Bonjour,

Tel que décrit, je pense que l’on est plutôt sur un contrat du même type que celui d’un courtier d’assurances. Une commission si une vente est effectuée.

Cependant, les éditeurs logiciels sont loin d’avoir ces pratiques. Ils sont plus sur un mode revendeur avec un intermédiaire qui donne de la valeur ajoutée ou avec un service informatique de la structure directement.

Par ailleurs : attention ! Certains gros logiciels ont des contrats d’exclusivité. Donc là vous pouvez même oublier de passer un contrat avec l’éditeur en direct.

Bonjour,

+1

Je pense qu’on est plutôt dans un cadre d’un contrat de revendeur par exemple.

Vous pouvez négocier une remise en fonction des quantités que vous revendez.

Bonjour,

1/ Au réel, toute structure permet des indemnités d’occupation

2/ Ce sont les règles bancaires.

Je ne vois pas pourquoi une société commerciale à l’IR n’aurait pas accès aux mêmes supports qu’une société commerciale à l’IS. Cela reste une société commerciale dans les deux cas.

Mais disons que c’est possible, il y a aussi le cas opposé des instruments accessibles uniquement aux particuliers comme des livrets.

Ceci dit, il y a de nombreux arguments pour l’EURL IS. Inutile de s’arrêter à ces arguments.

Bonjour,

Risque en cas de contrôle :

• Pôle emploi (France Travail) ne contrôle pas sur place. Ils peuvent cependant demander des justificatifs. Et rien ne dit qu’il n’y aura pas de changement sur leur capacité à contrôler ou si l’URSSAF ne va pas voir ses pouvoirs de contrôles étendus au contrôle des conditions des aides versées.

• URSSAF : peut considérer que si vous vous versez des dividendes d’une année où vous n’avez rien gagné, c’est une rémunération du travail. Et donc que vous auriez dû payer des cotisations.

• Impôts : a priori, pas de redressement si le montant d’impôt récupéré est supérieur à celui qu’ils auraient eu dans un autre cas.

Bonjour,

Une expérience personnelle ne fait pas une règle.

Pour rappel : la jurisprudence actuelle, c’est un médecin qui a dû rembourser pôle emploi des 134k d’indemnités qu’il a reçu car Pôle emploi a mis en avant qu’il avait travaillé, eu un chiffre d’affaires et qu’il avait gardé les résultats en réserves.

Bonjour,

Lisez bien : Le fait de fermer l'entreprise oblige-t-il à envoyer un préavis de 3 mois ?

Cela semble absurde de devoir faire un préavis de 3 mois à la personne à qui on demande de fermer l'entreprise.

Bonjour,

Il suffit d’écrire au SIE dans les 3 mois de la création pour changer l’option. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre 2025. Il est possible de dire que l’on est à l’or dès la création.

Après, je ne vois pas l’avantage. À part augmenter les risques de redressements ?

En SAS à l’ir, un contrôleur urssaf pourrait considérer comme rémunération le résultat déclaré à l’ir. Cela rejoint certains cas de litiges qui n’ont pas pu être traités sur le fonds ses dernières années car il y avait un problème de forme (l’absence d’une commission qui devait être consultée avant de passer au tribunal pour abus de droit). Cette condition de forme a sauté cette année. Difficile d’en connaître les conséquences.

Bonjour,

J’avoue bien aimer l’exercice intellectuel lié aux différences que vous mettez en évidence.

Cependant, je suis utilisateur voire donneur d’ordre pour avoir un logiciel ou une application. Je ne vais pas me poser des questions complexes sur le fait que j’utilise ou demande de faire un logiciel ou une application (d’ailleurs sur une tablette 2 en 1 : web ou non ?). Pas plus que je ne me demanderais si saas, add-ons ou autres sont l’un ou l’autre. De mon point de vue, je demande une solution et son champ lexical ne m’intéresse pas.

Par contre, votre position est très intéressante. Une personne qui emploi des termes complexes de son métier est souvent considérée comme un expert par rapport à un autre. Donc même si votre discourt est complexe et pour certains tiré par les cheveux voire inutile, il peut vous aider à mieux vous vendre.

Mon épouse est ergonome. Notamment, elle étudie les conditions physiques et psy d’une personne ou équipe pour trouver des solutions qui à la fois les aides tout en permettant à l’entreprise d’atteindre ses objectifs. Pendant le covid, elle a par exemple aidé par visio des dizaines de personnes sur leur positionnement en télétravail avec l’espace et le matériel à disposition (elle travaillait pour une médecine du travail à l’époque). D’ailleurs, si jamais vous avez besoin, elle est indépendante maintenant.

Pendant ses études (elle a repris ses études après une carrière d’infirmière), elle a eu un choc de culture au niveau vocabulaire. Sa formation d’infirmière la poussait à toujours vulgariser les explications du médecin (l’expert) pour que le patient comprenne ce que le médecin voulait dire. Or, comme ergonome, elle est l’expert et doit fonctionner en deux temps : expert dans ses relations avec l’entreprise, vulgarisatrice avec les salariés. Un de ses professeurs passait son temps à reprendre les présentations et rapports de ses étudiants pour en critiquer le vocabulaire.

Ici, les canards sont de la vulgarisation. Et j’avoue l’avoir appréciée.

Bonjour,

De mémoire (c’était comme cela Au début) : La base du site doit être complétée par les utilisateurs. Plus il y a d’utilisateurs qui la remplissent, plus les chiffres correspondent au marché.

Bonjour,

Euh...

Il y a tout de même des interrogations :

• Le système a planté, ok. Mais c'est bien leur système ?

• Ils ont facturé le client, ok. Mais sur la base de quoi ? D'un CRM non repris dans leur facturation ?

• Ils ont a priori encaissé les factures du client d'août à novembre (ou octobre), ok. Mais ils ne vous ont pas informé du fait que vos factures manquaient ?

Leur métier, c'est être commerciaux, gérer la relation client, facturer le client en fonction de vos CRM, encaisser et vous reverser votre part. En terme de comptabilité, même s'ils ont 50 ou 100 indépendants à gérer, ils doivent avoir un tableau de suivi entre factures des clients et paiements des sous traitants. Cela semble un peu léger.

Même si j'ai déjà vu des sous traitants retarder leurs factures/encaissements, il faut au moins vous poser la question. Cas que j'ai vu :

• les micros qui ne veulent pas franchir le seuil.

• Un indépendant en EI qui souhaitait faire le tour du monde. Chaque année pendant 5/6 ans, il a décalé 2 mois. Puis, il est parti faire son tour du monde. L'année sabatique en question, il a demandé les mois décalés. Cela lui permettait de réaliser son rêve tout en ayant les moyens de le faire et sans pour autant créer de trou dans sa carrière. A son retour, il est revenu dans la même SSII. Cela me semble difficile à réaliser aujourd'hui avec la limitation à 3 ans des contrats depuis 20 ans (l'anecdote a 25/30 ans).

Bonjour,

Et ne vous sentez pas forcer de mener au bout ce projet.

Il faut une fois que vous avez toutes les infos : peser le pour et le contre.

Ce n'est pas parce que d'autres disent que "c'est simple", "on gagne beaucoup plus avec cette structure" :

• que cela vous correspond

• que c'est aussi simple que cela

• que le stress ne sera pas présent

• que vous trouverez un statut qui répond à vos attentes

• ...

J'ai été en contact régulièrement avec des indépendants qui ont choisi de retourner au salariat, certains après quelques erreurs. Il faut donc être certain de tenter l'aventure avant de se lancer.

Quelques premières erreurs :

• Il faut bien réaliser que ce que vous encaissez n'est pas à vous. Enfin, totalement à vous. Il faudra payer la TVA, l'urssaf, les frais... Donc ne prenez jamais plus que 45% de ce que vous encaissez au départ (le temps de voir ce qu'il vous reste réellement).

• Le micro n'est pas toujours avantageux. Il part (en 2024) d'un abattement de 34% pour calculer les cotisations et l'impôt forfaitaire. Or, il y a 22% de cotisations. 34 - 22 = 12. Les frais autres que les cotisations représentent 12% du CA. Si dans plusieurs cas, vos frais sont inférieurs. Ce n'est pas toujours le cas. Loin de là. Il faut donc bien calculer au début quels seront les frais et combien couterait un suivi comptable au réel (vous pouvez décider de rester au micro même si les frais sont supérieurs car la gestion serait trop couteuse).

Ce qu'il faut éviter : Faire un choix sans avoir les informations.

Bonjour,

En micro BIC, les règles sont les mêmes actuellement.

Bonjour,

Entre des erreurs ponctuelles qui peuvent être corrigées auprès de conseils différents les uns des autres et des erreurs automatisées que l’utilisateur du service ne repère jamais et qui se perpétuent de manière identique chez plusieurs utilisateurs, il y a un gap.

Le problème est ici l’industrialisation des erreurs éventuelles.

À noter : il y a quelques années une faille de sécurité a été détectée dans un logiciel de caisse. De très nombreux utilisateurs du logiciel ont été contrôlés ensuite (c’est une des raisons pour lesquels le logiciel utilisé pour la comptabilité est à indiquer sur la liasse).

Bonjour,

En EI BNC, la dernière déclaration peut se faire en créances-dettes. Je répond donc par analogie.

Si vous documentez l’encaissement comme bien déclaré, cela ne devrait pas poser de problème.

D’un autre côté : c’est à vous de jauger les risques.

Bonjour,

Attention : Ce statut SASU IR est un trou dans la raquette. Une conséquence de différentes lois non gérée par le législateur.

Or, comme la gestion de ce statut n’existe pas clairement dans la loi, il existe des dizaines de manières de le déclarer (selon les options prises à divers niveau). Il y a donc pour cette structure beaucoup d’abus et donc beaucoup de risques le jour où l’administration commencera à tirer le fil.

Car, si des dizaines de lanières de déclarer sont utilisées. Elles ne peuvent pas toutes être légales. Et sous le biais de l’abus de droits, de nombreux litige France Travail, urssaf, caisses de retraite et impôts sont à prévoir.

Bonjour,

Disons qu’en gros vous pouvez avoir raison sur certains points.

Mais sur la partie Trump/musk, vous extrapolez par rapport aux discours de campagne. Ils surfent sur les résultats de Biden actuellement. Ils dénigrent ces résultats pour après quand ils continueront à produire leurs fruits que c’est grâce à son arrivée que les résultats sont là.

Dans les faits, aujourd’hui, les annonces, le blocage du budget, les décisions qui ne semblent vouloir aider que les plus fortunés et arrêter toute forme d’aide pour les autres semble orienter les us vers une lente et profonde crise interne. Sans compter la tension qui monte entre les us et ses alliés directs. Donald Trump a juste menacé de manière répétée ces deux dernières semaines que les us allaient envahir le Mexique et le Canada. Appelé le premier ministre canadien « futur gouverneur du 51e état des us », pour ensuite l’interpeler en enlevant « futur ».

Il a menacé de droits de douanes à 25% les imports du Mexique et du Canada (les deux plus gros partenaires des us), 60% + 10% la Chine. Ceci avec les conséquences connues : augmentation des tarifs pour les consommateurs. Trump et Musk ont tout de même convaincu les électeurs qu’avec une augmentation des droits de douanes, ils baisseraient le coût de la vie et que ce serait les autres pays qui payeraient (comme le Mexique a payé le mur de Trump, a priori).

Et je ne parle pas de la désorganisation de l’économie en faisant partir les 5% de la population en situation irrégulière et leur famille américaine (même si des membres de leur famille sont nés aux us). « On ne va pas séparer les familles, ils vont tous partir ».

Sans même parler du fait que des filières ne fonctionnent aux us que parce que des personnes acceptent de n’être presque pas payés : imaginez un quartier qui perd 5 à 10% de sa population. Cela veut dire : fermeture de presque tous les commerces car ils n’auront plus suffisamment de clients pour se maintenir, fermeture des entreprises qui n’auront plus suffisamment de mains d‘œuvres

Et comme cela tombe bien, les professions qui ont le plus besoin de mains ce sont les activités agricoles qui produisent des fruits et légumes. Fruits et légumes qui sont parmi les imports les plus importants du Mexique.

Donc d’un côté, la production locale va diminuer et être plus chère et les imports vont prendre eux aussi de grosses augmentations. Se nourrir va donc coûter plus cher pour les us si ces projets sont menés à terme.

Mais bon, ils auront toujours le soja qu’ils ne pourront plus vendre à la Chine (qui depuis 6 ans diversifie son approvisionnement et qui vient de décider de se passer à terme du soja us en accélérant ses accords avec d’autres pays producteurs).

Bonjour,

Par ailleurs :

• comment être certain que toutes les opérations sont bien identifiées ? (Il y a généralement 5 à 20% des opérations à reimputer).

• comment être certain que les règles sont biens suivies ?

• comment être certain que les choix faits sont biens suivis ?

Vous payez un logiciel ici. Pas un conseil. Vous avez la responsabilité de vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs. Bien entendu, toutes les erreurs ne se voient pas tout de suite, surtout si on n’y connaît rien.

Je me souviens :

• d’un intervenant sur le forum qui s’est aperçu après quelques échanges que son super logiciel calculait de la tva sur toutes les opérations. Et donc qu’il déduisaient de la tva y compris sur les cotisations sociales.

• D’un autre qui s’est rendu compte que son logiciel ne l’autorisait pas à rentrer des frais si cela ne passait pas par un compte en banque (y compris les notes de frais, seulement les amortissements et le barème kilométrique échappaient à cette règle). Et comme le logiciel ne le permettait pas, il n’avait donc jamais compté ses dépenses par moyens persos.

• Encore un autre qui a tenu sa compta sur BNC express avant de se rendre compte l’année suivante pour la déclaration que ce n’était pas adapté à une société à l’IS.

• …

Pour en revenir au sujet du fil.

Cette personne à l’étranger propose de tenir une comptabilité en France pour 2000€HT par an. Soit en gros dans la moyenne des cabinets classiques en France.

Quel avantage y a-t-il là dedans ?

Pas en coût.

Pas en assurance.

Pas en sécurité.

…

Bonjour,

Vous restez TNS dans ce cas.

Oui.

Bonjour,

Partir du principe qu’un 100% dividendes est une bonne idée est une erreur.

Et penser qu’on y gagne en EI sans abattement par rapport à une EURL dans laquelle on passerait tout en rémunération (donc mème résultat puisque mêmes cotisations) avec derrière l’abattement de 10% est une erreur. (En considérant même activité sur plusieurs années pour compenser le recettes/dépenses et le créances/dettes).

Refaite la simulation avec 72k de rémunération en eurl. Vous trouverez une rentabilité supérieure.