Freelance pour une mission

Bonjour,

C'est évidement possible 😉

Ca te semble une "bonne idée" de devenir freelance uniquement pour pouvoir participer a ce projet ?

Est-ce que c'est quelque chose qui t'intéressait avant cette situation ? Quelque chose qui peut t'intéresser ?

Si c'est vraiment ponctuel et que derrière tu retournerais forcément salarié, es-tu "sûr" de la durée de cette mission ?

De mon point de vue, très subjectif, c'est toujours une bonne idée de devenir freelance :)

En revanche il faut être conscient qu'il facile de faire des erreurs mais heureusement ce forum existe, ne pas hésiter à le parcourir de long en large et d'utiliser la fonction "recherche".

- Au niveau du statut juridique il y a 2 choix possible : EI BNC ou EURL IS.
- Au niveau du tarifs : c'est là où tu doit faire attention, il ne faut pas se sous-vendre pour les raisons suivantes : retraite et couverture sociale moins bonne (pas de chômage, peu d'indemnité maladie). Pour moi il est inutile de contracter avec un TJM inférieur a ton net actuel divisé par 6.
Exemple si tu gagnes actuellement 2 000€ net par mois, ton TJM devrait être au minimum de : 2000 / 6 = 330€. Ça te fera passer à un net bien supérieur mais qui servira surtout à gérer toi même la différence avec le statut de salarié.

Et que pensez vous du portage salarial ?

frangiv a écrit : Et que pensez vous du portage salarial ?

ça n'a aucun intérêt ( frais, pas d'assédic... ) sauf pour des contrats très courte durée

Devenir freelance avec une mission "assurée" de 18 mois, déjà, c'est pas mal. Maintenant, la vraie question est de savoir si le tarif proposé est bien plus attractif que la rénumération de salarié, la règle du salaire divisé par 6 est pas mal pour te permettre de juger.
Si c'est le cas, fonce !
Et puis en 18 mois, il se passe beaucoup de chose, peut être n'auras tu pas envie de revenir dans un process standard, comme tu dis...

Je me permets de rebondir sur la question de gui34.

Pendant une période de transition entre mon emploi actuel et la reprise de mes études, on me propose une mission de conseil de ~3 mois pour un TJM de 1000€ (donc des recettes de ~60 k€).
Je n'envisage pas de réaliser d'autres missions au delà de celle-ci.

Est-il pertinent/intéressant de créer mon EI pour la fermer dès la deuxième année fiscale ? Ou mieux vaut-il recourir au portage salarial ?

En effet, les sociétés de portages me prélèveront des frais (bien) supérieurs à ceux engendrés par l'adhésion à un CGA/une AGA...

Il est par ailleurs probable que j'ai à acquérir un PC pour effectuer cette mission (donc un coût de ~1000€). Est-il possible de déduire ces frais "one-off" dans le cadre d'un portage salarial ?
Dans le cas d'une EI, comment traiter les amortissements sachant que j'envisage de fermer la société avant la durée d'amortissement de 3 ans ?

Merci d'avance à tous pour votre aide !

J.

Bonjour,

Seule la part de l'ordinateur usée sera comptée en moins. Vous pourriez le revendre après.

De quel montant parlez vous concrètement et les encaissements s'étalleront de quelle manière entre 2009 et 2010 ?

Bonjour,
Merci pour votre réponse.

Le montant total de la mission serait de 60k€. Je ne sais toutefois quel serait les montant des encaissements sur 2008 et 2009. Une hypothèse réaliste, en supposant un paiement 60 jours fin de mois, serait de 20k€ sur 2009 et 40k€ sur 2010. Ce qui m'interdit a priori le régime d'auto-entrepreneur.

Concernant l'ordinateur, si je suppose que je ferme l'entreprise un an après son ouverture, je pourrais donc déduire 1/3 du prix sur 2009-2010. Quid des 2/3 restants ? Puis-je conserver le PC pour mon usage personnel ?

Merci encore !

J.

Il n'y a pas d'impératif à arrèter l'entreprise à la date anniversaire, tu peux la laisser vivre jusqu'au 31/12, cela ne coutera pas plus cher, et te permettra de passer des déductions diverses pour frais jusqu'à la fin de l'année (téléphone, internet, etc...).

En ce qui concerne l'ordinateur cela permet de l'amortir de moitié en linéaire (plus si degressif).
A la fin, tu le rachètes personellement pour la valeur non-amortie (ou moins, en enregistrant une moins-value de cession, si tu peux démontrer que sa valeur sur le marché d'occasion est inférieure à la valeur non-amortie).

Merci pour ces éléments !

J.