crise économique VS freelance

Concernant le marché, il se contracte réellement ces toutes dernières semaines, attendre qq mois ne serait pas idiot ! Mais les projets seront réamorcés.
A la base, il faut à mon sens avoir un an de trésorerie pour avoir l'esprit tranquille.

Il faut savoir que le congé pr création d'entreprise sécurise la démarche entrepreneuriale : si vous êtes ds une société de plus de 200 personnes, l'employeur ne peut refuser cette facilité.
Cf les sites apce.com ou simplement ce site ou google pr les modalités exactes.
Le point le plus intéressant : il est possible de quitter l'Ese pr créer une sté, et réintégrer l'entreprise au bout d'un an, prorogeable d'un an.

LE point négatif : préavis de 2 mois, pénible si l'on veut obtenir une mission avant de prendre un congé pr création d'entreprise.

Et concrètement, dans la mesure où l'employeur peut préférer diminuer les effectifs de l'entreprise (les personnes en congé pr création d'entreprise font tjrs partie des effectifs de l'entreprise), il est parfois possible de négocier un départ...
L'idéal est la nouvelle facilité offerte et qui permettrait a priori de percevoir qq subsides des assedic : rupture conventionnelle du contrat de travail

Merci pour ces infos ...

Vue que je suis loin d'une année de trésorie je vais encore patienté un peux en attendant que l'orage passe

Encore merci

Avoir un an de trésorerie, c'est ridicule..... A ce compte là, personne ne se lancerait.
L'idéal c'est de chercher pendant que l'on est encore salarié, ou en période de préavis, ou bien encore aux assédics.
Par contre, à mon avis, il ne faut absolument pas créer son EI ou EURL avant d'avoir trouvé sa première mission.
On trouve la mission et on crée son EI seulement à ce moment là. Une création se fait dans la journée, et on peut commencer l'activité dans les règles, mais sans avoir pris le risque de se retrouver à payer les charges si jamais on renonce à son projet.

Bonjour,

Vous pouvez chercher la mission et en même temps préparer la création pour pouvoir la créer rapidement avec une forme et des options issues de votre réflexion.

Ce qui est long pour une société, c'est la rédaction des statuts, le remplissage des formulaires, rédiger l'annonce légale et, trouver une banque. Rien n'empèche de faire des recherches en amont de la création.

hmg a écrit : Ce qui est long pour une société, c'est la rédaction des statuts, le remplissage des formulaires, rédiger l'annonce légale et, trouver une banque. Rien n'empèche de faire des recherches en amont de la création.

Tout à fait.

C'est comme ca que j'ai procédé. On potasse le site de l'APCE, un bouquin taxé à un collègue freelance, etc... On prépare l'ensemble des documents nécessaires (ca permet de faire surgir certaines questions).

Pour le montage d'une EURL, on peut préparer progressivement le dossier sur CFEnet (déclarations M0, TNS, ACCRE "assistées"). Puis quand le moment est venu, on transmet l'ensemble au CFE où il suffit de se rendre pour valider le dossier et fournir l'ensemble des justificatifs.
En 1 semaine (voire un peu moins) on peut avoir son SIREN/SIRET, Kbis, compte en banque...

Tous ces avis permettront à Djlofti de statuer en fonction de sa situation personnelle.

Pr Mixo : tout le monde ne peut pas démarrer avec un an de tréso c'est évident, mais un salarié de 30 ou 35 ans a en principe qq mois voire années devant lui. Avoir une mission avant de démarrer est préférable mais ne garanti rien : le client peut très bien mettre fin à la mission avant son terme.

Cela étant, en terme de décision d'entreprendre, tout dépend de la situation personnelle de chacun : démarrer avec 20 ke d'épargne, avec 3 enfants, un remboursement immobilier élevé, et une épouse au foyer (exemple pris au hasard) me semblerait risqué actuellement.

Un élément objectif : le taux d'intercontrat augmente ds les SSII et les cabinets de conseil.

Tu as raison, consultant49, mais parfois on n'a pas le choix (55ans, en fin de droits, pas l'ombre d'un CDI/CDD en vue). Soit on se lance en espèrant arriver à surnager, soit on coule sans même essayer. 🤣

consultant49: "tout le monde ne peut pas démarrer avec un an de tréso c'est évident, mais un salarié de 30 ou 35 ans a en principe qq mois voire années devant lui."

On doit pas connaître les mêmes salariés 🙄

Je rejoins l'avis de mixomatose: il vaut mieux avoir déjà des clients avant de créer une entreprise. D'abord ça rassure tout le monde: famille, banquier, partenaires,... et ensuite ça réduit de manière significative le BFR de départ. Maintenant, si on a pas mal d'argent de côté, effectivement, le problème ne se pose pas.

--
François

Et puis il y a un autre phénomène qu'il ne faut absolument pas négliger:
il est plus facile de trouver un nouveau job si on est déja en poste
(salarié ou freelance) que quand on n'a rien.

Les cabinets et intermédiaires préfèrent toujours présenter à leur clients des gens qui sont déja au travail, et non pas en recherche, sans rien, ou pire encore, au chomage 😉 .

Dur, dur, mais c'est comme ça.

Tout à fait d'accord Mixo : j'ai déjà fait part à la personne qui m'avait recruté dans mon précédent poste que je trouvais scandaleux qu'on attache tant d'importance au fait que les candidats sans job soient discriminés.
Typiquement français peut être ??

Sinon, effectivement qui peut le plus peut le moins : avoir des clients c'est mieux, un carnet d'adresses est un minimum.

Par contre, pr le banquier, le mien ne m'a absolument rien demandé, dans la mesure où je ne suis pas emprunteur. Pr une activité de conseil pas de besoin de BFR à part qq mois de salaire de subistance au sein du foyer.

Encore une fois, nos situations sont sans doute tellement différentes qu'il est impossible de tracer une ligne droite /regression. C'est l'interet du forum pr ceux qui ont besoin d'infos. Et je dois dire que pr l'instant cela m'a été bien utile.

Alors dj_lofti, tu t’es lancé finalement ou pas ?
Travaillant sensiblement dans le même domaine que toi, voici mon expérience. Je me suis lancé freelance il y a 6 mois alors que j’étais déjà en poste chez mon client actuel. Celui-ci, satisfait de ma prestation m’avait demandé de m’engager jusqu’à fin 2010, et j’ai sauté sur l’occasion pour négocier et passer freelance via mon ex-employeur (SSII). D’ailleurs le client n’en a rien su et ne le sait toujours.
Je reconnais que c’était la situation idéale, et je ne saurai que te conseiller de quitter ton confort douillet de salarié lorsque tu auras trouvé un client même si avec ton CCIE tu ne devrais pas avoir du mal à rebondir.
Et j’en profite pour poser une question qui me taraude : quelle est la grille de facturation d’un CCIE R&S + diverses certifications sécurité avec 5 ans d’expérience en IDF ? A titre de comparaison je facture 450 euros en province (dont 20% pour la SSII)en même temps que je prépare le CCIE R&S et je me demande si ça vaut le coup que je m’investisse pendant 1 an minimum !
Merci d’avance.

Il n'y a pas de grille de tarifications pour des certifications.
en france, force est de reconnaître que les cerifications sécurités (dont le CISSP) ne sont pas vraiment reconnues et n'entraîne pas de hausse de salaire.
a part un atoût d'embauche ou pour décrocher une mission, on ne peut pas espérer ou exiger une augmentation du prix d'une prestation à cause d'une CCIE.

considère que ca te sera toujours utile mais je pense que ce n'est pas nécessaire de "perdre" du temps dans l'acquisition de certifications.

(nota : je suis un fervent partisans des certif. j'expose juste une point de vue que j'ai été forcé de reconnaître du a la réalité du marche, mais qui n'est pas le mien). et je précise que je suis en province, peut être qu'à paris les certifs font varier sensiblement le prix des prestations mais je doute.

Dans mon domaine d'expertise informatique, les certifs n'influent pas non plus sur la tarification ou sur le salaire.

Aux US, je ne sais pas si c'est toujours le cas, mais à l'époque où j'avais passé les miennes (en 2000), on pouvait faire une petite culbute.

srigano: je suis d'accord sur le fait que préparer et passer une certification n'est jamais une perte de temps. Toutes les certifications que j'ai passées m'ont permis d'approfondir un domaine (ou une techno) et de valider mon expérience. Et à postériori, cela m'a permis également de décrocher des missions.
Par contre passer une certification CCIE n'est pas sinécure. Je sais qu'il me faudra au minimum 1 an de préparation. Je me demande s'il sera "rentable" que j'investisse tout mon temps libre (et tous mes congés) si qui n'est idéal pour une vie de couple.
Et même si je me doute bien qu'il n'y a pas de tarification spéciale, je voudrai un retour des consultants réseaux CCIE.

Salut,
Je ne suis pas CCIE mais ma femme qui est consultante est en train de le préparer... on considère ça comme un investissement (du coup, c'est la vie de famille qui est lésée) .
Pour ma part, je pars de trop loin pour passer CCIE 😉 (mais j'aimerai bien, si j'avais plus de temps). Je suis plutôt dans la sécu, CISSP depuis 1an 1/2 maintenant, freelance depuis quelques mois. Ma certif m'a permis de négocier mon augmentation dans ma précédente boite, qui lui a permis de négocier mon TJM à la hausse et moi de même quand je suis passé Freelance. Pour ce qui est de la revalorisation grâce à une certif, c'est difficile à évaluer... disons que tu augmentes de façon significative ton avantage concurrentiel. ça te donne un atout, plus de cartes en main pour une négo mais c'est pas systématique surtout en ces temps tourmentés. Par contre 450€/j c'est vraiment pas élevé !!!!

J'imagine que tous les freelances ici présents avaient 1 an de trésorerie avant de se lancer ?...
Serais je le seul vrai freelance à avoir "risqué" ma vie en sautant le pas ?

Si tu te mets freelance avec une mission tu n'as pas besoin d'autant (2 mois suffisent pour compenser le délai de facturation).

Perso j'étais démissionaire sans mission et je faisais mon préavis chez moi.

J'avais donc 3 mois payés pour trouver.

J'ai trouvé en une semaine. Mais le contexte était meilleur.

C'était évidemment de l'ironie, je pense que celui qui attend d'avoir 1 an de trésorerie a le temps d'attendre.
Pour mon cas, j'ai commencé également démissionnaire, avec 1 mois de retard sur le démarrage prévu, une facturation à 60 jours et ma mission qui s'est brutalement arrêtée avant de rentrer la première facture, puis 2 mois sans bosser !!!
Et voilà, toujours vivant, plus vivant que jamais je dirai.
Alors pour moi, freelance VS crise = freelance sans la moindre hésitation.
Celui qui hésite doit rester salarié, c'est un état d'esprit, le freelance n'est pas pour lui.