Quelle place pour les femmes dans l'IT ?
Orlane69
Je reviens sur ce forum où j’avais trouvé énormément d’informations et de conseils pour ma reconversion en tant que développeuse web. Reconversion que je n’ai toujours pas faite, car mon contrat a été prolongé 🙂 mais ça ne m’a pas empêché de continuer à comparer les différentes formations.
C’est d’ailleurs ces recherches qui m’amènent au sujet du poste, car je suis tombée sur des écoles d’infos « féministes » qui annoncent (en très gros résumé) offrir des conditions d’études inclusives et plus ouvertes.Je ne m’étais jamais posé la question et ne pensais pas du tout, peut-être naïvement, que le fait d’être une femme pouvait être bloquant dans ma reconversion en développement. Mais leurs chiffres sont assez impressionnants, ils indiquent notamment que " 7 femmes sur 10 en formation d’informatique estiment avoir été l’objet de sexisme au sens large, allant de la blague au chantage se*uel, 41 % quittent la discipline au bout de 10 ans de carrière. “ J’aurais bien voulu avoir vos avis et témoignages sur le sujet. Voyez-vous au quotidien des différences de traitement entre vos collègues féminins et masculins ? J’ai vu quelques profils féminins sur le forum, mais le témoignage des hommes m’intéresse aussi bien sûr !
-
Free-Worker-306636
Nombre de posts : 136Nombre de likes : 0Inscrit : 20 avril 2022Bonjour Orlane69 !
Déjà : " écoles d’infos « féministes »' je ne suis vraiment pas fan du terme...
De toute ma carrière, (certainement moins longue que la plupart d'entre vous 😃 ) , je n'ai jamais remarqué de tels comportements.
Toutes les femmes que j'ai pu rencontrer en Informatique, avaient l'air de se sentir bien dans leur service. Après, j'ajouterai tout de même un bémol, une différence entre homme/femme : j'ai l'impression que les hommes ont tout de même plus de poids dans les choix/décisions dans les métiers de l'informatique que les femmes. (plus ne veut pas dire "tout le temps")
Ce n'est qu'un avis perso. Après, y'a des cons partout 😃 -
code38
Nombre de posts : 581Nombre de likes : 179Inscrit : 23 septembre 2018Merci pour ce sujet ... inhabituel !
Personnellement, je n'ai jamais remarqué de comportement déplacé auprès des femmes. Elles ne sont pas moins prises au sérieux. Et très souvent, le seul regret ... c'est de manquer de profils féminins.
Je ne suis pas sûr qu'il y ait des spécificités propres à nos domaines.
@Laipso : Moins de poids que les hommes ... il faudrait voir en proportion ce que ça représente par rapport au poids d'un prestataire par rapport à un salarié ! ;-)
Mesdames, à vous ! Qu'avez-vous constaté ? Dans quel type d'entreprise / domaine ? -
Philgood20
Nombre de posts : 358Nombre de likes : 109Inscrit : 4 juillet 2020Bonjour Orlane,
Effectivement tout le monde ne va pas immédiatement penser que tu est originaire du Rhône.
Dans l'IT il y a effectivement plus d'hommes que de femmes, et ceci commence par les filières d'études supérieures. Dans la vie professionnelle c'est encore plus vrai dans les petites structures, les grandes ayant souvent une politique RH pour promouvoir les femmes aux postes IT.
Je pense que la féminisation est encore plus basse chez les freelance en IT.
Dans le développement web je ne sais pas c'est encore différent ;o)
En tout cas il ne faut pas se déterminer par rapport à cela, l'important est de s'épanouir dans sa vie professionnelle, et bien souvent c'est la pression psychologique du job qui fait que les personnes quittent la filière. -
htnfr
Nombre de posts : 1364Nombre de likes : 170Inscrit : 15 mars 2017En ce qui me concerne: Je n'ai eu des collègues féminines que pendant 2 ans chez un client, je n'ai pas remarqué non plus de tels comportements.
Comparant avec les retours des amis qui bossent dans les autres environnements, je pense que le nôtre est plus sain. -
CORDIA
Nombre de posts : 650Nombre de likes : 69Inscrit : 22 octobre 2006Faut arrêter avec ce sujet qui devient franchement pénible.
En 30 ans de carrière, oui j'ai vu quelques gars faire des plaisanteries douteuses......des lourds comme on en trouve partout......
Et j'ai déjà vu aussi beaucoup de femmes user et abuser de leur physique au cours de réunion ou auprès de moi pour obtenir de l'aide, se débarraser d'une action....
Alors Stop.....et quand je lis qu'il existe des écoles d’infos « féministes », je me dis qu'on va vraiment pas dans la bonne direction.... -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022Bonjour Orlane
Je travaille depuis 10 ans dans l'IT et je n'ai (heureusement) jamais subi de tels comportements.
Ma seule mauvaise expérience remonte à ma fin d'études lors d'un stage. La SSII voulait me garder mais pour un poste de "représentante / consultante" auprès des clients alors que j'étais développeuse (back-end) de formation. Les bruits de couloir disaient que comme la boite manquait d'effectifs féminin c'était de bon ton de mettre en avant leur mixité auprès des clients. J'avais également une offre de salaire plus basse que mes homologues masculin (à formation égale) mais ils m'ont répondu que c'était justement lié à la nature du poste (dont je ne voulais pas). Petite cerise sur le gâteau ils m'ont précisé qu'il ne pouvait pas me dire comment m'habiller mais que ça serait bien que j'opte pour des tenues féminines... ( ceci dit ils imposaient le costume cravate à mes collègues masculins même lorsqu'ils n'étaient pas chez le client). Bref je suis partie sans regret.
Aussitôt après je suis rentrée dans une administration en tant que développeuse. On ma demandé à l'entretien si ça me dérangeait de travailler dans une équipe entièrement masculine, j'ai répondu que "c'était la routine" et ça s'est arrêté là. Je suis restée un peu plus de 3 ans au sein de cette équipe entièrement masculine donc et je n'ai jamais connu non plus de quelconque différences de traitements entre moi et mes collègues que ce soit au niveau du poids dans les décisions ou même de la rémunération. Quelques mois avant mon départ, une nouvelle collègue développeuse a aussi été embauchée, ça va faire 3 ans qu'elle y ait et aux dernières nouvelles tout se passe toujours super bien.
Ce sont mes petits témoignages de "développeuse de province"😆 mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un lien de causalité entre le domaine d'activité et ces comportements. C'est souvent un problème de culture d'entreprise voire de culture tout court. La SSII était dans le commercial, et l'apparence, l'administration avait une culture familiale et bon enfant. -
Gazole
Nombre de posts : 152Nombre de likes : 30Inscrit : 3 juillet 2015Hello,
Après avoir lu ce post je suis allé demander à la femme du bureau d'à côté (ma compagne, on est en télétravail encore 🙂 ), par contre elle a un son de cloche un peu différent. Il faut quand même essayer de s'armer et de s'attendre à de la condescendance. Même au sein de la formation courte qu'elle a faite, elle avait des profs qui regardaient son code en disant "oui, au moins c'est joli" alors qu'apparemment c'était plus fonctionnel que d'autres (je lui fais confiance quand elle dit ça, c'est ma compagne après tout !)
Idem, après avoir quitté sa boîte, son N+1 a avoué qu'il a eu beaucoup de problèmes et qu'il aurait préféré recruter un mec mais les choses ont fait qu'elle était la seule disponible. Par contre avec ses collègues développeurs, aucun problème. Il faut donc réussir à tracer sa route également.
Donc il faut voir ce qu'apporte ces écoles "féministes", s'il y a quelques "cours" pour apprendre à se prémunir d'éventuels harcèlements, apprendre à mettre en avant en entretien ou pendant ton poste les arguments pour contrer de tels comportements, pourquoi pas. Si les cours sont dispensés par des femmes et que ça te met en sécurité, why not. Mais il faut avant tout privilégier la qualité de l'enseignement, et ça on ne peut vraiment savoir que quand on a le pied dedans...
🙂 J'ai déjà vu des années une femme réussir un super tour de force, elle est arrivée sur le plateau côté MOA (j'étais alors jeune développeur) et elle a usé de ses charmes, quand tous les mecs se sont dits que c'était une petite nénette bien docile BIM elle est passé à la contre-attaque. En moins de deux semaines ils n'osaient plus rien dire.CORDIA a écrit :Et j'ai déjà vu aussi beaucoup de femmes user et abuser de leur physique au cours de réunion ou auprès de moi pour obtenir de l'aide, se débarrasser d'une action....
J'ai déjà vu une fois aussi chez un client qui prenait tous ses chefs de projet dans un cabinet de consulting, qui savent excellement faire la partie "PowerPoint", recruter hommes et femmes. L'une des nanas essayait de jouer de son côté "jolie mais cash" mais ça n'a pas fait long feu, quand le client a demandé des résultats et qu'ils ne sont pas arrivés. Il faut dire que c'était une petite banque, je pense que beaucoup pensaient que la carte "grande gueule politocard" fonctionnait bien mais ça restait un client très pragmatique. Pas de résultat = tu sautes.Freelance depuis septembre 2015 - 8 ans de prestation en SSII auparavant. EURL à l'IS. -
m.SPSS
Nombre de posts : 78Nombre de likes : 13Inscrit : 9 janvier 2014Bonjour Orlane,
Pour ma part, je suis une femme diplômée d'une école d'ingés avec option informatique.
Dans le cadre de mon cursus scolaire, je n'ai jamais rencontré de discrimination ou pratique sexiste.
Au début de ma carrière, j'étais ingé systèmes avec installations de serveurs en salle machine, j'ai eu droit à quelques commentaires sexistes "attention tu vas te casser un ongle", "votre société nous envoie des femmes maintenant??" .. ça venait d'une population masculine d'un certain âge on va dire, peu habituée à des présences féminines :)
Depuis, j'ai évolué vers un cursus architecte et je n'ai plus rencontré ce genre de situation.
En revanche, la non-parité côté salaire était criante.. jusqu'à ce que je passe freelance ;)
Pour ce qui est d'une école d'info "féministe" je suis plus réservée : ça fait un peu discrimination positive, et pour ce qui est apprentissage des comportements face à des situations problématiques, eh bien il faudrait aussi ouvrir aux hommes, afin de sensibiliser si besoin aux dites situations 😉
Surtout ce qu'il faut regarder, c'est la qualité de l'enseignement et rien d'autre. Et quelle sera l'attitude d'un recruteur face à la mention de cette école sur un CV? Quelle image cela donne?
Je suis plus partisane d'un suivi de cursus classique. Plus la population IT se féminisera, moins il y aura de comportements sexistes ou douteux, tout le monde a à y gagner. -
Anthaus
Nombre de posts : 140Nombre de likes : 45Inscrit : 2 septembre 2018Est-ce que le principe d'une école "féministe" n'est pas plutôt de mettre les étudiantes "à l'abri" dans un contexte étudiant justement ?
Globalement, à moins que ça ait fortement changé en 10 ans, il y a beaucoup plus de garçons que de filles qui étudient l'informatique, et donc mécaniquement un ratio gros lourd/fille plus important (surtout que certains ne sont mentalement pas encore sortis de l'adolescence).
Je pense que c'est plus dans l'environnement étudiant que professionnel que la question se pose (il y avait notamment eu un scandale de ce genre il y a quelques années avec l'école 42). -
Orlane69
Nombre de posts : 29Nombre de likes : 1Inscrit : 23 avril 2021Bonjour !
Eh bien je ne m'attendais pas à autant de réaction, merci beaucoup à tous. J'ai lu tous vos témoignages et avis qui sont dans l'ensemble très rassurants et surtout enrichissants. Je n'étais pas non plus vraiement inquiète mais comme c'est un domaine que je ne connais pour l'instant que très peu et qu'il ait statistiquement essentiellement masculin, je me posais quand même quelques questions.
Loin de moi l'idée de créer une polémique et je ne pense pas du tout que ce soit le but de l'école dont j'ai cité les extraits. Elle semble davantage associer le féminisme à l'égalité. Pour mon cas personnel je pense d'abord et avant tout choisir selon le programme, les stages et les retours sur les différentes formations que j'ai sélectionné.
Bel après mid ! - Utilisateur suppriméIl y a bien sur des gros lourds qui font des réflexions graveleuses comme partout.Ce n'est vraiment pas propre à l'IT.
C'est juste que dans l'IT il y a beaucoup d'hommes du coup ça se voit peut être plus.
C'est un peu pénible ces courants pro minorité,on va arriver à une situation où on ne pourra plus rien dire... -
CORDIA
Nombre de posts : 650Nombre de likes : 69Inscrit : 22 octobre 2006
On y est depuis longtemps.....les femmes, les étrangers, les petits, les gros, les moches.....interdiction d'y toucher, de plaisanterSteph12 a écrit : on va arriver à une situation où on ne pourra plus rien dire...
Je regarde avec nostagie les satires des années 80/90 : Les inconnus, les nuls, Coluche, Le luron, Desproges......... -
Anthaus
Nombre de posts : 140Nombre de likes : 45Inscrit : 2 septembre 2018
Je ne pense pas que le problème principal soit ce qu'on peut dire ou non (même si à un certain degré, c'est une partie du problème). On sait qu'il y a des lourds partout, et plus les femmes sont minoritaires dans un milieu, plus elles apprennent à remettre les lourds à leur place.CORDIA a écrit :
On y est depuis longtemps.....les femmes, les étrangers, les petits, les gros, les moches.....interdiction d'y toucher, de plaisanterSteph12 a écrit : on va arriver à une situation où on ne pourra plus rien dire...
Je regarde avec nostagie les satires des années 80/90 : Les inconnus, les nuls, Coluche, Le luron, Desproges......
Les questions légitimes qu'une femme peut se poser avant d'entrer dans un milieu professionnel spécifique, c'est plutôt les questions du genre:
_ Est-ce que mon avis sera écouté avec autant de considération que celui d'un collègue masculin ?
_ Est-ce que le fait d'être une femme sera handicapant pour obtenir un poste à responsabilité ?
_ Est-ce que je serai soumise à du chantage ? (passe chez moi ce soir pour discuter de ton augmentation...)
_ Est-ce que je ne risque pas d'être désignée comme bouc émissaire par défaut si les choses se passent mal ?
On est quand même à un niveau de gravité supérieur à celui des réflexions grivoises que peut faire un manager en pré-retraite.
Ce genre de faits existe dans le monde du travail. La question est de savoir: est-ce le cas en informatique ? Mon sentiment, en tant qu'homme, est que ce n'est pas très prégnant. Après, les femmes du milieu sont clairement les mieux placées pour en témoigner. -
CORDIA
Nombre de posts : 650Nombre de likes : 69Inscrit : 22 octobre 2006Faut faire attention aux causalités....
Les raccourcis sont vitent faite entre poste non obtenu et le fait d'être une femme.....peut être que la personne était tout simplement pas au niveau.
Et vu l'ambiance de notre société depuis 10/20 ans, les causalités sont rapidement faites....parce que je suis un étranger, parce que je suis une femme, parce que je suis un jeune diplomé, parce que je suis un vieux........ -
hmg
Nombre de posts : 26784Nombre de likes : 400Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Votre question est liée à un argument commercial d'une société qui essaye d'attirer des clientes. Est-il vrai ou faux ? Difficile à dire. Mais il est déjà incohérent dans sa formulation.
Reprenons cet argument : que " 7 femmes sur 10 en formation d’informatique estiment avoir été l’objet de sexisme au sens large, allant de la blague au chantage se*uel, 41 % quittent la discipline au bout de 10 ans de carrière. “
1/ Si elles sont "en formation", elles ne sont pas encore dans l'informatique.
Si elles estiment (leur mot) avoir été victime, c'est donc AVANT de travailler dans le domaine.
Question : combien de femmes l'on été dans la vie courante ? Est-ce different ?
2/ sexisme "au sens large"
Là encore ce n'est pas clair.
Question : une blague doit-elle être traitée au même niveau qu'une agression ? On est tout de même entre un comportement non sanctionné et un crime.
3/ "41% quittent la discipline au bout de 10 ans de carrière"
Question : Pour quelles raisons ? Il n'est pas précisé les raisons de ces départs. Combien d'hommes quittent la profession en 10 ans ?
(...)
Bref, je trouve qu'une telle phrase est contre-productive. Il y a tant à faire pour que chacun soit à sa place dans la société (au delà même du monde du travail ou du domaine info) et que les discriminations soient misent de côté.
Il existe de nombreuses discriminations et chacun y sera confronté tôt ou tard :
- sexe
- age
- physique
- handicap
- origine
- ethnie
...
Qu'une école forme spécialement des femmes, pourquoi pas. Mais n'est-ce pas créer une autre forme de discrimination. Que la discrimination soit négative ou positive, cela reste de la discrimination.
Quand une entreprise met en avant le fait qu'elle embauche de nombreuses personnes en situation de handicap, je trouve cela aussi dérangeant qu'une entreprise qui n'en engage aucune.
Enfin, 2 derniers points qui me gênent :
- vous parlez de cette formation par ce biais et pas sur la qualité de la formation en matière technique. C'est tout de même le but ?
- une fois la formation terminée, vous êtes tout de même confrontée au même milieu du travail. Donc quel est l'apport de cette formation à part créer un entre soit lors de la formation ?
Mais ce n'est là que mon survol rapide de la situation. Je peux me tromper et peut être que la formation a des points d'intérêts particuliers comme dénouer certaines situations ou permettre d'accéder plus facilement à des entreprises souhaitant diversifier leurs équipes.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
Ammer_greenz
Nombre de posts : 3Nombre de likes : 2Inscrit : 8 décembre 2022Bonjour,
Je relance sur ce sujet très intéressant, pour y donner mon retour d'expérience.
De ce que j'ai remarqué, c'est bien pendant les périodes de formations (lycée et études supérieures) que j'ai été confronté le plus à des comportements déplacés destinés à dénigrer les femmes dans l'IT. Les jeunes hommes n'avaient pas encore réellement conscience de leurs paroles et de leurs actes, et ne voient pas qu'ils peuvent se montrer discriminants et rabaissant ( "c'est une nana, elle ne sait rien faire", "ah tu sais faire autre chose que la cuisine ?", "Laisse faire un mec")
Hors, une fois dans le milieu professionnel, les gens sont plus matures, plus aptes à écouter, et à valoriser les compétences qu'importe le type de personne (homme, femme, étranger, handicapé..). Une fois embauchée, je n'ai plus jamais été confronté à ce genre de propos, ni de comportement.
Pour ma part, la seule différence que j'ai pu sentir entre moi et mes homologues masculin, c'était le salaire.
On a le même travail, les mêmes responsabilités, le même poids dans les décisions, le même cursus scolaire, même compétences etc. mais j'avais 10K de moins qu'un collègue qui avait 6 ans de moins d'expérience que moi dans le domaine.
Pour ma part, je ne me laisse pas faire, je fonce, je dis les choses, et si je vois que je ne suis pas assez valorisée comparé à d'autres qui font la même chose, ou moins, je pars.
A l'époque de mes études, on était pas beaucoup de filles dans les filières IT, et beaucoup de nanas se sentaient pas à leur place dans ce domaine masculin (entre les remarques et la pression sociale), et se dont réorientées malheureusement vers d'autres domaines plus "féminins". C'est sûrement l'idée des écoles "féministes" pour contre-carrer ce phénomène, mais c'est pas ça qui va régler le problème...
NC_EB
Nombre de posts : 898Nombre de likes : 287Inscrit : 22 janvier 2021Ah oui moi je me rappelle, en tant que dév, j'avais négocier un salaire qui s'avérait être plus élevé que celui de certains hommes avec des compétences technico-fonctionnel.
Je n'ai pas eu de remarque sexiste depuis que je suis entrée dans le monde du travail. Et pendant les études, je ne m'en rappelle pas vraiment. Donc soit je n'ai pas eu de remarque, soit j'en avais rien à faire!
Il y a le caractère qui joue. Et moi ce que peuvent penser les autres de moi... ça m'importe peu, tant que je n'ai pas été irrespectueuse ou en tort.
Utilisateur suppriméSalut NC_EB,
Si je me souviens bien tu interviens sur SAP. Sur cet ERP particulièrement complexe, la partie fonctionnelle est fortement valorisée. Donc, si on parvient à trouver quelqu'un qui comprend les process et qui en plus fait du DEV JAVA ou ABAP, c'est pain béni.
Pour un dev générique, on lui demande de faire une sorte de course aux armements : JAVA, python, angularJS, reactJS, Kotlin, globalement javascript, maven, etc;... Dans le lot de ces programmeurs géniaux, il y a toujours un cou... qui vient faire du scripting en Groovy. Je rappelle que je n'ai strictement jamais vu un infra ou un DevOps qui bossait en Groovy.
Dans cette course aux armements, soit tu es un geek/nolife et tu peux faire partie de la course. Soit tu es quelqu'un de normalement constitué avec des enfants et des occupations sociales "normales" et tu as du mal à suivre cette course folle.
Ce qui nous amène à la statistique suivante: 40% des développeurs ont moins de 5 ans d'expérience.
A ce titre, le portrait du développeur présenté ici, est édifiant :
Les développeurs ont principalement moins de 10 ans d’expérience, En effet, 40% ont moins de 5 ans d’expérience en tant que développeur et 68% ont moins de 10 ans d’expérience. Sachant que cette durée représente le début de sa carrière en tant que développeur et qu’en général, un développeur change régulièrement de technologie, cela peut expliquer en partie pourquoi trouver des développeurs expérimentés sur une technologie spécifique peut s’avérer difficile.
NC_EB
Nombre de posts : 898Nombre de likes : 287Inscrit : 22 janvier 2021@DevAndOps: Oui je suis sur SAP, mais côté technique. Et tu as raison, en France, en tout cas, les fonctionnels sont plus valorisés par rapport à un technique. Il y a même des SSII qui se sont splittées en 2 entités différentes pour distinguer les 2 compétences.
Moi je suis restée dans le Backend pour l'instant. Le peu de front que j'ai fait, c'est du javascript sur des formulaires Adobe.
J'ai une petite "base" fonctionnelle. Depuis 15 ans, j'ai souvent travaillé sur les mêmes flux. ça apporte un plus à mon profil.
Il y a quelques années, la SSII où j'étais, avait arrêté les recrutements de développeurs et ne prenait que des fonctionnels. Parce que les dévs étaient envoyé à l'étranger, la mode du offshore! Là je commençais à vouloir faire du fonctionnel. Sauf que la boite ne voulait pas trop nous former. C'est un peu une des raisons qui m'a poussé à partir!
Je suis consciente qu'en dév il va falloir que j'apprenne de nvx langages, et que je réapprenne le JAVA entre autre.
Mais je ne me vois pas faire la geek le weekend ou après le travail.
Pour l'instant ça fonctionne bien, donc je continue. On verra par la suite.