Apporteuse d'affaire pour un logiciel
Math34
Bonjour, je suis consultante en transformation digitale et je souhaites lier des partenariats avec des logiciels que je recommande. En moyenne mes clients ne prennent qu'un accès et vont payer 150-200€/mois l'outil.
Je souhaites me positionner comme apporteuse d'afaire avec les logiciels. Mais je ne sais pas trop que proposer. Fixe, variable... est ce que 20% par mois tant que la personne est cliente est juste ? Pendant une durée limitée 10 ans, 5 ans ? Avec un fixe au début en plus ?
Cela m'interesserait d'avoir votre expérience, connaitre les conditions que vous avez.
Merci pour vos retours.
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VincentB_
Nombre de posts : 2473Nombre de likes : 977Inscrit : 11 juillet 2022Bonjour.
Ouille. J'ai beaucoup de mal à voir ça comme de l'apport d'affaire. Pour moi c'est agent commercial ou VRP...
je souhaites lier des partenariats avec des logiciels
Heu... on noue un partenariat avec une personne, pas avec un produit... Je suppose que le partenariat est avec l'éditeur (?).
Avocat (non, pas celui qui se mange)hmg
Nombre de posts : 26961Nombre de likes : 442Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
+1
Je pense qu’on est plutôt dans un cadre d’un contrat de revendeur par exemple.
Vous pouvez négocier une remise en fonction des quantités que vous revendez.
Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
probe
Nombre de posts : 413Nombre de likes : 232Inscrit : 26 novembre 2007Bonjour et bonne année,
Désolé d'être un peu trash mais je n'ai JAMAIS lu de truc bizarre comme cela !
Etes-vous revendeur? si oui avez-vous le bon code APE pour votre structure?
Vous êtes conseil et consultante en transformation digitale (bravo), comment voulez-vous positionner votre facturation mensuel auprès de votre client et de l'éditeur; l'éditeur a un service juridique, donc si vous avez une valeur ajoutée, genre support, cela pourra ce comprendre, sinon c'est de l'extorsion, donc un délit pénal.
Je ne suis pas AVOCAT, il vaudrait mieux consulter un avocat pour valider la faisabilité, après faire payer votre client une charge mensuelle à l'éditeur, et une charge mensuelle à son conseil, je ne sait pas si votre client va être d'accord avec ce principe.
Bonne chance.
Fatigué de recadrer, écoutez : https://www.dailymotion.com/video/x61ed23 OrelSan - Basiquehmg
Nombre de posts : 26961Nombre de likes : 442Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Tel que décrit, je pense que l’on est plutôt sur un contrat du même type que celui d’un courtier d’assurances. Une commission si une vente est effectuée.
Cependant, les éditeurs logiciels sont loin d’avoir ces pratiques. Ils sont plus sur un mode revendeur avec un intermédiaire qui donne de la valeur ajoutée ou avec un service informatique de la structure directement.
Par ailleurs : attention ! Certains gros logiciels ont des contrats d’exclusivité. Donc là vous pouvez même oublier de passer un contrat avec l’éditeur en direct.
Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas.VincentB_
Nombre de posts : 2473Nombre de likes : 977Inscrit : 11 juillet 2022J'ai moi aussi pensé au courtage mais a priori je ne pense pas que ce soit pratiqué dans ce milieu, anéfé...
Avocat (non, pas celui qui se mange) -
Droopyann
Nombre de posts : 3748Nombre de likes : 1883Inscrit : 21 mai 2018Au-delà de la question juridique (ce n'est pas mon domaine), je me demande la valeur de votre conseil si vous touchez une commission sur les logiciels que vous conseillez. Pour ma part, si j'étais client, je ne serais pas fan. Comment savoir si ce que vous me conseillez est vraiment ce qu'il y a de mieux pour moi, ou si ce n'est pas le mieux pour votre portefeuille ? Je dis ça en toute bienveillance, ne le prenez pas mal, et je ne dis pas que vous ne proposez pas ces logiciels de manière éthique. C'est juste que la relation financière peut mettre le doute.
-- Yann EURL IS depuis 2019Philgood20
Nombre de posts : 372Nombre de likes : 115Inscrit : 4 juillet 2020Ici c'est clair qu'on est au niveau zéro de l'éthique, et c'est extrêmement préjudiciable à la profession.
Soit on facture une prestation de conseil et on ne peut le faire qu'en étant indépendant des solutions conseillées, soit on est revendeur indépendant et on est rémunéré sur les ventes.
Ou bien Math34 est transparent avec ses clients sur son commissionnement, enfin ça m'étonnerait fort.
VincentB_
Nombre de posts : 2473Nombre de likes : 977Inscrit : 11 juillet 2022Comment savoir si ce que vous me conseillez est vraiment ce qu'il y a de mieux pour moi, ou si ce n'est pas le mieux pour votre portefeuille ? Je dis ça en toute bienveillance, ne le prenez pas mal, et je ne dis pas que vous ne proposez pas ces logiciels de manière éthique. C'est juste que la relation financière peut mettre le doute.
Là, pas d'accord.
Sans doute n'est-ce pas très usité dans le milieu de la tech. Mais c'est ce que fait un courtier et en soi le courtage ne pose aucun problème éthique.
Ensuite, à voir en fonction des infos sur le projet.
Avocat (non, pas celui qui se mange)Philgood20
Nombre de posts : 372Nombre de likes : 115Inscrit : 4 juillet 2020@VincentB_
Le courtier annonce la couleur, il ne facture pas d'honoraires, il n'est rémunéré qu'une fois le contrat établi et il assure un role commercial et dans la gestion du contrat.
Il me semble que le client prenne X jours de consultant pour le diagnostic, à l'issue duquel il obtient une liste de produits recommandés.
Mieux, le consultant toucherait 20% sur l'abonnement sans aucune contrepartie (support ou autre).
Il peut y avoir des grands cabinets de consulting qui soient partenaires de fournisseur de solution, soit, mais pour un freelance, sauf cas très particulier, ce n'est pas réaliste.
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Math34
Nombre de posts : 2Nombre de likes : 0Inscrit : 1 janvier 2025Merci pour vos retours.
Le partenariat est effectivement établi avec l'éditeur, et le client n'est pas informé de cette commission. Je comprends les préoccupations éthiques que vous soulevez, notamment en ce qui concerne la qualité du conseil, surtout si je percevais une commission d’un seul éditeur. Cependant, mon objectif est de travailler de manière éthique, car l’essentiel de mon rémunération repose sur la pertinence de mes conseils. Par ailleurs, une commission de 20% sur 200€ représente 40€/mois, ce qui reste limité.
En tant que consultante, mon rôle ne se limite pas à la recommandation : j’accompagne également le client dans le paramétrage et la prise en main de l’outil.
Je pensais que ce type de partenariat était courant, notamment en voyant des collaborations avec des logiciels tels qu’Asana ou Monday. Qu'en pensez-vous ?
Vos remarques me font toutefois réfléchir : pensez-vous qu’il serait plus pertinent de me positionner comme revendeuse auprès des éditeurs, en négociant de meilleures conditions avec eux, tout en intégrant mon conseil et mon accompagnement dans le cadre des ventes ?
VincentB_
Nombre de posts : 2473Nombre de likes : 977Inscrit : 11 juillet 2022Une question : qui conclut finalement le contrat entre l'éditeur et le client ? Vous ? Ou vous renvoyez le client vers l'éditeur pour qu'ils signent ensemble ?
Avocat (non, pas celui qui se mange)Droopyann
Nombre de posts : 3748Nombre de likes : 1883Inscrit : 21 mai 2018Si vous faites officiellement office d'intégrateur (j'ai pas le féminin pour ce mot), pas de problème. Vous pouvez indiquer à vos clients qu'il y a un partenariat, peut être même que les éditeurs peuvent vous recommander auprès de leurs clients.
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
michel95
Nombre de posts : 635Nombre de likes : 46Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Il me semble que le plus pertinent serait de contacter les éditeurs pour voir quelle formule ils proposent d’adopter et au passage leur demander un ou plusieurs exemples de contrats.
Quant à se « positionner comme revendeuse auprès des éditeurs », il faut voir qu’il y a des inconvénients non négligeables comme :
- le risque des impayés,
- l’augmentation presqu’artificielle du chiffre d’affaires,
- la responsabilité contractuelle liée à des applications que l’on ne maitrise pas par définition.
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probe
Nombre de posts : 413Nombre de likes : 232Inscrit : 26 novembre 2007Bonjour et bonne année,
vous dites : Je pensais que ce type de partenariat était courant, notamment en voyant des collaborations avec des logiciels tels qu’Asana ou Monday
Effectivement il vous faut un partenariat avec l'éditeur, et négocier votre marge avec l'éditeur.
Certains éditeurs demandes à ses partenaires d'avoir des certifications de leurs produits, aussi.
La question est de savoir si vous pouvez vous faire rémunérer sur un partenariat avec votre structure (code APE)
Fatigué de recadrer, écoutez : https://www.dailymotion.com/video/x61ed23 OrelSan - BasiqueFreeWorker-777
Nombre de posts : 253Nombre de likes : 225Inscrit : 27 février 2019Bonjour,
Je suis d'accord avec vous, @probe
je suis consultante en transformation digitale
=> Math34 exerce bien une activité BNC (Consultante)
il vous faut un partenariat avec l'éditeur, et négocier votre marge avec l'éditeur.
=> Cela ressemble plus à une activité commerciale, donc non BNC ?
Regrouper les 2 activités sous un même code NAF ou APE me paraît assez hasardeux. Mais n'oublions pas que nous sommes en France, et chez nous, tout est possible ! 🙃
Mon post repose sur la logique et non sur le droit, donc ce n'est qu'une réflexion sans fondement juridique, juste comme ça, en passant, un 03 janvier vers 18h00, entre 2 averses de grêle.
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"