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FreeSC
Nombre de posts : 140
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29 octobre 2015
Hello à tous,
Petite question simple :
Comment trouvez-vous actuellement le marché de l'informatique (tendu...) et notamment pour les freelances ?
Merci de vos impressions
SCw
Petite question simple :
Comment trouvez-vous actuellement le marché de l'informatique (tendu...) et notamment pour les freelances ?
Merci de vos impressions
SCw
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rkim
Nombre de posts : 4Nombre de likes : 0Inscrit : 6 janvier 2011Bonjour,
Je ne sais pas si le marché est tendu ou si les SSII ne veulent plus de freelance.
Mais pour ma part, cela fait déjà 3 mois de recherche d'une nouvelle mission dans MOE - Assistance MOA en Mainframe sur Ile de France. Et toujours pas d'entretient chez un client final.
Pour info: je suis dans l'informatique depuis plus de 17 ans dont 8 ans en tant qu'indep (3 missions).
Qu'en pensent les autres indep?
KR -
Chrisdu78
Nombre de posts : 128Nombre de likes : 0Inscrit : 10 septembre 2012Bonjour,
Ça dépend vraiment des profils :
De mon côté, en MOA risque/réglementaire, il y a des missions. La difficulté aujourd'hui est de passer en direct avec le client final, mais via des cabinets référencés, il y a du boulot.
Bon courage dans vos recherches 😉Gérant EURL/IS Exercice au 30/06 Affilié RSI/CIPAV/URSSAF TVA au "mini-réel" -
Pragmateek
Nombre de posts : 1246Nombre de likes : 8Inscrit : 10 décembre 2014Bonjour,
idem côté développement .Net en finance de marché les SSIIs se tirent la bourre pour attirer ces profils mine de rien relativement rares.
Par contre c'est évidemment très précaire car dépendant de la bonne santé d'un secteur financier en convalescence depuis 7 ans et qui fera "plop" (oui celui d'une bulle) à la moindre secousse un peu sévère. 😢
Je pense que Chris est dans le bon créneau avec un risque minime car en cas de crise on pointera sûrement encore des manquements dans le suivi des risques et on demandera plus de gestion du risque. 🙂 -
FreeSC
Nombre de posts : 140Nombre de likes : 37Inscrit : 29 octobre 2015Bonjour à tous,
Etant pour ma part freelance "junior" avec un démarrage début 2015, je donne également mes impressions sur le marché :
- Clients de plus en plus exigeant pour avoir des profils expérimentés/compétents à un tarif assez faible. Vous me direz que c'est tout le temps que les clients cherchent des moutons à cinq pattes sous-payés :D. Mais j'ai tendance à croire que la crise de 2008 n'est pas fini...
- Le domaine du digital recrute à tour de bras (et pas forcément sur des profils de qualité >> jugement de valeur en ne bossant directement dans ce secteur :o)
- Bossant actuellement chez un assureur Gen..., les prestations ont fondus à mi-année (près de 250 départs de prestataires) et de nombreuses missions ne sont pas reconduites sur 2016. Cela ne se passe pas mieux chez d'autres très grands où je suis également passé
Bon courage à tous et restons optimiste pour la suite 🤣 -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014les tarifs qu'on me propose en freelance sont les meme qu'il y a ... 20 ans (j'etais deja freelance a l'epoque) pour faire la meme chose
j'ai des potes en poste longue duree en SAP (divers modules) qui m'ont dit exactement la meme chose
Par contre les clients sont plus que jamais exigeants au niveau experience et competences. ca remplit des pages. j'ai pas connu ca il y a 20 ans. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Il faut quand même prendre en compte le fait que depuis 20 ans, il y a eu une forte augmentation de l’offre. Ainsi la seule compétence ne suffit généralement plus vu que les clients trouvent une pléthore de prestataires avec des profils techniques similaires.
Même certaines professions réglementées tiennent compte des évolutions du marché comme notamment les experts-comptables. On constate d‘ailleurs que certains d’entre eux cherchent à diversifier leur clientèle et/ou à s’adapter aux nouvelles formes de concurrence qui pourtant tirent les prix vers le bas.
Pour obtenir un tarif convenable il est souvent nécessaire de trouver d’autres éléments de différenciation comme effectivement l’expérience mais également, par exemple, la manière dont on se fait connaitre auprès des clients et les actions que l’on entreprend lorsque l’on se trouve en relation avec des prospects. -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
j'en suis conscient mais ca valait la peine le souligner.Il faut quand même prendre en compte le fait que depuis 20 ans, il y a eu une forte augmentation de l’offre. Ainsi la seule compétence ne suffit généralement plus vu que les clients trouvent une pléthore de prestataires avec des profils techniques similaires.
la question c'est si ce secteur en vaut encore la peine ?
je suis surpris par combien des experts facturent a des particuliers, en plus dans d'autres secteurs (immo par exemple), pour du travail moins pointu , plus simple et sans obligation de voyage en europe (et connaitre plusieurs langues) comme trop souvent en info.
expert -comptable est effectivement tres reglementé et "protégé" par la chambre des experts-comptables, pas comme les informaticiensMême certaines professions réglementées tiennent compte des évolutions du marché comme notamment les experts-comptables. On constate d‘ailleurs que certains d’entre eux cherchent à diversifier leur clientèle et/ou à s’adapter aux nouvelles formes de concurrence qui pourtant tirent les prix vers le bas.Pour obtenir un tarif convenable il est souvent nécessaire de trouver d’autres éléments de différenciation comme effectivement l’expérience mais également, par exemple, la manière dont on se fait connaitre auprès des clients et les actions que l’on entreprend lorsque l’on se trouve en relation avec des prospects. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Comme dans beaucoup de secteurs cela peut dépendre de plusieurs paramètres.itconsult a écrit : la question c'est si ce secteur en vaut encore la peine ?
Pour forcément schématiser à l’extrême il y a de grandes différences entre le consultant qui propose 200 jours de prestations au même client et celui qui vend une journée à 200 clients différents.
La réalité est bien plus nuancée sachant que le premier cas apparait plus facile et sécurisant donc privilégié par les consultants - parfois par obligation - mais au détriment de leur tarif.
Si l’on prend un peu de temps à faire de la veille on s’aperçoit que les TPE qui fonctionnent bien ont plutôt une clientèle diversifiée.
Il faut dans ce cas s’intéresser aussi aux résultats de l’entreprise et pas seulement à la facturation. Il ne faut pas non plus oublier que l’immobilier a aussi connu des périodes avec de nombreux dépôts de bilan.itconsult a écrit : je suis surpris par combien des experts facturent a des particuliers, en plus dans d'autres secteurs (immo par exemple), pour du travail moins pointu , plus simple et sans obligation de voyage en europe (et connaitre plusieurs langues) comme trop souvent en info.
Sinon il y a quand même deux caractéristiques à prendre en compte ici dans le secteur de l’immobilier :
- la clientèle est diversifiée,
- le commercial a une importance primordiale (Comme pour nous dans une moindre mesure).
Enfin il ne faut pas croire qu’une prestation qualifiée de simple est forcément synonyme d’un prix réduit y compris dans nos domaines. -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
en theorie oui mais actuellement les contrats pour freelance tendent a etre plus courts, 3M ou moins. les longs contrats d'un an etc (pour conserver le consultant) c'est fini. en tout cas dans mon domaine c'est ainsiComme dans beaucoup de secteurs cela peut dépendre de plusieurs paramètres.
Pour forcément schématiser à l’extrême il y a de grandes différences entre le consultant qui propose 200 jours de prestations au même client et celui qui vend une journée à 200 clients différents.
d'autre part avoir plusieurs clients (et un pool important) ca a aussi l'avantage de la securité/diversification (si un de vos clients se casse la gueule l'impact est nul) et la souplesse (vous pouvez refuser des clients pour x raisons)
En info les missions courtes (j'en ai fait) ca pose des problemes dus a l'heterogenite des systemes informatiques (OS, DB etc)
le freelance en info est aussi trop captif des grandes sociétes (oligopole inversé) sans parler de certains intermediaires qui bouffent la marge de facon scandaleuse (SSII en preferred supplier etc)
par ailleurs la tendance a la concentration (SAAS, datacenters etc) qui plus est outsourcés/offshorés avec le broadband n'est pas favorable au freelance en info
En France un probleme specifique est que tout est concentré sur Paris pour certains ERP
effectivement, offre et demande jouent, n'empeche pour un freelance en info, c'est assez interpellantIl faut dans ce cas s’intéresser aussi aux résultats de l’entreprise et pas seulement à la facturation. Il ne faut pas non plus oublier que l’immobilier a aussi connu des périodes avec de nombreux dépôts de bilan.
Sinon il y a quand même deux caractéristiques à prendre en compte ici dans le secteur de l’immobilier :
- la clientèle est diversifiée,
- le commercial a une importance primordiale (Comme pour nous dans une moindre mesure).
Enfin il ne faut pas croire qu’une prestation qualifiée de simple est forcément synonyme d’un prix réduit y compris dans nos domaines. -
anajidi
Nombre de posts : 160Nombre de likes : 0Inscrit : 18 décembre 2006Bonjour,
Ne comptez pas "bq" sur ce site pour trouver des missions. La plus part des missions affichées " s'il s'agit de missions" demandes le mouton à 5 pattes et les tarifs sont très bas. Les besoins clients autour de moi " et de vous aussi" n'apparaissent jamais sur internet.
========> Ce qui veut dire que ce site n'est pas un baromètre
Ce site est fait pour les commerciaux pour faire le shopping et qui cherchent les references des consultants.
Bon courage -
ubik_2008
Nombre de posts : 397Nombre de likes : 29Inscrit : 16 novembre 2008C'est souvent une question de chance : se trouver au bon endroit au bon moment, ça s'explique pas. Je deviens fataliste. En tout cas, il ne faut pas accepter n'importe quoi, ce que font trop d'indép par peur du lendemain. Il m'est arrivé d'être en interco pendant 3 mois et au final, je ne regrette pas. Evidemment, il faut pouvoir se le permettre financièrement.
Quand aux taux de facturation : ils n'augmenteront pas, on est dans un pays au bord de la déflation avec une population expérimenté en augmentation et en plus avec la concurrence offshore...
A part supprimer des intermédaires, je ne vois pas d'autres solutions. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
3w.youtube.com/watch?v=OoF-_1YKjSUubik_2008 a écrit : C'est souvent une question de chance : se trouver au bon endroit au bon moment, ça s'explique pas. -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010
"Avoir de la chance, c'est avoir la capacité à gagner les concours de circonstance". Génial et si vrai !kzg a écrit : (…)
Pourquoi j'ai pas fait l'ESCP Europe, j'aurais adoré avoir Philippe Gabilliet comme prof !Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019
Je deviens également fataliste car la situation actuelle est dictée par les intermédiaires (SSII, loueurs de viande en tout genre) et aussi par des clients qui érigent en interne la médiocratie en modèle mais se permettent de chercher en externe le mouton à 5 pattes au prix du SMIC (comme quoi la crise est aussi un moyen de contrôle qui PROFITE aux donneurs d'ordre)ubik_2008 a écrit : C'est souvent une question de chance : se trouver au bon endroit au bon moment, ça s'explique pas. Je deviens fataliste.
J'agrémente mon propos par deux exemples qui se sont présentés pas plus tard qu'hier et pour lesquels je me suis retrouvé dans une situation tendance "VDM" :
1) Client médiocre et la théorie du mouton à 5 pattes
J'ai récemment rencontré un client final (via une SSII) qui évolue dans le digital/e-commerce et se plaignait d'avoir un socle technique vieillot (pour ceux à qui ça parle ==> PHP4 ... , très vieille version de MySQL , aucune conception objet , base de données mal normalisée, bref une architecture pourrie).
Je leur propose une refonte de leur socle technique à base de PHP7, REST, micro-services , NoSQL s'ils le souhaitent , etc etc.
Je précise que j'y suis allé doucement et leur ai parlé de faire les choses par étape pour ne pas les sortir trop vite de leurs vieilles habitudes et ne pas être perçu comme une menace qui les obligeraient à bosser plus et surtout différemment.
Lors de mes entretiens, j'ai eu l'impression que c'était moi qui faisait passer l'entretien et j'ai ressenti que mes interlocuteurs (soit disant techniques) n'avaient pas les compétences pour comprendre ce que je leur expliquais car trop jeunes (le jeunisme et les méthodes agiles ça coûte moins cher) et trop inexpérimentés (aucune notion d'architecture , de scalabilité et de vision à long terme d'un projet).
Moralité, la SSII me téléphone hier et m'indique que je n'ai pas eu le job car , vous comprenez, sur les 15 compétences demandées , je n'avais la maitrise que de 14 de ces compétences , bla bla bla
J'ai préféré sourire .... :)
2) Les intermédiaires et le grand n'importe quoi
Un loueur de viande , qui a vu mon CV sur freelance-info me téléphone hier et me décrit vaguement une mission sans trop s'étendre sur les mots clés ni le client final ni sur le nom du second intermédiaire (une autre SSII).
Il me parle tarif et vu le montage à base de 2 intermédiaires me sort un TJM de ... 280 EUR H.T jour, à ce niveau là c'est franchement insultant ...
Il insiste pour m'envoyer la description du poste par email et je m’aperçois que le poste en question est ... celui de la personne qui devra me remplacer chez le client final que j'ai décidé de quitter à la fin de l'année.
Client final chez lequel je touche 420 EUR H.T en passant déjà par un intermédiaire.
J'ai préféré sourire .... :)
P.S amical : à ceux qui interviennent très souvent sur ce forum (en prodiguant il est vrai d'excellents conseils), cette fois ci pour une fois évitez nous je vous en conjure la sempiternelle leçon de morale pompeuse "il faut développer un réseau" , TJM de 700/800 (alors que ça ne concerne que 1% des gens ici et surtout pas ceux qui vivent en province) , car si le problème peut venir parfois du positionnement commercial du freelance, il vient surtout en ce moment d'une dérive complète de notre métier dans lequel l'ingénieur devient une sorte d'ouvrier spécialisé payé au lance pierre 😃 -
Tap
Nombre de posts : 1678Nombre de likes : 6Inscrit : 31 mai 2013Nan mais les abus existent clairement, il suffit de parcourir les offres publiée sur freelance info pour en être persuadé.
Par contre, il ne faut pas pour autant tomber dans la sinistrose. Il y a également des SSII et des clients finaux sérieux.
Il faut néanmoins faire le tri, c'est évident. Cela implique, a défaut du fameux réseau magique (qui demande du temps, beaucoup de temps, pour se construire), de la patience, et donc d'avoir de quoi tenir quelques mois sans se mettre la pression pendant les intercontrats.
Cela implique aussi de toujours être actif/visible. Typiquement, je suis en poste depuis 2 ans chez le même client, mon client m'a confirmé de la visibilité jusqu'à fin 2016, pourtant mon CV est actif ici et je le remet régulièrement à jour. Pourtant je n'ai aucune envie de changer de mission pour l'instant (il faut dire que j'ai trouvé le poste "quasi" parfait, je suis en télétravail pour un client parisien tout en habitant près d'Aix, et mon TJM est correct). Mais cela permet:
- De jauger le marché. Si on t'appelle régulièrement, c'est plutôt bon signe.
- Faire un premier tri des SSII, en fonction des postes proposés et de l'impression donnée au téléphone. Même si les postes ne m’intéressent pas pour le moment, je sais déjà quelle SSII je rappellerai en premier si jamais je dois me mettre en recherche active.
Je développe aussi en // de mon poste de régie une offre de services incluant des prestations d'expertise ponctuelles, qui me permettent de développer (doucement, je commence juste, mais j'ai des retours, preuve qu'il y a un besoin) un portefeuille client finaux, ainsi qu'un complément de revenus (les prestations d'expertises, par définition étant courtes, on est sur du TJM à 900/1000€).
Si je ne me trompe pas, c'est ainsi que procède Michel95, sauf que lui en est à l'étape suivante (qui nécessite un très gros carnet d'adresse) et ne fait que ce type de prestations.
Après, je reconnais volontiers que cela n'est pas possible dans tous les domaines informatiques. Je suis dans le réseau, il y a peu d'offre et beaucoup de demande, je suis donc privilégié à ce niveau. Il y a d'autre domaines qui sont aussi privilégié (voir plus), et certains qui le sont moins.. être capable d'officier sur plusieurs domaines est aussi un plus (mais pas forcément évident, je l'admets) -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014Je loue des maisons, revenu complementaire confortable
Je fais appel a des experts: facturation de 300-400 eur HT pour meme pas une demin journee de travail, 1H sur place a tout casser plus rapport
Les frais de deplacement c'est la meme chose pour un freelance sans compter souvent hotel/resto (dans grandes villes ca chiffre) pour le freelance info qui doit etre inclus dans le tarif
A noter que expert dans l'immo exige pas bac+5 et tout juste qqs années d'experience. Ils avaient aussi plus de 50 ans, apparemment pas de jeunisme la-dedans
Certains de ces gars sont surchargés selon leurs dires ! , j'ai meme du attendre parfois longtemps pour les rapports
A coté de ca des informaticiens hyper-pointus (risqué et besoin de voyager loin pour les missions freelance), bac+5 (certains potes en fixe en info m'ont dit les SSII veulent plus que des bac+5 en ce moment bac+3 ca suffit plus) 10 ans ou 15 ans d'experience dans la competence (meme sur SAP parfois), on leur propose a tout casser 500/j HT -
Tap
Nombre de posts : 1678Nombre de likes : 6Inscrit : 31 mai 2013Mais bien sur. Vous confondez tout.
On vous facture 300-400€ HT pour une prestation PONCTUELLE.
Ce n'est pas de la régie avec 220j facturés à la fin de l'année.
Il faut remettre les choses dans leur contexte. Comme indiqué plus haut, si je fait de l'expertise ponctuelle (ie, <10HJ), alors mon TJM est à 900+€. Et c'est NORMAL, parceque ca inclus la prospection commerciale et l'intercontrat.
Vous ne pouvez pas comparer des choux et des carottes. -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
primo les missions ultra-courtes en info, beaucoup de domaines ne s'y pretent pas, c'est tres niche (installations par ex)Tap a écrit : Mais bien sur. Vous confondez tout.
On vous facture 300-400€ HT pour une prestation PONCTUELLE.
Ce n'est pas de la régie avec 220j facturés à la fin de l'année.
Il faut remettre les choses dans leur contexte. Comme indiqué plus haut, si je fait de l'expertise ponctuelle (ie, <10HJ), alors mon TJM est à 900+€. Et c'est NORMAL, parceque ca inclus la prospection commerciale et l'intercontrat.
Vous ne pouvez pas comparer des choux et des carottes.
de plus ce tarif que vous presentez est nettement plus elevé (il faudrait voir ce que vous faites) que ce qu'on me propose meme pour des missions d'un 1 mois par exemple
tertio, dans l'info comme vous sous-entendez il est difficile d'avoir un pool client suffisant pour pouvoir enchainer les missions tres courtes sur de longues periodes donc intercontrat important. Tandis qu'apparemment pour ces experts dans l'immo ce n'est pas un probleme (clientele de particuliers donc pool important)
J'ai fait des missions ultra-courtes (1-2-3j) a une certaine epoque j'ai une bonne idée de quoi il s'agit -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019
Aucune sinistrose (la preuve les situations dont j'ai parlé me font sourire), mais une vraie inquiétude pour un métier qui depuis 2008 est continuellement tiré vers le bas, il faut vraiment être aveugle pour ne pas s'en apercevoir ; à mon sens ce ne sont pas des "abus" mais une véritable organisation du travail aux buts bien définis qui se met en place.Tap a écrit : Nan mais les abus existent clairement, il suffit de parcourir les offres publiée sur freelance info pour en être persuadé.
Par contre, il ne faut pas pour autant tomber dans la sinistrose. Il y a également des SSII et des clients finaux sérieux.
Encore une fois les missions courtes d'expertise aux TJM élevés sont, à mon humble avis, loin d'être représentatives de ce que vivent la plupart d'entre nous au quotidien.
Pour ceux qui évoluent notamment dans le web et le développement, le fait d'obtenir certaines missions va se résumer à matcher certains mots clés entre le poste et le CV, point barre (et ça se ressent parfois dans la manière minable de démarcher des SSII qui sont incapables d'analyser la substance d'un CV ni le vécu/valeur ajoutée de l'ingénieur au travers de son parcours).
Aujourd'hui en prenant comme prétexte les méthodes agiles qui permettent d'avoir une organisation horizontale et où la notion de chef de projet/lead technique expérimenté disparaît, l'unique objectif des donneurs d'ordre de tout ordre (client final , SSII , broker, ...) est de mettre en place une organisation verrouillée (pas/plus de mission en direct) dont le seul but est de diminuer les coûts, quitte à ce que le produit fini soit de moins bonne qualité (je peux vous assurer que c'est le cas si vous lâchez des jeunes diplômés livrés à eux-même sur un projet, indépendamment de leur compétences certaines et de leur adaptabilité technique).
Je ne dis pas que c'est le cas partout, c'est juste une ENORME tendance, pour vous en convaincre regardez les listings d'offre d'emploi dans le web où 90% des offres consistent à pisser du code tout en ayant un rôle de pseudo-chef-de-projet-de-soi-même et tout ça avec uniquement une ou deux années d'expérience (au delà de 10 ans d'expérience l'ingénieur est dorénavant considéré comme pénible et non corvéable à merci).
Cette situation devient ridicule, si vous avez besoin de vous en convaincre , lisez les rapports du MUNCI. -
Tap
Nombre de posts : 1678Nombre de likes : 6Inscrit : 31 mai 2013Je ne peux pas juger sur le dev. Ce n'est pas mon domaine.
Dans le réseau, ça se porte bien :)
PS : j'ai un msg bloqué en modération en réponse à itconsult -
GSchmitz
Nombre de posts : 10Nombre de likes : 0Inscrit : 22 septembre 2012Quant à moi je confirme que c'est difficile. Quatre mois pour trouver une mission. Beaucoup d'entretien dans l'intervalle mais jamais aboutis parce que jamais il n'y a eu de "Oui" des deux côtés en même temps.
En plus les tarifs sont bas. Très bas. Et surtout une recrudescence, et ça, ça me gonfle sévère, des contrat de chantier. Hors de question.
Bref oui difficile. -
Fmgp
Nombre de posts : 9Nombre de likes : 2Inscrit : 18 novembre 2015Mes impressions dans le domaine du dev/architecture logiciel :
Je confirme la tendance à la réduction des coûts côté client, qui dure depuis quelques années, à valeur égale, les missions ont des facturations stables depuis 10 ans, alors qu'on a eu 15% d'inflation.
J'ai clairement observé une préférence à prendre un TJM à 250 (débutant, désespéré, ...) qui produira un résultat bancal au bout de 3 mois et qui finira par fonctionner à peu près au bout de 12, plutôt qu'un TJM à 500 (expérimenté, moins malléable, ...) qui bouclera le tout en 2 mois. Bien sûr, il s'agit d'une tendance et non d'une généralité.
Enfin, je constate une prolifération d'offres à tarifs très bas (250-300 quand ça en vaut >400), qui malheureusement trouvent preneur (pas mal d'exemple chez mon client), ce qui peut s'expliquer par la généralisation des référencements et donc des "surtaxes" des intermédiaires.
Pour être optimiste, je dirai que cette situation absurde sera poussée à l'extrême jusqu'à ce qu'elle s'écroule et qu'on finisse par revenir à des choses plus raisonnables. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Je ne peux qu’être d’accord avec la méthodologie prudente de Tap qui consiste à vivre d’une prestation principale et d’essayer de développer progressivement des prestations ponctuelles en parallèle. Pour ma part je ne fais plus que ces dernières.
Pour le point selon lequel cela « nécessite un très gros carnet d'adresse » deux observations :
- le recours à un réseau tel qu’évoqué sur d’autres fils est plutôt bénéfique pour des prestations longues,
- pour des prestations courtes le seul système efficace que je connaisse c’est le site Internet (ou le blog) car il touche un public très large.
A l’aide de ces outils, qui sont à la portée de tous, on peut récupérer beaucoup d’adresses.
Il y a évidemment, et surtout au départ, un investissement très substantiel en temps à passer. Pour démarrer toutes les informations figurent sur Internet, il faut ensuite les ajuster à sa situation.
A partir du moment où l’on a du trafic les statistiques permettent de connaitre le niveau de demande sur un marché donné mais aussi sa périphérie ce qui permet de tester de nouvelles prestations. Le gros avantage c’est que ce sont les clients qui nous contactent et se situent donc en position de demandeur.
Enfin, un point important, à mon avis, c’est la diversification que ce soit en termes de pluralité des compétences mais également en termes de natures de prestations (Assistance, conseil, formation, …) ou de modalités d’intervention (Télétravail, …). Pour résumer il faut s’adapter à la demande du marché et surtout aller dans son sens. -
Tap
Nombre de posts : 1678Nombre de likes : 6Inscrit : 31 mai 2013Ah mais la différence, c'est qu'on ne me propose pas, c'est moi qui fixe mes tarifs 🙂 Après le client prend ou pas.
Mais oui, par définition de l'expertise de c'est de la niche, c'est le jeu, sinon on se bat contre des juniors de SSII qui sont facturés à un prix dérisoire (et le client est rarement conscient qu'il va en avoir pour son argent à ce prix là).
Après je ne connais pas du tout le domaine immo. Donc peut être que c'est abusé effectivement.
Mais le plombier indépendant qui intervient un week end va vous saigner aussi, et il n'a pas bac+5 (quand il a le bac). Mais vous avez un besoin urgent et c'est le tarif. -
tie
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 14Inscrit : 14 octobre 2015Je souhaite partager mon expérience étant dans l'adminSys depuis presque 7ans maintenant en tant que freelance.
Je n'avais pas rencontré de grosse difficulté a trouver de nouvelles missions.
Actuellement à la recherche de missions depuis quelques mois.
J'ai constaté que certains clients grand compte(banque, automobile) n'hésite pas à ne plus prendre de freelance d'ailleurs c'est leur mots d'ordre "il faut être salarié de la ss2i".
Triste est de constater qu'on s'achemine malheureusement à la mort des petits commerçant un peu comme à la mort des petits freelance. -
eltio
Nombre de posts : 26Nombre de likes : 16Inscrit : 26 novembre 2013Hello tout le monde,
vos nouvelles ne semblent pas très rassurantes :)
Je suis chef de projet web, ma mission se finit à la fin du mois, je vous tiendrai au courant de la quantité ou non des propositions.
En Septembre dernier j'ai mis 1 mois pour trouver une mission, mais en avril/mai j'avais galéré au point de me restreindre à prendre 2 mois de vacances (plus ou moins voulues quand même). -
bizdavidl
Nombre de posts : 2Nombre de likes : 0Inscrit : 12 janvier 2016Bonjour !
C'est vrai que le marché c'est radicalement transformé depuis 2008.
Le marché ainsi que le comportement des prospects/clients était davantage prédictibles.
Il était possible d'anticiper. Et je l'ai personnellement vécu avec mes commerces informatiques. Après crise, il n'y avait plus de logique entre les différentes visites de mes clients dans mes commerces.
La place que prend Internet est aujourd'hui écrasante.
Pour vous donner mon retour d'expérience, j'ai lancé mon blog en aout 2014. Un an sans vraiment de retour.
Depuis 1 an, je développe une stratégie de consultant, que j'ai démarré en Inde. J'ai eu des clients grâce à mon réseau.
Par contre aujourd'hui, je collecte régulièrement des demandes d'interventions depuis mon blog.
Et c'est là où je veux en venir : aujourd'hui, il faut vraiment développer une stratégie de personal branding.
- Il faut travailler son argumentation, son profil, son image
- il faut se mettre en avant avec des outils de com sophistiqués
- il faut accepter de se renouveler
Régulièrement, j'accompagne des consultants (coach sportif, dvlp perso, nutrition...) et leurs principales lacunes c'est leur personal branding...
Voilà, a +-- David Mon blog http://biz200.fr/ Entrepreneur nomade Consultant en stratégie digitale -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
personal branding... pour des vedettes oui ou des coaches peut-etre, pour le freelance IT lambda faut pas pousser.bizdavidl a écrit : Bonjour !
C'est vrai que le marché c'est radicalement transformé depuis 2008.
Le marché ainsi que le comportement des prospects/clients était davantage prédictibles.
Il était possible d'anticiper. Et je l'ai personnellement vécu avec mes commerces informatiques. Après crise, il n'y avait plus de logique entre les différentes visites de mes clients dans mes commerces.
La place que prend Internet est aujourd'hui écrasante.
Pour vous donner mon retour d'expérience, j'ai lancé mon blog en aout 2014. Un an sans vraiment de retour.
Depuis 1 an, je développe une stratégie de consultant, que j'ai démarré en Inde. J'ai eu des clients grâce à mon réseau.
Par contre aujourd'hui, je collecte régulièrement des demandes d'interventions depuis mon blog.
Et c'est là où je veux en venir : aujourd'hui, il faut vraiment développer une stratégie de personal branding.
- Il faut travailler son argumentation, son profil, son image
- il faut se mettre en avant avec des outils de com sophistiqués
- il faut accepter de se renouveler
Régulièrement, j'accompagne des consultants (coach sportif, dvlp perso, nutrition...) et leurs principales lacunes c'est leur personal branding...
Voilà, a +
la ca devient du n'importe quoi... -
Pragmateek
Nombre de posts : 1246Nombre de likes : 8Inscrit : 10 décembre 2014Je plussoie itconsult : la quasi totalité des freelances (et salariés aussi d'ailleurs) que je côtoie n'ont rien d'autre qu'un CV, certains sont même quasi invisibles sur les réseaux sociaux pros, et s'en sortent très bien.
J'ai personnellement un blog technique avec quelques articles de référence dans mon domaine, et de nombreuses contributions sur des forums, ce qui m'a en effet permit d'être contacté plusieurs fois, suite à la lecture d'articles ou de contributions, mais au final toutes mes missions se sont concrétisées par les canaux habituels.
Bien sûr si le marché se tend il y aura une course à la qualité et là oui toute preuve de qualité professionnelle (blog technique, contributions à des forums techniques, profil pro complet et visible) pourra faire la différence entre trouver facilement une mission comme maintenant et rester sur le carreau.
Mais oui en ce moment c'est too much, sauf si on le considère comme un investissement qui portera ses fruits lors d'une véritable crise aiguë du Système dans quelques années, ce qui me semble inévitable malheureusement. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Il s’agit donc là d’un échantillon particulièrement privilégié car les statistiques relatives à la condition des indépendants dans leur ensemble sont beaucoup moins optimistes.Pragmateek a écrit : Je plussoie itconsult : la quasi totalité des freelances (et salariés aussi d'ailleurs) que je côtoie n'ont rien d'autre qu'un CV, certains sont même quasi invisibles sur les réseaux sociaux pros, et s'en sortent très bien.
Il y a ceux qui « s'en sortent très bien » alors qu’ils n’ont « n'ont rien d'autre qu'un CV » et les autres :
- Pour les premiers, si le CV fait office de sésame c’est parfait, car après tout nous avons été formatés dans ce sens lorsque nous sommes sortis de l’école.
- Pour les seconds, la production d’un simple CV est insuffisante en tout cas dans l’objectif de s’en sortir « très bien ».
Si le CV est probablement utile pour se positionner en qualité de sous-traitant il s’avère (à mon avis) improductif s’il l’on aborde un client final. Or, il semble qu’une fraction non négligeable d’indépendants souhaite s’affranchir de la sous-traitance pour justement gérer leurs prestations sans intermédiaire. Certains s’accommodent très bien de la sous-traitance d’autres pas.
Je ne pense pas être un cas particulier mais je n’ai jamais rencontré un client final (sans sous-traitance) qui ait demandé mon CV.
Ce point a déjà été abordé sur le forum et les avis semblent partagés.
Pour simplifier on peut distinguer schématiquement deux écoles :
1 - Ceux qui prospectent avec un CV, ce qui leur suffit pour s’en sortir « très bien ».
Pour atteindre un tel objectif il s’agit probablement de professionnels connus et/ou reconnus dans la profession.
Par contre, il restera toujours une fraction pour laquelle ce sera difficile à cause de la conjoncture, de l’état du marché, du comportement des clients ou pour d’autres raisons.
2 - Ceux qui prospectent avec une offre de service.
Il suffit d’employer la méthode qui nous convient le mieux mais elle dépend quand même de nos objectifs.
En ce qui concerne l’offre de service il faut parfois tester sur une longue durée avec plusieurs scénarios.
Pour ma part, cela fait longtemps que je me suis tourné vers la diffusion multicanal de mon offre de service et j’ai très clairement fait le pari de la communication. C’était indispensable pour assurer un minimum de développement et trouver de nouvelles perspectives.
Cela fonctionne, mais c’est beaucoup plus compliqué et long à développer que de diffuser un CV surtout en partant de zéro. En fait, je n’avais pas tellement le choix si je voulais rester réellement indépendant et adopter le rythme de travail particulier que je me suis fixé.
Après tout, et pour conclure, quelque soit son mode de fonctionnement, le principal est que l’on soit pleinement satisfait de sa démarche personnelle.