avait une relation tendue avec un reponsable externe, moi j'avais des contacts avec son chef (PDG de l'ESN) et aussi avec son chef interne. A la fin de la mission j'ai fait un apropos très delicat au chef interne qui me connaissait et qui était content de moi (j'ai dit que UN TEL a préféré me remplacer, bien que mon travail a été fait correctement).

Lorsqu'on est salarié notre pouvoir de "nuisance", ou plutôt nos possibilités de défense, sont bien plus importantes en réalité (prudhommes, arrêts maladie, alerte à la RH ... voir tout simplement abandon de poste).

Simplement nous ne sommes pas formatés pour y avoir recours.

@Paul92, c'est vrai ce que vous dites.

Mais je constate que ces moyens prennent du temps et sont psychologiquement dévastateurs. Les preuves à apporter sont parfois difficiles à trouver. Les RHs ne sont pas toujours d'un soutien fou, sans compter quand elles sont de connivences.

On en revient à la précarité du statut d'indep. C'est pour moi une des différences fondamentales avec le salarié. C'est souvent un point négatif mais dans ce type de cas, c'est beaucoup plus facile de quitter la mission, que l'on sait empreinte d'une certaine précarité. En tant que salarié, on ne s'attend pas forcément à partir de l'entreprise. Et c'est souvent ça qui est très mal vécu je pense.

Je complète que les prudhommes sont des procédures relativement longue et que là aussi, il faut être prêt à supporter le temps d'attente.
Enfin, je rejoint à 1000% @VincentB sur la honte du plafonnement des indemnités prudhommales.

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Réponse postée 9 novembre 2024 15:29

Quand une telle situation arrive, en tant que freelance, on peut negocier l'arrêt de la mission. Il n'y a pas de risque pour son image par contre ? C'est toujours délicat je trouve.

Lorsqu'on est salarié notre pouvoir de "nuisance", ou plutôt nos possibilités de défense, sont bien plus importantes en réalité (prudhommes, arrêts maladie, alerte à la RH ... voir tout simplement abandon de poste).

Simplement nous ne sommes pas formatés pour y avoir recours.

@Paul92, c'est vrai ce que vous dites.

Mais je constate que ces moyens prennent du temps et sont psychologiquement dévastateurs. Les preuves à apporter sont parfois difficiles à trouver. Les RHs ne sont pas toujours d'un soutien fou, sans compter quand elles sont de connivences.

On en revient à la précarité du statut d'indep. C'est pour moi une des différences fondamentales avec le salarié. C'est souvent un point négatif mais dans ce type de cas, c'est beaucoup plus facile de quitter la mission, que l'on sait empreinte d'une certaine précarité. En tant que salarié, on ne s'attend pas forcément à partir de l'entreprise. Et c'est souvent ça qui est très mal vécu je pense.

Je complète que les prudhommes sont des procédures relativement longue et que là aussi, il faut être prêt à supporter le temps d'attente.
Enfin, je rejoint à 1000% @VincentB sur la honte du plafonnement des indemnités prudhommales.

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Réponse postée 9 novembre 2024 15:24

Bonjour, je me permets de vous poser une question : quand on est freelance et on se fait agresser par un responsable (disons externe aussi), on ne peut pas être couvert d'aucune manière? Donc la seule solution est de partir ?

Bonjour.

J'ai envie de dire que la réponse est dans votre question :

j'ai un très grand sens du service mais je suis pas un toutou non plus.

C'est un peu ça. Il faut trouver la solution de compromis.

Par définition je côtoie des personnes parfois "pas facile". Il faut donc que je trouve "la limite", celle à partir de laquelle je ne laisse plus passer. Ce n'est pas facile à trouver et évidemment il faut que je tienne compte du fait que je peux éventuellement être mis en danger physiquement.

Il n'y a pas vraiment de recette miracle quant à l'emplacement du curseur - on est tous différents, notre capacité de résistance varie en outre avec l'âge, l'enjeu financier peut être plus ou moins supportable, etc. - mais il faut qu'il y en ait un.

Quant à savoir si c'est plus facile en indé ou en salarié : je l'ignore. Dans le 1er cas vous êtes seul maître de la décision mais vous assumez seul le risque. Dans le second vous n'êtes pas maître et c'est frustrant mais vous avez un N+1 qui vous couvre...

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Réponse postée 25 octobre 2024 11:25

Je confirme, les courtiers sont une bonne solution, ils peuvent obtenir des taux plus bas.

Justement ninjo, je comprend pas ! Si les banques sont frileuses à emprunter à des gens en portage en quoi est ce que le courtier aidera si les banques veulent pas le portage.

Pour le montant prêt je veux taper sur ma capacité maximale disons environs 350.000 sur du neuf avec un ptz de 100k environ sachant que j’emprunte seul.

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Réponse postée 25 octobre 2024 10:51

@da23ad: Client toxique non, car on risque de se détruire la santé.

Vous n'êtes pas le seul dans cette situation. De nombreux professionnels rencontrent des difficultés en ce moment pour trouver une mission.

Je trouve que le mot "difficile" est un peu trop léger pour décrire la situation actuelle du marché, notamment en Île-de-France.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'ai l'impression que tout simplement il n'y a plus de missions disponibles en ce moment ...

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Réponse postée 24 octobre 2024 13:37

D'accord, je me suis mal exprimée: j'avais côtisé en tant que salarié avant d'ouvrir mon micro entreprise; on a le droit d'être inscrit / toucher le chômage si on a côtisé avant, mais on ne côtise pas.

Pas encore décidé, mais bon à savoir qu'on veuille le faire, afin de surveiller les actualités et voir si jamais le plafond sera modifié.

Je suis encore en micro, mais si je ne me trompe pas (qu'on me corrige dans le cas contraire) on peut bien payer autant de charges+impôts en micro qu'en profession libérale -- si on ne bénéficie pas du versement libératoire et si on paye le TVA. Dans ce cas, le seul avantage du micro est d'avoir le droit au chômage (au cas où) et être inscrit à la CPAM, et pas à l'assurance maladie pour les professions libérales.

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Réponse postée 24 octobre 2024 12:43

Bonjour,

Je rejoins le point de vue de @Yohann : la question de la légalité ne se pose pas: ce n'est pas votre droit d'obtenir un prêt et la banque n'est pas obligée de vous l'accorder, il s'agit d'une négociation, d'une entente.

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Réponse postée 24 octobre 2024 12:40

@Philgood20 : Conernant la différence indépendant/entreprise : être freelance et à son compte est une chose; avoir une entreprise avec des salariés, la développer et la gèrer, c'en est une autre, et c'est beaucoup plus complexe, et un savoir faire d'un autre niveau, sans parler des risques plus importants à assumer (en termes de temps, argent, etc.).

Salut à toutes et à tous,

Faut-il se réjouir des différentes augmentations d’impositions/taxations diverses à venir ? Non, ce n’est pas ce que je dis quand je dis "la PFU va passer de 30 à 33 % et alors ?".

Ce que je dis, et que beaucoup ne semblent pas vouloir comprendre ou voir, c’est que le problème actuel ne réside pas uniquement dans le niveau d’imposition/taxation. Certes, c’en est une composante importante, mais elle n’est ni la seule, ni la plus importante.

Pour moi (et c’est totalement discutable, je suis prêt à en discuter), le vrai problème n’est pas l’augmentation sérieuse de notre niveau d’imposition/taxation (et ça va continuer, ce n’est pas fini). Quand je parle d’augmentation, je ne fais pas seulement référence aux quelques pourcentages qui vont grimper, mais aussi à tout ce qui va diminuer en termes d’exonérations ou autres avantages, qui vont disparaître ou se réduire, et qui, par conséquent, deviennent des augmentations déguisées. Le véritable enjeu, selon moi, c’est l’utilisation des fonds collectés à travers ces impôts/taxes pour répondre aux besoins de notre fonctionnement "sociétal" en France (ou le modèle "social", si vous préférez).

En ce moment, il y a beaucoup de bien-pensants, fraîchement "élus", qui jouent les effarouchés : "Oh mon dieu !" Et la réponse des escrocs du système (dont beaucoup d’entre vous !) est : "Oh, qu’est-ce qui se passe ? C’est grave, docteur ?" (comme si personne ne savait… "Nous, on n’a rien fait"… bande d’hypocrites).

Continuons. Donc, les "bien-pensants" annoncent : 

"Bon, il va falloir trouver 60 milliards d’euros, mais ne vous inquiétez pas, l’effort sera partagé entre :

- Pour environ 1/3 de (ré)imposition/(re)taxation sur les hauts revenus, les grandes entreprises et diverses choses (on ne vous dit pas tout pour ne pas vous faire peur, mais vous allez tous y avoir droit, même si vous vous cachez ailleurs) ;

- Pour 2/3 en réduisant les dépenses de la France (santé, social, éducation, investissements, fonctionnement, etc.)." 

("Euh, pourquoi le fonctionnement est presque en dernier ?" Parce que c’est ce qui mettrait le plus de monde dans la rue, nos "chers fonctionnaires" (tous confondus)).

WAHOU !!! Quelle bonne blague…

À ce jour, concernant ces 60 milliards d’euros, où en est-on ? Le premier tiers est presque bouclé ! (Yes, on va tous passer à la caisse !) Pour les 2/3 restants, oui, un effort sera fait… plus tard. (Je parie que cet effort total se chiffrera à 4 ou 6 milliards, en tout cas moins de 10 milliards, sur plusieurs années. Faut pas rêver. Il s’agit juste d’éviter que ça nous explose à la figure avant 2027 (pensée d’un "bien-pensant élu".)

Pour revenir à ces 60 milliards d’euros, première chose, mesdames, messieurs, j’ai une très mauvaise nouvelle : ce n’est pas 60 milliards, mais plus de 100 milliards d’euros que la France doit trouver en réduction de dépenses annuelles à court et moyen terme ! (3 à 5 ans, court/moyen terme… Quoi, ça vous surprend de parler de court/moyen terme sur 3/5 ans ? Vous n’en avez pas l’habitude ?)

"HEIN !!! Plus de 100 milliards d’euros sur 3 à 5 ans ?! Mais ça veut dire qu’il va falloir sortir 20 à 30 milliards d’euros tous les ans ?! MAIS ÇA VA PAS NON ?!"

Ah ? Vous ne l’aviez pas compris ou ne le saviez pas ? Attendez, j’en ai une autre : 

Ces 100 milliards d’euros, ou les 20 à 30 milliards par an pendant 3 à 5 ans, que la France (vous, moi et les autres) doit retirer de la facture globale annuelle, et ne jamais les y remettre !

Allez, comme je vous aime bien (contrairement à ce que beaucoup pensent 😁), cerise sur le gâteau, tout cela, c'est sans compter les chantiers qui nous attendent (écologie, climat, social, investissements futurs, etc.).

Donc, quand je dis "3 % de plus sur la PFU, et alors ?", ce n’est pas pour me moquer de tout le monde, c’est parce que cette augmentation de 3 % ce n’est rien comparé au problème posé sur la table. (Relisez la partie sur les 100 milliards d’euros.)

D’où le second point : et vous, qu’êtes-vous prêts à perdre ? Parce que de toute façon, vous, moi, et les autres, il va falloir renoncer à certaines choses.

Bien à toutes et à tous.

(j'allais mettre un PS, mais ça allait encore beugler comme des ânes, alors je ne le mets pas (sauf sur demande😁))

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