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Délai entre 2 missions
Sève
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Sève
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26 avril 2022
Bonjour
j'ai attaqué ma première mission en tant que freelance, celle-ci est sensé durer 4 mois. Le rythme est intense et j'ai pas vraiment le temps de prospecter encore moins de passer des entretiens.
Je voulais savoir en moyenne combien de temps vous commenciez à chercher une autre mission avant la fin de la première ?
Bon j'imagine clairement que ça dépend de la région du domaine d'activité mais est ce que de manière globale c'est envisageable de ne chercher qu'après la fin de la mission sans rester trop longtemps sans rien ? Est ce que vous prévoyez dans vos TJM les différents temps d'intermission ?
j'ai attaqué ma première mission en tant que freelance, celle-ci est sensé durer 4 mois. Le rythme est intense et j'ai pas vraiment le temps de prospecter encore moins de passer des entretiens.
Je voulais savoir en moyenne combien de temps vous commenciez à chercher une autre mission avant la fin de la première ?
Bon j'imagine clairement que ça dépend de la région du domaine d'activité mais est ce que de manière globale c'est envisageable de ne chercher qu'après la fin de la mission sans rester trop longtemps sans rien ? Est ce que vous prévoyez dans vos TJM les différents temps d'intermission ?
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Jean.L - ETHIC PORTAGE
Nombre de posts : 189Nombre de likes : 50Inscrit : 15 février 2016Bonjour,
En général l'idéal est d'entamer une recherche active 1 mois une fin de mission.
Avant c'est trop tôt, les ESN et les clients n'ont pas de visibilité. De plus ils désirent des consultants prêts à commencer rapidement. Néanmoins cette période peut être utilisée pour se faire connaître et développer son réseau.
Tout dépend des secteurs, technologies et régions mais trop attendre c'est prendre le risque de se retrouver en intercontrat et d'être en position de faiblesse lors des négociations, chaque jour de négociation coûte...
Les TJM prennent en compte le fait que les missions sont précaires, elles peuvent s'arrêter du jour au lendemain. Après c'est à nous en tant que consultant de bien gérer pour ne pas être en stress et sur la paille dès le premier intercontrat 🙂Consultant Architecte LabVIEW (EURL IS) & Président ETHIC PORTAGE Réponses et conseils en toute objectivité. -
Droopyann
Nombre de posts : 3685Nombre de likes : 1833Inscrit : 21 mai 2018Hello,
Pour ma part (profil gestion de projet IT en région parisienne), je compte environ 2 mois pour trouver une mission, entre le moment où je me dis "c'est parti" et le moment où la mission commence effectivement.
Ca donne quelquechose comme :- 1 semaine de mise à jour et réactivation des profils sur les jobboards
- 2 à 3 semaines de prospection et relance du réseau
- 2 à 3 semaines d'entretiens
- 1 à 3 semaines pour démarrer effectivement la mission
Par exemple, là, je prévois une fin de projet (et donc de mission) à fin décembre, je vais relancer la machine après les vacances de la Toussaint.
Pour le TJM, j'ai intégré de possible intercontrat dans le nombre de jours travaillé dans l'année.
Ce qui fait que lorsque je fais mon budget, je détermine un chiffre d'affaire minimum pour payer mes charges, mes cotisations sociales et ma rémunération souhaitée. Je divise ce CA par le nombre de jour que je pense travailler dans l'année (intégrant donc de l'intercontrat). Ca me donne mon TJM plancher. Pour donner un ordre d'idée, je suis sur 180 jours travaillés dans l'année.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
Sève
Nombre de posts : 97Nombre de likes : 3Inscrit : 26 avril 2022Bonjour
merci beaucoup à vous 2 pour vos conseils et retour, c'est très clair et concret ! -
code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 180Inscrit : 23 septembre 2018
Je dirais comme les autres, sur ce point : commencer à préparer le terrain 2 mois avant et être dans une phase active 1 mois avant.Membre-02551943 a écrit : j'ai attaqué ma première mission en tant que freelance, celle-ci est sensé durer 4 mois. Le rythme est intense et j'ai pas vraiment le temps de prospecter encore moins de passer des entretiens.
Je voulais savoir en moyenne combien de temps vous commenciez à chercher une autre mission avant la fin de la première ?
Un autre point à prendre en compte, c'est que la mission en cours peut être prolongée, parfois d'un mois, puis un autre ... Ca m'est arrivé 2 fois où la mission estimée était de 6 mois et en fait j'ai fait 3 ou 4 mois de plus. Donc il peut être difficile de donner une disponibilité ferme ou alors il faut être transparent avec le client en cours et lui dire que vous avez besoin de visibilité et que si vous trouvez quelque chose vous seriez dans l'impossibilité de prolonger chez lui, bien que vous souhaitiez finaliser comme il faut le travail.
Membre-02551943 a écrit : Bon j'imagine clairement que ça dépend de la région du domaine d'activité mais est ce que de manière globale c'est envisageable de ne chercher qu'après la fin de la mission sans rester trop longtemps sans rien ? Est ce que vous prévoyez dans vos TJM les différents temps d'intermission ?
Vous avez répondu vous-même à la première question 🙂 Tout dépend de l'activité du moment, de l'état de votre réseau ... Je me suis dit récemment que comme je souhaitais avoir du temps, je pouvais en trouver entre les missions donc désormais je ne m'activerais pas beaucoup avant la fin de mission.
Par rapport au TJM, je ne le change pas en fonction du temps d'intermission. Maintenant, je connais la fourchette du TJM qui correspond à mon activité dans ma région et je sais que ça couvre mes besoins et ceux de ma famille. Et on n'a pas toujours une marge de manoeuvre importante pour l'influencer (là encore, ça dépend du contexte, du profil, du niveau de la demande ...).
J'ai eu un temps d'intermission en début d'année et là je tends à réduire mon temps de travail, et cette année, comme Droopyann, je devrais faire 180 jours. Et ça me va bien, aussi bien en terme de charge qu'en terme de revenu (et pourtant, mon TJM est dans une fourchette de 400-420 ... bien sûr en province). -
Droopyann
Nombre de posts : 3685Nombre de likes : 1833Inscrit : 21 mai 2018Un petit complément :
J'ai donné ma façon de calculer le TJM planché que je souhaite. Ca ne veut pas dire qu'il va coller au marché. Il faut en parallèle réaliser une étude de marché pour connaitre une fouchette de TJM associé à ce que l'on veut proposer comme service.
L'adéquation entre le bas de la fourchette et le TJM plancher permet de concevoir sereinement l'indépendance. En revanche, une inadéquation flagrante (Par ex, TJM planché calculé à 500 € HT et marché dans une fourchette de 400/450) entrainera de grosse difficulté et nécessite uen remise en question préalable du modèle économique et de la viabilité à long terme. Et ce, quand bien même on arrive à trouver une première mission au TJM planché.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
Sève
Nombre de posts : 97Nombre de likes : 3Inscrit : 26 avril 2022
Merci c'est exactement ce point qui me pose problème. Je suis nouveau dans le freelancing et je voudrais développer mon réseau donc ne froisser ni le client initial en cas de prolongation, ni un autre futur prochain client en annulant au dernier moment.code38 a écrit :
Je dirais comme les autres, sur ce point : commencer à préparer le terrain 2 mois avant et être dans une phase active 1 mois avant.
Un autre point à prendre en compte, c'est que la mission en cours peut être prolongée, parfois d'un mois, puis un autre ... Ca m'est arrivé 2 fois où la mission estimée était de 6 mois et en fait j'ai fait 3 ou 4 mois de plus. Donc il peut être difficile de donner une disponibilité ferme ou alors il faut être transparent avec le client en cours et lui dire que vous avez besoin de visibilité et que si vous trouvez quelque chose vous seriez dans l'impossibilité de prolonger chez lui, bien que vous souhaitiez finaliser comme il faut le travail.
J'hésitais aussi à en parler à l'ESN (intermédiaire) , 1 à 2 mois donc avant la fin de mission pour voir s'ils ont des infos sur un éventuel renouvellement ou s'ils ont d'autres missions "sous le coude" -
Jean.L - ETHIC PORTAGE
Nombre de posts : 189Nombre de likes : 50Inscrit : 15 février 2016Si tu as une bonne relation avec ton client final c'est mieux de lui demander directement plutôt qu'à l'ESN. L'ESN n'aura pas forcément d'intérêt à te prévenir d'un renouvellement ou non.
Et il ne faut jamais compter que sur une seule ESN pour trouver une mission.
Pour ma part ça m'est arrivé d'être prévenu directement par le client final que ma mission allait se terminer dans 3 mois. C'est quelsuechose que l'on peut également ressentir quand la charge diminue.
J'ai ensuite activé mes réseaux pour retrouver une nouvelle mission. Je n'ai même pas eu besoin de mettre mon CV à jour sur les jobboards (freelance-info, apec, monster, linkedin, etc..).
J'avais une très bonne relation avec le client au bout de 3 ans de mission. Il m'a même permis de partir 1 mois plus tôt pour débuter une nouvelle mission.Consultant Architecte LabVIEW (EURL IS) & Président ETHIC PORTAGE Réponses et conseils en toute objectivité. -
Droopyann
Nombre de posts : 3685Nombre de likes : 1833Inscrit : 21 mai 2018
En fait, c'est tout à fait normal et ne général bien pris du client de demander de la visibilité 1 à 2 mois avant la fin de la mission.Membre-02551943 a écrit : Merci c'est exactement ce point qui me pose problème. Je suis nouveau dans le freelancing et je voudrais développer mon réseau donc ne froisser ni le client initial en cas de prolongation, ni un autre futur prochain client en annulant au dernier moment.
J'hésitais aussi à en parler à l'ESN (intermédiaire) , 1 à 2 mois donc avant la fin de mission pour voir s'ils ont des infos sur un éventuel renouvellement ou s'ils ont d'autres missions "sous le coude"
Pour que ça passe mieux, vous pouvez aussi parler du transfert de compétences et expliquer qu'il est important de bien préparer la fin de mission.
Selon les cas, le client vous donnera une visibilité un peu plus longue ou au contraire vous indiquera que la mission se terminera bien à telle ou telle date.
Le client peut aussi comprendre que vous ayez besoin de vous retourner, et que l'absence de visibilité vous oblige à chercher ailleurs.
Ceux qui ne comprennent pas n'ont rien à faire dans votre réseau 😕
En ce qui concerne l'ESN, c'est toujours plus compliqué.
Garder à l'esprit que l'ESN voit toujours son intérêt avant le vôtre, et fera tout pour vous retenir sur la mission. Et malheureusement, préférera sécurisé une éventuelle fin de mission, et vous prévenir au dernier moment pour éviter de vous démotiver ou vous voir partir avant la fin (c'est leur raisonnement).
Egalement, de base, ne comptez pas trop sur l'ESN pour vous trouver une nouvelle mission. Par défaut, l'ESN cherche d'abord à placer ses salariés. Le freelance n'est que la 5ème roue du carosse permettant de combler un trou dans leurs effectifs.
Je suis assez négatifs sur les ESN, il y a bien sûr des exceptions. Mais la majorité n'est pas au top. Vous pouvez regarder sur l'historique du forum, c'est un sujet beaucoup abordé, mais rarement en positif.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 180Inscrit : 23 septembre 2018
Gérer le flux d'activité et notamment le changement de mission n'est pas simple. Mais ça fait partie du mode freelance, ce n'est pas forcément dans notre zone de confort mais c'est un exercice et c'est gratifiant quand on a bien géré le coup.Membre-02551943 a écrit : Merci c'est exactement ce point qui me pose problème. Je suis nouveau dans le freelancing et je voudrais développer mon réseau donc ne froisser ni le client initial en cas de prolongation, ni un autre futur prochain client en annulant au dernier moment.
J'hésitais aussi à en parler à l'ESN (intermédiaire) , 1 à 2 mois donc avant la fin de mission pour voir s'ils ont des infos sur un éventuel renouvellement ou s'ils ont d'autres missions "sous le coude"
Sur une mission initiale de 4 mois comme la vôtre, donc avec un périmètre normalement défini correctement (en tout cas borné), ne demandez pas au client au bout de 2 mois s'il pense que la mission sera prolongée. Et normalement, vous aurez à ce moment là, suivant votre expérience et votre feeling, déjà une idée de la chose.
Il faut aborder le sujet avec l'ESN qui est votre client et connaît certainement son client. Il y a souvent des retours assez négatifs sur les ESN mais avec quelques unes vous pourrez établir de belles relations constructives, où chacun comprend et respecte le rôle de l'autre, où le contact est gardé pour retravailler ensemble, où même prospecter ensemble.
Pour le délai de prévenance pour une fin de mission, préparez-vous à ce que le client ne sache pas avant une échéance très courte. Concrètement, dans une mission, on a demandé au client final de nous tenir informé car j'avais besoin de visibilité et parfois, j'avais l'information du prolongement pour 1 mois ... une semaine avant la fin du contrat (avec c'est vrai une grosse probabilité).
Dans votre cas, je dirais :
- au bout de 2 mois, faites-vous votre propre idée sur l'avancement de la mission
- 15 jours plus tard, évoquez la question avec l'ESN (fin de mission prévue dans un mois et demi, le client a-t-il déjà évoqué une prolongation ? comment aborder les choses avec lui ?), mettez tranquillement à jour votre CV avec la mission courante
- si vous sentez que la mission va se terminer ou sera prolongée juste un peu, déclenchez des démarches, le temps que vous passiez à l'action, qu'il y ait des retours et des entretiens, il va se passer quelques semaines avant d'évoquer une date de démarrage.
J'insiste sur la transparence. Ne vous engagez pas sur une date ferme avec un nouveau client alors que la fin de mission actuelle peut glisser un peu. Evoquez la situation avec votre client. Et ne prévoyez pas un démarrage trop serré. Prévoyez par exemple un démarrage 1 à 2 semaines après la fin prévue de votre mission en disant que vous allez voir, suivant l'avancement de la mission actuelle, si vous pouvez être en mesure d'être disponible un peu avant. Ou alors, donnez la vraie date de fin en disant que ça peut glisser un peu. Et faites dire à votre nouveau client quelle serait la date max pour un démarrage (le cas général étant que le client voudra un démarrage au plus tôt alors que parfois il n'est pas prêt, ou alors que deux semaines ne vont rien changer à une mission longue ...).
Et notre rôle est d'apporter des solutions. Un nouveau client souhaite un démarrage rapide alors que votre client actuel voudrait finalement que vous puissiez consacrer des jours à finaliser la mission ... il est tout à fait possible de proposer un biseau. -
Sève
Nombre de posts : 97Nombre de likes : 3Inscrit : 26 avril 2022Merci encore beaucoup code38 et droopyann pour tous ces conseils avisés, je vais attendre quelques temps pour tenter d'avoir une meilleur visibilité.
Le "truc" c'est que cette mission est sans fin. C'est de la maintenance / évolution d'un logiciel interne; En gros ils font des points réguliers entre équipe pour déterminer les nouvelles fonctionnalités à implémenter et quand ils en ont suffisamment ça donne un nouveau cahier des charges.
De ce que j'ai compris y a pas mal de freelances qui ont déjà bossé sur l'appli, soit ça s'enchaîne, soit il y a des évolutions puis une pause le temps que toutes les demandes soient rassemblées.
En gros je sais que je serais bien occupé ces prochains mois mais après dur de dire si ça va enchaîner ou s'il y aura cette fameuse pause.
Sur ce point c'est clair que l'ESN peut tenter de me garder sous le coude pour que je puisse assurer la prochaine itération sauf que si la pause dure 1 mois, ça va pas être bon pour moi. Enfin là c'est vraiment des considérations personnelles donc je vais creuser le sujet en interne.
Encore merci ! -
code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 180Inscrit : 23 septembre 2018Tant mieux si nos réponses vous aident !
Cela touche à des sujets pas évidents, sur lesquels l'expérience viendra rendre les choses plus naturelles (et faire des erreurs contribue à cette expérience). Pas simple, mais je trouve que cela fait aussi le sel de notre activité.
Merci pour le contexte de la mission, qui est particulier et important pour les questions de renouvellement ou d'arrêt. C'est étonnant qu'il arrive au client de faire des pauses entre itérations, qu'il ne garde pas le prestataire pour améliorer l'existant (réduction de la dette technique) ou pour anticiper et préparer la prochaine itération. C'est le risque que le prestataire ne soit plus disponible, avec le coût de chercher quelqu'un d'autre ...
D'ailleurs, si vous êtes bien dans la mission et que 2 semaines avant la fin le client vous dit "finalement, on n'est pas prêts pour l'itération suivante, ça devrait impliquer un mois d'intercontrat ... vous pouvez aussi proposer des sujets si vous avez identifié des points à améliorer ou si vous lui amenez une plus-value dans la préparation de l'itération suivante. Et puis faites jouer aussi le coût du changement de prestataire (recherche mais aussi intégration, montée en compétence, ...).
Pour une mission potentiellement sans fin comme la vôtre, vous verrez aussi après un moment que c'est peut-être vous déciderez de ne pas renouveler, soit parce que vous avez eu d'autres propositions, soit parce que vous aurez par exemple fait le tour du sujet ou que vous serez lassé de l'incertitude du renouvellement tous les 3 ou 4 mois ... Là aussi, le sujet devra être amené sereinement avec l'ESN et/ou le client. Enfin, c'est ma vision des choses.
Je suis actuellement aussi dans une mission "sans fin", ça se passe très bien, je ne me soucie pas du renouvellement (reconduction tous les 3 mois) mais récemment j'ai échangé avec mon interlocuteur dans l'ESN en lui partageant mes questionnements sur les changements en train d'arriver, mes craintes d'une dégradation sur certains points ... Dans son rôle, il a tenté de me rassurer. Je lui ai dit malgré tout que si certaines choses se produisaient, ça ne me conviendrait certainement plus. Personne n'a vraiment convaincu l'autre. Mais ce n'était pas le but non plus. Voilà, on verra, il n'y a pas d'urgence, rien d'avéré pour l'instant ... donc pas d'actions particulières mais au moins on dialogue et si la situation évoluait, il y aurait déjà un contexte.
Je précise que ce n'est pas ma première mission avec ce partenaire, qu'on échange librement et de manière constructive : il ne me rentiendrait pas dans une mission où je ne voudrais plus rester et sait qu'il vaudrait mieux m'en faire sortir en bonne intelligence avec le client aussi, et que ça ne remettrait pas en cause le fait qu'on retravaille ensemble, il me considère en tant que freelance et m'utilise comme tel, en acceptant les contraintes que cela peut avoir pour lui. -
Sève
Nombre de posts : 97Nombre de likes : 3Inscrit : 26 avril 2022
Merci pour ce retrour d'expérience code38.code38 a écrit : Tant mieux si nos réponses vous aident !
Cela touche à des sujets pas évidents, sur lesquels l'expérience viendra rendre les choses plus naturelles (et faire des erreurs contribue à cette expérience). Pas simple, mais je trouve que cela fait aussi le sel de notre activité.
Merci pour le contexte de la mission, qui est particulier et important pour les questions de renouvellement ou d'arrêt. C'est étonnant qu'il arrive au client de faire des pauses entre itérations, qu'il ne garde pas le prestataire pour améliorer l'existant (réduction de la dette technique) ou pour anticiper et préparer la prochaine itération. C'est le risque que le prestataire ne soit plus disponible, avec le coût de chercher quelqu'un d'autre ...
D'ailleurs, si vous êtes bien dans la mission et que 2 semaines avant la fin le client vous dit "finalement, on n'est pas prêts pour l'itération suivante, ça devrait impliquer un mois d'intercontrat ... vous pouvez aussi proposer des sujets si vous avez identifié des points à améliorer ou si vous lui amenez une plus-value dans la préparation de l'itération suivante. Et puis faites jouer aussi le coût du changement de prestataire (recherche mais aussi intégration, montée en compétence, ...).
Pour une mission potentiellement sans fin comme la vôtre, vous verrez aussi après un moment que c'est peut-être vous déciderez de ne pas renouveler, soit parce que vous avez eu d'autres propositions, soit parce que vous aurez par exemple fait le tour du sujet ou que vous serez lassé de l'incertitude du renouvellement tous les 3 ou 4 mois ... Là aussi, le sujet devra être amené sereinement avec l'ESN et/ou le client. Enfin, c'est ma vision des choses.
Je suis actuellement aussi dans une mission "sans fin", ça se passe très bien, je ne me soucie pas du renouvellement (reconduction tous les 3 mois) mais récemment j'ai échangé avec mon interlocuteur dans l'ESN en lui partageant mes questionnements sur les changements en train d'arriver, mes craintes d'une dégradation sur certains points ... Dans son rôle, il a tenté de me rassurer. Je lui ai dit malgré tout que si certaines choses se produisaient, ça ne me conviendrait certainement plus. Personne n'a vraiment convaincu l'autre. Mais ce n'était pas le but non plus. Voilà, on verra, il n'y a pas d'urgence, rien d'avéré pour l'instant ... donc pas d'actions particulières mais au moins on dialogue et si la situation évoluait, il y aurait déjà un contexte.
Je précise que ce n'est pas ma première mission avec ce partenaire, qu'on échange librement et de manière constructive : il ne me rentiendrait pas dans une mission où je ne voudrais plus rester et sait qu'il vaudrait mieux m'en faire sortir en bonne intelligence avec le client aussi, et que ça ne remettrait pas en cause le fait qu'on retravaille ensemble, il me considère en tant que freelance et m'utilise comme tel, en acceptant les contraintes que cela peut avoir pour lui.
Dans mon cas c'est une mission sans fon mais avec un rythme d'évolution très lent (quand je parlais d'un mois c'était le minimum). Je pense qu'ils ont du mal à garder des freelances justement à cause de ce rythme et parce que le projet n'est pas non plus hyper stimulant.
Les axes d'amélioration sont plutôt côté métiers mais je vais m'y pencher.