Forum
perspectives futures après covid / freelances /
free7591
Contacter en MP
free7591
Nombre de posts : 183
Nombre de likes : 114
Inscrit :
6 octobre 2019
hello les frees,
Un sujet à débat .... pensez-vous que a court & moyens terme (après 2020) les clients prendront plus des prestataires externes (freelance et prestas) ou ils vont privilégier les embauches en internes ... ?
Laissez vos avis et ce que vous pensez ...
Un sujet à débat .... pensez-vous que a court & moyens terme (après 2020) les clients prendront plus des prestataires externes (freelance et prestas) ou ils vont privilégier les embauches en internes ... ?
Laissez vos avis et ce que vous pensez ...
Freelance en AE
-
Droopyann
Nombre de posts : 3730Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 2018Hello,
Sur 2021, je pense qu'il n'y aura que très peu de recrutement en interne. En effet, la situation n'étant pas stable, et avec peu de visibilité, c'est plus sécurisant de faire appel à des prestations externes, qui peuvent plus facilement s'arrêter.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
p0ulp3
Nombre de posts : 279Nombre de likes : 110Inscrit : 12 janvier 2010J'ai un ancien collègue embauché il y a deux ans, qui s'est fait licencier ce mois ci.
La philosophie de la boite:
- licencier coute environ 3-4 mois bruts max aux prudh'ommes avec les ordonnances de macron pour 2 ans d'ancienneté (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33999)
- on embauche (il y a 6 mois) tous les prestas pour réduire les couts
Avec le recul, ca reste effectivement moins cher d'embaucher puis licencier, si on ne prend pas en compte le coté humain -
Droopyann
Nombre de posts : 3730Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 2018Bonjour,
Je pense qu'il manque une partie du message 😢
Je suis d'accord sur le fait que les licenciements coutent moins cher depuis les ordonnances Macron et les plafonds mis en place sécurisent les entreprises dans leurs budgets licenciements. Ca me semble effectivement préjudiciable pour le salarié.
Néanmoins, est-ce que beaucoup d'entreprises s'amusent à internaliser des prestataires pour les licencier au bout d'un ou deux ans, ça me surprend.
Dans l'exemple que vous donnez, c'était une petite boite ou une grosse ?-- Yann EURL IS depuis 2019 -
p0ulp3
Nombre de posts : 279Nombre de likes : 110Inscrit : 12 janvier 2010Je me suis mal fait comprendre, l'idée n'est pas selon moi d'internaliser les prestas pour virer 2 ans après, mais plutot de se dire "meme si je dois licencier, en cas de problème, ca reste moins cher d'embaucher+licencier plutot que prendre un presta".
Il s'agissait d'une petite boite, filiale d'un grand groupe 🙂 mais ca reste un cas particulier donc à prendre avec des pincettes. -
lael
Nombre de posts : 826Nombre de likes : 152Inscrit : 17 janvier 2018
On peut voir les choses d'une autre façon, c'est d'ailleurs ce qui a justifié les ordonnances Macron.Droopyann a écrit : Je suis d'accord sur le fait que les licenciements coutent moins cher depuis les ordonnances Macron et les plafonds mis en place sécurisent les entreprises dans leurs budgets licenciements. Ca me semble effectivement préjudiciable pour le salarié.
C'est peut-être préjudiciable pour le salarié en temps de crise, mais la crainte de réembaucher par peur de devoir à nouveau se séparer des employés fait bien plus de mal à l'emploi et à l'économie à moyen/long terme de mon point de vue.
C'est pas non plus comme si les salariés licenciés étaient à la rue.
Ils partent avec un gros chèque et des droits au chômage, ça leur laisse le temps de se retourner.
D'autant plus si cette "flexibilité" stimule la reprise économique et les recrutements qui s'en suivent.
Alors qu'à l'inverse, mettre trop de restrictions sur les licenciements ça ralentit la reprise après une crise économique et donc les recrutements.
Les entreprises hésitent à embaucher par peur de se retrouver avec des employés sur les bras qu'ils n'auront peut-être plus les moyens de payer.
Il y a aussi la pression des actionnaires qui veulent un retour rapide aux bénéfices bien entendu, c'est la réalité, on ne peut pas y faire grand chose. Le "coût du travail" était particulièrement important en France, les freins sont élevés sur le recrutement en temps de crise, par manque de flexibilité, ce qui du coup fait peur.
Et si les dirigeants ne contentent pas les actionnaires, ils risquent une dévalorisation en bourse, ce qui veut dire la fuite des investisseurs, l'augmentation de la crainte des partenaires qui ne voudront plus travailler avec eux, une baisse inévitable d'activité et un effet boule de neige qui va plonger l'entreprise en récession ainsi que le reste de l'économie.
Et dans le pire des cas c'est aussi comme ça que tu vois des fleurons français se faire racheter à bas prix par des fonds d'investissements étrangers.
Plein de bons principes ils ont voulu bien faire en maintenant une politique sociale accomodante avec le personnel et les syndicats, ce qui n'était clairement pas tenable vis-à-vis des actionnaires qui ont quitté le navire.
Bien entendu, une fois racheté, c'est la restructuration et le démentèlement de ce qui n'est pas rentable et des milliers de personnes en licenciement économique et des filières françaises entières à jamais perdues. -
Free-Worker-168761
Nombre de posts : 65Nombre de likes : 2Inscrit : 25 novembre 2018Je comprends le message sur le méchant actionnaire.
Mais on devrait également se pencher sur la productivité au travail avec le sujet de la formation qui y contribue. -
Free-Worker-505976
Nombre de posts : 9Nombre de likes : 1Inscrit : 12 octobre 2020Vous oubliez juste quelque chose de très important. Un interne et un prestataire ne font pas partie de la même catégorie budgétaire.
Clairement augmenter la masse salariale est très mal vu vis à vis des actionnaires et des indicateurs financiers.
Je pense que dans le futur ce qui va se développer et qui jusqu’à présent a été bloqué par les syndicats c’est le «contrat mission».
Mais même là, les grandes entreprises préféreront toujours sous-traiter la sélection de candidats à des entreprises externes. -
Free-Worker-280156
Nombre de posts : 13Nombre de likes : 0Inscrit : 12 octobre 2021La loie ne dit-elle pas ?
- pour un licenciement il faut justifier sinon l'employé peut demander à être réintégré + dédommagement.
- si motive économique -> il a un temps ou on ne peut pas embaucher derriere. De mémoire 2 ans.
Je suis pas DRH mais je peux demander... car j'ai pas suivi le changement du code du travail.. j'étais déjà freelance XD -
Ozymandias
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 25Inscrit : 27 novembre 2017
En fait depuis la dernière grosse réforme du travail, les indemnités de licenciement ont été plafonnées. Et les indemnités aux Prud'hommes aussi.Q.Yann a écrit : pour un licenciement il faut justifier sinon l'employé peut demander à être réintégré + dédommagement.
Donc même si le motif de licenciement est un peu bidon, ça peut coûter peu d'argent à la société surtout si elle est grosse et qu'elle peut raisonner d'un point de vue "statistique".
Par exemple :- Si la société vire telle personne, elle paie max X€ d'indemnités.
- Cette personne a 10% de chances d'aller aux Prud'hommes, 50% de chances de gagner, et si la société perd, elle paiera au plus Y€ d'indemnités.