Bussy
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Réponse postée 7 juin 2024 14:11
Déjà, vous prenez la surface de votre atelier et vous regardez combien se loue le m² de bureau dans votre quartier.
Avec ça, vous pouvez vous louer votre cette surface :
Vous vous versez ce montant comme "loyer". Ca fait un revenu qui rentre dans la case "micro-foncier" de votre déclaration d'impôts mais c'est un revenu qui n'aura pas été "chargé".
Ensuite pour les frais autre :
pour EDF, vous pouvez prendre a minima le % de votre facture qui correspond à la proportion de surface de votre atelier par rapport à la surface totale de votre logement. Idem pour le chauffage.
Pour Internet, je déclare 20 Euros par mois... (une grosse part de l'abonnement global en enlevant la télévision).
Et ça marche comme pour le loyer : vous vous faites une note de frais égale à ces frais de fonctionnement.
Réponse postée 4 mars 2024 11:21
J'utilise... Excell
Pour faire une ou deux factures par moi, c'est amplement suffisant. J'ai mon template et je n'ai qu'à remplir le nombre de jours du mois (et les coordonnées du client et TJM quand je change de mission).
Enregistrer en pdf et zou...
Réponse postée 14 février 2024 14:54
Avec le report à 64 du départ à la retraite, je pense aussi que le marché global va rester très tendu jusqu'en 2026/27. D'ici là, il y aura peu de départs à la retraite et donc moins de renouvellement. Il faut attendre la stabilisation de cet effet de bord de la phase de transition.
2026 ou 2027, c'est mort pour 2024 et 2025 je ne pense pas que cela va etre bon non plus
Réponse postée 8 février 2024 09:31
Pour ma part, 55 ans dans quelques jours. 3 enfants dont le plus jeune a 16 ans, les deux autres sont étudiants et n'ont plus vraiment besoin de moi au quotidien.
Clairement, ce ne sont pas les enfants qui nécessitent une présence accrue.
Par contre, j'ai pas mal d'activité annexes et effectivement mon TJM et le salaire de ma compagne nous permettent un train de vie assez confortable (sans aller chez Gucci...) et de prendre du temps pour nos envies personnelles.
Ce serait intéressant de corréler ce nombre de jours avec l'âge / la situation de famille.On a un nombre non négligeable de "machines" qui dépassent nettement les 220 jours.
A l'opposé, nous sommes un bon nombre à rester sous les 180 jours (avec certains à 100 !). Et pour beaucoup, ce rythme de 4/5 se traduit par des mercredis et des vacances scolaires
Il est tentant de penser que les machines sont jeunes et sans enfants alors que les seconds sont "jeunes depuis plus longtemps que les autres" comme dirait Geluck.
Finalement, on en revient au principal avantage du freelance : la Liberté. En l'occurrence, celle d'adapter son rythme de travail à ses besoins et envies qui paraissent très générationnels.
Réponse postée 7 février 2024 15:48
Effectivement la TVS est bien plus faible.Ensuite, l'équilibre entre véhicule perso et pro est un calcul pas si simple à faire. L'impact fiscal de l'avantage en nature dépend énormément de la situation de chacun. De même pour la proportion de km entre le pro et le perso.
Réponse postée 7 février 2024 15:45
Ce serait intéressant de corréler ce nombre de jours avec l'âge / la situation de famille.On a un nombre non négligeable de "machines" qui dépassent nettement les 220 jours.
A l'opposé, nous sommes un bon nombre à rester sous les 180 jours (avec certains à 100 !). Et pour beaucoup, ce rythme de 4/5 se traduit par des mercredis et des vacances scolaires
Il est tentant de penser que les machines sont jeunes et sans enfants alors que les seconds sont "jeunes depuis plus longtemps que les autres" comme dirait Geluck.
Finalement, on en revient au principal avantage du freelance : la Liberté. En l'occurrence, celle d'adapter son rythme de travail à ses besoins et envies qui paraissent très générationnels.
Réponse postée 6 février 2024 22:27
Même ordre de grandeur pour moi. La question est de savoir si ce gain de 1000 € est rentable par rapport au temps administratif que ça prend. A chacun de se faire son propre avis...
Vous avez quel statut ? MicroEntreprise ?
Ensuite, récupérer la TVA, c'est bien, mais de combien parle-t-on ? Dans nos métiers, on dépense assez peu et donc on a assez peu de TVA à récupérer. D'autant plus que tout ce qui est transport ou nourriture quotidienne ne permet pas de récupérer la TVA. Si votre statut vous donne le choix, faites vos calculs, mais ne comptez pas sur la TVA pour vous enrichir...
Réponse postée 6 février 2024 08:50
Hiscox pour ma part.
MAIF à titre perso et voiture. Et ils ont toujours été à la hauteur quand j'en ai eu besoin. J'envisage de mettre aussi ma RC Pro chez eux
Réponse postée 6 février 2024 08:17
Vous avez quel statut ? MicroEntreprise ?
Ensuite, récupérer la TVA, c'est bien, mais de combien parle-t-on ? Dans nos métiers, on dépense assez peu et donc on a assez peu de TVA à récupérer. D'autant plus que tout ce qui est transport ou nourriture quotidienne ne permet pas de récupérer la TVA. Si votre statut vous donne le choix, faites vos calculs, mais ne comptez pas sur la TVA pour vous enrichir...
Réponse postée 5 février 2024 13:43
Plus que l'heure de départ, c'est la plage centrale qui est attendue. Quelq'un qui aurait comme horaires 12h-20h ne serait pas bien vu non plus.
La culture majoritaire, c'est que les gens soient au boulot sur une plage 10h-17h. Si on se base sur des journées de 7h (et donc pas de "RTT"), ça laisse 1 h à faire de part et d'autre (on enlève une pause déjeuner). 2h si on se base sur des journées de 8h.
Le principal intérêt de cette disponibilité commune, c'est dans l'interaction. Rien de plus pénible que de devoir attendre le lendemain pour avoir une réponse quand on pose une question à 15h et que l'interlocuteur n'est plus au boulot (par exemple s'il bosse en Asie).
Alors, ça dépend des boulots, des missions, etc. mais la raison de cette culture est bien liée à ce besoin, et pas à un culte de la présence.
Réponse postée 5 février 2024 13:25
L'ESN est la variable d'ajustement des sociétés. Les indépendants sont la variable d'ajustement des ESN...
La période est difficile et ça risque de durer un moment (certains parlent d'un cycle inflationniste et de réductions des budgets de plusieurs années).
N'oublions pas l'équation que le report de l'age de la retraite de 62 à 64 fait que pendant les 2 ou 3 prochaines années, on va avoir moins de départ à la retraite. Pendant cette période, moins d'embauches, que ce soit d'internes ou d'externes.
Si on est pessimiste (et il vaut mieux l'être pour être bien préparé), on peut craindre que le marché reste difficile jusqu'en 2027/28
Pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que quand même la Société Générale annonce des centaines de licenciements y compris dans son IT, c'est que ça va mal. Cela fait vraisemblablement suite à des milliers de prestataires ejectés du circuit. Courage l'ami.
Réponse postée 5 février 2024 13:18
Je ne pense pas qu'il y a de bonne ou de mauvaise situation...
Concrètement, ce sont deux situations financières confortables. On peut faire un tas de calcul qui montreront que l'une est meilleure que l'autre. A première vue, oui, indépendant rapportera plus. Sauf qu'en tant qu'indépendant, tu n'auras pas de droit au chômage si tu te retrouves sans boulot. A moins bien sûr de mettre de l'argent de côté pour ces périodes de vaches maigres, ce qui baisse ton net (et te coute 15% d'IR sur cette trésorerie). De la même façon, tu as tout intérêt à organiser des placements de retraite en complément de celle basique des indép, ce qui ampute aussi tes revenus nets.
A service égal, tu verras que l'un dans l'autre, il n'y a pas tant d'écart que ça.
Pose-toi juste 2 questions :
Est-ce que le côté financier est si important pour toi ? Et si oui, est-ce que tu privilégies le court terme (choisis l'indépendance) ou le long terme (choisis le CDI) ?
Et surtout pose-toi la SEULE question importante : est-ce que tu as envie de tenter l'expérience de l'indépendance ou est-ce que ça n'est qu'une opportunité qui te séduit vu les sommes mais qui ne correspond pas à tes aspirations ?
Réponse postée 30 janvier 2024 09:55
Ca dépend quand même où on est.
Sur Paris, j'imagine qu'on ne doit pas retomber tous les jours sur les mêmes têtes.
En revanche, ailleurs, c'est très courant de recroiser des personnes.
Je suis dans une région assez active (très loin d'être un trou avec 2 société). Bilan des courses, je viens de postuler sur 2 missions : une pour travailler avec un ancien collègue quand nous étions tous les 2 salariés de la même boîte il y a 15 ans et une pour travailler chez un de mes premiers clients. Je ne connais pas la personne qui m'a recruté (j'ai signé avec eux), mais 3 des 4 noms que j'ai cité sont encore dans la société et ont clairement poussé ma candidature face aux autres. Si ça s'était mal passé, je n'aurais pas eu le poste.
Je suis d'accord avec cette mention de @ErgoSearch :"Oubliez les "le monde est petit", "ta réputation va en prendre un coup"... c'est du pipeau de RH/Manager.
Par ailleurs,
Le monde est petit lorsque l'on est petit (très peu de compétences techniques...) .
Et le monde est vaste pour ceux qui ont de multiples compétences en IT, langages de développement, gestion de projet...; ce n'est pas le cas du petit :)
Il y a un "petit" qui vient régulièrement cracher son venin parce que tout son parcours est criblée d'échecs...
Prenez soin de vous @Free-Worker-280021 ; parce que vous êtes bon dans ce que vous faîtes, vous retrouverez . All the best!
Réponse postée 30 janvier 2024 09:23
J'avoue ne pas comprendre quel est le besoin d'avoir un outil spécifique de facturation, surtout payant.
A moins de travailler à l'heure et donc de faire un grand nombre de factures chaque mois, je n'ai jamais eu besoin d'un logiciel.
Le pire que j'ai eu, c'est 3 clients à facturer sur un mois (c'est arrivé une fois). En général, j'ai un client, 2 parfois.
Au final, j'émets moins de 20 factures par an.
Je me suis fait un gabarit de facture sur Excel et ça suffit largement.
Ensuite, j'enregistre ma facture en pdf dans le dossier "A payer" et quand je reçois le virement, je la déplace dans "Payées"...
Terminé
Réponse postée 30 janvier 2024 09:16
Comme Droopyman, j'ai toujours travaillé sur un mode 4/5e (160 à 180 j / an) et ça a toujours été accepté. Mais en l'annonçant dès le départ et ça s'est toujours bien passé. Et tout le monde y gagne :
- La quantité de travail fourni est quasiment la même (on est plus productif)
- Le client fait des économies. On peut avoir un TJM un peu supérieur. Concrètement les 20% d'écart se divisent en 2. TJM + 10% pour soi et le client fait 10% d'économie sur le budget initial
- Vous gagner en rythme de vie (à condition que ce soit quelque chose que vous souhaitez bien sûr)
Ce critère (être vraiment salarié de l'ESN) dépend possiblement du secteur. Perso, j'ai toujours eu des clients qui s'en fichaient, tant que le profil correspond et qu'il y a cet intermédiaire qui est là pour pallier à tout revirement / abandon du freelance (tout comme un salarié pourrait quitter son emploi).
Si on m'imposait ça, je dirais clairement non. Je ne souhaite pas du tout mentir ou être en porte-à-faux. Et pour moi la confiance et la transparence avec mon intermédiaire et mon client compte. Sinon c'est source d'embrouilles, tôt ou tard. Y compris si tout le monde est au courant mais que personne ne dit rien, dans le cas où un incident surviendrait.
@Free-Worker-osh Tu souhaitais parler du sujet mais ... tu n'en as rien dit, tu as juste rapporté un fait déjà décrit et commenté ...
Réponse postée 30 janvier 2024 09:11
Il y a un truc un peu moins contraignant qu'un contrat pour des interventions ponctuelles : les Conditions générales de vente.
Quand le client vous demande d'intervenir, vous lui demandez de signer un bon de commande et vous lui fournissez les Conditions Générales de Vente qui vont avec.
La différence avec un contrat, c'est que ces conditions sont toujours les mêmes. Vous les rédigez une fois pour toute et ensuite, elles ne bougent pas. Un contrat, il faut au moins modifier les dates mais bien souvent, qui dit contrat, dit détail et le client va vouloir relire, valider, voir modifier des clauses.
Les CGV, en général, ça passe mieux, surtout si c'est une PME. Si le client est un gros groupe, vous ne couperez pas au contrat...
Réponse postée 24 janvier 2024 19:52
Est-ce que ce sont 230/240 jours de travail réel ou est-ce qu'il y a de la surfacturation, avec des journées facturées à 2 clients, par exemple parce qu'une mission au forfait vendue sur une base de 20 jours t'en a pris 10 en réel (mais facturé 20...)
Parce que bon, 365 jours - 52 WE = 261 jours. Si on enlève la dizaine de jours fériés, on arrive à 250.
Et donc, tu ne prends que 2 semaines de vacances et aucun RTT, pont, enfant malade, ou WE prolongé ?
C'est une vraie question, sans sous-entendu ni jugement de valeur.
Bonjour
En moyenne sur les 3 dernières années, j'ai facturé entre 230 et 240 jours
Pas de contrainte côté client
Réponse postée 24 janvier 2024 19:42
700 € sur un mi temps (j'avais facturé 100 jours), ça a fait un revenu annuel de 70 000 €. J'avais pris quelques missions au forfait en plus et au total mon CA sur l'année avait été de 96 K€.
Là, j'ai signé pour un CA 2024 de 110 K€ (démarrage en février).
Alors c'est bien beau les leçons sur la dévalorisation, etc. et le fait que ce soit une mauvaise idée stratégique mais concrètement, vue la conjoncture, les 110 K€, je prends et en 2025, on verra si je reste, je renégocie à la hausse, ou si je cherche une autre mission...
Il n'est pas question de me brader, mais juste de me vendre à un tarif un peu plus modéré qu'il y a 5 ans, quand nous étions en position de force et qu'on n'avait qu'à se baisser pour trouver une mission
Après des mois de galère, 2 touches sérieuses : l'une a abouti, l'autre a échoué en short list finale.
Je signe la première.
Conclusion (mais l'échantillon n'est pas forcément représentatif) : ça semble reprendre.
Truc intéressant, la mission pour laquelle j'ai dit oui est chez un client pour qui j'ai bossé il y a 5 ans. Mon TJ est passé de 700 € à l'époque à 600 € aujourd'hui (mais la mission est passé de mi-temps à temps complet)
Réponse postée 24 janvier 2024 09:53
Merci. C'est le jeu. Un contrat démarré sur un beau projet qui a finalement été abandonné. Et ensuite la récession du marché qui a fait que je n'ai trouvé qu'un mi-temps...
Cela dit, vu que j'ai déménagé au milieu, j'ai eu du temps pour moi ;-)
Ce que j'en retiens, c'est surtout que j'avais bien eu raison, dès le départ, de baser mon business plan sur un nombre de jours facturés assez faible. Avec l'âge, on apprend à être raisonnable...
Mon TJM est justement basé sur ce volume de facturation. Il est tel que :
140 J / an : je me sers la ceinture mais j'arrive à vivre
160 J / an : je me paye ce que je gagnais quand j'étais salarié
180 J / an : je mets de côté pour les éventuelles périodes de vache maigre
Au delà : J'augmente mon train de vie.
Jusqu'à 2022, j'ai tourné autour de 180 jours. Je n'ai pas cherché à faire davantage. J'ai privilégié mon rythme de vie tout en constituant une petit trésor de guerre. Heureusement.
2023 a été difficile et je n'ai facturé que 120 jours. Le manque a été absorbé par les réserves mises de côté précédemment.
Là pour 2024, je viens de démarrer un contrat de 200 jours... Je vais pouvoir renflouer les réserves.
Réponse postée 23 janvier 2024 18:40
Après des mois de galère, 2 touches sérieuses : l'une a abouti, l'autre a échoué en short list finale.
Je signe la première.
Conclusion (mais l'échantillon n'est pas forcément représentatif) : ça semble reprendre.
Truc intéressant, la mission pour laquelle j'ai dit oui est chez un client pour qui j'ai bossé il y a 5 ans. Mon TJ est passé de 700 € à l'époque à 600 € aujourd'hui (mais la mission est passé de mi-temps à temps complet)
Réponse postée 23 janvier 2024 18:10
Mon TJM est justement basé sur ce volume de facturation. Il est tel que :
140 J / an : je me sers la ceinture mais j'arrive à vivre
160 J / an : je me paye ce que je gagnais quand j'étais salarié
180 J / an : je mets de côté pour les éventuelles périodes de vache maigre
Au delà : J'augmente mon train de vie.
Jusqu'à 2022, j'ai tourné autour de 180 jours. Je n'ai pas cherché à faire davantage. J'ai privilégié mon rythme de vie tout en constituant une petit trésor de guerre. Heureusement.
2023 a été difficile et je n'ai facturé que 120 jours. Le manque a été absorbé par les réserves mises de côté précédemment.
Là pour 2024, je viens de démarrer un contrat de 200 jours... Je vais pouvoir renflouer les réserves.
Réponse postée 18 janvier 2024 10:20
2 éléments :
Vous avez raison sur la rigueur mathématique du "Full". Aucun débat. Je me contente de dire que 1 jour par mois c'est une demande qui est liée à un besoin relationnel et non pas de production et que le terme hybride sous-entend un équilibre qui n'est pas là dans ce cas. Il faudrait une appellation spécifique pour lever l'ambiguïté. En l'absence de cette dénomination, je ne suis pas choqué du choix "full", surtout si la présence mensuelle est précisée dans le texte de l'annonce. Ce serait beaucoup plus gênant si ça sort du chapeau en milieu de processus de contractualisation.
Désolé si mes termes vous ont paru condescendants. Ce n'était pas du tout mon intention et je vous présente mes excuses. Je ne pense absolument pas qu'un chef de projet vaille mieux qu'un développeur. Surtout vu le nombre de missions de chefs de projet qui s'apparentent plus à du secrétariat qu'à un quelconque management. A l'opposé, un développeur aura plus de mal à "se cacher" s'il est mauvais. Ce que je voulais dire, c'est le développement nécessite moins d'interactions humaines que d'autres postes. Faire du vrai 100% remote pour du développement est plus facile que d'autres missions dans lesquelles il faut user de calinothérapie régulière...
Je ne suis pas choqué par la demande d'une présence d'une journée par mois.
Effectivement, cette journée n'est pas nécessaire pour l'activité en tant que telle. Si ça fonctionne avec 95% de distance, ça fonctionne avec 100%.
Sauf que rencontrer les gens, ça change tout dans les rapports humains. Il y a des discussions qu'on a plus facilement en présence qu'en visio.
Alors oui, si c'est pour un boulot de production de code qui pourrait être fait par X ou Y de façon anonyme, cette journée n'est peut-être pas nécessaire, mais dès qu'on parle expertise, chefferie de projet, etc., la rencontre physique ponctuelle est un gros plus.
Maintenant comment appeler ça ?
Le mode hybride s'applique quand il y a un équilibre entre présence et distance. A l'échelle de la semaine, on va de 1j à 4j de présence / télé.
Si la demande, c'est d'être tout le temps sur site mais que exceptionnellement l'employeur accepte 1 journée de télétravail par mois, on n'est pas dans de l'hybride. On est dans du full présentiel.
Ici de la même façon, on ne parle que d'une dizaine de jours dans l'année. On est quand même plus proche du full remote que de l'hybride.
Je pense qu'il y a d'autres combats à mener et que là, parler de "couteau dans le dos", c'est un peu abusé.
Réponse postée 17 janvier 2024 16:41
Je ne suis pas choqué par la demande d'une présence d'une journée par mois.
Effectivement, cette journée n'est pas nécessaire pour l'activité en tant que telle. Si ça fonctionne avec 95% de distance, ça fonctionne avec 100%.
Sauf que rencontrer les gens, ça change tout dans les rapports humains. Il y a des discussions qu'on a plus facilement en présence qu'en visio.
Alors oui, si c'est pour un boulot de production de code qui pourrait être fait par X ou Y de façon anonyme, cette journée n'est peut-être pas nécessaire, mais dès qu'on parle expertise, chefferie de projet, etc., la rencontre physique ponctuelle est un gros plus.
Maintenant comment appeler ça ?
Le mode hybride s'applique quand il y a un équilibre entre présence et distance. A l'échelle de la semaine, on va de 1j à 4j de présence / télé.
Si la demande, c'est d'être tout le temps sur site mais que exceptionnellement l'employeur accepte 1 journée de télétravail par mois, on n'est pas dans de l'hybride. On est dans du full présentiel.
Ici de la même façon, on ne parle que d'une dizaine de jours dans l'année. On est quand même plus proche du full remote que de l'hybride.
Je pense qu'il y a d'autres combats à mener et que là, parler de "couteau dans le dos", c'est un peu abusé.
Réponse postée 17 janvier 2024 16:31
Oui, pour 40 K€ d''équivalent CDI, 400 €/j est correct pour compenser les congés, intercontrat, etc.
Sauf que le CDI offre quand même quelques avantages supplémentaires, ne serait-ce que le remboursement de la moitié des transports en commun, les tickets resto, etc. Mis bout à bout, ça fait un petit montant pas ridicule.
Mais surtout, en CDI, tu as certes le risque de te faire virer, mais en freelance, tu as en permanence la question du renouvellement de ta mission et quoi qu'il arrive, tu ne dépasses pas 3 ans dans une boite.
Pour toutes ces petites raisons, troquer 40 K CDI contre 400 €/j en freelance n'est pas intéressant.
Je placerai la barre à 450 €/j pour que ce soit intéressant. Tu peux déroger un peu si par exemple, tu as une mission en bas de chez toi, et un CDI à 1h de transport mais fixe toi ce tarif en plancher. Et ça veut dire probablement parler de 480/ 490 dans tes premiers échanges pour négocier et éventuellement et accepter les 450.
Par contre, dès ta mission suivante, tu peux afficher la barre des 500 €
J'avais lu il y a longtemps une autre formule sur ce site que je trouve assez intéressante et assez proche de ce que j'ai pu constater jusqu'à présent.
Pour comparer l'incomparable (rémunération d'un salarié et TJM pour un même poste), on prend :
TJM = Salaire brut annuel / 100
Avec un salaire à 40k brut, le TJM associé serait donc de 400 € / jour HT.
Et inversement 😆
C'est évidemment très grosse maille, mais c'est simple et ça s'applique rapidement.
Qu'en pensez-vous ? D'après vos expériences, ça colle ?
Réponse postée 12 janvier 2024 09:31
@droopyann
ça se défend parfaitement. C'est justement à ça que sert la déclaration de l'avantage en nature.
Si ta voiture appartient à la société et que tu ne l'utilises que très ponctuellement à titre personnel, tu peux ne pas déclarer d'avantage en nature. Par contre, tu as intérêt à pouvoir prouver que les usages personnels sont exceptionnels.
Mais si tu déclares ton avantage en nature, tu payes les impôts en conséquence, tout va bien. D'autant plus que ces impôts ne sont pas négligeables.
Réponse postée 10 janvier 2024 10:08
Pour le loyer, base-toi sur la surface que tu affectes à ton boulot (en gros 10 à 12 m²) et au tarif dans les environs : regarde les petites annonces de location de bureau pour avoir une idée.
Pour la voiture, c'est autre chose. Si l'entreprise a une voiture, tu vas payer la taxe sur les véhicules de société et toi, tu dois déclarer un avantage en nature. A l'opposé, si la voiture t'appartient, dès que tu te déplaces pour le boulot, ton entreprise te paye en note de frais au tarif fiscal.
Lequel est le plus intéressant ? Il n'y a pas de règle. Il faut faire le calcul mais en général, le plus intéressant, c'est quand la voiture appartient à celui qui l'utilise le moins. C'est à-dire que si tu roules peu en professionnel par rapport aux déplacements perso, c'est plus intéressant que la voiture appartiennent à la société. A l'opposé, si tu roules plus pour des déplacements pro, tu es davantage gagnant si c'est ta voiture et que tu touches des notes de frais.
Autre élément à prendre en compte : le financement. Si c'est l'entreprise qui paye, l'argent est dans les frais de la société. Par contre, si c'est toi qui paye, chaque euro que tu vas dépenser, c'est de l'argent que tu as gagné, donc de l'argent sur lequel ta société a payé des charges. Si tu as de la trésorerie qui dort à titre personnel, c'est peut-être plus intéressant d'acheter la voiture. A l'opposé, si c'est ta société qui est "riche", elle peut diminuer ses bénéfices et donc ton impot société...
Réponse postée 10 janvier 2024 09:59
Sur 47 candidatures :
7 sont toujours ouvertes (et ont toutes mes candidatures datent de plus d'un mois). Sur les 7, une seule a été ouverte. Clairement, ces annonces sont abandonnées et/ou n'ont jamais été réelles
40 sont archivées : Sur les 40, 29 ont été ouvertes. On avoisine donc les 75% d'ouverture sur ces dernières. Sur la totalité, on est à un peu plus de 60%. Ca ne me choque pas.
0 acceptées.
0 candidatures refusées. J'ai eu un seul contact auquel je n'ai pas donné suite, au vu du tarif ridicule proposé (et l'ESN au téléphone m'a confié qu'il ne trouvait personne...)
Je me garderai bien d'émettre un avis sur le pourquoi de l'archivage et pourquoi personne ne clique sur "refuser". Ca ne doit pourtant pas être très compliquée comme opération.
Quand au fait qu'aucune de mes presque 50 candidatures n'ait abouti, je pense que c'est davantage lié au marché actuel qu'à mon profil. Indépendant depuis 8 ans, je n'ai jusqu'à présent jamais manqué de boulot. On est toujours venu me chercher. Là, j'ai fini ma dernière mission le 31/12 et cherche sans succès depuis novembre...
Réponse postée 14 décembre 2023 10:30
@vincent_b
Oui, moi je l'ai fait à l'époque.
Quand je me suis fait licencié, je n'ai rien trouvé comme job. De longs mois de galère. J'ai fini par prospecter en indépendant, tout en cherchant en CDI.
J'ai trouvé une mission indep. Et pendant 3 mois, j'ai joué la double carte SASU / ACRE + ARE.
Pas pour profiter honteusement du système mais parce que rien n'était sur et durable. Ca me permettait de garder un peu de mou.
Quand la mission s'est prolongée et que j'ai vu qu'en tant qu'indep, j'avais des opportunités alors qu'en recherche CDI, c'était toujours aussi mort, j'ai décidé de rester indep. J'ai alors quitté pole emploi (il me reste une centaine de jours de droits pas utilisés)
Réponse postée 13 décembre 2023 09:40
@celeri : je dis que c'est de l'abus au sens de "l'esprit de la loi", pas de la loi elle-même.
C'est légal mais certains profitent du système de manière abusive. Cette tolérance n'est pas faite pour le cas du consultant qui va facture 10K dès le premier mois et est parti avec des indemnités qui lui permettent de tranquillement passer les 2,5 premiers mois avant de toucher.
Cela dit, je pense qu'à l'échelle du nombre de créateurs de SASU, on est dans une proportion négligeable.
On est clairement dans de l'abus du point de vue du sens de la loi et de l'ARE mais prenons un peu de recul :
Du point de vue fiscal, c'est légal. Certains ont parlé de redressement côté URSSAF, mais non. L'entreprise a facturé et l'URSSAF sera due au moment où l'entreprise rémunèrera le travailleur. Ca arrivera bien un jour.
Du point de vue de pole emploi, c'est légal aussi. Le principe est de permettre à l'ex-salarié de tenter l'aventure indépendante, tout en restant disponible pour un statut salarié. A lui de choisir ensuite selon ce qui se présente. Cette mesure offre le choix. Certes certains peuvent abuser mais sans ce dispositif, impossible de passer indépendant tant qu'on n'a pas de client. Or tant qu'on n'a pas de structure légale, pas de contrat... Tenez compte aussi du fait que si vous commencer à travailler le 1er janvier, vous envoyez votre facture le 31 et vous êtes payés à 45 jours donc mi-mars. Vous vivez comment pendant 2 mois et demi si pole emploi coupe tout le jour où vous devenez indépendant ?
Cette méthode permet à la structure de faire de la trésorerie et donc de se constituer un matelas pour les périodes de vaches maigres. Rappelons qu'en tant qu'indépendant, pas de chômage... Démarrer avec une trésorerie confortable est quand même le meilleur moyen de rester serein dans son travail
Une fois qu'on est est indépendant, et qu'on quitte le statut de demandeur d'emploi, on perd ses droits. Ils sont toujours là, bien au chaud, mais on ne peut pas les faire valoir. Il faut être à nouveau salarié pour réamorcer la pompe. On a là un abus de pole emploi dans l'autre sens : on cotise quand on est salarié et si on traverse une période difficile, sous prétexte qu'entre temps on a changé de statut, on ne peut pas faire valoir ses droits. Même si on décide de se réinscrire à Pole emploi pour redevenir salarié, aucun droit n'est récupérable.
En conclusion, oui, ce n'est pas très moral mais on est là sur un effet de bord qui à mon sens est négligeable par rapport à tous les éléments qui au contraire justifient cette pratique.
Réponse postée 13 décembre 2023 08:49
On est clairement dans de l'abus du point de vue du sens de la loi et de l'ARE mais prenons un peu de recul :
Du point de vue fiscal, c'est légal. Certains ont parlé de redressement côté URSSAF, mais non. L'entreprise a facturé et l'URSSAF sera due au moment où l'entreprise rémunèrera le travailleur. Ca arrivera bien un jour.
Du point de vue de pole emploi, c'est légal aussi. Le principe est de permettre à l'ex-salarié de tenter l'aventure indépendante, tout en restant disponible pour un statut salarié. A lui de choisir ensuite selon ce qui se présente. Cette mesure offre le choix. Certes certains peuvent abuser mais sans ce dispositif, impossible de passer indépendant tant qu'on n'a pas de client. Or tant qu'on n'a pas de structure légale, pas de contrat... Tenez compte aussi du fait que si vous commencer à travailler le 1er janvier, vous envoyez votre facture le 31 et vous êtes payés à 45 jours donc mi-mars. Vous vivez comment pendant 2 mois et demi si pole emploi coupe tout le jour où vous devenez indépendant ?
Cette méthode permet à la structure de faire de la trésorerie et donc de se constituer un matelas pour les périodes de vaches maigres. Rappelons qu'en tant qu'indépendant, pas de chômage... Démarrer avec une trésorerie confortable est quand même le meilleur moyen de rester serein dans son travail
Une fois qu'on est est indépendant, et qu'on quitte le statut de demandeur d'emploi, on perd ses droits. Ils sont toujours là, bien au chaud, mais on ne peut pas les faire valoir. Il faut être à nouveau salarié pour réamorcer la pompe. On a là un abus de pole emploi dans l'autre sens : on cotise quand on est salarié et si on traverse une période difficile, sous prétexte qu'entre temps on a changé de statut, on ne peut pas faire valoir ses droits. Même si on décide de se réinscrire à Pole emploi pour redevenir salarié, aucun droit n'est récupérable.
En conclusion, oui, ce n'est pas très moral mais on est là sur un effet de bord qui à mon sens est négligeable par rapport à tous les éléments qui au contraire justifient cette pratique.