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L'avenir du Freelancing ?
Jerem_flexjob
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Jerem_flexjob
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23 février 2016
Bonjour,
Que recherchez-vous à travers le statut de Freelance ? Des conditions de travail adaptées à votre style de vie, une flexibilité des horaires ? Est-ce simplement une étape dans la quête d'un emploi "stable et sécurisé" ?
Si demain vous trouviez un emploi salarié dans lequel vous retrouviez ces conditions de travail (télétravail, travail en espaces partagés, flextime, ...) vous postuleriez ?
Je suis pour ma part convaincu que les conditions de travail d'un freelanceur pourraient tout à fait s'adapter au salariat. Ne serait-ce pas le consensus idéal, un emploi stable avec les conditions d'un indépendant ?
merci de vos réactions !
Que recherchez-vous à travers le statut de Freelance ? Des conditions de travail adaptées à votre style de vie, une flexibilité des horaires ? Est-ce simplement une étape dans la quête d'un emploi "stable et sécurisé" ?
Si demain vous trouviez un emploi salarié dans lequel vous retrouviez ces conditions de travail (télétravail, travail en espaces partagés, flextime, ...) vous postuleriez ?
Je suis pour ma part convaincu que les conditions de travail d'un freelanceur pourraient tout à fait s'adapter au salariat. Ne serait-ce pas le consensus idéal, un emploi stable avec les conditions d'un indépendant ?
merci de vos réactions !
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raduro19
Nombre de posts : 546Nombre de likes : 0Inscrit : 11 août 2009Bonjour
Pour ma part en plus des conditions de travail je pense qu'être independant c'est fonciérement different du statut de salariat.
C'est plus qune question philosophique pour moi qui meriterait des heures et des heures de débat -): -
Jerem_flexjob
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 0Inscrit : 23 février 2016Bien-sûr que c'est différent mais le statut de freelance ne se développe-t-il pas parce que les entreprise ne répondent pas au besoin des travailleurs ? -
hmg
Nombre de posts : 26858Nombre de likes : 415Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Étrange question.
Les réponses sont le plus souvent :
- revenus plus important
- liberté
Flexibilité et style de vie sont loin derrière.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
hmg
Nombre de posts : 26858Nombre de likes : 415Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Non.Jerem_flexjob a écrit : Bien-sûr que c'est différent mais le statut de freelance ne se développe-t-il pas parce que les entreprise ne répondent pas au besoin des travailleurs ?
Où avez vous été pêcher cette idée ?Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
Jerem_flexjob
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 0Inscrit : 23 février 2016La liberté n'est-elle pas liée à la flexibilité et au style de vie ?
N'avez-vous pas le manque social que peut apporter une entreprise ? -
hmg
Nombre de posts : 26858Nombre de likes : 415Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
La liberté, c'est notamment :
- la possibilité de choisir ses missions.
- la possibilité de ne pas travailler
Quel manque social ? La plupart peuvent être repris pas des madelin si vous parler de prévoyance ?
Si vous expliquiez votre but ce serait plus clair ?Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
mercenaire
Nombre de posts : 254Nombre de likes : 0Inscrit : 24 septembre 2009Les entreprises ont de plus en plus du mal à recruter avec la mode freelancing. -
Jerem_flexjob
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 0Inscrit : 23 février 2016Bonjour,
Je souhaite créer un site de recrutement dédié à l'emploi flexible dans les métiers du Numérique.
Permettre aux entreprises de répondre aux besoins des nouvelles générations de travailler autrement. Travailler en FlexOffice (télétravail, travail en espaces partagés), en FlexTime (horaires flexibles, temps partiel) et faire du FlexWork (travailler en multi-projet, développer l'intrapreneuriat).
Proposer des offres d'emplois d'entreprises qui pratiquent ces nouvelles formes de travail ! -
Jerem_flexjob
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 0Inscrit : 23 février 2016Bonjour,
Qu'entendez-vous par "du mal à recruter" ? Pouvez-Vous développer c'est intéressant !mercenaire a écrit : Les entreprises ont de plus en plus du mal à recruter avec la mode freelancing.
merci -
Tcharli
Nombre de posts : 2527Nombre de likes : 3Inscrit : 21 novembre 2008Redevenir salarié ? Jamais :!:Ex-courtier en assurances néo-retraité, rangé des voitures. Opinions sur le forum à titre personnel et non professionnel. Protection sociale des Travailleurs Non Salariés et SASU. En MP, bons courtiers pour prévoyance, mutuelle, retraite, RC PRO -
weigel
Nombre de posts : 1Nombre de likes : 0Inscrit : 8 février 2016Bonjour,
je pense que le marché de l'emploi est en pleine mutation.
L'entreprise ne répond pas forcément aux attentes d'une partie des salariés, et notamment à cause de sa rigidité structurelle et organisationnelle.
Rajoutons à cela des managers inexpérimentés opérationnellement, et des politiques RH inefficaces.
Je suis indépendante depuis septembre, j'aurai 40 ans cette année, et enfin je revis...
J'ai réalisé une mission longue de près de 3 mois, tout s'est très bien passé et mon statut me permet enfin de profiter à la fois de ma vie de famille, de travailler quand je veux et où je veux, et surtout de gagner beaucoup plus.
Il ne faut pas se voiler la face. Les sociétés indépendantes financièrement (pas cotées, ou n'étant pas détenues par un fonds d'investissement sont et seront de moins en moins nombreuses), le temps de l'entreprise Moyen Terme et Long Terme n'est bien évidemment pas compatible avec celui des investisseurs qui ne réfléchissent qu'en court terme. C'est bien entendu dans la masse salariale que les premières coupes se font. Mieux vaut anticiper tout cela.
Enfin le statut de salarié est extrêmement frustrant. je trouve que le niveau d'exigence de la part des supérieurs baisse, et personnellement c'est quelque chose qui me met hors de moi. -
gill.delia
Nombre de posts : 58Nombre de likes : 0Inscrit : 17 janvier 2018Personnellement j'ajouterais à cela le lien de subordination que nous n'avons pas.
J'ai vu pas mal d'entreprises qui te prennent pour un véritable traître quand tu leur dit que tu n'est pas satisfait du salaire et que tu compte démissionner....
Alors que c'est notre droit en tant que salarié.
Tant que les entreprises réfléchiront comme si elles étaient les maîtres du jeu ça n'évoluera pas dans le bon sens pour elles, elles ne fidéliseront jamais le moindre développeur.
Nous avons la chance d'être sur un marché tendu ou le rapport de force est inversé mais ou nous sommes les seuls à le savoir, cela peut donner des situations assez comiques:
qui n'a jamais entendu parler en tant que salarié du fameux coup de la pile de cv qui attend sur le bureau? 🤣 -
hmg
Nombre de posts : 26858Nombre de likes : 415Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Weigel, c'est bien vrai cette réflexion sur le manque d'expérience des managers.
Dans des starts up, il y a souvent un esprit famille TPE qui entraine la promotion des premiers entrés car ils connaissent le travail et l'esprit de l'entreprise sans pour autant avoir été formé à manager du personnel. Or, en start up, ce problème ne se voit pas tout de suite car quand une évolution est exponentielle, les coûts liés à l'inexpérience sont absorbés.
C'est la même chose dans les services nouveaux et hélas souvent dans les promotions internes dans les mêmes équipes. Ici les coûts sont considérés comme ceux liés à la difficulté de monter une équipe sans toujours essayer d'accompagner les managers.
Un collègue qui devient son supérieur sans préparation et formation, il n'y a souvent rien de pire.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
pourquoi etre freelance :Jerem_flexjob a écrit : Bonjour,
Que recherchez-vous à travers le statut de Freelance ? Des conditions de travail adaptées à votre style de vie, une flexibilité des horaires ? Est-ce simplement une étape dans la quête d'un emploi "stable et sécurisé" ?
Si demain vous trouviez un emploi salarié dans lequel vous retrouviez ces conditions de travail (télétravail, travail en espaces partagés, flextime, ...) vous postuleriez ?
Je suis pour ma part convaincu que les conditions de travail d'un freelanceur pourraient tout à fait s'adapter au salariat. Ne serait-ce pas le consensus idéal, un emploi stable avec les conditions d'un indépendant ?
merci de vos réactions !
- developper sa société et des activités connexes qui generent des revenus (ex : immo accessible a tout le monde quasiment), tres difficile comme salarié . se retirer a un plus jeune age que l'age de la retraite normale, en sachant que l'etat francais ne pourra plus payer les retraites par repartition de la meme facon d'ici 20-30 et qu'on allonge dans tous les pays europeens l'age de la retraite. je ne vais pas epiloguer mais c'est utile de se renseigner sur un sujet comme celui la qui concerne quasi tout le monde
- flexibilité , choisir ses missions et orienter donc son evolution pro (malheureusement c'est surtout plus facile a faire en bonne conjoncture).
J'ai beaucoup mieux orienté ma carriere comme freelance que en SSII (je bossais en SSI avant freelance) car en SSII je devais accepter ce quon me donnait, en fait c'est ce qui arrangeait surtout la boite mais pas moi
Note : emploi stable et securisé ca n'existe plus que dans la fonction publique et encore (je crois qu'il prennent de plus en plus de prestataires) en France
par contre le teletravail, travail a la maison j'ai experimenté recememnt et je trouve ca tres bien mais c'est pas lié a freelance. le probleme c'est que je crois que les entreprises n'en veulent pas -
Freelance_2015
Nombre de posts : 86Nombre de likes : 0Inscrit : 1 février 2015Bonjour,
Pour mon cas, j'ai fais du freelancing (par obligation) car je n'ai pas trouver du travail en CDI.
- Les grands groupes recrutent les jeunes diplômés, les apprentis sur place, leurs stagiaires ou leurs prestataires.
- Les SSII préfèrent recruter les jeunes diplômés qui rentrent dans la grille des salaires les plus bas. Ces jeunes qui maitrisent bien les nouvelles technologies et qui ont la facilité de monter en compétence en changeant à chaque fois de missions et techno.
- Pour mon cas, les clients potentiels sont les grands groupes, le problème ces groupes avec le lobbying des SSII ont mis en place un système de "Référencement" accessible que pour les grandes SSII, du coup on est obligé de passer par le portage de ces mêmes SSII (avec une grosse marge à la clé), et maintenant on voit se développer (pour les grandes SSII cotés en bourse) le référencement et le portage du portage (avec une deuxième commission).....
- De plus en plus les grands groupes imposent le statut de salarié de SSII et refusent le statut de Freelance ! 😈
- Ils limitent la durée de la prestation dans leur locaux à 3ans maximum (à cause du risque du délit de marchandage), même s'il y a le besoin et le budget avec !!!!!!!!!!!!! 😢
C'est ce dernier point qui m'oblige d'arrêter le statut de freelance et je vais me mettre à chercher du travail en cdi à la fin de mon contrat en cours (fin Juin), mais on m'a déjà prévenu que la préférence pour le recrutement va pour les jeunes......
Sinon je veux bien rester en freelance mais je ne suis pas informaticien et je ne vois pas d'offres à la quelle je pourrais postuler. -
Free-Worker-157996
Nombre de posts : 11Nombre de likes : 4Inscrit : 16 avril 2018Je pense plutôt que c'est un premier pas dans entrepreneuriat.
De ce fait comme précisé précédemment l'esprit d'un entrepreneur ça n'a rien avoir à un salarié .
La motivation , la flexibilité , et cette envie de croître toute en balisant (non suppression) les risques.
Etant dans un environnement économique incertain , investir deviendra une règle critique.
voilà voilà -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
😲 😲Jerem_flexjob a écrit : Bonjour,
Je souhaite créer un site de recrutement dédié à l'emploi flexible dans les métiers du Numérique.
Permettre aux entreprises de répondre aux besoins des nouvelles générations de travailler autrement.
C'est le serpent qui se mord la queue : si les jeunes générations ont besoin de travailler autrement c'est d'abord pour s'adapter à l'offre. Ce sont les entreprises qui recherchent de la flexibilité, pas l'inverse. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
😲 😲Jerem_flexjob a écrit : Bonjour,
Je souhaite créer un site de recrutement dédié à l'emploi flexible dans les métiers du Numérique.
Permettre aux entreprises de répondre aux besoins des nouvelles générations de travailler autrement.
C'est le serpent qui se mord la queue : si les jeunes générations ont besoin de travailler autrement c'est d'abord pour s'adapter à l'offre. Ce sont les entreprises qui recherchent de la flexibilité, pas l'inverse. -
itconsult
Nombre de posts : 119Nombre de likes : 14Inscrit : 20 février 2014
vous avez raison de souligner ces derives de SSII et grands groupes qui refusent de travailler avec des freelanceFreelance_2015 a écrit : Bonjour,
Pour mon cas, j'ai fais du freelancing (par obligation) car je n'ai pas trouver du travail en CDI.
- Les grands groupes recrutent les jeunes diplômés, les apprentis sur place, leurs stagiaires ou leurs prestataires.
- Les SSII préfèrent recruter les jeunes diplômés qui rentrent dans la grille des salaires les plus bas. Ces jeunes qui maitrisent bien les nouvelles technologies et qui ont la facilité de monter en compétence en changeant à chaque fois de missions et techno.
- Pour mon cas, les clients potentiels sont les grands groupes, le problème ces groupes avec le lobbying des SSII ont mis en place un système de "Référencement" accessible que pour les grandes SSII, du coup on est obligé de passer par le portage de ces mêmes SSII (avec une grosse marge à la clé), et maintenant on voit se développer (pour les grandes SSII cotés en bourse) le référencement et le portage du portage (avec une deuxième commission).....
- De plus en plus les grands groupes imposent le statut de salarié de SSII et refusent le statut de Freelance ! 😈
- Ils limitent la durée de la prestation dans leur locaux à 3ans maximum (à cause du risque du délit de marchandage), même s'il y a le besoin et le budget avec !!!!!!!!!!!!! 😢
C'est ce dernier point qui m'oblige d'arrêter le statut de freelance et je vais me mettre à chercher du travail en cdi à la fin de mon contrat en cours (fin Juin), mais on m'a déjà prévenu que la préférence pour le recrutement va pour les jeunes......
Sinon je veux bien rester en freelance mais je ne suis pas informaticien et je ne vois pas d'offres à la quelle je pourrais postuler.
notez que ces derives etaient beaucoup moins repandues dans le passé -
phili_b
Nombre de posts : 536Nombre de likes : 12Inscrit : 8 octobre 2014
Autant je suis d'accord avec tout les autres points, autant une prestation de plus de 3 ans ça ne devrait pas voir de sens chez le même client, car à moins de faire des interventions non contigüe, une telle durée n'est plus dans le cadre d'un besoin momentané de main d’œuvre spécialisée ou répondant à une surcharge momentanée de travail.Freelance_2015 a écrit : - Ils limitent la durée de la prestation dans leur locaux à 3ans maximum (à cause du risque du délit de marchandage), même s'il y a le besoin et le budget avec !!!!!!!!!!!!! 😢
Après je sais bien que c'est une hypocrisie des donneurs d'ordre, notamment para-publique : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Quel est l'intérêt de virer un presta pour en remplacer par un autre.
Mais même si je viens de passer en indépendant, comme beaucoup d'informaticien j'ai été majoritairement prestataire de service informatique en ssii: une mission de plus de 3 ans, même du côté salarié en informatique en ssii, ça n'a pas de sens. Être prestataire de service informatique c'est vouloir avoir des missions variées, et potentiellement des projets de A à Z. Même si je note que "Pour mon cas, j'ai fais du freelancing (par obligation) car je n'ai pas trouver du travail en CDI. "
Par contre je vais être attentif au fait que les grands groupes refusent de travailler avec des freelances, même si je vise les PME, plutôt que le CAC40.EURL / IR / BNC -
capito7
Nombre de posts : 150Nombre de likes : 8Inscrit : 26 janvier 2010Pour apporter de l'eau au moulin 🙂 . Pour ma part je suis passé en freelance en 2011 suite à la conjonction de deux évènements :
- Cela faisait 7 ans que j'évoluais pour des sociétés de consulting, mon niveau était arrivé à celui de directeur de projets MOE : je chapeautais plusieurs chefs de projets MOE chez différents clients. J'avais une envie forte de passer côté MOA et évoluer vers des postes de directeur de programme. La société dans laquelle je travaillais ne faisait que de la MOE sur du PPM.Donc la dernière année, j'ai commencé à réfléchir à passer freelance : études des statuts, définition de mon business model, mes différenciants, ma complémentarité eu égard des acteur : partenaires, éditeurs, concurrents, ...
- On subissait la crise aussi de 20008 et la société qui nous avait racheté mettait la pression aux CP et DP pour faire des ruptures conventionnelles.
Au premier appel pour passer AMOA sur un gros programme de refonte de l'ingénierie, j'ai demandé à l'intermédiaire de le faire en freelance. J'ai négocié mon départ, monté un statut AE, ACCRE + ARCE. Et çà ca démarré comme çà.
Mes principales motivations étaient les suivantes :
- Liberté de choisir mes missions pour ainsi développer mon(mes) expertise(s) avec ne nous le cachons pas l'envie d'aller vers du Program Management (Pied total me concernant ! + +> aller vers des taux au dessus de 700 euros -objectif toujours pas atteint je suis en région ! ),
- Travailler avec plusieurs partenaires (anciens employeurs, nouveaux partenaires) en ciblant toujours des petites sociétés (-100 personnes) pour humaniser/fidéliser la relation. Faire en sorte qu'ils deviennent mes commerciaux principaux !
- Travailler ma propre offre, formaliser mes propres plaquettes,... Se lever chaque jour en se disant que sa vision du marché/l'offre adéquate à mettre en oeuvre sera un jour la bonne ! convaincre les intermédiaires... être freelance c'est devenir complet en terme de gestion d'entreprise : crédibilité, professionnalisme, sens commercial, donner le meilleur pour ses clients...
Et puis sur le moyen/long terme . Objectif : pouvoir s'arrêter si besoin à 45 ans. (Je place des que possible dans de nouveaux biens immos et je gère en bon père de famille... J'évite les placements bourse etc...). Boucler la boucle du conseil à 45 ans pour peut être passer à autre chose : investir dans des petites boîtes, se lancer sur une activité full on line, ...
L'avantage du libéral dans nos métiers : peu d'investissements, si on mise sur une "bonne santé" et qu'on progresse bien côté job (passer de dév à CdP, CdP à DP, etc, etc...) on gagne tout de même bien mieux sa vie qu'en salarié et on peut donc capitaliser plus tôt , et dons se créer sa propre retraite, partir plus tôt... on la choix de partir plus tôt il suffit de planifier les actions / à son projet ...Cette liberté est juste excellente !
Voilà les principales motivations en tout cas qui m'ont poussé à passer en freelance. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Ce retour d’expérience est intéressant.
Je pense que la liberté de « choisir » est très relative et qu’elle dépend de notre positionnement sur le marché. On dispose d’une certaine liberté, effectivement, à partir du moment où il y a de la demande dans notre spécialité.capito7 a écrit : Liberté de choisir mes missions pour ainsi développer mon(mes) expertise(s)
Cela dépend de nos objectifs. L’argent n’a jamais été ma motivation première, mais il est évident que cela contribue à une certaine forme de liberté.capito7 a écrit : … avec ne nous le cachons pas l'envie d'aller vers du Program Management (Pied total me concernant ! + +> aller vers des taux au dessus de 700 euros -objectif toujours pas atteint je suis en région ! )
C’est possible, mais en tant que freelance, il est également possible de cibler des entreprises de toutes tailles. Cela dépend essentiellement de l’étendue de notre offre et en particulier de son fractionnement de manière à toucher tout type de client.capito7 a écrit : Travailler avec plusieurs partenaires (anciens employeurs, nouveaux partenaires) en ciblant toujours des petites sociétés (-100 personnes) pour humaniser/fidéliser la relation. Faire en sorte qu'ils deviennent mes commerciaux principaux !
Oui, c’est très motivant, mais cela demande l’acquisition de multiples compétences que l’on ne nous transmet pas dans nos écoles. C’est pourquoi, au départ, les commerciaux ont un avantage évident par rapport à nos profils techniques.capito7 a écrit : Travailler ma propre offre, formaliser mes propres plaquettes,...
C’est le point fondamental à travailler en priorité qui permet de générer des différences substantielles sur nos conditions d’intervention.
A terme, on essaie, si possible, d’éviter les intermédiaires. Mais, à mon avis, et d’expérience, il ne faut surtout pas les éliminer complètement.capito7 a écrit : … convaincre les intermédiaires ...
Je ne développe pas ici.
Je le pense aussi, mais nous avons tous des points faibles. Contrairement à beaucoup de mes collègues, je pense qu’il vaut mieux être généraliste que spécialiste (tout en apparaissant, pourtant, comme un spécialiste ce qui semble naturellement contradictoire).capito7 a écrit : Etre freelance c'est devenir complet en terme de gestion d'entreprise : crédibilité, professionnalisme, sens commercial, donner le meilleur pour ses clients...
J’entends ici le mot généraliste dans le sens de la polyvalence.
Cela dépend de nos objectifs. Pour ma part, je ne m’arrêterai que quand la santé ne me permettra plus de travailler et ceci pour trois raisons principales :capito7 a écrit : Et puis sur le moyen/long terme. Objectif : pouvoir s'arrêter si besoin à 45 ans. (Je place des que possible dans de nouveaux biens immos et je gère en bon père de famille... J'évite les placements bourse etc...). Boucler la boucle du conseil à 45 ans pour peut être passer à autre chose : investir dans des petites boîtes, se lancer sur une activité full on line, ...
- Mon travail me semble relativement facile (Sachant que l’on améliore forcément avec l’expérience) ;
- Une bonne partie est réalisable à distance donc sans contrainte géographique ;
- Mon métier me passionne et donc ne représente absolument pas une contrainte. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012Merci pour ce retour d'expérience. Je me retrouve dans certains points, notamment
Pour "l'après",capito7 a écrit : - Travailler avec plusieurs partenaires (anciens employeurs, nouveaux partenaires) en ciblant toujours des petites sociétés (-100 personnes) pour humaniser/fidéliser la relation. Faire en sorte qu'ils deviennent mes commerciaux principaux !
Je m'étais fixé cet objectif également mais en chemin je me suis rendu compte que cela coûtait beaucoup moins cher et était beaucoup moins risqué de réduire son activité plutôt que de l'arrêter complètement. Ne serait-ce que pour des questions de couverture sociale, mais aussi : en cas d'imprévu, avoir toujours un pied (ou juste un doigt de pied) dans le business permet de garder le contact et se relancer si besoin ; autre point plus anecdotique, quoique, par rapport à l'entourage, à 40-45 ans, ça passe mieux de dire "je suis dans le conseil entreprise" (sans préciser que vous travaillez 2 mois dans l'année) plutôt que "je suis rentier"...capito7 a écrit : Objectif : pouvoir s'arrêter si besoin à 45 ans. (Je place des que possible dans de nouveaux biens immos et je gère en bon père de famille... J'évite les placements bourse etc...).
NB : hors sujet ici, il est possible de placer en bourse en bon père de famille ; cela évite de mettre tous ses oeufs dans le même panier de l'immobilier.
Bonne continuation ! -
capito7
Nombre de posts : 150Nombre de likes : 8Inscrit : 26 janvier 2010kzg a écrit : Merci pour ce retour d'expérience. Je me retrouve dans certains points, notamment
Pour "l'après",capito7 a écrit : - Travailler avec plusieurs partenaires (anciens employeurs, nouveaux partenaires) en ciblant toujours des petites sociétés (-100 personnes) pour humaniser/fidéliser la relation. Faire en sorte qu'ils deviennent mes commerciaux principaux !
Je m'étais fixé cet objectif également mais en chemin je me suis rendu compte que cela coûtait beaucoup moins cher et était beaucoup moins risqué de réduire son activité plutôt que de l'arrêter complètement. Ne serait-ce que pour des questions de couverture sociale, mais aussi : en cas d'imprévu, avoir toujours un pied (ou juste un doigt de pied) dans le business permet de garder le contact et se relancer si besoin ; autre point plus anecdotique, quoique, par rapport à lcapito7 a écrit : Objectif : pouvoir s'arrêter si besoin à 45 ans. (Je place des que possible dans de nouveaux biens immos et je gère en bon père de famille... J'évite les placements bourse etc...).
'entourage, à 40-45 ans, ça passe mieux de dire "je suis dans le conseil entreprise" (sans préciser que vous travaillez 2 mois dans l'année) plutôt que "je suis rentier"...
NB : hors sujet ici, il est possible de placer en bourse en bon père de famille ; cela évite de mettre tous ses oeufs dans le même panier de l'immobilier.
Bonne continuation !
Arg j'ai fait une longue réponse à Michel95 mais cela n'a pas été pris en compte par le forum.. je sais pas pourquoi.
J'attends de vois si çà va être mis en ligne :-)
Kzg : je te rejoins en effet sur le fait que apparaître comme rentier en france c'est forcément louche et mal vu 🙂 Après je plaisante là dessus j'aime trop le travail pour m'en passer... Je fais partie de ces gens qui devraient être soignés pour cause d'angoisse d'emploi du temps vide en vacances 🙂 Mais c'est aussi peut être pour 1 de ces raisons que je souhaite dans les années qui viennent lâcher prise et prendre un peu de hauteur. Je dois avouer qu'investir ensuite sur des projets pourrait m'intéresser 🙂 bonne continuation à toi également 🙂 -
capito7
Nombre de posts : 150Nombre de likes : 8Inscrit : 26 janvier 2010michel95 a écrit : Bonjour,
Ce retour d’expérience est intéressant.capito7 a écrit : Liberté de choisir mes missions pour ainsi développer mon(mes) expertise(s)
Je te rejoins. Quand je parle de liberté, ce que je veux dire c'est qu'on a le choix de faire un virage à 360 ° ce que ne nous offrira jamais la SSII. J'ai fait ce virage en passant du PPM à l'ERP à force de proposer mes compétences sur du Program Management. Virage que j'ai pris sans sortir du décor.Je pense que la liberté de « choisir » est très relative et qu’elle dépend de notre positionnement sur le marché. On dispose d’une certaine liberté, effectivement, à partir du moment où il y a de la demande dans notre spécialité.
capito7 a écrit : … avec ne nous le cachons pas l'envie d'aller vers du Program Management (Pied total me concernant ! + +> aller vers des taux au dessus de 700 euros -objectif toujours pas atteint je suis en région ! )
Pour ma part elle est une conséquence des choix d'aller vers du Program Management. Mais je dois bien avouer, qu'un second lieu, le TJM est pour moi important car il me permet d'atteindre l'objectif ci-dessous de ne plus dépendre de ce métier à 45 ans. Tout comme toi, j'adore mon travail, je pourrais largement le continuer dans 10 ans. Mais j'ai mis tous mes prêts sur 10 ans volontairement pour me donner un target consistant non pas à arrêter de travailler (j'aime trop le travail...) mais m'offrir un gros virage , avec en sus ce sentiment de ne plus avoir à dépendre d'un travail financièrement. Je fais partie de ces gens qui pensent que la liberté s'achète aussi par l'indépendance financière à un travail (rentier...)Cela dépend de nos objectifs. L’argent n’a jamais été ma motivation première, mais il est évident que cela contribue à une certaine forme de liberté.
capito7 a écrit : Travailler avec plusieurs partenaires (anciens employeurs, nouveaux partenaires) en ciblant toujours des petites sociétés (-100 personnes) pour humaniser/fidéliser la relation. Faire en sorte qu'ils deviennent mes commerciaux principaux !
Tout à fait. le vraie enjeu est de trouver un positionnement qui ne sera pas frontal à des partenaires et être toujours plus compétent que ses propres ressources de sorte à le rendre dépendant.C’est possible, mais en tant que freelance, il est également possible de cibler des entreprises de toutes tailles. Cela dépend essentiellement de l’étendue de notre offre et en particulier de son fractionnement de manière à toucher tout type de client.
capito7 a écrit : Travailler ma propre offre, formaliser mes propres plaquettes,...
là dessus je suis preneur de tes conseils car pour te lire depuis quelques années tu as plus de seniorité que moi là dessus. Je pêche encore au quotidien là dessus.Oui, c’est très motivant, mais cela demande l’acquisition de multiples compétences que l’on ne nous transmet pas dans nos écoles. C’est pourquoi, au départ, les commerciaux ont un avantage évident par rapport à nos profils techniques.
C’est le point fondamental à travailler en priorité qui permet de générer des différences substantielles sur nos conditions d’intervention.
capito7 a écrit : … convaincre les intermédiaires ...
Je serai assez preneur de quelques conseils en MP 🙂 comment fait on pour s'affranchir des intermédiaires ? J'imagine que tu ne peux le faire qu'en connaissant bien tes clients ? tu ne peux le faire qu'en cas de renouvellement d'un contrat ou nouveau contrat avec ancienne collaboration avec le client ? quelles sont les ficelles ? connaître le bon acheteur ? car il me semble que les contrats cadres font que justement on ne peut pas travailler en direct... y'a t"il du mou pour les profils high levels ? si oui lesquels ?A terme, on essaie, si possible, d’éviter les intermédiaires. Mais, à mon avis, et d’expérience, il ne faut surtout pas les éliminer complètement.
Je ne développe pas ici.
capito7 a écrit : Etre freelance c'est devenir complet en terme de gestion d'entreprise : crédibilité, professionnalisme, sens commercial, donner le meilleur pour ses clients...Je le pense aussi, mais nous avons tous des points faibles. Contrairement à beaucoup de mes collègues, je pense qu’il vaut mieux être généraliste que spécialiste (tout en apparaissant, pourtant, comme un spécialiste ce qui semble naturellement contradictoire).
J’entends ici le mot généraliste dans le sens de la polyvalence.
La dessus tu parles d'avoir un profil plutôt de type pilotage ou fonctionnel ? sur des fonctions diverses ? Finance, Compta, CRM, SCM, ...?
capito7 a écrit : Et puis sur le moyen/long terme. Objectif : pouvoir s'arrêter si besoin à 45 ans. (Je place des que possible dans de nouveaux biens immos et je gère en bon père de famille... J'évite les placements bourse etc...). Boucler la boucle du conseil à 45 ans pour peut être passer à autre chose : investir dans des petites boîtes, se lancer sur une activité full on line, ...Cela dépend de nos objectifs. Pour ma part, je ne m’arrêterai que quand la santé ne me permettra plus de travailler et ceci pour trois raisons principales :
- Mon travail me semble relativement facile (Sachant que l’on améliore forcément avec l’expérience) ;
- Une bonne partie est réalisable à distance donc sans contrainte géographique ;
- Mon métier me passionne et donc ne représente absolument pas une contrainte
J'ai répondu su ce point plus haut. Métier me passionnant aussi. Mais souhait de faire un gros virage 😉 Je m'arrêterai quand j'aurai mener un ou deux programmes de refonte internationaux (on commence à m'appeler pour ce genre de mission). Et pour cela je dois filer à Londres où il y a pas mal de jobs en ce moment notamment sur de l'ERP Cloud. -
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Je crois qu'à partir du moment où son activité marche bien (quand on fait facilement un CA supérieur à 100K€) et qu'on n'est pas spécialement dépensier ou que le projet de monter une "vraie" Ssii ne nous traverse pas l'esprit, on a souvent comme projet de devancer la retraite.
Je me demande si beaucoup ont concrétisé cette chimère. Dans la pratique ce n'est pas si simple. -
capito7
Nombre de posts : 150Nombre de likes : 8Inscrit : 26 janvier 2010Paul92 a écrit : Je crois qu'à partir du moment où son activité marche bien (quand on fait facilement un CA supérieur à 100K€) et qu'on n'est pas spécialement dépensier ou que le projet de monter une "vraie" Ssii ne nous traverse pas l'esprit, on a souvent comme projet de devancer la retraite.
Je me demande si beaucoup ont concrétisé cette chimère. Dans la pratique ce n'est pas si simple.
Je pense que les freelance qui ont connu la belle époque (ils sont quelques un ici 🙂 ) ont pu la prendre assez tôt vu les taux pratiqués à l'époque...
J'aimerais connaître les stats mais je pense que sur 10 freelance on doit bien être 50% à maintenir une moyenne à +100 K annuels sur plusieurs années ? J'aimerais bien savoir sur 10 freelance combien sont encore en activité au bout de 5 ans et avec quel CA moyen... -
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Je pense que c'est beaucoup moins que ça. Mon comptable (à Paris et plutôt cher) ma dit que la moyenne chez lui c'était environ 450€/j, soit 90K€/an. -
capito7
Nombre de posts : 150Nombre de likes : 8Inscrit : 26 janvier 2010
A Paris en finance je m'amuse à regarder les boîtes de certains sur societe.com. Des fois je vois des 170 K, 180K voire 200K... Je me demande ce qu'il faut faire pour y arriver #tapiner #anciendebcg #malversation #clientélisme 🙄 🙄 🙄Paul92 a écrit : Je pense que c'est beaucoup moins que ça. Mon comptable (à Paris et plutôt cher) ma dit que la moyenne chez lui c'était environ 450€/j, soit 90K€/an. -
k-as
Nombre de posts : 26Nombre de likes : 0Inscrit : 23 octobre 2015Souvent en finance, en tout cas dans la Production même quand le tarif est aux alentours des 450€HT/j, les astreintes et toutes les opérations techniques de weekend (tout ce qui est HNO) font énormément gonfler les CA.
Ceci peut éventuellement expliquer cela.