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En revanche, si vous citez le client, il pourra déposer plainte pour diffamation. Si vous ne pouvez pas prouver qu'il doit le montant, il gagnera. Si vous pouvez le prouver, il portera quand même plainte pour dénigrement et il gagnera 2-3 mille euro de dédommagement. Au final, il aura eu raison de jouer au c*n.
Explication :
- La paiement étant à 60J, vous avez 2 mois de décalage entre le travail et la rémunération.
- Pendant la mission, vous pouvez mettre la pression à l'intermédiaire en le pourrissant s'il ne paie pas.
- Par contre, le dernier jour de mission, il vous reste 60J à vous faire payer et vous ne serez plus chez le client. L'intermédiaire prétend que le client est mécontent, qu'il n'a pas payé et donc il ne vous paie pas. Et il empoche la facturation.
Cette situation est courante (vous en trouverez des exemples sur ce forum)
Demandez 30J. Si vous démarrez votre activité, vous pouvez aussi tenter d'obtenir que la première facture soit payée directement à la fin du premier mois de prestation.
En principe, vous allez respecter la clause mais en cas de problèmes, les intermédiaires peu sérieux aiment bien brandir des indemnités délirantes pour faire peur.
La durée est anormale aussi. Quand le client final est un grand groupe (SNCF, Carrefour), ça peut devenir handicapant : vous ne pouvez pas travailler pour ce groupe sans passer par cet intermédiaire pendant 1 an. Même si c'est un autre projet dans une autre région. Réduisez à 3 mois.
Pour la clause de résiliation, je n'ai pas tout lu mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas symétrique et donc probablement pas légale.
En bref, votre intermédiaire est peu sérieux. C'est assez courant avec les grosses SSII (surtout celles dont le nom commence par A). Il est aussi courant de négocier les clauses du contrat. S'il vous dit que ce n'est pas possible, ne négociez pas. Refusez le contrat. ça vaudra mieux pour vous.
C'est du vécu : je voulais bosser à 430, le gars me dit qu'il peut pas car le client final paie 450. Donc j'accepte de baisser à 400. Finalement, j'apprends en fin de mission qu'il facturait en réalité 530.
Astuces en vrac :
- Si vous bossez à 500 et qu'une SSII vous demande votre tarif actuel, dites que vous êtes à 600.
- N'acceptez pas de vous bloquer pour une mission tant que vous n'avez pas un contrat signé. Certains commerciaux aiment vous "garder sous le coude" en vous faisant miroiter une mission tout en cherchant quelqu'un sur qui ils margent + (ça aussi, c'est du vécu).
- N'arrêtez pas la recherche de mission tant que vous n'avez pas un contrat signé.
- Ne démarrez pas une mission avant d'avoir un contrat signé. Tant que vous ne démarrez pas, le commercial a la pression. Une fois que vous avez démarré, il est en position de force.
- N'acceptez pas un accord oral, du genre "tu commences à tel TJM et on verra dans 3 mois".
- N'acceptez aucun accord oral de toute façon. S'il y a accord, c'est par écrit.
- Installez une appli pour enregistrer vos appels. C'est gratuit et ça vous permet de vous rappeler de ce qu'on vous a dit exactement. Note : ce n'est pas utilisable dans une procédure légale mais ça vous rassurera sur le fait que c'est pas vous qui avez "mal compris" (oui, encore du vécu).
- Si on vous dit que vos tarifs ne sont pas réalistes, dites que vous trouvez régulièrement à ce tarif.
- Si vous voulez tirer les tarifs vers le haut, évitez les grosses boîtes, qui ont par nature des gros frais de structure et une direction des achats pénible.
Plusieurs factures ? Il vous doit combien en tout ?
S'il s'agit de 2 mois de facturations pleins (donc un montant à 5 chiffres), appliquer la majoration de 40 € est limité.
Ne serait-il pas temps de hausser le ton ? Si le retard traîne :
- Un courrier recommandé où vous exigez le paiement sous 10 jours.
- Puis une injonction de payer par voie d'huissier : ça coûte 40€ (l'huissier vous demandera la copie du courrier recommandé ainsi que les factures associées).
Vous ne devez pas culpabiliser, c'est lui qui vous doit.
Et là, vous avez une carte à jouer. En louant en tant qu'entreprise, vous avez des possibilités qui rassurent grandement les propriétaires :
- Possibilité de faire une location de durée fixe.
- Possibilité de payer plusieurs mois de loyers d'avance.
- Possibilité de mettre autant de mois de garanties que vous voulez.
Quand j'en ai eu marre de chercher, je suis juste allé sur leboncoin en proposant une location fixe d'1 an payée d'avance (ce qui représente de toute façon moins de 1 mois de facturation). Donc plus besoin de garantie contre les loyers impayés etc.
ça vous permet de vous mettre en position de force par rapport à un particulier qui ne pourra jamais s'aligner sur vos condition.
adenoyelle
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Forum : Situation personnelle
Sujet :
CRA signé mais refus de paiement
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Réponse postée 14 avril 2022 22:37
Bonjour,
Le coup de la dernière facture pas payée est un classique.Reste à voir qui ment, l'intermédiaire ou le client ?
Mathématiquement, ce serait c*n pour le client de faire ça. Suppose que tu restes 1 an, il paie pas la dernière facture : au mieux, il gagne 8% de la presta. Par contre, pour l'intermédiaire qui prend 10% de marge, ne pas payer la dernière facture lui permet de se la mettre 100% dans la poche et ça lui double quasiment sa marge de l'année. C'est beaucoup plus tentant pour l'intermédiaire que pour le client.
N'hésitez pas à vous renseigner auprès du client pour savoir s'il a réellement refusé de payer ou si c'est l'intermédiaire qui joue au c*n. Il est important de le faire sans laisser de trace écrite car si c'est l'intermédiaire, il est aussi capable de porter plainte pour diffamation et/ou dénigrement. Par ailleurs, vous devez bien avoir un avis sur la question : avez-vous rencontré des problèmes en fin de mission ? Votre client a t-il une raison valable de vouloir ne pas payer la facture ?
Pour le volet juridique, regardez votre contrat : parfois, il y est précisé la clause qui dit que l'intermédiaire se réserve le droit de ne pas payer si le client final ne paie pas (Conseil : si tu vois une clause pareil, tu fuis l'intermédiaire en courant). Soyons clair, même si c'est clause y est, je ne suis pas sûr qu'elle soit valable (même écrite, on ne peut pas mettre n'importe quoi dans un contrat). Mais si elle n'y est pas, alors votre intermédiaire n'a aucune base pour refuser de payer.
Dans tous les cas, ça ne coûte rien de demander l'avis de l'huissier et, au besoin, ça coûte 40€ d'envoyer une injonction de payer. A mon avis, vous envoyez le tout à l'huissier et vous faites ce qu'il vous dit. A partir du moment où l'huissier accepte de l'envoyer, vous êtes sur à 95% que vous serez payé.
Le coup de la dernière facture pas payée est un classique.Reste à voir qui ment, l'intermédiaire ou le client ?
Mathématiquement, ce serait c*n pour le client de faire ça. Suppose que tu restes 1 an, il paie pas la dernière facture : au mieux, il gagne 8% de la presta. Par contre, pour l'intermédiaire qui prend 10% de marge, ne pas payer la dernière facture lui permet de se la mettre 100% dans la poche et ça lui double quasiment sa marge de l'année. C'est beaucoup plus tentant pour l'intermédiaire que pour le client.
N'hésitez pas à vous renseigner auprès du client pour savoir s'il a réellement refusé de payer ou si c'est l'intermédiaire qui joue au c*n. Il est important de le faire sans laisser de trace écrite car si c'est l'intermédiaire, il est aussi capable de porter plainte pour diffamation et/ou dénigrement. Par ailleurs, vous devez bien avoir un avis sur la question : avez-vous rencontré des problèmes en fin de mission ? Votre client a t-il une raison valable de vouloir ne pas payer la facture ?
Pour le volet juridique, regardez votre contrat : parfois, il y est précisé la clause qui dit que l'intermédiaire se réserve le droit de ne pas payer si le client final ne paie pas (Conseil : si tu vois une clause pareil, tu fuis l'intermédiaire en courant). Soyons clair, même si c'est clause y est, je ne suis pas sûr qu'elle soit valable (même écrite, on ne peut pas mettre n'importe quoi dans un contrat). Mais si elle n'y est pas, alors votre intermédiaire n'a aucune base pour refuser de payer.
Dans tous les cas, ça ne coûte rien de demander l'avis de l'huissier et, au besoin, ça coûte 40€ d'envoyer une injonction de payer. A mon avis, vous envoyez le tout à l'huissier et vous faites ce qu'il vous dit. A partir du moment où l'huissier accepte de l'envoyer, vous êtes sur à 95% que vous serez payé.
Réponse postée 17 janvier 2022 23:47
Non. ça peut avoir l'air d'une bonne idée mais l'essentiel avant d'aller au tribunal est de ne jamais se mettre en tort. Si le client doit vraiment le montant, il finira par le payer, d'une façon ou d'une autre. En général, même les plus récalcitrants ne sont pas assez cons pour refuser de payer après l'injonction de payer.N'hésitez pas à donner le nom de l'intermédiaire pour lui faire de la publicité et qu'on ne se fasse pas aussi avoir
En revanche, si vous citez le client, il pourra déposer plainte pour diffamation. Si vous ne pouvez pas prouver qu'il doit le montant, il gagnera. Si vous pouvez le prouver, il portera quand même plainte pour dénigrement et il gagnera 2-3 mille euro de dédommagement. Au final, il aura eu raison de jouer au c*n.
Pour la même raison, non. Mais si vous tenez vraiment à ce que le client final le sache, vous pouvez lui faire savoir par des moyens qui ne laissent pas de trace (à l'oral, en direct, c'est l'idéal). Si ça peut l'aider à mieux choisir ses intermédiaires pour la prochaine fois...et si c'est l'intermédiaire vous pouvez aussi alerter le client qui doit payer une marge pour ses 'services"
Forum : Protection sociale, retraite
Sujet :
comment choisir son PER ?
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Réponse postée 9 décembre 2021 15:16
Attention aussi, parfois les banques démarchent pour du PER en expliquant que ça peut se débloquer pour l'achat d'une résidence principale. Ce n'est pas du tout avantageux dans ce cas d'utilisation parce que le montant débloqué s'ajoute sur les revenus de l'année du déblocage et vient augmenter l'impôt sur le revenu en conséquence. Pire, du crédit d'impôt initialement sur une tranche à 30% peut se retrouver sur la tranche à 41% si le montant débloqué vous fait dépasser le plafond !
Réponse postée 5 mars 2021 08:59
[Suite...]
Ma situation actuelle :
- TNS en EURL à l'IS. 150k€ de CA/an, 20k€ de frais
- Je me verse 80k€/an + 10k€ de dividendes et paie 16k€ d'IR
De ce que je comprends de ce plan, je pourrais mettre 76100 € directement depuis le compte de mon entreprise en payant... quoi ? C'est pas clair. Et je me verserais une rémunération minimale, puis, au moment d'acheter la résidence principale, je débloque le tout.
Quelques questions :
- Est-ce que ça marche pour un changement de résidence principale ? Je ne vois nulle part de mention à la primo-accédance
- Je verse l'argent directement depuis le compte de l'entreprise ou je dois me verser le revenu d'abord ?
- Y a t-il des désavantages connus de ce genre de dispositifs ?
En gros, qu'est-ce que ça me fait économiser ? Je crois comprendre que j'y gagne l'IR. Oserai-je espérer que ça marche aussi pour les cotisations sociales ?
Ma situation actuelle :
- TNS en EURL à l'IS. 150k€ de CA/an, 20k€ de frais
- Je me verse 80k€/an + 10k€ de dividendes et paie 16k€ d'IR
De ce que je comprends de ce plan, je pourrais mettre 76100 € directement depuis le compte de mon entreprise en payant... quoi ? C'est pas clair. Et je me verserais une rémunération minimale, puis, au moment d'acheter la résidence principale, je débloque le tout.
Quelques questions :
- Est-ce que ça marche pour un changement de résidence principale ? Je ne vois nulle part de mention à la primo-accédance
- Je verse l'argent directement depuis le compte de l'entreprise ou je dois me verser le revenu d'abord ?
- Y a t-il des désavantages connus de ce genre de dispositifs ?
En gros, qu'est-ce que ça me fait économiser ? Je crois comprendre que j'y gagne l'IR. Oserai-je espérer que ça marche aussi pour les cotisations sociales ?
Réponse postée 5 mars 2021 08:50
Bonjour,
J'ai reçu une publicité un peu trop alléchante mais peu claire et je voudrais tirer le vrai du faux. Il s'agit d'une pub pour un PER chez un assureur très connu (donc pas un obscur cabinet ou un defiscalator)
J'ai reçu une publicité un peu trop alléchante mais peu claire et je voudrais tirer le vrai du faux. Il s'agit d'une pub pour un PER chez un assureur très connu (donc pas un obscur cabinet ou un defiscalator)
[EDIT] Mon message semble avoir été coupé au moment du post... j'écris la suite en réponse.Vous pouvez déduire de votre revenu ou bénéfice imposable, les versements individuels effectués sur votre contrat ${nomDeLaSociete}, dans les limites légales en vigueur²
Vous disposez librement de votre épargne au moment de la retraite. Et dans certains cas exceptionnels³, elle est accessible par anticipation, comme par exemple pour l'achat de la résidence principale.
2: Limites de déduction des cotisations d'épargne retraite : disponible retraite maximum pour les versements réalisés en 2021, de 32908 € (dispositif général) et/ou de 76100 € (dispositif Travailleurs Non Salariés). Pour plus d'informations... blablabla
3: Achat de la résidence principale et autres cas limitativement énumérés à l'article L 224.4 du Code monétaire et financier. [J'ai regardé, c'est des cas qui ne nous concernent pas ici]
Réponse postée 26 février 2021 21:16
Peut-on savoir quel algorithme était utilisé pour hasher les mots de passe ?
Réponse postée 9 février 2021 14:37
Pour un contrat CDI, une SSII essaie d'avoir du 30% de marge pour tenir compte du risque, des frais de structure etc.
Sur un contrat freelance, il y a moins de risque donc 10-15% de com est plutôt sain. Si c'est vous qui trouvez l'affaire et que vous avez besoin d'un intermédiaire de référencement, vous pouvez descendre à 5%. Si vous êtes le premier consultant de votre SSII chez le client final, vous leur "ouvrez un compte" et vous pouvez aussi négocier.
Notes :
Je travaille actuellement avec une SSII totalement transparente. Je vois passer la facture client final (envoi par mail avec moi + le client en copie) donc je sais que je suis à 15%.
Sur un contrat freelance, il y a moins de risque donc 10-15% de com est plutôt sain. Si c'est vous qui trouvez l'affaire et que vous avez besoin d'un intermédiaire de référencement, vous pouvez descendre à 5%. Si vous êtes le premier consultant de votre SSII chez le client final, vous leur "ouvrez un compte" et vous pouvez aussi négocier.
Notes :
- Une SSII vous dévoilera rarement sa marge. Lorsqu'elle le fait, rien ne dit que c'est la vraie marge.
- Si la mission est longue, vous sympathiserez avec suffisamment de gens pour savoir à combien vous êtes facturé en réalité.
- Il vaut mieux fixer votre tarif et laisser la SSII se débrouiller avec ses calculs
- Ne croyez jamais sur parole une SSII qui veut négocier votre tarif sous prétexte de ses marges. De toute façon, ce n'est pas votre problème.
Je travaille actuellement avec une SSII totalement transparente. Je vois passer la facture client final (envoi par mail avec moi + le client en copie) donc je sais que je suis à 15%.
Réponse postée 9 décembre 2020 11:34
Est-ce bien honnête de comparer un indépendant à 350€/J avec un salarié au SMIC ?
Certes, 350€/J, c'est pas élevé mais ce n'est pas non plus le SMIC. Si on reprend le nombre de jours travaillés mentionnés dans l'affiche : 150J, que je trouve faible, ça fait 52 500 € de CA.
Si on déduit 5 000 € pour les frais divers, ça laisse 47 500 € pour se rémunérer.
- En indépendant, ça fait 2 695 €/mois net de cotisations, avant IR
- En auto-entrepreneur, ça fait 3 447 €/mois net de cotisations avant IR
(Source : simulateurs sur mon-entreprise.fr)
C'est quand même loin du SMIC. On n'est pas en train de comparer des choux et des carottes sur cette affiche ?
Certes, 350€/J, c'est pas élevé mais ce n'est pas non plus le SMIC. Si on reprend le nombre de jours travaillés mentionnés dans l'affiche : 150J, que je trouve faible, ça fait 52 500 € de CA.
Si on déduit 5 000 € pour les frais divers, ça laisse 47 500 € pour se rémunérer.
- En indépendant, ça fait 2 695 €/mois net de cotisations, avant IR
- En auto-entrepreneur, ça fait 3 447 €/mois net de cotisations avant IR
(Source : simulateurs sur mon-entreprise.fr)
C'est quand même loin du SMIC. On n'est pas en train de comparer des choux et des carottes sur cette affiche ?
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Réponse postée 29 novembre 2020 16:14
L'URSSAF met à disposition des simulateurs ici : https://mon-entreprise.fr/simulateurs
Note : ce sont des simulateurs mis à dispo par l'URSSAF mais ils sont quand même approximatifs parce qu'ils ne détaillent pas votre vie privée. En conséquence, ils sont utiles pour se donner un ordre d'idée mais ne doivent pas être utilisés pour remplir votre feuille d'impôts.
Note 2 : comme indiqué par mes prédecesseurs, on ne connaît pas votre statut juridique donc vous prendrez soin de choisir le bon simulateur.
En prenant le simulateur "indépendant", ça donne :
Rémunération totale : 8564 € => ce que débourse votre entreprise en tout, pour vous payer, c'est ce nombre qui est important.
- Rémunération nette mensuelle : 6000 € => le montant que vous virez sur votre compte perso
- Cotisations et contributions : 2564 € => le montant réclamé par l'URSSAF etc
Ce qu'il vous reste après avoir payé l'impôt sur le revenu : 7039 € (si vous êtes célibataire sans enfant)
Sur une année, un salarié travaille environ 220J soit à peu près 18J/mois mais en étant payé sur les congés. Si vous faites une simulation uniquement sur les mois pleinement travaillés, vous pouvez partir sur une estimation à 20J/mois soit 14 000€ HT/mois facturés, ce qui donne environ 9 000 € de rémunération nette si vous gardez une marge confortable pour les frais.
Vous avez également la possibilité de vous verser un minimum en cours d'année et de vous verser un complément de rémunération en fin d'année, une fois que vous savez exactement combien vous avez facturé sur l'année.
Evidemment, je ne vous conseille pas de vous mettre au max dès le début et de plutôt conserver un matelas financier en trésorerie mais une fois que vous aurez atteint un rythme de croisière, oui. 6000 €, c'est largement supportable avec un TJM à 700.
Note : ce sont des simulateurs mis à dispo par l'URSSAF mais ils sont quand même approximatifs parce qu'ils ne détaillent pas votre vie privée. En conséquence, ils sont utiles pour se donner un ordre d'idée mais ne doivent pas être utilisés pour remplir votre feuille d'impôts.
Note 2 : comme indiqué par mes prédecesseurs, on ne connaît pas votre statut juridique donc vous prendrez soin de choisir le bon simulateur.
En prenant le simulateur "indépendant", ça donne :
Rémunération totale : 8564 € => ce que débourse votre entreprise en tout, pour vous payer, c'est ce nombre qui est important.
- Rémunération nette mensuelle : 6000 € => le montant que vous virez sur votre compte perso
- Cotisations et contributions : 2564 € => le montant réclamé par l'URSSAF etc
Ce qu'il vous reste après avoir payé l'impôt sur le revenu : 7039 € (si vous êtes célibataire sans enfant)
Sur une année, un salarié travaille environ 220J soit à peu près 18J/mois mais en étant payé sur les congés. Si vous faites une simulation uniquement sur les mois pleinement travaillés, vous pouvez partir sur une estimation à 20J/mois soit 14 000€ HT/mois facturés, ce qui donne environ 9 000 € de rémunération nette si vous gardez une marge confortable pour les frais.
Vous avez également la possibilité de vous verser un minimum en cours d'année et de vous verser un complément de rémunération en fin d'année, une fois que vous savez exactement combien vous avez facturé sur l'année.
Evidemment, je ne vous conseille pas de vous mettre au max dès le début et de plutôt conserver un matelas financier en trésorerie mais une fois que vous aurez atteint un rythme de croisière, oui. 6000 €, c'est largement supportable avec un TJM à 700.
Réponse postée 12 novembre 2020 19:10
J'ai eu 2 expériences en tant que développeur :
Expérience HopWork/Malt
Note : c'était du temps ou ça s'appelait encore Hopwork, ce que j'écris ici peut ne plus être valable aujourd'hui
Assez peu d'appels. Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui mais il n'y avait pas vraiment de tri. Du coup, des clowns mettaient leur TJM à 90€/J, ce qui te fait paraître incroyable cher à côté.
Finalement, j'ai eu une proposition de mission. Le prospect était d'accord mais voulait passer en direct en faisant sauter la commission HopWork. J'ai refusé, le prospect a refusé la mission.
Expérience Comet
Le contrat : Lead dév
La facturation : régie
Profil : Ingénieur / 10 ans d'XP
TJM : 700€/J, négocié 770€/J au bout d'un an
Délai de paiement : à réception de facture (ils font de l'affacturation)
Durée de mission : > 2 ans, j'y suis encore pour probablement 1 an.
Autres : A ma connaissance, c'est la seule société qui doit filtrer les CVs parce qu'ils en reçoivent trop. Les tarifs sont transparents dans les 2 sens : je connais la facturation finale, mon client final connaît ma facturation. Ils font leur marge en étant le moins intrusifs possible : pas de commercial qui t'accompagne à l'entretien, pas de secrets et un max d'automatisation dans le process de facturation.
Expérience HopWork/Malt
Note : c'était du temps ou ça s'appelait encore Hopwork, ce que j'écris ici peut ne plus être valable aujourd'hui
Assez peu d'appels. Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui mais il n'y avait pas vraiment de tri. Du coup, des clowns mettaient leur TJM à 90€/J, ce qui te fait paraître incroyable cher à côté.
Finalement, j'ai eu une proposition de mission. Le prospect était d'accord mais voulait passer en direct en faisant sauter la commission HopWork. J'ai refusé, le prospect a refusé la mission.
Expérience Comet
Le contrat : Lead dév
La facturation : régie
Profil : Ingénieur / 10 ans d'XP
TJM : 700€/J, négocié 770€/J au bout d'un an
Délai de paiement : à réception de facture (ils font de l'affacturation)
Durée de mission : > 2 ans, j'y suis encore pour probablement 1 an.
Autres : A ma connaissance, c'est la seule société qui doit filtrer les CVs parce qu'ils en reçoivent trop. Les tarifs sont transparents dans les 2 sens : je connais la facturation finale, mon client final connaît ma facturation. Ils font leur marge en étant le moins intrusifs possible : pas de commercial qui t'accompagne à l'entretien, pas de secrets et un max d'automatisation dans le process de facturation.
Réponse postée 20 juillet 2020 21:03
Les CFE ont l'habitude de ce genre de courriers. En cas de doute sur des courriers futurs, n'hésitez pas à leur demander, ils se feront un plaisir de vous renseigner.
Réponse postée 20 juillet 2020 20:49
Au cas où ce ne serait pas un troll, la règle de base en négociation est de ne JAMAIS rien accepter en échange de rien.
La demande formulée est abusée, voici les choses que vous pouvez demander en échange :
- Réduction du temps de travail de 50%
- Travail à distance
- Journées plus légères
Et bien sûr, vous DEVEZ, négocier autre chose que 50%. Il s'attend probablement pas à ce que vous acceptiez mais il peut faire ça pour que vous reveniez à 75%.
Proposer un 75% en travaillant à distance, ça permet de sortir par le haut.
Si vous lui dites juste "Euh... bon bah ok", il ne vous respectera jamais.
La demande formulée est abusée, voici les choses que vous pouvez demander en échange :
- Réduction du temps de travail de 50%
- Travail à distance
- Journées plus légères
Et bien sûr, vous DEVEZ, négocier autre chose que 50%. Il s'attend probablement pas à ce que vous acceptiez mais il peut faire ça pour que vous reveniez à 75%.
Proposer un 75% en travaillant à distance, ça permet de sortir par le haut.
Si vous lui dites juste "Euh... bon bah ok", il ne vous respectera jamais.
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Réponse postée 6 mai 2020 22:13
A mon humble avis, il y a 2 perspectives au problème : la statistique et la morale.
Point de vue statistique : vous fraudez 20 € de pressing... et après ? Que risquez-vous ? En vrai, je ne sais pas. Mais soyons raisonnable : vous n'allez pas prendre 10 000 € d'amende pour 20 € de pressing.
Un de mes amis s'est compté du CIR alors qu'il n'avait pas le droit... et il a été contrôlé. Le contrôleur lui a juste dit qu'il n'avait pas le droit et il a dû rectifier la compta pour payer ce qu'il aurait du payer sans le CIR. Pas d'amende supplémentaire. Là, c'est comme si on vous demandait de rendre les 20 €. Du seul point de vue statistique, "autant frauder".
Point de vue moral : est-ce vraiment important pour vous de gagner ces 20 € ? Est-ce que ça fait vraiment une différence sur votre comptabilité ? Perso, dans ce genre de cas, je paie de ma poche : je n'ai pas envie d'avoir cette pointe de culpabilité pour des micro sommes. Dans l'année, vous allez peut-être payer des 30 000 € de cotisation (URSSAF + CIPAV, ça tape). Pourquoi vous mettre un caillou dans la chaussure pour récupérer 20 € ? En fait, du point de vue moral, la fraude n'a de sens que si vous le faites massivement.
Point de vue statistique : vous fraudez 20 € de pressing... et après ? Que risquez-vous ? En vrai, je ne sais pas. Mais soyons raisonnable : vous n'allez pas prendre 10 000 € d'amende pour 20 € de pressing.
Un de mes amis s'est compté du CIR alors qu'il n'avait pas le droit... et il a été contrôlé. Le contrôleur lui a juste dit qu'il n'avait pas le droit et il a dû rectifier la compta pour payer ce qu'il aurait du payer sans le CIR. Pas d'amende supplémentaire. Là, c'est comme si on vous demandait de rendre les 20 €. Du seul point de vue statistique, "autant frauder".
Point de vue moral : est-ce vraiment important pour vous de gagner ces 20 € ? Est-ce que ça fait vraiment une différence sur votre comptabilité ? Perso, dans ce genre de cas, je paie de ma poche : je n'ai pas envie d'avoir cette pointe de culpabilité pour des micro sommes. Dans l'année, vous allez peut-être payer des 30 000 € de cotisation (URSSAF + CIPAV, ça tape). Pourquoi vous mettre un caillou dans la chaussure pour récupérer 20 € ? En fait, du point de vue moral, la fraude n'a de sens que si vous le faites massivement.
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Réponse postée 6 septembre 2019 12:47
Sur la clause de résiliation :
La bonne pratique, c'est :
- Résiliation possible pour convenance dans les 2 sens avec un préavis raisonnable (1 mois par exemple).
- Ou alors pas de résiliation possible, vous êtes obligés d'aller au bout de la mission (ça peut avoir du sens sur un chantier).
- Sauf la première semaine où une résiliation est possible sans délai (soit parce que vous n'êtes finalement pas compétent, soit parce que la mission ne correspond pas au contrat).
Là, 2 choses ne vont pas :
- La résiliation est possible que par l'intermédiaire.
- La partie où l'intermédiaire peut, à vos frais, faire intervenir quelqu'un d'autre et ce, au bon vouloir... de l'intermédiaire ("si celle-ci ne donnait pas satisfaction à L'Entrepreneur Principal"). Cette partie n'est pas négociable : elle doit être supprimée.
La négociation des clauses est importante non seulement parce qu'elle vous protège mais aussi parce qu'elle montre que vous n'êtes pas un bleu. Si vous signez les clauses telles qu'elles sans les négocier, c'est un signal pour l'intermédiaire qu'il peut faire ce qu'il veut.
La bonne pratique, c'est :
- Résiliation possible pour convenance dans les 2 sens avec un préavis raisonnable (1 mois par exemple).
- Ou alors pas de résiliation possible, vous êtes obligés d'aller au bout de la mission (ça peut avoir du sens sur un chantier).
- Sauf la première semaine où une résiliation est possible sans délai (soit parce que vous n'êtes finalement pas compétent, soit parce que la mission ne correspond pas au contrat).
Là, 2 choses ne vont pas :
- La résiliation est possible que par l'intermédiaire.
- La partie où l'intermédiaire peut, à vos frais, faire intervenir quelqu'un d'autre et ce, au bon vouloir... de l'intermédiaire ("si celle-ci ne donnait pas satisfaction à L'Entrepreneur Principal"). Cette partie n'est pas négociable : elle doit être supprimée.
La négociation des clauses est importante non seulement parce qu'elle vous protège mais aussi parce qu'elle montre que vous n'êtes pas un bleu. Si vous signez les clauses telles qu'elles sans les négocier, c'est un signal pour l'intermédiaire qu'il peut faire ce qu'il veut.
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Réponse postée 6 septembre 2019 11:12
En clair, ça veut juste dire que vous facturez un prix fixe et que vous ne pourrez pas compter des frais supplémentaires. C'est plus simple pour tout le monde. Pour les déplacements en province, y en a t-il réellement ? Dans la plupart des cas, non, donc la question ne se pose pas. S'il y en a, revoyez votre tarif pour tenir compte du fait que vous allez avoir ce genre de frais.Est-ce que les éventuels frais de déplacement, c'est uniquement les déplacements réguliers et quotidiens chez mon client, ou bien des déplacements en province par exemple peuvent être entendus ?
Votre intermédiaire se met à la limite légale (il n'a pas le droit d'aller au delà de 60 jours) mais l'usage est plutôt à 30J. C'est légal mais c'est plutôt un mauvais signe.Le paiement se fera à soixante (60) jours date de facture.
Carton rouge : vous devez supprimer cette clause. Je serais même étonné que ce soit légal. Cette clause est un risque pour vous parce que c'est un prétexte tout trouvé pour l'intermédiaire qui veut ne pas payer vos 2 dernières factures.Dans l'hypothèse où le Client final pour qui les Prestations sont fournies refuse de payer tout ou partie des sommes dues à l'Entrepreneur Principal en raison d'un manquement du Sous-Traitant dans l'exécution de ses Prestations, l'obligation de l'Entrepreneur Principal de payer les Prestations réalisées sera suspendue puis ajustée proportionnellement au paiement reçu par l'Entrepreneur Principal du Client final.
Explication :
- La paiement étant à 60J, vous avez 2 mois de décalage entre le travail et la rémunération.
- Pendant la mission, vous pouvez mettre la pression à l'intermédiaire en le pourrissant s'il ne paie pas.
- Par contre, le dernier jour de mission, il vous reste 60J à vous faire payer et vous ne serez plus chez le client. L'intermédiaire prétend que le client est mécontent, qu'il n'a pas payé et donc il ne vous paie pas. Et il empoche la facturation.
Cette situation est courante (vous en trouverez des exemples sur ce forum)
Demandez 30J. Si vous démarrez votre activité, vous pouvez aussi tenter d'obtenir que la première facture soit payée directement à la fin du premier mois de prestation.
C'est une classique pour éviter que vous court-circuitiez l'intermédiaire. Par contre, l'indemnité réclamée est délirante : 1 an de salaire brut. Imaginez qu'à cause de vous, l'intermédiaire ne puisse pas placer quelqu'un d'autre sur lequel il fait une marge de 50€/J pendant 1 an, ça fait combien de manque à gagner ? 10 000€. Donc "l'indemnité" demandée est disproportionnée.ARTICLE 10 : NON SOLLICITATION
En principe, vous allez respecter la clause mais en cas de problèmes, les intermédiaires peu sérieux aiment bien brandir des indemnités délirantes pour faire peur.
La durée est anormale aussi. Quand le client final est un grand groupe (SNCF, Carrefour), ça peut devenir handicapant : vous ne pouvez pas travailler pour ce groupe sans passer par cet intermédiaire pendant 1 an. Même si c'est un autre projet dans une autre région. Réduisez à 3 mois.
Pour la clause de résiliation, je n'ai pas tout lu mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas symétrique et donc probablement pas légale.
En bref, votre intermédiaire est peu sérieux. C'est assez courant avec les grosses SSII (surtout celles dont le nom commence par A). Il est aussi courant de négocier les clauses du contrat. S'il vous dit que ce n'est pas possible, ne négociez pas. Refusez le contrat. ça vaudra mieux pour vous.
Forum : Présentez-vous à la communauté
Sujet :
Tarifs Freelance Informatique
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Réponse postée 27 août 2019 13:42
Certains se lancent en freelance informatique après un chômage/reconversion et une formation code de 3 mois, ce que j'appelle les "reconvertis". C'est surtout ceux-là qui se vendent à des prix dérisoires parce que ça reste impressionnant par rapport à leur paie précédente. Mettez-vous à leur place, même à 300€/J, ils passent de 1000 à 3000€/mois
Le piège, c'est que des commerciaux s'en servent pour nous expliquer qu'ils trouvent des profils à 300€/J et qu'on doit s'aligner.Ce qu'ils ont à 300€/J n'a rien à voir avec un vrai développeur avec formation de 5 ans (+x années d'expérience).
Un conseil : un client qui exige ce tarif est de toute façon à fuir. À supposer que vous acceptiez ou qu'il cède, vous allez vous retrouver avec une équipe de dév à 300€/J et pour l'avoir déjà vécu, c'est pas du tout fun : productivité basse, code bordélique, rapports malsains avec le client final, atmosphère moisie etc.
Par rapport au niveau de stress, moins on est cher, plus on à tendance à se retrouver avec un client qui ne respecte pas la valeur du travail et nous pressurise. Donc finalement, être cher, ça permet aussi de bosser dans un environnement sain.
Je rejoins les autres quant au bien fondé de se vendre cher quitte à avoir des trous. Aussi, en fixant à l'avance une cible de CA, on ne négocie plus une rémunération mais nos vacances. Soyons honnêtes, à 600+€/J, on atteint de toute façon des tranches d'IR qui font que ce n'est pas la peine de bosser toute l'année (les derniers jours sont tellement taxés que ça n'en vaut plus le coup).
Ex : si on veut 100k€/an de CA, il suffit de bosser 200J à 500€, ou 167J à 600€. Ça laisse largement assez de temps pour trouver la bonne mission. Et à supposer que les charges soient pas trop élevées, ça fait déjà une rémunération équivalente à du ~90k€ brut / an.
Le piège, c'est que des commerciaux s'en servent pour nous expliquer qu'ils trouvent des profils à 300€/J et qu'on doit s'aligner.Ce qu'ils ont à 300€/J n'a rien à voir avec un vrai développeur avec formation de 5 ans (+x années d'expérience).
Un conseil : un client qui exige ce tarif est de toute façon à fuir. À supposer que vous acceptiez ou qu'il cède, vous allez vous retrouver avec une équipe de dév à 300€/J et pour l'avoir déjà vécu, c'est pas du tout fun : productivité basse, code bordélique, rapports malsains avec le client final, atmosphère moisie etc.
Par rapport au niveau de stress, moins on est cher, plus on à tendance à se retrouver avec un client qui ne respecte pas la valeur du travail et nous pressurise. Donc finalement, être cher, ça permet aussi de bosser dans un environnement sain.
Je rejoins les autres quant au bien fondé de se vendre cher quitte à avoir des trous. Aussi, en fixant à l'avance une cible de CA, on ne négocie plus une rémunération mais nos vacances. Soyons honnêtes, à 600+€/J, on atteint de toute façon des tranches d'IR qui font que ce n'est pas la peine de bosser toute l'année (les derniers jours sont tellement taxés que ça n'en vaut plus le coup).
Ex : si on veut 100k€/an de CA, il suffit de bosser 200J à 500€, ou 167J à 600€. Ça laisse largement assez de temps pour trouver la bonne mission. Et à supposer que les charges soient pas trop élevées, ça fait déjà une rémunération équivalente à du ~90k€ brut / an.
Réponse postée 18 juin 2019 21:06
D'accord avec @FlorenceBe. Commence à 500. Il sera toujours temps de descendre si tu ne trouves pas.
Pour la négo, ça dépend aussi du temps que tu comptes passer sur la mission. Si c'est une mission de 1 ans soit 220J, 10€ de différence sur le TJM fait 2200€ à la fin de l'année. ça donne une idée du temps qu'il est raisonnable de passer à trouver la bonne mission.
500 au lieu de 400, ça fait 22 000 € de différence à la fin de l'année. Donc s'il faut un mois ou deux pour trouver, ça reste rentable.
Aussi, je t'encourage à ne pas regarder que le tarif. Pour moi, le plus important est de distinguer les missions de débuggage (rédhibitoire) et les missions de création à partir d'une feuille blanche. Tu refuseras aussi systématiquement les missions sur des vieilles technos (AngularJS, Java 5), ça ne t'apporte pas de valeur pour la suite (et c'est souvent des missions de maintenance vu qu'il n'y a aucune raison de commencer une nouvelle appli avec des technos obsolètes).
Pour la négo, ça dépend aussi du temps que tu comptes passer sur la mission. Si c'est une mission de 1 ans soit 220J, 10€ de différence sur le TJM fait 2200€ à la fin de l'année. ça donne une idée du temps qu'il est raisonnable de passer à trouver la bonne mission.
500 au lieu de 400, ça fait 22 000 € de différence à la fin de l'année. Donc s'il faut un mois ou deux pour trouver, ça reste rentable.
Aussi, je t'encourage à ne pas regarder que le tarif. Pour moi, le plus important est de distinguer les missions de débuggage (rédhibitoire) et les missions de création à partir d'une feuille blanche. Tu refuseras aussi systématiquement les missions sur des vieilles technos (AngularJS, Java 5), ça ne t'apporte pas de valeur pour la suite (et c'est souvent des missions de maintenance vu qu'il n'y a aucune raison de commencer une nouvelle appli avec des technos obsolètes).
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Réponse postée 29 mars 2019 14:14
ça dépend de votre contrat. ça arrive régulièrement que le contrat prévoie que vous versiez des indemnités à la SSII basée sur le TJM * 20 J par exemple. Donc même s'ils vous ont placé à bas tarif, vous pouvez vous retrouver à payer 6000 € d'indemnités.
Voyez aussi ce que dit le contrat sur la période de début : souvent, il est prévu une clause permettant aux 2 parties de mettre fin au contrat durant la première semaine ou le premier mois. Dans ce cas, utilisez-la sans tarder, par LRAR (pas d'accord oral). Même le mail est trop faible dans ce cas. Et puis un LRAR, ça coûte 5 €, c'est pas le moment d'être radin :D
Aussi, il est rare que le contrat prévoie un nombre minimal de jours facturés. Donc vous pouvez potentiellement vous mettre d'accord avec l'ancien client : vous restez sous contrat mais vous facturez 0 jours.
Enfin, ne négociez pas avec le client final. Il n'a aucun pouvoir sur le contrat que vous avez avec l'intermédiaire. Même s'ils se moquent de vous sur le tarif, vous avez accepté un contrat et vous les lésez en ne le respectant pas. Le client final accepte ce que vous voulez parce qu'il s'en fout, mais pour l'intermédiaire, ça représente une perte.
Si le montant de l'indemnité est élevé, n'hésitez pas à prendre conseil auprès d'un avocat. Le conseil ne coûte pas très cher et la première séance est parfois gratuite.
Voyez aussi ce que dit le contrat sur la période de début : souvent, il est prévu une clause permettant aux 2 parties de mettre fin au contrat durant la première semaine ou le premier mois. Dans ce cas, utilisez-la sans tarder, par LRAR (pas d'accord oral). Même le mail est trop faible dans ce cas. Et puis un LRAR, ça coûte 5 €, c'est pas le moment d'être radin :D
Aussi, il est rare que le contrat prévoie un nombre minimal de jours facturés. Donc vous pouvez potentiellement vous mettre d'accord avec l'ancien client : vous restez sous contrat mais vous facturez 0 jours.
Enfin, ne négociez pas avec le client final. Il n'a aucun pouvoir sur le contrat que vous avez avec l'intermédiaire. Même s'ils se moquent de vous sur le tarif, vous avez accepté un contrat et vous les lésez en ne le respectant pas. Le client final accepte ce que vous voulez parce qu'il s'en fout, mais pour l'intermédiaire, ça représente une perte.
Si le montant de l'indemnité est élevé, n'hésitez pas à prendre conseil auprès d'un avocat. Le conseil ne coûte pas très cher et la première séance est parfois gratuite.
Réponse postée 29 mars 2019 13:58
Le coup de la "grille imposée par le client final", méfiez-vous : ça peut être un prétexte pour éviter la négociation. Ne croyez pas sur parole ce qu'on vous dit. Souvent, les contrats contiennent une "période d'essai" la première semaine. Profitez-en pour tenter de vous renseigner sur cette grille de tarif.
Ce qui vous regarde, c'est l'accord entre vous et la société de service, pas la grille que le client final impose à l'intermédiaire. La vraie question, c'est de savoir si ce tarif vous convient. 625€/j, ça vous fait des semaines à 3125€. Est-ce que ça vaut bien le coup de poser des contraintes sur ses samedis pour toucher 70€ de + ? La réponse vous appartient, chacun sa sensibilité.
Je rejoins les autres sur ce qu'il se passe par exemple en astreinte de nuit. Si vous êtes déclenché entre 2h et 5h du matin, vous facturez juste 3h et vous perdez la journée de facturation suivante ?
La dernière astreinte, je l'ai facturée 1.5 j, en astreinte déclenchable. Donc même si je n'avais pas été déclenché, j'aurais quand même facturé 1.5 j. J'ai été déclenché à 6h30 du matin, j'ai enchaîné la journée de travail, j'ai facturé 2.5J 🙂
Une astreinte, c'est pénible, ça doit rapporter sinon, autant ne pas la faire.
Ce qui vous regarde, c'est l'accord entre vous et la société de service, pas la grille que le client final impose à l'intermédiaire. La vraie question, c'est de savoir si ce tarif vous convient. 625€/j, ça vous fait des semaines à 3125€. Est-ce que ça vaut bien le coup de poser des contraintes sur ses samedis pour toucher 70€ de + ? La réponse vous appartient, chacun sa sensibilité.
Je rejoins les autres sur ce qu'il se passe par exemple en astreinte de nuit. Si vous êtes déclenché entre 2h et 5h du matin, vous facturez juste 3h et vous perdez la journée de facturation suivante ?
La dernière astreinte, je l'ai facturée 1.5 j, en astreinte déclenchable. Donc même si je n'avais pas été déclenché, j'aurais quand même facturé 1.5 j. J'ai été déclenché à 6h30 du matin, j'ai enchaîné la journée de travail, j'ai facturé 2.5J 🙂
Une astreinte, c'est pénible, ça doit rapporter sinon, autant ne pas la faire.
Réponse postée 26 mars 2019 10:38
Non, jamais.1/ Donner une fourchette . Par exemple entre 500 et 550 HT /jour.
Non plus, il vous dira le prix qu'il voudra en fonction du prix qu'il cherche à obtenir. A l'inverse, vous ne devez pas moduler votre TJM en fonction du tarif client annoncé par le commercial.2/ demander le TJM payé par le client et la marge de la SSII. Est ce réaliste ?
C'est du vécu : je voulais bosser à 430, le gars me dit qu'il peut pas car le client final paie 450. Donc j'accepte de baisser à 400. Finalement, j'apprends en fin de mission qu'il facturait en réalité 530.
Non, jamais. Quand vous achetez une voiture au concessionnaire, vous ne savez pas à combien il l'a achetée à Renault.La SSII va certainement me proposer un contrat type. Est ce que le TJM facturé au client apparait clairement ?
Astuces en vrac :
- Si vous bossez à 500 et qu'une SSII vous demande votre tarif actuel, dites que vous êtes à 600.
- N'acceptez pas de vous bloquer pour une mission tant que vous n'avez pas un contrat signé. Certains commerciaux aiment vous "garder sous le coude" en vous faisant miroiter une mission tout en cherchant quelqu'un sur qui ils margent + (ça aussi, c'est du vécu).
- N'arrêtez pas la recherche de mission tant que vous n'avez pas un contrat signé.
- Ne démarrez pas une mission avant d'avoir un contrat signé. Tant que vous ne démarrez pas, le commercial a la pression. Une fois que vous avez démarré, il est en position de force.
- N'acceptez pas un accord oral, du genre "tu commences à tel TJM et on verra dans 3 mois".
- N'acceptez aucun accord oral de toute façon. S'il y a accord, c'est par écrit.
- Installez une appli pour enregistrer vos appels. C'est gratuit et ça vous permet de vous rappeler de ce qu'on vous a dit exactement. Note : ce n'est pas utilisable dans une procédure légale mais ça vous rassurera sur le fait que c'est pas vous qui avez "mal compris" (oui, encore du vécu).
- Si on vous dit que vos tarifs ne sont pas réalistes, dites que vous trouvez régulièrement à ce tarif.
- Si vous voulez tirer les tarifs vers le haut, évitez les grosses boîtes, qui ont par nature des gros frais de structure et une direction des achats pénible.
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Réponse postée 22 janvier 2019 23:40
*Disclaimer : je ne suis pas avocat*Un de mes clients me pose problème avec plusieurs factures en retard de paiement
Plusieurs factures ? Il vous doit combien en tout ?
S'il s'agit de 2 mois de facturations pleins (donc un montant à 5 chiffres), appliquer la majoration de 40 € est limité.
Ne serait-il pas temps de hausser le ton ? Si le retard traîne :
- Un courrier recommandé où vous exigez le paiement sous 10 jours.
- Puis une injonction de payer par voie d'huissier : ça coûte 40€ (l'huissier vous demandera la copie du courrier recommandé ainsi que les factures associées).
Vous ne devez pas culpabiliser, c'est lui qui vous doit.
Réponse postée 11 janvier 2019 10:37
Avec le temps libre dont vous disposez, vous pourriez prendre une mission au forfait ou mettre au point vos propres produits pour créer du revenu récurrent.
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Réponse postée 24 octobre 2018 14:15
C'est moi qui comprends mal ou bien ?
Eventuellement, elle pourrait être jugée abusive (2 ans de facturation, soit ~200-300k€ pour réparation de préjudice parce que vous privez la SSII de 2 mois de marge soit 2-3k€...)
Cela dit, face à un tribunal, on vous répondra que si vous n'étiez pas d'accord, il ne fallait pas signer. Il n'est pas dit que vous vous retrouviez à devoir réellement payer 2 ans de facturation mais ce ne sera pas indolore non plus.
Suivant la façon dont la clause est rédigée, vous pourriez passer par un intermédiaire pour couvrir la période en question.
S'il y a vraiment une clause qui le prévoit, je ne vois pas en vertu de quoi elle pourrait ne pas être appliquée.Clause rédigé en juin 2015 (prévois 2 an de facturation a verser à la SSII).
Eventuellement, elle pourrait être jugée abusive (2 ans de facturation, soit ~200-300k€ pour réparation de préjudice parce que vous privez la SSII de 2 mois de marge soit 2-3k€...)
Cela dit, face à un tribunal, on vous répondra que si vous n'étiez pas d'accord, il ne fallait pas signer. Il n'est pas dit que vous vous retrouviez à devoir réellement payer 2 ans de facturation mais ce ne sera pas indolore non plus.
Suivant la façon dont la clause est rédigée, vous pourriez passer par un intermédiaire pour couvrir la période en question.
Réponse postée 16 octobre 2018 16:46
Point de vigilance au début : gardez de la tréso pour la 3ème année !
Explication : chaque année, vous payez vos cotisations sur la base des revenus que vous allez vous versez dans l'année. Comme vous n'avez pas de boule de cristal, ces revenus sont estimés par rapport à l'année N-2.
L'année 1, vous payez un montant forfaitaire ridicule (par exemple, 500€). Ne croyez pas que vous êtes riche et gardez l'argent de côté.
L'année 2, vous regardez combien vous vous êtes réellement versé l'année 1 et vous régularisez. Comme vous n'avez payé qu'un petit montant forfaitaire, la régularisation est importante. Vous payez également un petit montant forfaitaire pour l'année 2.
L'année 3, vous régularisez l'année 2 et vous payez l'année 3. Arrivé à ce point, vous devez donc avoir pour 2 ans de cotisations dans les caisses. Si vous n'avez pas prévu la trésorerie, ce sera compliqué :D
A partir de ce point, ça devient plus simple. Si vos revenus sont réguliers, les régularisations sont transparentes.
L'année 4, vous régulariez l'année 3 et vous payez l'année 4.
L'année 5, vous régulariez l'année 4 et vous payez l'année 5.
Explication : chaque année, vous payez vos cotisations sur la base des revenus que vous allez vous versez dans l'année. Comme vous n'avez pas de boule de cristal, ces revenus sont estimés par rapport à l'année N-2.
L'année 1, vous payez un montant forfaitaire ridicule (par exemple, 500€). Ne croyez pas que vous êtes riche et gardez l'argent de côté.
L'année 2, vous regardez combien vous vous êtes réellement versé l'année 1 et vous régularisez. Comme vous n'avez payé qu'un petit montant forfaitaire, la régularisation est importante. Vous payez également un petit montant forfaitaire pour l'année 2.
L'année 3, vous régularisez l'année 2 et vous payez l'année 3. Arrivé à ce point, vous devez donc avoir pour 2 ans de cotisations dans les caisses. Si vous n'avez pas prévu la trésorerie, ce sera compliqué :D
A partir de ce point, ça devient plus simple. Si vos revenus sont réguliers, les régularisations sont transparentes.
L'année 4, vous régulariez l'année 3 et vous payez l'année 4.
L'année 5, vous régulariez l'année 4 et vous payez l'année 5.
Réponse postée 16 octobre 2018 13:58
Si vous voulez vraiment passer par une SSII, pourquoi pas mais assurez vous qu'elle a réellement une valeur ajoutée. Sinon, vous perdez tous les avantages du freelance tout en ayant les inconvénients du CDI.
J'ai moi-même commencé en SSII... qui m'a juste placé en régie chez le client : aucune valeur ajoutée, comme la plupart d'entre elles. J'ai pas revu le commercial avant la démission, un an plus tard. Donc l'encadrement, c'est souvent du pipeau. C'est idem pour la plupart des gens que je connais en SSII. Le choix des missions est souvent illusoire (ils n'en ont pas 3000 à vous proposer...). De fait, dans cette SSII, j'avais été placé sur une mission ne correspondant pas à mon CV parce qu'elle rapportait 20€/J de + au commercial.
Être freelance ne vous interdit pas de passer par une SSII pour trouver vos premières missions. La plupart du temps, les SSII vont même vouloir masquer votre statut de freelance au client final. La différence, c'est que vous aurez le choix parmi toutes les missions dispo dans toutes les SSII plutôt que de vous limiter à une seule.
Mon avis perso : la SSII en tant qu'employeur n'a que très peu d'intérêt pour le développeur :
- Soit vous voulez faire du conseil et changer de client régulièrement : vous vous mettez freelance (quitte à utiliser la SSII pour la recherche de mission).
- Soit vous voulez pouvoir vous impliquer dans un projet : faites-vous embaucher chez un client final.
J'ai moi-même commencé en SSII... qui m'a juste placé en régie chez le client : aucune valeur ajoutée, comme la plupart d'entre elles. J'ai pas revu le commercial avant la démission, un an plus tard. Donc l'encadrement, c'est souvent du pipeau. C'est idem pour la plupart des gens que je connais en SSII. Le choix des missions est souvent illusoire (ils n'en ont pas 3000 à vous proposer...). De fait, dans cette SSII, j'avais été placé sur une mission ne correspondant pas à mon CV parce qu'elle rapportait 20€/J de + au commercial.
Être freelance ne vous interdit pas de passer par une SSII pour trouver vos premières missions. La plupart du temps, les SSII vont même vouloir masquer votre statut de freelance au client final. La différence, c'est que vous aurez le choix parmi toutes les missions dispo dans toutes les SSII plutôt que de vous limiter à une seule.
Mon avis perso : la SSII en tant qu'employeur n'a que très peu d'intérêt pour le développeur :
- Soit vous voulez faire du conseil et changer de client régulièrement : vous vous mettez freelance (quitte à utiliser la SSII pour la recherche de mission).
- Soit vous voulez pouvoir vous impliquer dans un projet : faites-vous embaucher chez un client final.
Réponse postée 16 octobre 2018 10:30
Bonjour,
Je trouve dommage de vous jeter dans les bras d'une SSII avant même d'avoir essayé de trouver une mission en freelance.
Je m'explique : en SSII, vous pouvez être certain que la boîte va tenter d'abuser de "votre situation" pour vous proposer une rémunération plafonnée à 2000€/mois (combien de fois j'ai vu des profils de reconvertis toucher le SMIC et être revendus 400€/J...). Cela dit, ça se teste : passez quand même des entretiens et voyez combien on vous propose, c'est peut-être moi qui me trompe. (2000€ net/mois = ~30-35k brut/an).
A l'inverse, si vous trouvez une mission à 300€/J (ce qui est vraiment un plancher, même en province), vous êtes déjà à 3000€/mois. Pro tip : cherchez à 400. Au pire, dans la négo, vous "ferez un effort" sur votre tarif.
Mon conseil : cherchez une mission, même en remote, pendant 1 mois. Si vous échouez, vous avez perdu un mois de salaire. Si vous réussissez, vous faites +50% sur tous vos prochains mois de salaire (donc vous gagnez 6 mois de salaire chaque année).
Administrativement, si vous trouvez une mission et que vous devez la démarrer urgemment (ce qui est souvent le cas, on ne cherche jamais un freelance pour dans 3 mois), vous créerez une autoentreprise pour pouvoir démarrer tout de suite et vous la convertirez plus tard en la structure juridique de votre choix.
Je trouve dommage de vous jeter dans les bras d'une SSII avant même d'avoir essayé de trouver une mission en freelance.
Je m'explique : en SSII, vous pouvez être certain que la boîte va tenter d'abuser de "votre situation" pour vous proposer une rémunération plafonnée à 2000€/mois (combien de fois j'ai vu des profils de reconvertis toucher le SMIC et être revendus 400€/J...). Cela dit, ça se teste : passez quand même des entretiens et voyez combien on vous propose, c'est peut-être moi qui me trompe. (2000€ net/mois = ~30-35k brut/an).
A l'inverse, si vous trouvez une mission à 300€/J (ce qui est vraiment un plancher, même en province), vous êtes déjà à 3000€/mois. Pro tip : cherchez à 400. Au pire, dans la négo, vous "ferez un effort" sur votre tarif.
Mon conseil : cherchez une mission, même en remote, pendant 1 mois. Si vous échouez, vous avez perdu un mois de salaire. Si vous réussissez, vous faites +50% sur tous vos prochains mois de salaire (donc vous gagnez 6 mois de salaire chaque année).
Administrativement, si vous trouvez une mission et que vous devez la démarrer urgemment (ce qui est souvent le cas, on ne cherche jamais un freelance pour dans 3 mois), vous créerez une autoentreprise pour pouvoir démarrer tout de suite et vous la convertirez plus tard en la structure juridique de votre choix.
Réponse postée 13 septembre 2018 08:19
Oui, j'ai pu louer de cette façon : 1 an de loyer d'avance + 3 mois de garantie.
Pour la légalité :
- Côté proriétaire particulier, aucun souci (voici une source parmi d'autres : https://www.l-expert-comptable.com/a/532031-peut-louer-son-appartement-une-entreprise.html )
- Côté entreprise, comme vous dites, ce serait effectivement illégal si ce n'était pas dans l'intérêt de l'entreprise mais je ne vois pas en quoi le paiement d'avance est si désavantageux pour l'entreprise.
En tout et pour tout, ça représente 10 000€ de trésorerie. A supposer que l'on fasse travailler cet argent, ça rapportera entre 1 et 2 jours de facturation grand max sur l'année... la priorité est donc de pouvoir commencer la mission au plus vite. Ce serait désavantageux pour la boîte si je me mettais à payer un loyer surestimé mais là, ce n'est pas le cas.
Pour la légalité :
- Côté proriétaire particulier, aucun souci (voici une source parmi d'autres : https://www.l-expert-comptable.com/a/532031-peut-louer-son-appartement-une-entreprise.html )
- Côté entreprise, comme vous dites, ce serait effectivement illégal si ce n'était pas dans l'intérêt de l'entreprise mais je ne vois pas en quoi le paiement d'avance est si désavantageux pour l'entreprise.
En tout et pour tout, ça représente 10 000€ de trésorerie. A supposer que l'on fasse travailler cet argent, ça rapportera entre 1 et 2 jours de facturation grand max sur l'année... la priorité est donc de pouvoir commencer la mission au plus vite. Ce serait désavantageux pour la boîte si je me mettais à payer un loyer surestimé mais là, ce n'est pas le cas.
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Réponse postée 1 septembre 2018 19:19
D'abord, la SSII ne me semble pas très carrée, c'est une mauvaise pratique de cacher ton statut de freelance au client final. A part ça, la SSII n'a rien fait de mal et le plus probable, c'est que tout se passe bien, donc ne panique pas et fais les choses bien.
D'abord, est-ce que tu as réellement le droit de rompre le contrat? C'est un contrat de 3 mois renouvelables ou c'est un contrat d'un an? Si c'est un an, il va falloir négocier avec la SSII. Vois aussi le délai de préavis.
Ensuite, si les choses tournent mal, il te faudra prouver que tu as bossé le dernier mois.
La preuve ultime, c'est le CRA signé par le client (pour un freelance, le client a l'habitude). Pour ça, il faudra que tu expliques au client que tu es freelance. C'est la SSII qui a menti donc c'est son problème, pas le tien. Par contre, tu expliques ça à l'oral. Tu ne laisses pas de trace écrite qui dénigre la SSII sinon ils pourront porter plainte même s'ils sont à l'origine du mensonge.
En dehors de ça, durant le dernier mois, laisse des traces écrites de ton travail. Quand tu envoies des e-mails pro, envoie les en cci sur ta boîte perso. Si le client refuse de signer le CRA, tu pourras quand même prouver que tu étais là.
Si la SSII décide effectivement d'essayer de ne pas payer, il te faudra faire une injonction de payer. C'est efficace et pas cher (40€). La chose se passe de la façon suivante :
- A la fin du mois, tu envoies la facture.
- (Optionnel) S'il ne paie pas dans les temps (par ex, 5 jours après la date limite), tu envoies d'abord un rappel amical par écrit (e-mail par ex).
- S'il ne paie pas dans les temps, tu lui fais un rappel par courrier reco avec accusé de réception en mettant en demeure de payer.
- S'il ne paie toujours pas, tu vas voir l'huissier pour faire l'injonction de payer. Il te demandera le contrat, la facture et la copie du courrier reco.
- Là, 9 fois sur 10, la SSII paie (vois les sujets sur le forum). Si elle ne paie pas, ça va au tribunal; elle perdra et paiera quand même.
D'abord, est-ce que tu as réellement le droit de rompre le contrat? C'est un contrat de 3 mois renouvelables ou c'est un contrat d'un an? Si c'est un an, il va falloir négocier avec la SSII. Vois aussi le délai de préavis.
Ensuite, si les choses tournent mal, il te faudra prouver que tu as bossé le dernier mois.
La preuve ultime, c'est le CRA signé par le client (pour un freelance, le client a l'habitude). Pour ça, il faudra que tu expliques au client que tu es freelance. C'est la SSII qui a menti donc c'est son problème, pas le tien. Par contre, tu expliques ça à l'oral. Tu ne laisses pas de trace écrite qui dénigre la SSII sinon ils pourront porter plainte même s'ils sont à l'origine du mensonge.
En dehors de ça, durant le dernier mois, laisse des traces écrites de ton travail. Quand tu envoies des e-mails pro, envoie les en cci sur ta boîte perso. Si le client refuse de signer le CRA, tu pourras quand même prouver que tu étais là.
Si la SSII décide effectivement d'essayer de ne pas payer, il te faudra faire une injonction de payer. C'est efficace et pas cher (40€). La chose se passe de la façon suivante :
- A la fin du mois, tu envoies la facture.
- (Optionnel) S'il ne paie pas dans les temps (par ex, 5 jours après la date limite), tu envoies d'abord un rappel amical par écrit (e-mail par ex).
- S'il ne paie pas dans les temps, tu lui fais un rappel par courrier reco avec accusé de réception en mettant en demeure de payer.
- S'il ne paie toujours pas, tu vas voir l'huissier pour faire l'injonction de payer. Il te demandera le contrat, la facture et la copie du courrier reco.
- Là, 9 fois sur 10, la SSII paie (vois les sujets sur le forum). Si elle ne paie pas, ça va au tribunal; elle perdra et paiera quand même.
Réponse postée 6 août 2018 13:22
C'est illégal avec un particulier mais ce n'est pas illégal en louant via l'entreprise.3) On m a déjà refusé que je paie plusieurs mois d avance. L agence m'a dit qu'ils n'ont pas le droit d'accepter. Donc ceux qui acceptent, sont dans l'illégalité.
Et là, vous avez une carte à jouer. En louant en tant qu'entreprise, vous avez des possibilités qui rassurent grandement les propriétaires :
- Possibilité de faire une location de durée fixe.
- Possibilité de payer plusieurs mois de loyers d'avance.
- Possibilité de mettre autant de mois de garanties que vous voulez.
Quand j'en ai eu marre de chercher, je suis juste allé sur leboncoin en proposant une location fixe d'1 an payée d'avance (ce qui représente de toute façon moins de 1 mois de facturation). Donc plus besoin de garantie contre les loyers impayés etc.
ça vous permet de vous mettre en position de force par rapport à un particulier qui ne pourra jamais s'aligner sur vos condition.
Réponse postée 6 août 2018 13:01
L'intermédiaire qui tente de ne pas payer la dernière facture, c'est un grand classique : en une facture non-payée, ils font autant de marge que sur tout le reste du projet.
Vous concernant, vous ne devriez pas traiter avec le client final : votre contrat est avec l'intermédiaire. Là, il est visiblement de mauvaise foi : s'il était honnête, ce serait son job de faire pression sur le client final pour qu'il paie. Là, il se contente de dire qu'il ne paie pas (ce qui est loin d'être sûr) et que c'est à vous de vous débrouiller, ce n'est pas satisfaisant.
Pas la peine de perdre votre temps avec un gars de mauvaise foi, il va continuer à vous balader puisque c'est précisément son but.
Allez voir un huissier pour envoyer une injonction de payer (40€). Au passage, il vous expliquera comment faire les choses dans les formes.
En général, quand l'intermédiaire voit le cachet d'huissier, il arrête de jouer au con. Il sait qu'à partir de là, le procès lui coûtera très cher et qu'il n'a aucune chance de le gagner (surtout que les tribunaux ont l'habitude des types qui essaient de pas payer la facture).
Bref => injonction de payer.
Vous concernant, vous ne devriez pas traiter avec le client final : votre contrat est avec l'intermédiaire. Là, il est visiblement de mauvaise foi : s'il était honnête, ce serait son job de faire pression sur le client final pour qu'il paie. Là, il se contente de dire qu'il ne paie pas (ce qui est loin d'être sûr) et que c'est à vous de vous débrouiller, ce n'est pas satisfaisant.
Pas la peine de perdre votre temps avec un gars de mauvaise foi, il va continuer à vous balader puisque c'est précisément son but.
Allez voir un huissier pour envoyer une injonction de payer (40€). Au passage, il vous expliquera comment faire les choses dans les formes.
En général, quand l'intermédiaire voit le cachet d'huissier, il arrête de jouer au con. Il sait qu'à partir de là, le procès lui coûtera très cher et qu'il n'a aucune chance de le gagner (surtout que les tribunaux ont l'habitude des types qui essaient de pas payer la facture).
Bref => injonction de payer.